Bonjour, Je fais intuitivement les mêmes expériences sous les tomates avec les patates douces comme couvre sol permanent pendant la période estivale : ça couvre le sol, biomasse énorme, les racines s'agrippent au sol (en mode stolons) et l'avantage les feuilles et racines sont comestibles, peu d'attaque et aucun entretien de mai à mi-novembre et enfin ça ameublit le sol lors des récoltes comme les pommes de terre. On délaisse souvent la patate douce en pensant que ça prend beaucoup de place, je les plantes justement tous les 30 cm et c'est hyper intéressant. J'en fais toujours beaucoup pour en planter partout comme des adventices. Au niveau de l'arrosage, arrosage accentué en septembre quand les racines se développent et c'est dans cette période qu'il pleut dans les régions testées. En tout cas si vous pouvez, n'hésitez pas à tester la patate douce comme couvre sol avec vos légumes : je la mets partout vu que ça ne coûte quasiment rien de la multiplier (test Vendée et Niort). Aussitôt récoltées semis de fèves/petits pois/ Pois-mangetout qui seront récoltés pour mi-mai pour les plantations des patates douces. Merci pour vos vidéos toujours constructives !
Passionnant et très détaillé! Intéressant en serre car tout reste contrôlable (sauf température) en fonction des adventices retenus, mais avec un sol déjà riche au préalable pour ne pas étioler les plantes productives. En pleine terre c'est autre chose car l'hygrométrie n'est pas contrôlable sauf si elle n'est amenée qu'en artificiel en sécheresse (et çà ne vaut jamais une pluie). Cette année ici dans le Nord , 150mm d'eau en 3 semaines consécutives (juillet/août)...hyper développement des adventices, concurrence exagérée, excès d'humidité en surface et juste au dessus sans aération possible par binage pour évacuer l'excédent, mildiou systématique pour tomates/PdT , énormément de mulots/campagnols pour les légumes racine...bref plus de Pbs que de solutions efficaces. Ma réponse a été de tenter en fin de printemps un couvert de paillis frais (vert) bien couvrant, ressuyé au soleil pdt 3 à 4 jrs après la pose, puis vite recouvert par assez de broyat pour le couvrir complètement sans abus, donc double couche (comme un début de lasagne). Le broyat a de suite occulté le vert qui a alors commencé assez rapidement sa décomposition (bien plus vite que s'il était seul) et à nourrir le sol, avec une dominante azotée mais douce et progressive (plants plus exubérants) , sans compromettre la qualité de floraison et de fructification (tomates, brocolis, haricots, courges, courgettes etc...) ou de pousse (poireaux, céleris, choux, betteraves rouges etc...). Humidité du sol assurée et auto-régulée, que le temps soit sec ou humide, aucun excès au dessus avec une bonne aération des feuilles basses. Le sol reste parfaitement souple et drainant. Résultat : production "explosive" et plus abondante, pas de maladies (sauf mildiou tomates qui étaient magnifiques et qui l'auraient eu de toutes façons au vu des conditions), très belle qualité des légumes récoltés, hygrométrie bcp plus linéaire sans dents de scie, parfait contrôle des adventices. Quand le broyat (bien modifié par son contact avec le Vert) "rejoint" enfin le sol, sa faim d'azote est proche du nul et ne parasite pas ou très peu une culture d'automne consécutive, grâce entre autres au Vert bien pourri. Gare aux haricots nains (là on peut ne pas le faire): ils montent plus que normal, j'ai grillagé de chaque côté pour les tenir droits, mais quelle production! Seul (gros) Pb persistant : les mulots/campagnols, mais il faut s'y attendre avec ce type de couverture qui leur convient parfaitement. J'ai essayé çà cette année et je suis stupéfait du résultat....avec tout simplement une couverture de broyat sur le paillis séché mais encore vert. Je referai, c'est sûr.
