Le Potager du Paresseux : arroser or not arroser, that is...( 24 juin 2017)
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- Опубликовано: 1 окт 2024
- Ces journées de canicule ont exacerbé les besoins en eau... Est-il possible de ne pas arroser dans ces conditions ? Et si oui, comment ?
Des éléments de réponse dans cette vidéo !
Le "Potager du Paresseux" est né de réflexions partagées sur le forum "econologie" : www.econologie.... ; le fil étant "Le Potager du Paresseux : Jardiner plus que bio sans fatigue".
Pour les potagers privés, la "phénoculture" se développe désormais. Un réseau est en train de se former... Rejoignez-nous sur econologie.com/forums !
Une question toujours d'actualité, très bien expliquée déjà en 2017. Bravo. Il me semble que vous avez beaucoup de jaloux car je n'ai vu personne faire référence à vos travaux, à vos expériences.
Oh, tous les "sérails" n'aiment pas ceux qui voient les choses différemment... C'est perçu comme une critique - parfois, ça l'est.
Did67
Jamais arrosé mes PDT non plus , jamais les courgettes , ni tout le reste . A l'époque où j'ai planté , la terre était humide sous une tonne de BRF et 20 cm de paille , alors je n'ai même pas eu à arroser . En pleine canicule les grandes feuilles de mes courgettes et autres légumes n'étaient même pas flétrie ou ramolies . Je précise que c'est ma première année de culture aisni . Alors j'imagine qu'en sélectionnant les meilleures graines des meilleurs plants qui résistent le mieux et qui donnent le plus , je devrais avoir dans de future des récoltes énormes toujours sans eau. Arrête de dire que c'est le jardin du paresseux, par contre ! C'est le jardin des personnes qui réfléchissent et qui pensent aux générations futures tout en se respectant . De surcroit les légumes sont bien meilleurs !
Rénald Samy félicitations , et bonne continuation ami jardinier
Bio Man urbain bah , merci bien , toi aussi !
En fait on peut mesurer la taille d'un mycélium, il y a des études là dessus. Dans une forêt on prélève des échantillons en divers endroits pour voir en boites de petri si c'est le même organisme. Ainsi on découvre qu'un mycélium peut "mesurer" plusieurs hectares et est connecté à des centaines d'arbres, formant finalement une sorte de super organisme.
Il en existe un que les Américains appellent "The Largest Organism on Earth" qui occupe une superficie de 965 hectares: www.scientificamerican.com/article/strange-but-true-largest-organism-is-fungus/
Oui, je connaissais ce "cas". Mais je n'ai pas trouvé d'étude donnant une "idée"de la taille des mycorhizes "ordinaires", dans un potager "normal" comme le mien... C'est ça que je voulais dire dans la vidéo. Je suis donc "condamné" à supputer que cela peut faire quelques mètres (j'ai observé des champignons dans un tel rayon à partir des rangées de framboisiers ou des cassissiers ; ce qui me fait "pencher" pour un tel chiffre)...
Did67
Oui, rapportée au jardin, "quelques mètres" me semble aussi une estimation viable. Un mycologue vicieux pourrait pousser l'expérience dans ta parcelle de tester divers échantillons pris en s'éloignant de la plante. :)
Nous avons encore beaucoup à découvrir. C'est ça qui est bien.
Ah oui... Du coup, le lichen, c'est une plante, un champignon ou une sorte d'être mixte? Parce que là tu dis que c'est une plante mais ce que tu décris semble une association plus puissante qu'une symbiose, presque une fusion pour créer un organisme à part, enfin j'ai pas les termes scientifiques...
Excellente remarque. "Plante" est un lapsus. Je voulais dire "végétal". Je me reprends dans la vidéo... Mais, en effet, vu qu'on a reclassé les fungi dans un règne à part, où classer les lichens, moitié algue verte (cyanophycée - donc "végétale") et moitié "fungi"... Je n'en sais rien, il faut que je fasse des recherches !
Là encore, par rapport au sujet, retenons juste que la "symbiose" donne à ces deux organismes une possibilité d'explorer des milieux aussi "impossibles" que le béton, les tuiles ou l'éternit, les écorces, des couches protectrices en plastique, goudron ou alu sur des bâtiments...
J'en retiens qu'on peut créer des possibilités quasi-impossibles dans son potager en favorisant les mycorhizes, une symbiose très voisine "fungi / racines des plantes" (les racines remplaçant les algues dans l'apport de nutriments issus de la photosynthèse).
Did67
tu a le bonjour des bretons, merci pour cette vidéo encore une fois, je fait de même je me pose sur une chaise avec une bière regardant mon jardin, et il me parle, et je ne suis que deux week-end maximum par mois à la maison et pourtant la production sans travail reste prometteuse.,même mais rang d'épluchures de pomme de terre mon fait de superbes plants en fleurs, j'ai tiré un plant par curiosité et la bingo y'a de la petites Pdt sous terre, j'espère te rencontrer un jour, je me déplace partout en France pour mon boulot je devrais pouvoir tester le confort de ton transate :-D a plus Didi
bonjour did67, dans une autre vidéo (celle où vous déroulez le foin sur votre potager) vous dites que lorsque l'on étale du foin vers septembre, au printemps il aura été complètement absorbé. Alors ce foin que l'on voit dans la vidéo ci-dessus, est-ce du foin que vous avez rajouté pour planter vos légumes ? Cette question va peut-être vous faire sourire mais je suis complètement novice en la matière, j'ai commencé mon premier potager ce printemps... je regrette d'ailleurs de ne pas avoir connu vos vidéos plus tôt car j'ai labouré tout mon terrain avant de planté mes semis... j'attends votre réponse avec impatience. Bonne soirée
J'avais zappé cette question.
Je ne sais pas si je me suis mal exprimé : je recommande de ne pas mettre le foin trop tôt, donc pas avant que les organismes du sol ne soient entrés un peu en vie ralentie, vers mi-novembre. Sinon, la décomposition du foin commence à l'automne. Elle n'aura pas disparue au printemps, mais il se peut que la couche ne soit plus suffisante pour bien protéger le sol jusqu'à la récolte (juillet, aout ou septembre).
Le foin que l'on voit a tantôt été mis durant l'hiver (février ?), tantôt, pour les pommes de terre, encore en avril... (ce n'était pas prévu de cultiver à cet endroit).
Did67
moi mon transat je l'ai fais avec des palettes de récup' et le temps que j'ai mis à poncer couper et assemblé je n'ai pas non plus pris la bêche ;p
belle vidéo encore merci!
J'ai des palettes. Empilées depuis plus d'un an. Avec la même idée... Yapuka !!!
Did67
Didier, on voit de plus en plus ta compagne sur les vidéos, j'ai l'impression qu'elle a vraiment envie de prendre la parole parfois :)
Je vais lui dire. Ma compagne qui est aussi mon épouse et la seule mère de tous mes enfants, on travaille très souvent ensemble. Sauf quand je fais un bond pour aller chercher ma caméra... Une fois, quand on déroule les rouleaux, je l'ai piégée, elle ne savait pas que la caméra tournait !
Mais on me fait des allusions de plus en plus fréquente à ce rôle de "négrier" que je semble jouer... C'est un peu plus complexe, mais va falloir que je fasse gaffe !
Did67
excellent, fais gaffe ouai :)
excellent, fais gaffe ouai ;)
ah ah ! j'avais raison......
Hello! Votre conclusion m'a fait sourire,et oui ce n'est pas facile de changer ses habitudes.
Ah j adore le transat un outil de jardinage
super ,mais dans un sol très argileux cultivé en traditionnel depuis plusieurs années donc super compact la gélinette ça dépanne bien . il faut donc préciser qu'il faut s'armer de patience pour arriver ou vous en êtes , sinon , merci pour votre travail !!
Oui, je ne cesse de le dire... Mais chaque vidéo traite un point...
Et mes confs commencent toujours par "A chacun SON potager du paresseux, selon son climat, son sol, son environnement, ses envies..."
Did67
salut did,pour moi c'est la première année que j'expérimente le paillage(avec du gazon)et j'en suis ravis , quasiment aucun arrosage , et tomates et courges diverses en pleine santépar contre beaucoup d'autres légumes montent en graines mais chaleur extrème l'explique
Attention au fait que le gazon n'est pas du foin ; que c'est une couverture très peu durable et surtout, trop riche en azote (à la longue).
Cela favorise trop les bactéries et il n'y a rien pour stimuler les champignons, essentiels. Eux, ils ont besoin de plus de cellulose et de lignine (composant du bois).
