Merci pour la vidéo 👍 J'avais été sous aripiprazole à une hospit, on n'avait pas arrêté la forme comprimé "à temps" (je cumulais donc injection + comprimés au lieu de l'injection seule). C'était juste horrible. Je souffrais en permanence et la "douleur diffuse" se faisait par vagues dont une "déferlante" peu après la prise du médicament. J'en pouvais plus et malgré la conscience que ça ne m'aiderait pas à sortir plus vite (je ne rêvais que de ça) j'avais refusé de prendre le comprimé à un repas. L'infirmier m'avait dit dans le couloir en sortant "vous faites vraiment tout pour retourner en chambre d'isolement". Impossible de lui crier ma colère et ma rancoeur puisque j'avais la position de patiente, on se serait dit "elle fait une crise, vite en iso!". J'ai juste pleuré en fait, mais ça n'a eu rien d'apaisant 😥 Je disais la souffrance que je ressentais et personne n'avait l'air de comprendre, chaque seconde était une peine, l'accumulation de la souffrance, de l'absence d'écoute et de la menace que représentaient l'iso et le prolongement de l'hospitalisation si je ne "coopérais" pas en prenant bien les médocs (3 mois que j'y étais, c'était déprimant au possible) m'ont donné des envies suicidaires assez fortes. Mais même ça je ne pouvais pas le dire par peur qu'on se dise "oulala elle veut se suicider, il faut donc qu'elle reste plus longtemps et qu'elle prenne plus de médicaments !" au lieu de m'écouter.
Bonsoir, l'akathisie, je l'ai vécue lorsque je me suis sevrée de l'aripiprazole. J'ai vécu des semaines avec des mouvements des jambes et un énervement constant lorsque je m'allongeais pour la nuit. J'ai le souvenir de mouvements intenses de pédalage, de non repos constant. Le parkinson je l'ai eu aussi, avec tremblements des mains, précédemment, lorsque j'étais en sevrage aussi. Un médecin m'a dit que les antipsychotiques produisent ces effets parkinsoniens , mais qu'un sevrage aussi, ce qui était mon cas. Depuis de nombreuses années, même avant sevrage, je ne supporte pas de rester debout immobile, je dois bouger, c'est insupportable. Les démangeaisons aussi, j'ai connu, dues au sevrage Ce que je ne comprends pas, c'est la façon dont la psychiatrie observe et répertorie pléthore d'effets nocifs chez nous, qui pour beaucoup nous condamnent au décès, par pathologies fatales, et cette psychiatrie, constate cela froidement et continue les ordonnances, force, impose les médications. On dit que les schizophrènes dont je fais partie, sont une population qui meure prématurément en raison des suicides, ce qui permet de placer cet écran de fumée devant les décès par effets secondaires des médicaments entraînant des pathologies graves dont on ne revient pas. Tout cela basé sur des résultats scientifiques qui disent tout et son contraire. Le mot "hypothèses" convient mieux aux soi disant découvertes sur la schizophrénie, que les informations médicales exposées comme certitudes ou / et perçues comme telles alentours, grâce à l'habileté verbale des psychiatres, matraquage de faux savoir affiché partout et distribué par les médias qui ne font que répéter Les médications sont une horreur, entraînent une vie bousillée qui ne ressemble à rien de ce que la science avance en prétendant que le schizophrène sous traitement va mieux. Quand bien même un petit pourcentage n'entend plus de voix et n'a plus d'hallucinations, vous provoquez avec ces dérivés de pesticides des refoulements et un faux retrait des voix, ce qui provoque une souffrance due à cette dissimulation des délires, délires qui sont une défense psychique naturelles dont on a besoin, et qui sont à maîtriser plus qu'à cacher dans un coin qui ne dérangera plus personne de l'entourage ou la société. C'est surtout pour cela qu'on nous médique= être calme et ne pas perturber un bon ordre bien pensant et "normal" Il y a la recherche, qui continue, bonhomme, son chemin, en testant les méthodes magnétiques, et, j'ai remarqué dans quelques articles de certains de vos confrères, des allusions à la psychochirurgie à (re) venir pour les schizophrènes et les maladies mentales. Les neurosciences "apprenant" toujours plus, où va-t-on? Je vous affirme que je suis estomaquée, et inquiète, et c'est un euphémisme, de la direction prise par des personnes qui se disent aidantes envers la souffrance mentale. Beaucoup de psychiatres enfoncent le clou, plus que ne soulagent, et ne soulageront. Je vous remercie de m'avoir laissée m'exprimer Bien cordialement