J en apprend!! Merci François, merci Ver de terre Production!! Si seulement le ministère de l agriculture pouvait donner un gros coup de pousse à votre travail et à la généralisation de ces modes de culture pour une régénération des sols, de la bio diversité etc etc...S appuyer sur vos travaux pour tout changer, de la regeneration des sols jusqu à la vente..et exporter vos savoirs-faire pour éviter les déserts en France comme ailleurs
Bonjour, Merci pour tous ces retours d'expériences; j'en profite pour partager la mienne, à savoir plantation de pieds de tomates et autres à la tarière thermique après avoir élever les plants dans des pots de forme haute: le résultat est juste magnifique, la plantation est rapide et aisée.
Bonjour François, et merci pour le partage de tes savoirs ! J'aimerais te conseiller, si tu me le permet, d'effectuer des essais avec du tétragone ! J'ai pu observer en Bretagne que la plante est vivace, rampante, densément couvrante, couvert de 40-70cm de haut et a une très bonne capacité à se resemer d'elle même...
Bonjour, merci de la suggestion, nous sommes à l'écoute des bonnes idées pour continuer nos essais. Le tétragone semble en effet avoir un développement végétatif intéressant. Cordialement François Mulet
Voilà des gens qui sont sérieux Merci et bravo On pourrais aussi penser à la consoude rampante … Tétragone, patates douce, B14… Encore de belles observations en perspective! Bonne continuation 🙂
Bonjour, système qui fait rêver ...... j'ai pratiqué pendant quelques année en serre normale sans béton et j'ai repris le travail superficiel du sol . Développement de plantes vivaces et spontanées trop importantes avec une invasion de rongeurs . Faire travailler le sol à aussi des avantages en ayant autant de biomasse , voir plus . Trouver de la matière organique en abondance et pas chère à l'extérieur va surement devenir compliqué !
Pour les fleurs, la bourrache est intéressante. Elle a une bonne capacité à se ressemer. Pour l'atmosphère sèche en été, quelques fruitiers comme des figuiers ou des pêchers qui vont transpirer à fond.
Merci beaucoup pour votre vidéo qui m'encourage à mieux utiliser ce qui couvre le sol spontanément au printemps. En fonction des plaques/planches, du lamier pourpre (dominant quand trop azoté) ou en mélange lierre terrestre, mouron, plantain, pissenlit, allliaire vesce, véronique, silène, myosotis, coquelicots et légumes (mâche, cresson, salades...). Je trouve que les racines de chiendent, menthe, potentilles sont plus difficiles à "gérer" pour planter.
Cette année j'ai tenté un couvert végétal permanent à base de trèfle blanc nain, autant dehors que sous la serre. Précision: j'habite en Bretagne nord. Ici il pleut (moins que d'habitude, certes) et le mildiou règne en maitre.
Sous serre, le trèfle a très bien poussé (30cm de haut) et n'est pas venu concurrencer les tomates, les courgettes, les betteraves ou la chayotte. Tout l'ensemble me permet d'avoir un sol presque humide sans y ajouter une seule goutte d'eau et surtout zéro désherbage.
A l'extérieur, ça n'est pas le même topo: - les tomates roma ont été "mangées" par le trèfle, elles ont chopé le mildiou à force de baigner dedans - les courges peinent à se développer. Le trèfle semble tout siphonner malgré plusieurs coupes rases - les PdT (pour @Rosco: des Sarpo Mira mais aussi une variété péruvienne qui monte jusqu'à 180cm) sont totalement indemnes de maladie depuis plusieurs années. Le trèfle ne s'est pas bien développé dessous. Il doit manquer de luminosité. - les haricots s'éclatent (ils ne sont pas parmi les trèfles) - les tomates cerises 'Matt's Wild Cherry' sont dans le jardin depuis 3 ans maintenant et ne posent aucun souci. Elles poussent tellement vite et absolument partout. - les blettes ont également beaucoup de mal à se développer. Elles dépassent du trèfle mais végètent.
J'attends la fin de la saison pour me faire un vrai avis sur le trèfle. Si c'est négatif, je pense que je mettrais une toile de paillage sous les courges. A voir avec la fétuque ou la menthe également. D'ailleurs, quelle variété de menthe est utilisée dans cette serre ? Pour l'instant, c'est mitigé.