Did67
Merci pour ce partage de connaissances. ... tes vidéos sont top !
Si tu le dis, je veux bien te croire !
Merci.
Did67
bonjour Didier!
merci beaucoup de cette vidéo qui tombe pile poil ! comme beaucoup je m'interroge moi aussi: arroser ou ne pas arroser??
que préconisez vous quand à un certain endroit le foin n'a pas été suffisant et que la terre est presque nue et la plante commence à souffrir ? arroser ou remettre du foin? certains disent que le choc hydrique à ce moment là provoque des maladies (exemple le cul noir des tomates)
merci de votre réponse! je précise que notre jardin est tout recent: on a acheté le terrain en juillet dernier et le sol donc peut être pas encore suffisamment riche...(argileux )
Corinne
Arroser ! Le foin ne ferait qu'empirer les choses : apporter du foin sec maintenant va le conduire à "siphonner" de l'eau par le bas pour s'humidifier ! C'est pour cela que je recommande de mettre une épaisse couche de foin tard en automne, comme cela il se gorge d'eau ou de neige durant l'hiver, sans puiser dans les réserves, en concurrence avec les plantes.
Le choc hydrique est effectivement une cause de difficulté chez certains légumes : tomates, tête de choux qui éclatent... Ce n'est pas une raison pour laisser crever de soif : là, ce serait le "choc fatal" !
Did67
Bonjour,
Merci pour tes vidéos. Sous serres, j'ai du arroser malgré le foin, est ce que c'est parce que j'ai mis une petite couche? Faut il ajouter du foin encore? J'ai un sol argileux et acide.
Par ailleurs, j'ai vu tes concombres haut comme des tomates. Pour ma part, avec mon peu d'expérience je l'ai aient laisser ramper, quel est le mieux?
Merci pour ta réponse, à bientot,
Fred
1) Maintenant, il faut arroser. Je le dis dans la vidéo : ma serre est arrosée depuis 10 ou 15 jours. Sans apports (pluie), le réservoir se vide... Rien à faire.
2) Les sols argileux sont les plus fertiles, mais les plus "compliqués"... Acide ??? Quelle source ? Combien ?
3) Faire monter les concombres économise de la place. C'est pour cela que j'ai mis une ficelle aux miens. Avant, je laissais courir parterre.
Did67
1) La profondeur du sol va déterminer la taille du "réservoir ne eau du sol" : si le sol est deux fois plus profond, la réserve sera deux fois plus grande !
2) Oui. Chaleur et stress hydrique font monter en graines beaucoup de légumes, dont les laitues !
Did67
Ce qui est normal David Théodoros :-) , car la Plante veut se sauver! enfin, sauver son espèce, donc elle va produire les semences afin d'assurer sa descendance :-) la survie de son espèce :-) Merci Did67 pour tes vidéos :-)
Oui. Moi aussi, je n'exclue pas d'arroser. Et certaines plantes sont "prioritaires" : toutes les salades, qui sinon "montent", les carottes aussi qui n'aiment, pas les fruits rouges dont les fleurs avortent... Tous les légumes ne sont pas égaux devant le "stress hydrique" !
Did67
La serre est un système à part. Il n'y pleut pas. Et surtout, une serre est d'abord un "séchoir" : l’élévation des températures entraine un assèchement de l'air, comme dans un sèche-cheveux ! Il faut donc arroser. Et les organismes vivants ont un peu de mal. Le foin se décompose moins bien... Je mets des couches normales, mais moin s souvent. Attention à l'aération, car ce foin isole le sol : les températures montent encore plus ! L'été dernier, j'ai récolté une tomate... cuite !!!
Did67
bonjour j ai adopté ta methode didier et c est une réussite pour tout sauf pour les graines a cause des oiseaux qui les recouvre avec le foin . je ferai mieux l année prochaine .je pense
venir voir ton jardin et t.enverrai un mail bientôt . merci beaucoup car etant egalement malade quel plaisir de pouvoir continuer a jardiner . je suis du nord j'espère a bientôt.
1) Ce n'est pas vraiment une "méthode" (j'essaye de ne pas donner de "recettes", pas de "il faut..."), plus une "façon de voir les choses"...
2) J'ai dû évoquer quelque part ce problème des oiseaux, attiré par les vers. Et leur grattouillage recouvre les semis, en effet. "Rien n'est jamais parfait en ce bas monde" est une de mes devises. Donc même pas la "phénoculture" ! Dommage. Je ne serais jamais un dieu (ou son prophète) !
Je mets simplement des filets par-dessus les semis, le temps que les plantes soient assez grandes ! On les voit sur les images où il y a l'arroseur dans la vidéo précédente...
Did67
Ouais bon je ne cherche pas plus loin , j'avoue que j'ai passé la grelinette méa maxima culpa , ok j'ai bien compris , je n'ai qu'à m'en prendre à moi même . Merci pour ces explications très précieuses .
Pas de quoi se flageller ! Simplement, de mon point de vue, "plutôt négatif"... pour les réseaux de champignons, qu'il est dommage d'ignorer.
Did67
did67 le jardinier , merci pour vos conseils . Connaissez - vous les oyas ? Ils sont très utiles pour un arrosage tout en douceur . Je vous mets le lien ici ruclips.net/user/results?search_query=oyas A bientôt .
Encore une belle video, quelle pédagogie!!!! Bravo, encore!!!!!
Vidéo très instructive comme d'habitude , merci Didier pour le partage . Bonne continuation
Le sol n 'est pas le même partout malheureusement ...Ici dans le Gard , il est assez difficile de garder l' eau dans le sol , malgré un paillage conséquent :-)
Absolument. Je l'évoque, en parlant d'une situation extrême, le Sahara. Il y a plusieurs facteurs qui jouent : d'abord la taille du "réservoir du sol" (dépendant de la profondeur du sol et de sa "texture" - composition en graviers, sables, limons, argiles). Ensuite, la pluviométrie : savoir si la réserve c'est remplie ou pas durant l'hiver. Enfin, les "fuites" : ce que prélèvent les plantes, qui dépend du climat (donc qu'on ne peut modifier et dans le Gard, c'est plus que chez moi, c'est clair) et ce qui s'évapore (qu'on peut très largement réduire avec une couche suffisamment épaisse de foin, par ex).
Ce qui est sûr, c'est que vous pouvez réduire les pertes. Donc réduire l'arrosage. Pas toujours le supprimer - même chez moi, en 2015 (canicule), j'ai arrosé...
"A chacun son potager du paresseux" est une de mes devises.
Did67
Jean Pain faisait un lit de paillage à base d'aiguilles de pins et de compost. Attention on parle d'une litière épaisse de 20 à 30 cm là aussi. Il construisait aussi un abri de bois couvert de branchages faisant parasol au plus chaud de l'été au dessus du potager. Il s'agissait cependant de bien remplir la réserve utile du sol grâce aux précipitations de l'hiver et du printemps et de mettre en place le tout avant le début de l'été pour bien piéger l'eau pendant cette saison sans précipitations dans le Sud.
On rappelle les conditions de l'exploit: "au sommet d'une colline. 200 à 300 m² sont nus de toute végétation. Le sol est un sable dolomitique qui sera déclaré par l'analyse totalement impropre à toute culture. Pas d'eau disponible."
~bonjour je suis en Belgique je ne met jamais de foins dans le potager mais au niveau des tomates chaque anée c est la meme chose des que les tomates commence a murir le mildiou arrive , comme l 'eviter ? j utilise la bouillie bordelaise chaques année sans résultat et sa me gave ... quel variété utilisez vous ? y a t il des variétée moins sensible aux maladies ?
Bonjour , bicarbonate de soude avec un produit mouillant bio de préférence , ça marche très bien même en curatif , j'ai sauvé pas mal de plants comme ça.
Pour moi cette année il y a pas assez d'eau pour le potager j'ai du abandonné.
IL il a d'ailleurs assez d'eau pou rien, tous souffre même les arbre de plus de 10 mètres.
Ca fais depuis juillet 2016 que je lutte contre le manque d'eau.
Excellentissime ça gamberge.....
la paille en place du foin peut faire les memes résultats? merci de votre reponse....
Absolument pas. Voir une vidéo antérieure : "Pourquoi la phénoculture ?". J'ai essayé d'y expliquer la différence.