Grosse crise d’akathisie sous 50mg de sertraline et 50mg de Loxapac C’était terrible et intense, ça montait et ça redescendais et ce n’était pas que les jambes, c’était le thorax et le dos Obligé de me balancer de manière frénétique et violente. Confusion et nausée. J’avais envie de mourir, j’étais à ça 🤏🏼 de me jeter par la fenêtre, ça ne voulait pas s’arrêter. C’était comme si j’étais malade. Ça venait ça se calmait… avec cette angoisse qui m’a marqué pendant 2 jours et où j’avais l’impression que ça allait repartir à tout moment Pour dormir c’était un calvaire, transpiration abondante, palpitations. Je me réveillais car j’avais besoin de me balancer encore. Je pleurais sans arrêt. Un épisode traumatisant… j’hésitais à appeler les secours mais finalement je n’ai pas osé Par peur qu’on me dise que ce n’était qu’une crise de panique. Chose que je sais parfaitement distinguer et sincèrement j’aurais préféré avoir une crise de panique… Faut savoir que j’ai déjà eu de l’akathisie mais c’était pas aussi présent et envahissant (Risperdal 50/ tercian 50) Juste quelques envies de bouger quoi, et un peu d’angoisse en allant me coucher
Effectivement souvent l’akathisie psychique est méconnue. Suite à la prise d’antidépresseurs j’ai eu une akathisie physique et surtout psychique sévère avec incapacité totale à se concentrer pour lire, écrire, regarder la télé et même écouter de la musique. Cela a été un long calvaire jusqu’au diagnostic car cela a été confondu avec des symptômes dépressifs. Heureusement à l’arrêt du traitement je m’en suis sorti 😅
Merci pour la vidéo 👍
J'avais été sous aripiprazole à une hospit, on n'avait pas arrêté la forme comprimé "à temps" (je cumulais donc injection + comprimés au lieu de l'injection seule). C'était juste horrible. Je souffrais en permanence et la "douleur diffuse" se faisait par vagues dont une "déferlante" peu après la prise du médicament. J'en pouvais plus et malgré la conscience que ça ne m'aiderait pas à sortir plus vite (je ne rêvais que de ça) j'avais refusé de prendre le comprimé à un repas. L'infirmier m'avait dit dans le couloir en sortant "vous faites vraiment tout pour retourner en chambre d'isolement".
Impossible de lui crier ma colère et ma rancoeur puisque j'avais la position de patiente, on se serait dit "elle fait une crise, vite en iso!". J'ai juste pleuré en fait, mais ça n'a eu rien d'apaisant 😥
Je disais la souffrance que je ressentais et personne n'avait l'air de comprendre, chaque seconde était une peine, l'accumulation de la souffrance, de l'absence d'écoute et de la menace que représentaient l'iso et le prolongement de l'hospitalisation si je ne "coopérais" pas en prenant bien les médocs (3 mois que j'y étais, c'était déprimant au possible) m'ont donné des envies suicidaires assez fortes. Mais même ça je ne pouvais pas le dire par peur qu'on se dise "oulala elle veut se suicider, il faut donc qu'elle reste plus longtemps et qu'elle prenne plus de médicaments !" au lieu de m'écouter.
@@christophelancon3113 Oui, mauvais souvenirs.. ! 😬
Affreux !
@@fullmoon9558 la vie est parfois dure dure... mais ça reste du passé, et j'espère bien que ce genre de chose n'arrivera plus.🤞😀
@@A.bc7521 oui j'espère aussi !
Bonsoir, l'akathisie, je l'ai vécue lorsque je me suis sevrée de l'aripiprazole. J'ai vécu des semaines avec des mouvements des jambes et un énervement constant lorsque je m'allongeais pour la nuit. J'ai le souvenir de mouvements intenses de pédalage, de non repos constant. Le parkinson je l'ai eu aussi, avec tremblements des mains, précédemment, lorsque j'étais en sevrage aussi. Un médecin m'a dit que les antipsychotiques produisent ces effets parkinsoniens , mais qu'un sevrage aussi, ce qui était mon cas. Depuis de nombreuses années, même avant sevrage, je ne supporte pas de rester debout immobile, je dois bouger, c'est insupportable.