Mais c'est que l'équipe bosse aussi en dehors des videos youtube ;p Du beau boulot, avarlis et companies devraient s'inspirer Hate de voir la suite, comme toujours La consoude pourrait etre interressante aussi
Tiens, cela me donne l'idée de planter mes dernières tomates dans la prairie où poussent des renoncules et des trèfles et des graminées sans faucher la prairie. ....
Peut-être pourriez-vous envisager un positionnement de la ligne de culture (haute, type tomate) non pas au milieu de la planche mais sur l'un des deux bords, de manière à n'avoir à gérer que deux surfaces différentes par planche (une ligne de culture, une bande enherbée) plutôt que trois (une bande enherbée, une ligne de culture, une bande enherbée). Ça faciliterait aussi les successions culturales, la bande enherbée se prêtant à des interventions alors que la ligne de culture est encore en place (plantation, semis, occultation, ...). Ce serait aussi le moyen de gérer la production de la bande enherbée de manière expéditive : la fauche de la bande enherbée à droite (par exemple) peut être rabattue sur le pied de la ligne de culture située au bord droit de la planche située à gauche ; la production est exportée de la bande enherbée, ce qui facilite la repousse et les fauches ultérieures ; le pied de la culture est régulièrement alimenté en litière, pour nourrir et occulter. Le tout est par ailleurs mécanisable, la fauche comme le rabattage de la litière. D'une manière générale, la restitution immédiate doit être évitée si on veut pouvoir faucher régulièrement et sans encombre. Il faut alors toujours correspondre au schéma : production (couvert) -> exportation -> culture. Dans l'idée de constituer un itinéraire reproductible, la fétuque élevée semble être l'option la meilleure. Il s'agit du meilleur système racinaire dont on dispose sous nos cieux, de la graminée la plus productive, de la graminée qui s'associe le mieux au trèfle blanc (pour cela, adoptez plutôt des variétés à feuilles raides, érigées), de la graminée la plus longévive (sa durée de vie ne sera jamais limitante), de la graminée la plus productive en période froide (une différence énorme existe en plus entre types méditerranéens comme la variété Rorante, et les autres). Pour détruire une fétuque élevée sans travail de sol et en conservant le trèfle blanc associé, vous pourriez essayer de jouer sur un caractère essentiel des graminées adaptées au pâturage : elles font très peu de réserves, qu'elles dépensent après une défoliation dans les 48h qui suivent, sous forme de croissance foliaire. Après une fauche "normale" (par cisaillement, à 5cm), il pourrait être tenté une fauche rase à la tondeuse hélicoïdale, pour aller chercher non seulement cette repousse mais aussi la gaine, juste avant que le trèfle ait le temps de réémettre des feuilles (visez 48h). Ça exigerait un sol bien plan et une litière absente, autrement la tondeuse hélicoïdale rencontrera des problèmes. En répétant l'opération deux voir trois fois, on peut penser que la fétuque y passerait à coup sûr (en saison poussante). De la sorte, la bande enherbée pourrait être plantée en culture de saison fraîche à travers le trèfle. Pour boucler le cycle cultural il reste à être capable de constituer un sol nu, qui est nécessaire à une implantation reproductible de fétuque-trèfle (sol nu -> bande enherbée -> plantations -> sol nu). Plusieurs options sont envisageables : culture de racines et travail de sol ; occultation par bâche tissée ; occultation par culture étouffante (des choux par exemple). À partir du sol nu, il peut être envisagé une culture à implantation délicate (carotte, etc) en association avec le couvert suivant de fétuque-trèfle (en décalé, ou pas, la fétuque étant peu agressive à l'implantation). De la sorte, seraient ménagés des occasions pour tous les types de culture. Resterait alors à se donner la possibilité de moduler les surfaces de chacune suivant les besoins de la production, par exemple en faisant suivre plusieurs cultures sur sol nu avant de réimplanter le couvert, en faisant suivre plusieurs cultures repiquées à travers le trèfle blanc pur, en faisant plusieurs cultures hautes successivement, etc.
Super video, J'ai essayé la tarière pour repiquer des plants légumes. J'ai pas eu de bon résultats, la tarière a lissé la parois des trous, les racines ont tourné comme dans un pot en terre cuite.
