7e - Bagad Ar Meilhoù Glaz - Bagadoù Lorient 2018

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  • Опубликовано: 28 янв 2019
  • 1ère Catégorie - Lorient - 4 août 2018
    Bagad Ar Meilhoù Glaz - Quimper
    Ordre de passage : 7 - Classement au concours : 7e (14,47)
    La nouvelle suite du Bagad Ar Meilhoù Glaz retrace une journée au Festival Plinn du Danouët à Bourbriac : concours de kan ha diskan, de treujenn gaol, concours de boules toujours aussi disputés et, il y avait encore peu de temps, l’éliminatoire pour la grande finale du Championnat de Bretagne des sonneurs de Gourin. Le succès du Danouet tient aussi à sa salle. Plus proche du hangar agricole que du standard des salles des fêtes actuelles, elle a connu et connaîtra encore longtemps des ambiances surchauffées. Du petit café à l’arrivée des sonneurs le matin au Koan Vraz du soir (le ragoût des soirs de battage), le succès du Danouët est à chercher dans la convivialité, l’échange autour d’une culture, les rencontres où se mêlent plusieurs générations. Ici pas de vedette, tout le monde est acteur : danseurs, sonneurs, bénévoles, chanteurs, boulistes, promeneurs. Aujourd'hui, c’est aussi une génération de jeunes issus de stages, de cours, animés par les premiers participants du Danouët qui arrivent.
    Le Bagad Ar Meilhoù Glaz
    Le Moulin Vert est l’un des quartiers de la ville de Quimper. Il tire son nom des moulins à eau qui jalonnaient sa rivière, le Steir, et broyaient les pigments de couleur servant soit à la teinturerie soit aux faïenceries. C’est en juin 1951, lors d’un feu de la Saint-Jean, que Jos Cadiou, Léon Goraguer (ancien maire de Quimper) et Pierre Pulvé ont l’idée de créer un bagad d’enfants au sein de l’école du Moulin Vert. Il est donc l’un des premiers bagadoù scolaires formés en Bretagne. Les cinq premières années, il accueille uniquement de jeunes garçons, les filles intègrent ensuite la formation et peuvent revêtir les fameux kabig bleu et béret à pompon vert. Le bagad connaît très vite une grande notoriété, basée sur sa discipline, ses évolutions et la jeunesse de ses exécutants (au nombre de 60 en 1971). Au début des années 80, Pierre Pulvé passe le relais à Yves Salvy. Celui-ci entreprend le grand tournant du bagad en développant la formation, grâce aux cours prodigués par les professeurs de Sonerion : cornemuse écossaise, batterie écossaise, amélioration de la qualité musicale…
    Le Bagad du Moulin Vert se transforme et participe pour la première fois en 1982 au Championnat national des bagadoù, en quatrième catégorie à Fouesnant. Depuis, il gravit les échelons un à un : troisième catégorie en 1983, deuxième en 1989, première en 1995. En 1996, il compte 90 membres et crée son bagadig, école de musique où sont formés les jeunes sonneurs. Il appartient aujourd’hui à l’élite des 15 meilleurs bagad de Bretagne, qu’il représente lors de spectacles régionaux, nationaux et internationaux.
    Fortement ancré dans sa ville de Quimper, le bagad décline un répertoire musical traditionnel qui s’appuie largement sur les danses bretonnes. C’est sans doute ce qui lui confère un dynamisme et une convivialité qui ont trouvé leur apogée lors de son accession à la première catégorie.
    Au fil des générations de sonneurs, ce travail de fond s’opère dans une ambiance amicale que le bagad transmet aux nombreux publics qui viennent l’applaudir, de Loctudy à New York, en passant par Lorient ou Namur. Son nouveau disque “Steir eo”, édité en juin 2015, pour les 20 ans du bagad dans la première catégorie, présente un florilège des airs du bagad avec l’intervention de sonneurs en couple et des Sonerien.

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