Les démangeaisons aussi, j'ai connu, dues au sevrage
Ce que je ne comprends pas, c'est la façon dont la psychiatrie observe et répertorie pléthore d'effets nocifs chez nous, qui pour beaucoup nous condamnent au décès, par pathologies fatales, et cette psychiatrie, constate cela froidement et continue les ordonnances, force, impose les médications. On dit que les schizophrènes dont je fais partie, sont une population qui meure prématurément en raison des suicides, ce qui permet de placer cet écran de fumée devant les décès par effets secondaires des médicaments entraînant des pathologies graves dont on ne revient pas.
Tout cela basé sur des résultats scientifiques qui disent tout et son contraire. Le mot "hypothèses" convient mieux aux soi disant découvertes sur la schizophrénie, que les informations médicales exposées comme certitudes ou / et perçues comme telles alentours, grâce à l'habileté verbale des psychiatres, matraquage de faux savoir affiché partout et distribué par les médias qui ne font que répéter
Les médications sont une horreur, entraînent une vie bousillée qui ne ressemble à rien de ce que la science avance en prétendant que le schizophrène sous traitement va mieux. Quand bien même un petit pourcentage n'entend plus de voix et n'a plus d'hallucinations, vous provoquez avec ces dérivés de pesticides des refoulements et un faux retrait des voix, ce qui provoque une souffrance due à cette dissimulation des délires, délires qui sont une défense psychique naturelles dont on a besoin, et qui sont à maîtriser plus qu'à cacher dans un coin qui ne dérangera plus personne de l'entourage ou la société. C'est surtout pour cela qu'on nous médique= être calme et ne pas perturber un bon ordre bien pensant et "normal"
Il y a la recherche, qui continue, bonhomme, son chemin, en testant les méthodes magnétiques, et, j'ai remarqué dans quelques articles de certains de vos confrères, des allusions à la psychochirurgie à (re) venir pour les schizophrènes et les maladies mentales. Les neurosciences "apprenant" toujours plus, où va-t-on? Je vous affirme que je suis estomaquée, et inquiète, et c'est un euphémisme, de la direction prise par des personnes qui se disent aidantes envers la souffrance mentale. Beaucoup de psychiatres enfoncent le clou, plus que ne soulagent, et ne soulageront.
Je vous remercie de m'avoir laissée m'exprimer
Bien cordialement
Je suis totalment d'accord avec vous... Ma mere et nous ont vis l'horreur a cause di neuroleptique pris
Grosse crise d’akathisie sous 50mg de sertraline et 50mg de Loxapac
C’était terrible et intense, ça montait et ça redescendais et ce n’était pas que les jambes, c’était le thorax et le dos
Obligé de me balancer de manière frénétique et violente. Confusion et nausée.
J’avais envie de mourir, j’étais à ça 🤏🏼 de me jeter par la fenêtre, ça ne voulait pas s’arrêter.
C’était comme si j’étais malade.
Ça venait ça se calmait… avec cette angoisse qui m’a marqué pendant 2 jours et où j’avais l’impression que ça allait repartir à tout moment
Pour dormir c’était un calvaire, transpiration abondante, palpitations.
Je me réveillais car j’avais besoin de me balancer encore.
Je pleurais sans arrêt.
Un épisode traumatisant… j’hésitais à appeler les secours mais finalement je n’ai pas osé
Par peur qu’on me dise que ce n’était qu’une crise de panique.
Chose que je sais parfaitement distinguer et sincèrement j’aurais préféré avoir une crise de panique…
Faut savoir que j’ai déjà eu de l’akathisie mais c’était pas aussi présent et envahissant (Risperdal 50/ tercian 50)
Juste quelques envies de bouger quoi, et un peu d’angoisse en allant me coucher
Peut-être un mot sur l’akathisie psychique qui est parfois isolée et piégeuse dans les états maniaques traités par aripiprazole…
Effectivement souvent l’akathisie psychique est méconnue.
Suite à la prise d’antidépresseurs j’ai eu une akathisie physique et surtout psychique sévère avec incapacité totale à se concentrer pour lire, écrire, regarder la télé et même écouter de la musique.
Cela a été un long calvaire jusqu’au diagnostic car cela a été confondu avec des symptômes dépressifs.
Heureusement à l’arrêt du traitement je m’en suis sorti 😅
Merci beaucoup