Sol très argileux je suppose, a retenter mais en condition sèche ou avec un taux de mo beaucoup plus élevé. Il y a un ratio argile/mo à ne pas dépasser
@@lassanai-music mini 17% du taux d'argile en MO. Si tu a 40% d'argile il te faut 7% de MO pour avoir un sol qui se comporte bien au niveau mécanique. Ca fait un énorme apport de BRF/déchet vert ( 40-50cm) mais sur du jardinage c'est faisable.
@@drthunberg3567 a ok mais tu parles d'un minimum ? Je pensais que tu parlais d'un maximum a ne pas dépasser. Je n'ai pas les moyens de faire une analyse précise par contre, donc ça va être dur a déterminer
@@lassanai-music Toute option c'est 250e l'analyse. Regarde l'article d'agro league. Mais si ton sol prend en masse et qu'il n'a pas l'air de ressembler à de la tourbe c'est qu'il n'a pas assez de MO pour "neutraliser" l'argile.
Bonjour,
Je fais intuitivement les mêmes expériences sous les tomates avec les patates douces comme couvre sol permanent pendant la période estivale : ça couvre le sol, biomasse énorme, les racines s'agrippent au sol (en mode stolons) et l'avantage les feuilles et racines sont comestibles, peu d'attaque et aucun entretien de mai à mi-novembre et enfin ça ameublit le sol lors des récoltes comme les pommes de terre. On délaisse souvent la patate douce en pensant que ça prend beaucoup de place, je les plantes justement tous les 30 cm et c'est hyper intéressant. J'en fais toujours beaucoup pour en planter partout comme des adventices. Au niveau de l'arrosage, arrosage accentué en septembre quand les racines se développent et c'est dans cette période qu'il pleut dans les régions testées. En tout cas si vous pouvez, n'hésitez pas à tester la patate douce comme couvre sol avec vos légumes : je la mets partout vu que ça ne coûte quasiment rien de la multiplier (test Vendée et Niort). Aussitôt récoltées semis de fèves/petits pois/ Pois-mangetout qui seront récoltés pour mi-mai pour les plantations des patates douces. Merci pour vos vidéos toujours constructives !
Je fais les mêmes associations au nord Cap Corse. Je met aussi des pois carré qui poussent avec très peu de sol et qui donne une bonne biomasse.
François : ministre de l'agriculture !!!
Ca ce serait une avancée poour notre pays...
Merci encore à vous pour tous ces test et ce partage.
Un GRAND merci pour cette magnifique vidéo, démontrant la nécessité impérieuse de prendre soin des SOLS nourriciers !!! 🌍🤩🤩🤩🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Passionnant et très détaillé!
Intéressant en serre car tout reste contrôlable (sauf température) en fonction des adventices retenus, mais avec un sol déjà riche au préalable pour ne pas étioler les plantes productives.
En pleine terre c'est autre chose car l'hygrométrie n'est pas contrôlable sauf si elle n'est amenée qu'en artificiel en sécheresse (et çà ne vaut jamais une pluie).
Cette année ici dans le Nord , 150mm d'eau en 3 semaines consécutives (juillet/août)...hyper développement des adventices, concurrence exagérée, excès d'humidité en surface et juste au dessus sans aération possible par binage pour évacuer l'excédent, mildiou systématique pour tomates/PdT , énormément de mulots/campagnols pour les légumes racine...bref plus de Pbs que de solutions efficaces.
Ma réponse a été de tenter en fin de printemps un couvert de paillis frais (vert) bien couvrant, ressuyé au soleil pdt 3 à 4 jrs après la pose, puis vite recouvert par assez de broyat pour le couvrir complètement sans abus, donc double couche (comme un début de lasagne).
Le broyat a de suite occulté le vert qui a alors commencé assez rapidement sa décomposition (bien plus vite que s'il était seul) et à nourrir le sol, avec une dominante azotée mais douce et progressive (plants plus exubérants) , sans compromettre la qualité de floraison et de fructification (tomates, brocolis, haricots, courges, courgettes etc...) ou de pousse (poireaux, céleris, choux, betteraves rouges etc...). Humidité du sol assurée et auto-régulée, que le temps soit sec ou humide, aucun excès au dessus avec une bonne aération des feuilles basses. Le sol reste parfaitement souple et drainant.