Did67
Bonjour Didier. Plus de vidéos depuis 3 mois, donc je me permets de relancer cette vidéo pour tenter de vous faire réagir et rassurer vos fan(ne)s. En effet, avec la sécheresse et les multiples canicules actuelles, nos potagers souffrent. En tout cas ceux qui tentent de respecter les principes de non traitement, non travail du sol et d'arrosage minimum. Les reportages sur les géo-trouve-tout qui arrivent à faire pousser beaucoup de légumes (généralement des tomates anciennes), sans couvrir le sol et sans jamais arroser se multiplient. C'est particulièrement énervant et vexant quand on constate que son propre jardin souffre et ne produit que très peu. Pourriez-vous nous faire un point sur votre potager, nous donner votre avis sur ces magiciens et en même temps nous rassurer sur votre santé ? ;)
Voici un exemple parmi d'autres de vidéo qui fait le buzz et qui suscite nombre de réactions indignées : ruclips.net/video/-kJvPjAaokY/видео.html
Je n'entrerai pas directement dans la polémique : c'est accorder de l'importance et gonfler la tête de sombres idiots. Je ne clique même pas sur le lein pour ne pas faire +1 ! Mais j'ai commencé (avant cette séquence) une série de vidéos, qui, à leur façon donc la mienne, répondront aussi. Mon but reste de faire réfléchir ceux qui regardent mes vidéos, leur apporter des connaissances "vraies".
A bientôt (montage en cours)
Did67
@@did67lejardinier42 J'ai hâte...
Bonjour Didier comme tu dis à la fin, il était temps pour toi d'acheter un transat parce que je trouvais qu'en 2017 tu avais le souffle court, cela s'entendait!
Vincent
État stable - j'étais chez le cardio hier ! Ce qui, pour moi, est une bonne nouvelle... Je resterai très diminué - essoufflement, transpirations, impossibilité d'être dehors dès que les températures dépassent 30 / 32 °... C'est pourquoi j'ai réfléchi à comment "produire beaucoup en travaillant peu". Ces handicaps ont été une bénédiction.
Did67
Oui mais maintenant en prendre soin de la santé
Une solution beaucoup plus efficace et pratique que l'arrosage standard et meme que le goute à goute pour économiser l'eau sont "les oyas" une entreprise française à taille humaine en fabrique "Oyas environnement"
Plus pratique que le goutte-à-goutte : j'en doute. Sauf si on prend "creuser" pour sport !
Je me vois mal couvrir mes 900 m² d'oyas. Et je ne parle même pas du prix !!! 20 € l'oya de 5 l, pour un espacement de 80 cm !!! Mon potager fait plus de 40 m de long, avec chaque côté de l'allée centrale des rangs de 7 à 8 m... A la louche, 20 oyas par rangée, si on compte les deux côtés. Même si toutes les cultures n'en ont pas besoin (je n'ai pas assez d'eau pour tout irriguer), on voit tout de suite que ce n'est pas raisonnable.
Le bilan carbone ? Quelqu'un calculera-t-il un jour ce que "coûte" la cuisson d'une oya, comparé au plastique d'un goutteur et d'un mètre de tuyaux pour l'alimenter ??? Je doute très fort que le bilan C soit meilleur... Je note que sur le site, si le côté artisanal de la fabrication et le côté naturel de la terre est mis en avant, pas un mot sur la cuisson. Ma fille est céramiste - je sais le gouffre énergétique qu'est une cuisson - son petit four pour la céramique d'art est branché sur le triphasé !
Pour ma part, vu le travail, c'est d'emblée écarté. Je ne cherche pas "à faire". Je cherche "à ne pas faire" - tout ce que je peux "ne pas faire", et produire quand même, est, pour moi, le "mieux"...
Après, chacun a ses critères. Je n'ai rien contre. Contrairement à d'autres "trucs" de la bobosphère, je ne doute pas que ça marche. Au moins un certain temps (colmatage de la porosité ?)...
Did67
PS : Je connaissais les oyas - je les évoque dans un encadré de mon second livre, "Réussir son Potager du Paresseux", page 333. C'est donc de façon réfléchie que je n'en ai pas. Pas par ignorance.
amis jardinier, que penser de la culture de la carotte sur butte? j'en suis qu'au semis comme on peut le voir sur ma chaine, mais pour le reste, as tu deja essayé?
Je n'ai pas essayé et je n'essaierai pas. Pourquoi se fatiguer à faire des buttes quand on obtient un excellent résultat sans ? Pourquoi détruire d'abord toutes l'organisation de la vie du sol ?
En dehors de situation d'hydromorphie (sol trop exposé aux eaux stagnantes), je pense que les buttes sont une mode sans aucun fondement agronomique... sans intérêt. Je pense que cette ode passera comme elle venue, car elle demande beaucoup d'efforts et n'apporte strictement aucun "plus" (sauf la situation mentionnée). Pour moi, cette forme de "permaculture" est déjà mort-née. Dans quelques années, on n'en parlera plus.
Mais il faudrait plus de place pour tout exposer clairement. Que ceux qui ont envie de faire fassent. Ce serait bien qu'il fasse un carré "paresseux" à coté et qu'ils comparent : travail, rendement, etc...
Did67
did67 le jardinier ah non je ne parlais pas de buttes comme en permaculture. juste la petite butte style comme apres avoir butté les patates. effectivement je n'ai pas pensé a toute la micro-organisme. j'ai juste pensé a mon petit confort a moins me baisser. c'est la premiere année que j'essaie. je prend note de tes conseils
Pour ma part, ayant chroniquement mal au dos, je travaille assis dans le foin !
Avec des "petites buttes", façon pomme de terre, je ne pense pas que les 10 cm changent la donne et évitent de plier le dos ?
Did678
Une mine d'infos et qq rappels "à l'ordre" font du bien.. A nouveau partagé sur mon réseau d'amis. Encore une fois merci !
Merci pour l'encouragement. Cela motive pour continuer - mais j'étais encore tout à l'heure au potager et, "pas de chance", je vois encore des choses dont il va falloir que je parle !
Et merci de relayer. A l'instant, j'ai regardé les "compteurs" de RUclips, qui s'emballent... Va falloir gérer : je ne veux pas que tout cela devienne une corvée !!!
Plus nous serons nombreux à avoir plaisir à jardiner, tout en "réussissant", plus nous y verrons les choses différemment, et mieux se portera la terre, la biodiversité, nos corps...
Did67
Arnaud BERVAS c'est ça qui est bon faut partager car beaucoup ne savent pas que c'est si simple avec une chaîne comme celle ci.. bonne continuation
Mais t'es fou tu ne arrose pas normalement tu devais arroser dans la semaine d'arroser 2 fois parés t'es plante il meurent de soife en été!!!😲😲
il y a aussi la rosée du matin dont le paillage est un très bon capteur
En période de canicule, il y en a peu. Même pas de quoi mouiller les chaussures...
Did67
tout dépend a quel heur lol
Chez moi, dans le sud est, la rosée du matin est inconnue au bataillon actuellement, peu importe l'heure ^^
Idem chez moi, en ce moment.
Cela reviendra, courant août, mais quand la question de l'arrosage ne se posera plus : il aura plu, ou alors j'aurais arrosé ou alors mes légumes seront en panne sèche (morts).
Plus sérieusement, as-tu calculé d'un coté le besoin d'une culture (en mm d'eau en pleine croissance, pleine été) et la quantité d'eau que représente une éventuelle rosée (en mm) ??? Je suppose que non. Car la "messe est dite" si tu fais le calcul... Après, on peut rêver, croire aux miracles, ou que sais-je (je sais que ces histoires de condensations sont très à la mode, encore une maladie virale de l'internet pour gens ne sachant pas calculer !).
Did67
Connais-tu "Le Potager de Santé" de Rachel et Pascal Poot ? ;-)
Mr Paresseux, c' est bien vrai ça lol par contre, la dame derrière toi dans la vidéo, elle bosse grave, pas une paresseuse elle ;-)
Salut j'ai une question concernant les choux, j'ai acheté 3 plants de
choux et tout à l'heure j'ai voulus en déraciner un pour le déplacer, et
j'ai vus au niveau des racines de paillettes de couleur métal
brillant... Du coup j'ai fais pareil au deuxième et il y a aussi des
paillettes, c'est quoi ce truc? Merci!
Difficile de faire des diagnostics à distance. Mais probablement juste de la vermiculite qui s'est délitée en "paillettes". C'est un substrat de culture issu du traitement de certaines roches à très haute température. Cela allège les sols. Cela est très efficace pour réguler l'humidité. Très pratique pour des boutures, qui prennent racines et pourrissent moins...
Une petite recherche internet te permettra de voir le produit...
Did67
Je te remercie Did67! A bientôt.
merci Didier pour toutes ces explications!! et merci pour vos vidéos avec lesquelles j'apprends de beaucoup!!