Résultat : production "explosive" et plus abondante, pas de maladies (sauf mildiou tomates qui étaient magnifiques et qui l'auraient eu de toutes façons au vu des conditions), très belle qualité des légumes récoltés, hygrométrie bcp plus linéaire sans dents de scie, parfait contrôle des adventices.
Quand le broyat (bien modifié par son contact avec le Vert) "rejoint" enfin le sol, sa faim d'azote est proche du nul et ne parasite pas ou très peu une culture d'automne consécutive, grâce entre autres au Vert bien pourri. Gare aux haricots nains (là on peut ne pas le faire): ils montent plus que normal, j'ai grillagé de chaque côté pour les tenir droits, mais quelle production!
Seul (gros) Pb persistant : les mulots/campagnols, mais il faut s'y attendre avec ce type de couverture qui leur convient parfaitement.
J'ai essayé çà cette année et je suis stupéfait du résultat....avec tout simplement une couverture de broyat sur le paillis séché mais encore vert. Je referai, c'est sûr.
J en apprend!! Merci François, merci Ver de terre Production!! Si seulement le ministère de l agriculture pouvait donner un gros coup de pousse à votre travail et à la généralisation de ces modes de culture pour une régénération des sols, de la bio diversité etc etc...S appuyer sur vos travaux pour tout changer, de la regeneration des sols jusqu à la vente..et exporter vos savoirs-faire pour éviter les déserts en France comme ailleurs
Passionnant !! Merci du partage
bonjour, super intéressant, hâte de voir les cultures d'été sur couvert permanent 🙂. Merci de partager votre savoir !!
Merci pour ce retour tant attendu.
Très intéressant.
Bonjour, Merci pour tous ces retours d'expériences; j'en profite pour partager la mienne, à savoir plantation de pieds de tomates et autres à la tarière thermique après avoir élever les plants dans des pots de forme haute: le résultat est juste magnifique, la plantation est rapide et aisée.
Salut, toujours pragmatique et instructif . Merci
Enfin du François … ça faisait longtemps 😅
Mdr, je suis pas seul alors. A attendre ses vidéos 😊
Merci. Hâte de voir les prochaines vidéos.
Merci
Super vidéo. Merci 🙏
C'est génial je cherchais justement la mise en pratique à l'échelle maraîchère, merci beaucoup !!!
Merci François, toujours au top tes vidéos..
Merci Super vidéo intéressant
Super intéressant ce que vous faites même pour un simple jardinier amateur comme moi....
#merci
First, ah enfin des nouvelles des serres de Marcel 🥳
Top
Le boss du MSV!
Bonjour François, et merci pour le partage de tes savoirs ! J'aimerais te conseiller, si tu me le permet, d'effectuer des essais avec du tétragone ! J'ai pu observer en Bretagne que la plante est vivace, rampante, densément couvrante, couvert de 40-70cm de haut et a une très bonne capacité à se resemer d'elle même...
Bonjour, merci de la suggestion, nous sommes à l'écoute des bonnes idées pour continuer nos essais. Le tétragone semble en effet avoir un développement végétatif intéressant. Cordialement François Mulet
Voilà des gens qui sont sérieux
Merci et bravo
On pourrais aussi penser à la consoude rampante …
Tétragone, patates douce, B14… Encore de belles observations en perspective!
Bonne continuation
🙂
Bonjour, système qui fait rêver ...... j'ai pratiqué pendant quelques année en serre normale sans béton et j'ai repris le travail superficiel du sol . Développement de plantes vivaces et spontanées trop importantes avec une invasion de rongeurs . Faire travailler le sol à aussi des avantages en ayant autant de biomasse , voir plus . Trouver de la matière organique en abondance et pas chère à l'extérieur va surement devenir compliqué !
Le liseron couvre très bien
Pour les fleurs, la bourrache est intéressante. Elle a une bonne capacité à se ressemer. Pour l'atmosphère sèche en été, quelques fruitiers comme des figuiers ou des pêchers qui vont transpirer à fond.
Avez vous essayez le lierre terrestre ?
Merci beaucoup pour votre vidéo qui m'encourage à mieux utiliser ce qui couvre le sol spontanément au printemps. En fonction des plaques/planches, du lamier pourpre (dominant quand trop azoté) ou en mélange lierre terrestre, mouron, plantain, pissenlit, allliaire vesce, véronique, silène, myosotis, coquelicots et légumes (mâche, cresson, salades...). Je trouve que les racines de chiendent, menthe, potentilles sont plus difficiles à "gérer" pour planter.
Cette année j'ai tenté un couvert végétal permanent à base de trèfle blanc nain, autant dehors que sous la serre.
Précision: j'habite en Bretagne nord. Ici il pleut (moins que d'habitude, certes) et le mildiou règne en maitre.
Sous serre, le trèfle a très bien poussé (30cm de haut) et n'est pas venu concurrencer les tomates, les courgettes, les betteraves ou la chayotte. Tout l'ensemble me permet d'avoir un sol presque humide sans y ajouter une seule goutte d'eau et surtout zéro désherbage.
A l'extérieur, ça n'est pas le même topo:
- les tomates roma ont été "mangées" par le trèfle, elles ont chopé le mildiou à force de baigner dedans
- les courges peinent à se développer. Le trèfle semble tout siphonner malgré plusieurs coupes rases
- les PdT (pour @Rosco: des Sarpo Mira mais aussi une variété péruvienne qui monte jusqu'à 180cm) sont totalement indemnes de maladie depuis plusieurs années. Le trèfle ne s'est pas bien développé dessous. Il doit manquer de luminosité.
- les haricots s'éclatent (ils ne sont pas parmi les trèfles)
- les tomates cerises 'Matt's Wild Cherry' sont dans le jardin depuis 3 ans maintenant et ne posent aucun souci. Elles poussent tellement vite et absolument partout.
- les blettes ont également beaucoup de mal à se développer. Elles dépassent du trèfle mais végètent.
J'attends la fin de la saison pour me faire un vrai avis sur le trèfle. Si c'est négatif, je pense que je mettrais une toile de paillage sous les courges. A voir avec la fétuque ou la menthe également. D'ailleurs, quelle variété de menthe est utilisée dans cette serre ?
Pour l'instant, c'est mitigé.
Bonjour, avez-vous testé le mouron en tant que couvert vivant ?
Vous avez pas essayé les courges?
Mais c'est que l'équipe bosse aussi en dehors des videos youtube ;p
Du beau boulot, avarlis et companies devraient s'inspirer
Hate de voir la suite, comme toujours
La consoude pourrait etre interressante aussi
Oui✅
Maraichage sous couvert, ça devait arriver tôt ou tard!
#analysebrillante
Tiens, cela me donne l'idée de planter mes dernières tomates dans la prairie où poussent des renoncules et des trèfles et des graminées sans faucher la prairie. ....
Peut-être pourriez-vous envisager un positionnement de la ligne de culture (haute, type tomate) non pas au milieu de la planche mais sur l'un des deux bords, de manière à n'avoir à gérer que deux surfaces différentes par planche (une ligne de culture, une bande enherbée) plutôt que trois (une bande enherbée, une ligne de culture, une bande enherbée).
Ça faciliterait aussi les successions culturales, la bande enherbée se prêtant à des interventions alors que la ligne de culture est encore en place (plantation, semis, occultation, ...). Ce serait aussi le moyen de gérer la production de la bande enherbée de manière expéditive : la fauche de la bande enherbée à droite (par exemple) peut être rabattue sur le pied de la ligne de culture située au bord droit de la planche située à gauche ; la production est exportée de la bande enherbée, ce qui facilite la repousse et les fauches ultérieures ; le pied de la culture est régulièrement alimenté en litière, pour nourrir et occulter. Le tout est par ailleurs mécanisable, la fauche comme le rabattage de la litière.
D'une manière générale, la restitution immédiate doit être évitée si on veut pouvoir faucher régulièrement et sans encombre. Il faut alors toujours correspondre au schéma : production (couvert) -> exportation -> culture.