Tant mieux. "C'est fait pour..." Alors si ça marche, l'objectif est atteint. Depuis le début, j'ai fait le choix d'expliquer et non pas d'asséner des "vérités", ou de "plaquer" des solutions (forcément miraculeuses !).
Did67
Corinne Geffroy .. c'est vrai qu'on apprend facilement avec cette chaîne :)
bonjour merci pour toutes ces vidéos !!!! : ) : )
oui merci d apporté cette façon de faire, serte atypique , mais qui pour moi , vas a la découverte de l équilibre de mère nature ........ sa fais réfléchir .............
une petite question , dans une des vidéos on a parlais un petit ouvrage qu on peux télécharger gratuitement sur la vie du sol ,,, serrais t il possible d avoir le lien ??
un petit bonjour a l Alsace de la corse ....
Christophe
C'est "l'Atlas Européen de la Biodiversité des Sols" qu'on peut télécharger ici :
publications.europa.eu/fr/publication-detail/-/publication/7161b2a1-f862-4c90-9100-557a62ecb908
En bas, cliquer sur FR avec le sigle d' "acrobat reader"
Sinon, taper "Atlas Européen de la Biodiversité des Sols" dans votre moteur de recherche.
Did67
merci pour le lien ! ,, il me semble qu il demande 25 euro pour l ouvrage ??
un la vidéo de mémoire j ai cru comprendre qu il était gratuit ????
Le livre en dur est payant.
Le pdf, qu'on peut télécharger tout en bas, en cliquant sur le lien "FR" suivi du sigle d'Acrobat Reader, est gratuit.
Did67
je viens dis allais ,, j ai cliquer sur fr , et sa a marcher : )
ps : j’aimerais biens discuté un peu si possible de cette façon que vous faite,,, par mail ou autre en privé ?? ou peu tout le faire ??
1° J'organise des visites gratuites.
2° Il y a la série de 40 vidéos (d'autres viendront)
3° Je fais des conférences
4° Je suis très actif sur le forum "econologie.com/forums"
Mais je ne réponds pas aux sollicitations de type "consultations privées" ou "skype". Vous êtes de plus en plus nombreux. Je passe beaucoup de temps à vulgariser, répondre collectivement (par voie publique), etc... Ma vie deviendrait un enfer. Je vous prie de le comprendre.
Did67
Merci pour ces informations pertinentes, je connaissais la symbiose racines de plantes et mycorhizes et votre sujet m'a interpellé.
Je crois que vous êtes agronome (?) donc vous savez parfaitement de quoi vous parlez, la terre de mon jardin est limoneuse, sableuse et argilo-calcaire, par temps sec elle est si dure qu'il est impossible d'y enfoncer les doigts, j'ai créé une butte type "Hugelkultur" après avoir abattu un grand Acacia et un pommier de belle taille, j'ai ensuite placé la totalité de ces arbres (troncs, branches, brindilles et feuillage) dans une tranchée de 50 cm de profondeur sur 10 mètres de longueur et 1,40 mètre de largeur, la terre prélevée replacée dessus en respectant les couches de fond et de surface, je n'ai jamais arrosé (sauf à la plantation) pendant la canicule de 2021 qui a duré 5 mois, des salades, des tomates, courgettes... et pourtant j'ai eu des récoltes "satisfaisantes", je serais honoré que vous me donniez votre avis sur ce sujet précis, je vous en remercie par avance🙂
Pour moi, ce travail de titan est hors de question. Je ne pense pas non plus que "chambouler" soit la meilleure façon de coopérer avec les organismes vivants. Les résultats dépendent beaucoup du sol, de la saison (météo - vous évoquez 2021, qui a été une année plutôt humide en général ; je pense que c'est un lapsus et qu'il s'agit de 2022.
Le bois nourrit très peu (il est très pauvre) ; en profondeur, il se décompose peu (par manque d'oxygène). Il stocke un peu d'eau - pas tant que ça ou pas significativement plus qu'un sol argilo-limoneux. Mais cela se "rajoute", donc ce n'est pas inutile. Et il ne nourrit en rien les champignons mycorhiziens (qui sont strictement symbiotes - vivent avec les racines vivantes ; pas sur et dans le bois mort).
Pour un avis fondé, c'est très simple ; il manque un élément : un "témoin". Les mêmes légumes, des mêmes variétés, plantés en même temps dans un terrain juste recouvert comme je le fais. Et observer. Il faut faire confiance à ce que nous voyons plus qu'à ce qu'on nous raconte - y compris moi.
Did67
@@did67lejardinier42 je vous remercie d'avoir pris le temps de me répondre en détails, vos explications sont très claires, je vais en tirer les enseignements, vous avez bien rectifié, je parlais de l'année canicule 2022 sans une goutte d'eau chez moi pendant 5 mois, en dehors de cet épisode je suis conscient qu'une "technique" particulière de jardinage aura des résultats très différents selon le climat local, la nature du sol, l'exposition... merci encore pour votre aide 🙂
@@Cruiser_Adriatique C'est pour ça, que le mieux est encore d'essayer / d'observer, en veillant toujours à avoir des "témoins" "toutes choses égales par ailleurs"... Et j'ai oublié de le dire : de répéter ! Ce qui marche du tonnerre une année ratera peut-être lamentablement l'autre... En 2022, pas compliqué d'avoir des tomates. En 2021, ils étaient moins nombreux à montrer les leurs...
Did67
"Quand on se pose une bonne question, regarder la réponse qu’apporte la nature, pas les gourous sur le net !"
Did67
@@did67lejardinier42 je suis convaincu de cela, les "réponses" naturelles plutôt que les "solutions clé en main des expériences personnelles des champions du jardinage", cependant j'avais été intrigué par la technique des "buttes auto-fertiles", carbone enterré et couches diverses plus ou moins "azotées", j'ai voulu essayer puisque j'avais deux grands arbres abattus et disponibles, je vous donnerai mes observations l'année prochaine, merci !
merci de votre réponse! autre chose si vous voulez bien: le foin une fois qu'il est sec c'est du carbone ou de l'azote qu'il apporte? jusqu'à présent je pensais que sil était coupé vert il apportait de l'azote mais on vient de me dire le contraire..
Laissez dire tous les "on". Le foin est de la biomasse assez équilibrée. Il renferme tout ce que les plantes absorbent. C'est un mélange de plantes entières (feuilles, tiges, fleurs, graines)... Il contient du carbone, c'est l'essentiel des plantes, qui sont fondamentalement du "vent" (du CO² fixé par les plantes). De l'oxygène et de l'hydrogène, issus de l'eau. Et puis du phosphore, du potassium, du magnésium, du soufre et tous les autres "oligo-éléments" (présents dans les plantes en très petites quantités). Pour le C et l'N (azote) le foin est assez équilibré, contrairement à la paille, ou le bois ou encore le carton (beaucoup plus pauvres en azote ; trop pauvres). Et contrairement au gazon (qui lui, est trop riche en azote).
Sec ou pas sec, cela ne change rien - si ce n'est l'eau, qui ne rentre pas dans cette composition. Le séchage du foin enlève l'eau, mais aucun autre élément !
Did67
excellent. le transat aide à l observation! j ajouterai à propos du non travail du sol que non seulement cela détruit les réseaux de mychorises mais aussi les milliards de Bactéries riches d éléments nutritif mais détruit aussi les galeries des vers de terre , le terriers des carabes qui se trouve à moins de 5cm dans le sol et qui sont d excellents predateur d escargots et de limaces.
Quand aux mychorizes ceux des vegetaux interagissent avec ceux des arbres par l intermédiaire de ceux des ronces . les mychorizes des végétaux ne communiquant pas directement avec ceux des arbres. ainsi les uns peuvent transporter vers les autres des éléments tel que le phosphore , le magnésium etc...
un végétal poussant en sol onstamment couvert et non travaillé à des taux de sucres nettement supérieurs et sont très riches en oligo-éléments.
Certaines des choses se recoupent avec ce que je dis ou écris par ailleurs : bactéries, carabes, destruction des galeries de vers... Pour les carabes, je garde les allées enherbées pour ça, sans bordures...
Là, j'étais dans la problématique "arrosage" ; je ne parlais pas du non-travail en tant que tel. Mais voir par ex : "La phénoculture : késako ?" et vous verrez les convergences.
En revanche, sur les mycorhizes, vous semblez avoir une longueur d'avance. Pour la richesse en sucres / oligo-éléments, si vous avez des références, pour étayer mes dires dans le livre que je suis en train d'écrire, je vous serais reconnaissant de me les transmettre : mon adresse mail est à la fin, dans quasiment toutes les vidéos.