Dans l'idée de constituer un itinéraire reproductible, la fétuque élevée semble être l'option la meilleure. Il s'agit du meilleur système racinaire dont on dispose sous nos cieux, de la graminée la plus productive, de la graminée qui s'associe le mieux au trèfle blanc (pour cela, adoptez plutôt des variétés à feuilles raides, érigées), de la graminée la plus longévive (sa durée de vie ne sera jamais limitante), de la graminée la plus productive en période froide (une différence énorme existe en plus entre types méditerranéens comme la variété Rorante, et les autres).
Pour détruire une fétuque élevée sans travail de sol et en conservant le trèfle blanc associé, vous pourriez essayer de jouer sur un caractère essentiel des graminées adaptées au pâturage : elles font très peu de réserves, qu'elles dépensent après une défoliation dans les 48h qui suivent, sous forme de croissance foliaire. Après une fauche "normale" (par cisaillement, à 5cm), il pourrait être tenté une fauche rase à la tondeuse hélicoïdale, pour aller chercher non seulement cette repousse mais aussi la gaine, juste avant que le trèfle ait le temps de réémettre des feuilles (visez 48h). Ça exigerait un sol bien plan et une litière absente, autrement la tondeuse hélicoïdale rencontrera des problèmes. En répétant l'opération deux voir trois fois, on peut penser que la fétuque y passerait à coup sûr (en saison poussante). De la sorte, la bande enherbée pourrait être plantée en culture de saison fraîche à travers le trèfle.
Pour boucler le cycle cultural il reste à être capable de constituer un sol nu, qui est nécessaire à une implantation reproductible de fétuque-trèfle (sol nu -> bande enherbée -> plantations -> sol nu). Plusieurs options sont envisageables : culture de racines et travail de sol ; occultation par bâche tissée ; occultation par culture étouffante (des choux par exemple). À partir du sol nu, il peut être envisagé une culture à implantation délicate (carotte, etc) en association avec le couvert suivant de fétuque-trèfle (en décalé, ou pas, la fétuque étant peu agressive à l'implantation).
De la sorte, seraient ménagés des occasions pour tous les types de culture. Resterait alors à se donner la possibilité de moduler les surfaces de chacune suivant les besoins de la production, par exemple en faisant suivre plusieurs cultures sur sol nu avant de réimplanter le couvert, en faisant suivre plusieurs cultures repiquées à travers le trèfle blanc pur, en faisant plusieurs cultures hautes successivement, etc.
C'est pas dit qu'avec une serpette bien aiguisée la fauche sélective soit pas plus rapide et moins dangereuse qu'avec une débroussailleuse
Il faudrait essayer le dactyle et l'agrostis stolonifère
en couvert spontané utilisez la potentille, la renoncule....elles restent à 15cm et couvrent tout très bien
Super video,
J'ai essayé la tarière pour repiquer des plants légumes.
J'ai pas eu de bon résultats, la tarière a lissé la parois des trous, les racines ont tourné comme dans un pot en terre cuite.
Sol très argileux je suppose, a retenter mais en condition sèche ou avec un taux de mo beaucoup plus élevé. Il y a un ratio argile/mo à ne pas dépasser
@@drthunberg3567 tu peux m'en dire plus sur le ratio a ne pas dépasser ?
@@lassanai-music mini 17% du taux d'argile en MO. Si tu a 40% d'argile il te faut 7% de MO pour avoir un sol qui se comporte bien au niveau mécanique. Ca fait un énorme apport de BRF/déchet vert ( 40-50cm) mais sur du jardinage c'est faisable.
@@drthunberg3567 a ok mais tu parles d'un minimum ? Je pensais que tu parlais d'un maximum a ne pas dépasser.
Je n'ai pas les moyens de faire une analyse précise par contre, donc ça va être dur a déterminer
@@lassanai-music Toute option c'est 250e l'analyse. Regarde l'article d'agro league. Mais si ton sol prend en masse et qu'il n'a pas l'air de ressembler à de la tourbe c'est qu'il n'a pas assez de MO pour "neutraliser" l'argile.
Ca me donne envie de tenter l'origan
espèces spontanés: renoncule rampante...fraisiers...