Did67
Bonjour est-ce qu’on peut protéger le sol avec une bâche
Donnez moi une réponse quand vous pouvez merci bon travail
Oui. Pour ce qui est de l'eau, une bâche "tissée" laisse passer l'eau de pluie, tout ne réduisant les évaporations... Pour le reste, évidemment, cela ne va pas contribuer à avoir un "sol vivant"...
Did67
Merci j’ai enfin compris comment fonctionnaient les mycorhizes 🙏
Belles découvertes vos vidéos et explications au top 👏
Merci. J'aime bien ce "enfin". Je le reçois comme un cri du cœur ! ET bien sûr, comme un encouragement. Du "carburant mental" pour continuer, même quand la fatigue gagne...
Did67
Effectivement, 2017 est ton année. Tout ceux qui ne font pas de paillages sont foutus cette année. C'est pareil chez nous, on a très peu arrosé pour le moment.
Quid des années humides : maladies, ravageurs...
L'an dernier a été une année humide jusque début juillet (inondations). Il y a alors un phénomène d'asphyxie du sol, blocage de la nitrification, plantes qui ne poussent guère. Ceci dit, mon jardin n'était pas pire que les "jardins sols nus" environnants. Pas meilleur non plus. Il a littéralement "explosé" ensuite, une fois le sol ressuyé... Il y a les vidéos comme "preuves"...
Il n'y a pas plus de maladies. Je n'ai pas échappé au mildiou, mais à part çà, rien de grave. Un sol vivant, même mouillé, restera un sol vivant, où les mécanismes "nettoient", puisque les uns mangent les autres...
Did67
Dans quel région vous êtes svp ,et avez vous calculer la pluviométrie depuis la plantation super vous donner des graines ?
il est en alsace
traitement cardiaque alors, je suis le deuxième
Merci !
Toujours instructif
🎩✊ Finquinquenat
Bonjour à vous !!! merci pour vos vidéos instructives. J'avais une petite question. J'ai paillé mon potager (mais pas suffisamment) après une bonne journée de pluie il y a quelques semaines. Il devrait pleuvoir par chez moi d'ici deux-trois jours. Du coup, mon paillage "partiel" va être mouillé. Puis-je sans problème rajouter une bonne dose de paillage par dessus ? après l'épisode pluvieux car j'ai peur que cela pourrisse ou alors il vaux mieux que je paille beaucoup avant l'arrivée de la pluie ??? merci de votre réponse :)
Le paillage, cela a l'air simple. Mais ne l'est pas tant que ça. Il ne faut surtout pas vouloir "conserver" le paillage : c'est sa décomposition qui est le "logiciel" du potager du paresseux. Cela nourrit tout le sol vivant. Quand les organismes du sol se nourrissent, font la fête, l'homme balance ses sarcasmes : "ça pourrit !". Et quand lui se gave de bonnes nourriture, qu'est-ce qui reste ? DFonc il faut décomposer ! Et, au bout des chaines, cela nourrit les légumes ! Il faut en mettre assez pour que MALGRE la décomposition (par le bas), il en reste sur le dessus ! Et il faut utiliser des matières équilibres, assez riches, pour que cette nourriture nourrisse bien - et non pas misérablement. Donc là, laisser passer les pluies. Elles mouilleront - je l'espère ! - le foin et le sol. Et tout de suite, mettre un "toit de chaume" (donc du foin sec) pour protéger cette eau contre l'évaporation. Et pour bloquer la lumière (donc la plupart des adventices).
Did67
@@did67lejardinier42 merci pour réponse rapide. Donc en attendant la pluie je reste donc dans mon transat☺☺
très intéressante votre vidéo!
Merci.
Did67
quand vous plantez un plant de légume vous devez faire un trou dans le sol ou bien simplement déposer le plant sur la surface du sol?
Je fais un trou, de la taille du godet. Le plant est dans le sol. Le foin est au-dessus. Ouvrir le moins possible. Il y a une vidéo où cela est montré.
Did67
svp didier est ce qu on peut utiliser la phenoculture dans des zones semi arides par exemple dans le sud de la tunisie ou la pluviometrie ne depasse pas 150 mm par an
Oui. Il y a des gens qui pratiquent au Maroc: ruclips.net/video/lIi2Ymd8mNk/видео.html
Bonjour,
Question qui n'a pas grand chose à voir, que pensez vous de Philippe Forrer et ses buttes? Mais peut être ne voulez vous pas entrer dans une polémique stérile... Autre chose, mon père qui a 87 ans et qui était paysan jusqu'à l'âge de 28ans est très difficile à convaincre pour toutes ces méthodes potagères sans labour... Il va falloir que je lui montre vos vidéos que je trouve très intéressantes.
1° Je suppose que tu devines la réponse ? Le développement serait long. Mais en gros, mon objectif n'est pas de faire comme x ou comme y. Mon objectif est simple et limpide : produire beaucoup de légumes, de qualité "plus que bio", en faisant le strict minimum. J'atteins cet objectif au-delà de ce que j'imaginais.
J'ai réfléchi aux multiples mécanismes du sol qui permettent cela. Je suis arrivé à la conclusion, conclusion que j'ai validée par l'expérience, que "travailler" la terre non seulement ne servait pas à grand chose pour atteindre mon objectif, mais encore était plutôt nuisible.
Les buttes de x ou de y sont donc "techniquement" un contre-sens. Après, rouler en marche arrière n'empêche pas d'arriver. On peut faire du jardin une salle de musculation écologique. On peut occuper des stagiaires.
Il n'y a qu'une situation, rare, où la butte fait du sens : dans les sols hydromorphes (où l'eau stagne trop longtemps).
A cause du travail que cela représente, sans apporter grand chose, je suis convaincu que cette forme de "permaculture" est déjà mort-née. Quand les esclaves en auront marre, cela tombera dans l'oubli...
Pour finir, je m'étonne que des gens qui se réclament d'un jardinage naturel trouvent pertinent de commencer par tout détruire : mettre les bactéries sens dessus-dessous, démolir les galeries des vers, enterrer des matières organiques...
2° Ne vas pas précipiter ton père dans le désarroi. Le mien, excellent jardinier conventionnel qui m'a tout appris question jardinage conventionnel ne l'a pas connu jardinier paresseux. Il se retournerait dans sa tombe. Reste qu'il a tort.
Did67
Je pensais peu ou prou la même chose sur les buttes de Forrer, mais je n'ai pas tes connaissances. En ce qui concerne mon père, il est vrai que j'hésite un peu à lui prouver qu'il a tort, ça ruinerait des années de certitude et ce n'est plus le moment de chercher à lui montrer qu'il se trompe.
Absolument.
Did67
bonjour, je vous découvre aujourd'hui mais après quelques lectures sur cette façon de cultiver, j'ai commencé à l'automne dernier en couvrant tout mon jardin de feuilles et de bois morts. J'ai ainsi vu la vie renaitre dans ma terre qui est très sableuse.
Quand je vois mes légumes si beaux sans avoir apporté aucun engrais je suis bien fière !!!
Par contre j'utilise de la bouillie bordelaise pour mes tomates, dans cette vidéo vous la déconseillez alors par quoi la remplacer ? Et j'aimerais bien éloigner les campagnols, auriez vous une astuce pour seulement les repousser ?
Je vais maintenant prendre le temps de découvrir vos autres conseils. Merci
Nathalie
1) Et pourtant, vous utilisez des matières pauvres, qui "nourrissent mal" vos organismes - vous verrez ça en regardant les vidéos ou en me lisant sur le forum econologie... Feuilles mortes et bois sont la base d'un système "pauvre" et lent, celui de la forêt.
2) Je ne remplace par rien du tout. Il y aura un "toit" sur les tomates pour éviter au maximum que les feuilles ne soient mouillées. Je les "monte" sur 3 tiges seulement pour que l'air circule autour. Mais j'ai eu beaucoup de mildiou en 2016. Très peu en 2015... C'est donc une "affaire à suivre". Pour info, sous le foin, il y a tous les pieds de tomates malades jusqu'à la moelle... Je suis persuadé que cela ne changera rien. Mais "affaire à suivre". Vous n'êtes pas obligé de me suivre pour l'instant !
3) Sur la surface que j'ai, je suis convaincu que c'est illusoire de les "repousser". Il existe des euphorbes ou encore le mélilot qui sont réputés répulsifs... Mais... ??? Le sont-ils vraiment ?
Je sais que le piégeage choque. Et pourtant je t'invite à méditer le fait que la mort est indispensable dans la nature. Qu'un couple de campagnols au printemps peut engendrer près de 300 descendants en une saison. Dans une nature en équilibre, où la population de campagnols est stable, il y en a donc mathématiquement 298 qui meurent...
Il y a l'écologie et il y a la "sensiblerie". Les espèces qui disparaissent le font très généralement parce qu'on détruit leur milieu de vie. Je fais l'inverse : je mets en place un milieu trop douillet. Il faut rétablir l'équilibre.
Did67
Je suis sur le cul ( pardon pour l'expression ) . Chez moi le sol est gorgé d'eau en sortie d'hiver , à un tel point qu'au moindre trou que je creuse , il se remplit d'eau en quelques secondes , et pourtant je n'ai absolument pas les mêmes résultats que toi .
Pour un sol gorgé d'eau, l’idéal serait des buttes ;)
Benoit Renoir excellent ! Fallait y pensé :)
Tu dis que tu ne bines pas mais on voit une personne derrière toi qui remplace la binette !!!
J'aime les gens qui sont fins observateurs et qui ne "gobent" pas tout comme ça !
1) Oui, nous arrachons certaines vivaces, qui "percent" - ou perceraient plus tard - le foin. Nous "nettoyons" de la même façon des endroits où nous allons semer, après une première culture - en jetant simplement ce qui est arraché - toujours arraché : comme cela, on arrache aussi la racine, qui pour certaines vivaces, est la réserve : pissenlit, plantain, chardon,....
2) La binette coupe le haut du plateau de ces racines, et la vivace rejette. Alors que là, dans mon traitement, elle est morte.
3) Dans un sol "aggradé" sous le foin, donc "devenu meuble tout seul", cela va... tout seul !
4) Je n'ai pas encore trouvé la solution à la "paresse totale" !
4) Nous partageons le Potager du Paresseux - et plein d'autres choses, comme cela est écrit dans la dédicace de mon livre. Mais souvent quand je filme, cela donne l'impression qu'il n'y a qu'elle qui travaille !
Did67
Bonjour, merci pour cette vidéo instructive. Finalement, comment juger quand il est nécessaire d'arroser: je viens de faire des semis, il n'a pas plus depuis une semaine, j'airrosé ensuite. Était_ce judicieux ?
Pour les semis, cela dépend : sous abris ? extérieur ? Dehors, il pleut ? Il pleut pas ?
Le très jeune plant n'a pas de système racinaire développé. Il n'a pas encore construit la symbiose avec les champignons. A fortiori si c'est un semis en "godets" (petits pots) ou en terrine. Le peu de "support de culture" ("terreau"), se dessèche vite et la jeune plantule peut être desséchée en un rien de temps s'il fait beau. Donc là, j'arrose systématiquement une fois par jour, un peu, sous abris. Dehors, "ça dépend". J'observe et je réfléchis : cela sert à ça, un transat ! Ces jours-ci, en ce début de mois de juillet on pourrait croire, cela m'arrive...
Mais les légumes installés à l’extérieur, il ne faut surtout pas les gaver d'eau, sinon, ils refusent de dealer avec les champignons. Pourquoi nourriraient-ils les champignons (des hétérotrophes comme nous), qui peuvent leur apporter de l'eau et des minéraux, si ce couillon d'homme le fait ? Aucune raison de "gaspiller" de la biomasse et de l'énergie produite par photosynthèse à les nourrir. Donc après plantation, sous couvert de foin, dans un sol humide, je n'arrose jamais (j'ai planté à 11 h ce matin, le soleil tapait, je n'ai pas arrosé). Ce sont des gestes mécaniques "bêtes" et contre-productif. Les tomates, par exemple, développent des capacités de "trouver l'eau" phénoménales. Seulement si on n'arrose pas.
Did67
did67 le jardinier merci beaucoup pour cette réponse je vais donc continuer a mettre du paillage.
J'aime beaucoup cet amour de la terre. Le transat de jardin 😉 n'est là que pour apprendre la patience. La récolte se fait attendre souvent longtemps 😁 bravo 🎇 🎉 Monsieur, vous êtes un roi... 👍
Plutôt que les rois, j'ai tendance à aimer la démocratie !
Merci.
Did67
@@did67lejardinier42 ou bien jeu de mot : Le retour sur investissement, parfois appelé rendement, taux de rendement, taux de profit ou encore ROI, désigne un ratio financier qui mesure le montant d'argent gagné ou perdu, par rapport à la somme initialement investie dans un investissement.👍😁👋
Vive les paresseux 😋 j'aime beaucoup 👍😎 votre enseignement, merci beaucoup 👍
merci mr did 67 et un coucou a votre femme
Merci beaucoup pour vos vidéos, j'apprends beaucoup avec vous. Je suis du Canada
Salut les cousins...
Did67
Encore une vidéo fantastique ! Merci ! Je conseille votre chaîne à tous les jardiniers que je rencontre !! :)
Je me permet par contre, je pense que vous avez fait une erreur dans cette vidéo :
quand vous montrer le mycélium, même en résolution maximum c'est pas évident de bien voir, mais le blanc que vous montrez ne me semble pas être du mycélium, mais plutôt le résultat de pucerons racinaires. On en voit un se déplacer pendant la vidéo.
j'ai un doute :)
Alors là... J'ai honte de ne pas avoir pris ma loupe pour vérifier. Je connais les pucerons des racines. Peut-être aveuglé, je me suis précipité sur l'appareil sans vérifier.
J'ai maintenant aussi un doute.
Ce qu'on voit, il me semble que c'est une fourmi qui déménage un œuf ???
Mais je serais malhonnête d'être formel.
Je n'ai plus de frisées dans cette ligne. Je vais grattouiller ailleurs, pour voir si je trouve quelque chose, une sorte de "preuve"...
Ceci étant dit, le mécanisme que je décris reste, même si j'ai filmé une vessie à la place d'une lanterne !
Merci en tout cas.
Did67
bien évidemment tous ce que vous dites est la pure vérité ::)
j'avoue que je ne peux pas non plus être catégorique dans mon affirmation, ce n'est pas évident à voir sur la vidéo :)
Allez, pour solde de tous comptes : tu as 100 % raison ; ce matin, dans un carré voisin, j'ai arraché d'autres salades et bingo ! Même situation. Et cette fois-ci, j'ai sorti ma loupe botanique : ce sont bien des pucerons des racines...
La fourmi aurait dû m'alerter ! Mais souvent, on "voit se qu'on croit" - au lieu de l'inverse ! Elle ne transportait pas un oeuf, mais déménageait un de ses esclaves !
Je ferai un rectificatif dans la prochaine vidéo.
Did67
merci pour ton retour :)
Bonjour, est-ce que les sangliers detruissent aussi les michoryze ? merci Luisa
Sans doute déchirent-ils superficiellement le réseau... Mais ce n'est qu'un épiphénomène dans leurs "incursions"... Inutile de se tracasser pour ça, je pense. Mais pour l'état des légumes après le passage !
Did67
did67 le jardinier , oui, on a dû enfermer le potager. l’année passée pas des tomates, ils ont détruit toutes les plantes
Bonjour. J'ai une question pas vraiment en rapport avec le thème de la vidéo mais en lien avec les premières images ou l'on voit dans le futur tunnel les ficelles qui soutiennent les tomates. J'ai voulu instaurer cette technique dans mon tunnel. J'ai des pieds de tomates qui font beaucoup de gourmands et donc représentent un volume important contrairement aux images de vos pieds ou l'on voit vos tomates avec un seul tronc bien identifié bien soutenu par la ficelle. Du coup j'ai du mal à obtenir un bon résultat lorsque j'entoure tout le pied, ca tangue et ca ne soutient pas vraiment le pied. Avez vous une solution pour m'aider? devrais -je mettre plusieurs ficelles et soutenir chaque grosse branche individuellement? ou bien supprimer les groumands?
Merci pour vos vidéos.
1) Les miens sont "taillés" !!!
2) Donc oui, il y a 2 ou 3 ficelles par pied. Et autant de "branches" que j'ai gardées.
3) Oui, refusant tout traitement, et particulièrement la "bouillie bordelaise", toxique pour le sol, il me semble indispensable de réduire la végétation, sinon, trop d'humidité favorise le mildiou. Donc je taille pour aérer et "conduit" 3 branches en général, sur 3 fils. Pas plus.
Did67
en fait, juste après ma question j'ai découvert votre vidéo précédente ou vous expliquiez cette technique...
merci pour la répétition
La pédagogie est un peu l'art de la répétition !
Did67
à 7:14: Humifier plutôt que minéraliser, me semble-t-il.
Non, c'est bien de la minéralisation dont je parle ici, source des éléments nutritifs des légumes...
En réalité, les deux se passent ensemble : la majorité de la matière sèche du foin se "minéralise", c'est-à-dire se décompose en CO², H²O et éléments minéraux (fertilisants), assez rapidement (moins de 6 mois).
Une petite quantité suit un autre chemin, à partir de la cellulose (éventuellement de la lignine s'il y a quelques "tiges") et se transforme en substances humiques : en gros 100 kg de substances humiques pour 1 tonne de foin. Soit, par tonne, quasiment autant que le compost ou que le fumier décomposé !
L'idée que ces matières organiques en cours de décomposition est de "l'humus" est très répandue, et pourtant fausse... Ce n'est que de la "matière organique en cours de décomposition" ! Un compost n'est pas de la substance humique, mais des matières organiques en cours de décomposition. La décomposition étant la "disparition" et étant constituée de deux voies : minéralisation et humification.
En très résumé.
Did67
Bonjour Didier,
J'ai mis en pratique la phénoculture à l'automne dernier en suivant tes conseils. Je ne me
rappelle plus si dans une de tes nombreuses vidéos tu expliques pourquoi cette méthode
ne risque pas de créer une faim d'azote ? J'avance une hypothèse : ne serait ce pas parce
que le foin (matière sèche = carbonée ?) était une matière azotée dans sa vie d'avant et a
conservé ses propriétés ?
Quid du BRF, qui était vivant avant et qui lui pour le coup crée apparemment une faim d'azote ?
Serait-ce alors une erreur que de classer tous les matériaux morts dans la famille carbone ?
Merci pour tout ton travail pédagogique et ton partage !
Oui, je l'explique. Voir la vidéo "pourquoi la phénoculture" dans sa deuxième partie.
Mais c'est bien plus compliquée : matière sèche n'est pas synonyme de carbone... La viande séchée ou le sang séché est riche en protéines et en azote !
Le "vrai BRF", selon moi ne crée pas d'effet dépressif (faim d'azote). Je suis convaincu que cette remarque, qui ressort une fois sur deux dans les essais, résulte du fait qu'une fois sur deux, le BRF n'est pas du vrai BRF, mais du "bois mort broyé".
Oui, bien sûr que c'est une erreur que de classer tous les matériaux morts dans le carbone. Très précisément : rien n'est que du carbone (sauf le charbon !). On parle de plus ou moins de C, plus ou moins d'azote, plus ou moins de minéraux (l'H pèse peu, et l'oxygène, provenant de l'eau comme l'H, n'est pas un sujet de "bilan"). C'est le rapport C/N qui importe, comme guide. Et le rapport C/N va d'environ 7 à 8 à plus de 500, dans les matières sèches de différents matériaux végétaux. J'insiste depuis toujours pour qu'on cesse de penser que toutes les matières végétales se valent. Une seule, à ma connaissance, a un rapport naturellement équilibré. C'est le foin. D'où mon choix, qui est réfléchi et pas le fruit du hasard ou du tâtonnement. La paille a un rapport C/N trop élevé. Les sciures, cartons, etc... c'est pire. L'écorce encore pire. Et quelques déchets de type coques de cacao aussi.
Mais bon, difficile de faire une leçon complète et précise dans une "boxe" de RUclips !
Did67
Merci Didier pour cette réponse très complète et très rapide !
Je retourne aussi sec revisionner "Pourquoi la phénoculture" :-)
Le vrai BRF dont tu parles doit être celui issu de jeunes branches encore souples que l'on
coupe à l'automne. J'ai regardé également des vidéos des Bourguignon qui précisent qu'il n'est
pas bon de couvrir le sol de BRF tous les ans mais de laisser le temps aux bébêtes de boulotter ce
que l'on leur donne ! D'ailleurs si on mettait du BRF tous les ans, nous ne serions plus des
paresseux ! ;-)
J'en profite pour une autre question si je peux : Je regarde toutes tes vidéos mais je ne pense pas
en avoir vu une qui parlait de compost... Je crois qu'une fois tu parlais de déposer les déchets à même
le sol pour nourrir les organismes vivants avec des bonnes choses et pas de la "pourriture"...
Pour moi, le "vrai" BRF est celui issu des branches de moins de 5 cm, de feuillus, après la chute des feuilles.
Je trouve que composter est une erreur agronomique : c'est priver les organismes vivants du sol, là où on cultive, de l’énergie dont ils ont besoin pour "aggrader" le sol, l'améliorer, le travailler, produire des glus, etc... Composter c'est l'homme qui se focalise sur la nourriture des plantes au lieu de d'abord nourrir les organismes du sol. Une erreur - même si c'est le crédo de base des "bios".
Et donc en effet, je pratique la "décomposition de surface", sur toute la surface du potager, dans le soucis de bien nourrir mon troupeau de travailleurs.
Did67
Je ne fais rien d'autre que de les éparpiller en surface ! Mais c'est simple : les déchets (épluchures, légumes abimés, etc) dessèchent très vite en surface, et rien ne ressemble plus à du foin que des déchets organiques ménagers desséchés ! A l'exception, en effet, des peaux de bananes qui noircissent et des peaux d'agrumes (que nous mangeons en saison).
On se fait tout un monde des déchets, mais c'est plus de 90 % de flotte ! Les peaux de banane, il reste une mince feuille noire craquante, un peu comme un chips noire !
C'est donc juste une matière organique comme les autres, qui va se décomposer, une fois parvenue dans la zone basse de la couche, humide, au contact du sol.
Did67
Merci mille fois pour tes réponses !
merci
Très belle vidéo, mais dis moi, tu ne fais pas beaucoup de choux pour tes AVK ;) ?
AVK ????
Si si, j'ai bien 100 pieds de choux... Au moins ! Voir la prochaine vidéo...
Did67
Alors régale toi ;)
bravo a toutes vos vidéos chez nous dans le nord de France nous avons le ver du poireau résistant a tous les produits que puis je faire ? merci
Je n'ai pas ce problème. Je ne sais pas si c'est le "système" que j'ai mis en place qui ne laisse pas assez de place à ce papillon / chenilles ???
Je n'aime pas recommander ce que je n'ai pas essayé. Mais il s'agit en fait d'une chenille d'un papillon.
3 grandes méthodes de lutte :
a) un filet étendu par-dessus suffisamment tôt (car, évidemment, les femelles pondent bien avant que les dégâts n'apparaissent, dès le mois de mai)
b) planter les poireaux très tard, une fois que les femelles ont fini de pondre (fin juin)
c) piéger avec des pièges à phéromones (des "parfums" naturels, sans danger qui les attirent et les piègent).
De plus en plus, les jardiniers "conventionnels" vont se trouver en difficulté, avec la réduction des molécules autorisées, puis leur disparition.
Did67
il parait que cela viendrai d'une mouche j ai essaye des filets des protection des produits rien n'y fais hélas
En général, le ver du poireau est un papillon (une teigne).
Il pond ses oeufs en mai. Les oeufs incubent naturellement pendant quelques semaines. Quand les vers (des chenilles) apparaissent, il est bien trop tard pour agir...
Avez-vous mis les filets très tôt, début mai ??? Sinon, une fois que le papillon a pondu, il est trop tard pour agir préventivement.
Maintenant, une mouche, en effet, se répand depuis les années 2000. C'est une "mineuse".
Là aussi, il faut couvrir (automne, hiver), avec un filet à maille fine, soigneusement posé (enterré sur les bords ; la mouche profite de n'importe quel passage) et en évitant que le filet ne repose sur le poireau : la mouche pond à travers.
Après quelques années de pullulation, les populations semblent se réguler un peu...
Did67
merci pour votre réponse
j ai bien essayé les filets mais il semblerai d'après ce que j'ai pu voir sur le net que les vers restaient dans le sol il me faudrait donc désinfecter la terre nous sommes beaucoup a avoir abandonné cette culture seul les agriculteurs possédant des produits adaptés n'ont pas ce problème bonne journée a vous Monsieur
Je pense qu'il ne faut se décourager aussi vite ! En effet, les pupes (les vers qui muent pour devenir la mouche) semblent passer l'hiver sur les déchets des cultures. Contrairement à mon habitude, je préconiserais, pour une fois, un ramassage très très soigneux et la suppression de tout "reste" de poireaux après la récolte, puis un "vide sanitaire" de deux ou trois ans à cet endroit. Le "ver" ne va pas se déplacer, c'est la mouche !
Dans un "jardin naturel", rien n'ets jamais "radical". Ni "simple". Si vous rêvez en effet d'une agriculture "Flytox", c'est autre chose... Cette époque des "produits radicaux" ne reviendra pas ! Et tant mieux pour notre santé. Mais si les jardins sont un peu plus "fouillis"... Enfin, c'est mon point de vue.
Did67
Pas convaincu pour l'arrosage, à quoi te serves les cuves ??? Mais joli travail tout de même
Et tu as raison : en 2018 et 2019, le potager a souffert sans arrosage, car une fois que la réserve du sol est vide, il n'y a plus de miracles possibles. Enfin, je n'y crois pas. La couverture peut, sous mon climat, limiter les pertes (par évaporation). Un sol plus riche en matières organiques stocke davantage d'eau. Les mycorhizes aident les végétaux à trouver de l'eau lorsque les réserves du sol deviennent chiches, puis très chiche. Et puis si ça dure, il n'y a pas d'autre solution que d'arroser. Cela a été, chez moi, le cas en 2018 (une trentaine de mm de pluie entre fin mai et mi-octobre), puis de nouveau cette année (environ 6 mm en deux pluies depuis début juin et jusqu'au début de la semaine, où nous avons enfin eu 27 mm d'eau). Donc oui, cette vidéo est à nuancer. Même si insister sur les méthodes permettant de mieux valoriser l'eau est sans doute utile. Même cette année, j'ai pas mal de légumes qui n'ont pas été arrosé (et ont souffert). Mes cuves (8 000 l) sont bien insuffisantes pour la taille de mon potager. Elles sont "réservées" pour la serre (36 m²) où par définition il ne pleut pas et le tunnel à tomates (idem, 36 m² couverts). Occasionnellement, j'arrose des semis, ou des repiquages de plants faits durant l'été (démariage). En revanche, dans des années moins extrêmes, chez moi cela passe sans problème alors que beaucoup de gens (presque tous) arrosent : 2016, 2014...
J'aurais dû refaire une vidéo pour expliquer cela mieux.
Did67
@@did67lejardinier42 Merci pour ton retour. Malheureusement j'ai l'impression qu'il va falloir s'habituer à l'avenir de ces sécheresses. J'en profite, j'ai commencé mon potager depuis seulement 2 ans et cette année j'ai adoré faire mes propres semis, j'ai l'impression que tu n'en fais pas sur tes vidéos et que tu repiques des plants de professionnel ? Y a t-il une raison particulière ? J'ai envie de croire pour l'économie d'eau que des vieilles semences habituées au manque d'eau en demande moins d'année en année mais je n'ai aucune certitude là dessus... Cdt
Je privilégie le repiquage car en sortie d'hiver, la terre couverte reste froide plus longtemps. L'essentiel de mes plants, je les fais sous châssis. Et puis j'en rate, j'en perds (gelées), etc... Donc j'en achète quelques-uns aussi. Ou des choses que je vois et que je n'ai pas. En ce qui concerne les vieilles variétés, j'ai un avis beaucoup beaucoup plus réservé. Hélas, elles sont d'avant le réchauffement climatique (en général). Je pense que c'est une mode qui passera, basé avant sur le fait que face à l'inconnu, à l'imprévu, on se raccroche à la ... nostalgie. Comme toute incantation, cela rassure.
Je ne vais pas pouvoir développer toutes mes idées dans ces quelques commentaires. Ce serait trop de boulot pour moi... Je t'invite à lire les plus de 1 400 pages sur le Potager du Paresseux sur le forum éconologie.
Did67
@@did67lejardinier42 Merci pour ton partage, hâte de regarder la prochaine vidéo, bonne recolte
tu as quand même prévu un arrosage d'ici peu, tu as déjà sorti le tuyau!
Le tuyau arrose une planche semée récemment, dans le bas-droit du potager. Je parle de cet arroseur Gardena dans ma vidéo précédente.
Mais en effet, je parle, écoute-bien mes mots, de "repousser" les limites, pas de supprimer l'arrosage... Ma conclusion est explicite : s'il ne pleut pas d'ici quelques temps (que je ne connais pas !), il me faudra arroser. Ce que j'ai fait en 2015 (canicule durant tout l'été).
Je ne prétends pas ne pas arroser... Même si en 2016, la très grande majorité de mes légumes ne l'a pas été.
Je n'ai pas de "religion", pas de "méthode" : je veux produire un max, plus que bio, en cherchant à travailler le moins possible !
Donc oui, j'ai des lignes de goutte-à-goutte, prêtes assez rapidement. C'est pour cela que mes cultures sont en ligne, ce qui hérisse des "permaculteurs dogmatiques". Et j'ai mis des citernes, comme montré dans une autre vidéo.
Mon pilotage se fait à la vue, en fonction du flétrissement en fin de journée. Jusqu'à aujourd'hui, cela "tient" sans !
Did67
j'ai très bien compris le message de ta vidéo, j'ai moi même une approche similaire.
au regard du sujet traité, j'ai juste trouver ironique de voir ce tuyau et j'en ai donc profité pour faire une mauvaise plaisanterie.
Tu as bien fait, car sans doute des gens se seraient dits que je mens... Je n'avais pas prêté attention, sinon je l'aurais mentionné (en fait, à un moment donné je mentionne le "... sauf la serre et un semis en bas".
Did67
Bonjour Didier ! Merci pour vos vidéos passionnantes. Quand vous finissez par arroser, comment procédez vous pour remettre en route la mycorise sans la noyer ?
C'est très simple : je dose l'eau (ce qu'on devrait toujours faire pour ne pas la gaspiller ; essayant de ne pas recourir au réseau, ma réserve est limitée, comparée à ma surface, donc je fais attention). Les mycorhizes (symbiose racine-champignons du type gloméromycète) sont des être vivants ! En tant que tels, ils ont besoin d'eau. Tout comme la plante. Ou comme les bactéries. Donc j'arrose de sorte à remplir la réserve utile du sol, sans noyer le sol (même si très temporairement, il peut l'être)... Il y a deux "marqueurs" de l'eau dan sle sol : le point de ressuyage - l'eau est retenue, mais la macrodécision du sol s'est vidée de l'eau en excès, l'air circule - et le point de flétrissement (l'eau est trop fortement retenue et n'est plus disponible pour les plantes). Arroser intelligemment, c'est rester entre ces deux limites !
Did67
Merci Didier ! Ma question était également de savoir quel mode d’arrosage vous utilisiez. Goute à goute, tuyau poreux ou pomme d’arrosoir. Parce qu’un goute à goute installé sous votre foin devrait permettre de réhydrater le sol sans excès ni déperdition par évaporation.
J'arrose mes semis (terrines ou godets, dans les châssis ou serre) à l'arrosoir (ou parfois à la pomme montée sur tuyau - cela dépend de la pression, donc de la hauteur de l'eau dans mes cuves). La serre est équipée, sous le foin, le long des "lignes" de tuyaux microporeux (qui ne me satisfont que peu...). Sinon, j'ai des tuyaux avec goutteurs intégrés pour certaines lignes de semis extérieures. Et j'ai des "araignées" avec des goutteurs individuels sur des tuyaux fins pour les plants à grands écartements (tomates, melons, etc)...
Did67
Merci beaucoup Didier pour ces réponses rapides et détaillées !
J'aime beaucoup.
Je ne m'en souvenais plus, de celle-là. C'est pourtant de nouveau d'actualité. Je vais faire un "remake" !
Did67
Re merci pour ta réponse. Concernant mon sol acide, je n'ai pas compris ta question sur les sols acides quelle source et combien?
Par ailleurs je cherche un site pour des dons de graines est ce que tu en connais un?
Frédérick
Frederick Laigneau salut Frédérique , je peut te donner des graines si tu est dans ma région , tu n'as qu'a me contacter par face book , sinon je peut te les envoyé par la poste . ;-)
Breizh!! et toi?
Bonjour,
Je n'ai pas facebook, je suis un paresseux du net et je reste un peu contre ce principe.
Sinon j'habite en Breizh, Penher, 22110 Mellionnec Avec mon nom et prénom, cela fait mon adresse.
Au plaisir de recevoir les graines et surtout bon jardinage,
Frédérick.
PS : Didier, si tu m'entends sache que je parle beaucoup de tes vidéos! Merci... Je me lancerais quand mes enfants auront grandi!
Plus de nouvelle, ça va bien?
Oui, ça va bien... Bien occupé ailleurs... Paresse absolue au potager (juste récolter...).
Une vidéo au montage : patience !
Did67
Super en attente de voir la vidéo.