J'ai jamais été attiré par l'asmr mais t'es vidéos sont très profonde est qualitatif ça fait du bien, merci ! Tu as l'air d'être quelqu'un d'incroyable.
D'habitude j'écoute tes vidéos pour m'endormir ou en bruit de fond quand je travaille ou m'occupe à côté, mais celle ci m'a intriguée dès les premières secondes et l'ai suivie dansn intégralité avec grand intérêt. Merci pour ce partage.. Je ne sais pas comment t'arrives à exprimer/verbaliser ce que tu as vécu et ressens et ça m'impressionne.. vraiment la force et le courage dont tu fais preuve est très admirable. Y a aussi ce truc où tu gardes le regard figé sur le côté quand tu racontes ou essaie de reconstruire un souvenir lointain, détail qui m'a aussi beaucoup touché et a contribué à rendre le tout encore plus authentique et réel. J'espère en tout cas que ça va mieux, lâche rien. Merci encore pour ce moment, prends soin de toi
Un plaisir de rencontrer de nouveaux " ASMR'artist " , je viens de tomber sur cette video. Et j'avoue que c'est assez reposant (logique 🤣🤦♂️👍) et bien je vais m'abonner et regarder les précédentes videos, un plaisir et a la prochaine 😘👋
je trouve que le " volume stable " ça met le son + fort donc je suis + concentré sur la vidéo que quand il est désactivé , franchement je te trouve forte , courageuse de réussir a raconté les épisodes de tes tourments , une introspection pareille...
ah super, j'avais remarqué aussi que le son de mes vidéos me parait plus fort au bout d'un moment, merci d'avoir pensé à cette astuce de baisser le son progressivement, je ne m'en était même pas aperçu
Salut, J'ai pris plaisir à écouter ton histoire, du coup je suis curieux de connaître la suite, comment tu as vécu la dépression et comment tu en es sortie... peut être dans une prochaine vidéo ? Autre chose dont je suis curieux, ton rêve d'être chanteuse. Tu en parles souvent mais de manière assez vague, ça a l'air tellement important pour toi que ça mériterait une vidéo à lui seul. Est ce que tu n'oses pas en parler en détail par peur ?
Merci beaucoup d'avoir enlevé les pubs, tu n'étais pas obligé de le faire, c'est très honorable de ta part. Tu as clairement pas été aidé avec tes parents pour rester gentil. Je trouve ça effarant de laisser sa fille boire, fumer, se droguer sans se poser de question. Quelle déception ton crush qui voulait juste tirer son coup, le manque de respect absolu.
Merci pour cette nouvelle vidéo et ce partage qui nous fais du bien. Pas facile si facile que ça de s'ouvrir comme tu le fais, tu as mon respect.👏 En tt cas j'aimerais trop faire le ptit chat en m'endormant sur ton ventre... grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ahah🐱
Qui ne fait pas d'erreur? le tout c'est de ne pas être addict a ces choses du passé.. Les fréquentations font les expériences, bonnes ou mauvaises. Il convient d'éviter les mauvaises en suivant souvent son instinct.
30 piges ? Je croyais que t’en avais 19 max APB c’était une véritable blague. On te disait de choisir 5min ds l’année et à la date limite on mettait le même vœux que ses potes sans savoir dans quoi on s’embarquait 😂
Bonsoir Marion( à moins que ce soit un pseudo, ou que j'ai mal écouté) , j'aime beaucoup ce que tu fais car ca me rappelle une partie de ma jeunesse, et parce que ton timbre de voix m'aide souvent à m'endormir. Par contre je voulais juste savoir pourquoi partager avec autant d'inconnus ce qui t'es intime?
Pour le focus, c'est micro qui prend ton focus. Tu es quasi tout le temps en flou. Le focus de la cam est fait par plan: il faut que ton visage soit au premier plan. Si quelque chose se met avant, il prendra le focus. Sur ce, je continue la vidéo...
Loin de moi l'idée d'être désobligeant mais tu donnes l'impression au premier abord d'être une première de la classe qui est vraiment droite dans ses bottes, qui ne commet ou n'a commis aucun écart. On est loin de s'imaginer que tu as été grande consommatrice de cannabis/d'alcool ou que tu as essayés l'ecstasy. Les suppositions parfois.. Vidéo assez touchante sinon, la sincérité qui t'animes est respectable.
En réponse à toute tes vidéos retraçant des bribes de ton existence je répond par un débris de vie. Mon débris. Je pense que chaque humain est une note dans la symphonie de Dieu et que certaines note sonne plus grave que les autre. En voici un exemple : De 0 à 15ans tout va bien et puis… quand mes parents sont morts, c’est ici qu’ils m’ont foutu, ce foyer où la vie des autres te rappelle que t’es pas seul à être cassé. Pour mon premier jour, je suis arriver avec toute la défiance possible nichée dans mon apparence. Je traînai des grolls, vachement, pour détourner leur attention et surtout pas montrer que c’était mon cœur qui frottait le sol en ce moment. Quand j’ai passé la porte de mon futur cher moi, avec mes grands mots et mes paroles rudes, j’ai pris le plus de place que je pouvais prendre pour montrer à cette connasse de vie et à tous ceux qui vivait encore que j’était pas mort, même si je vivais plus tout à fait aussi vrai qu’avant. Je me suis vite fait une place parmi eux. Et surtout j’y est rencontré Éloïse, une fille que la vie avait aussi tordue à sa manière. Elle était belle avant. Et puis il y a eu l’accident. Une voiture, des flammes, et un miroir qui devenait son pire ennemi. Après son accident elle pleurait beaucoup quand elle se regardait dans ce fichu miroir. Elle pleurait parce que ce qu’elle voulait, c’était pas juste retrouver son reflet, c’était d’avec ses yeux et ses oreilles, goûter à nouveau les regards et les sourires et les jolis mots de tous ceux qui la voyait. Mais ça, elle pourra sans doute plus jamais. Alors pour elle, je vais essayer de devenir encore plus important que tous les autres, et puis je vais aussi lui dire que dorénavant j’aimerais qu’elle mette son miroir de côté et qu’elle ne se regarde plus que dans le reflet de mes mots. Après, j’ai ajouté que mes mots à moi, c’est vrai, c’est pas les plus beaux, parce qu’après tout, on connaît que ce qu’on vit, et ma vie, eh ben, elle est quand même vachement moche. Et puis j’ai aussi ajouté que souvent dans mes mots, il s’en cachait plein d’autres que je savais pas dire. Je crois qu’elle a compris. On a essayé de s’embrasser, mais ses lèvres lui faisaient encore vachement mal. Alors on a continué à se regarder comme avant l’accident, et j’en suis pas sûr, mais je crois que mes yeux lui ont offert le reflet qu’elle cherchait. Éloïse, j’adorerais que tes problèmes soient les miens, que tes révoltes soient mes guerres, et que tes peurs soient mes instants de courage. Mais le lendemain de ma visite, au foyer, ils m’ont dit qu’ils avaient reçu un appel de l’hôpital. Ils disent que t’as fait une overdose. Tu t’es suicider hein poupée... Malgré tout, je pense qu’hier soir, tu avait réussi à t’aimer au moins un peu grâce à moi. Mais c’était pas assez… c’était putain de pas assez ! J’emmerde la vie, putain ! Éloïse, merde, pourquoi t’as fait ça ? T’as déconné, poupée. Tu sais, même si plus tard j’allais avoir plein de responsabilités d’homme, je t’aurais toujours considérée comme une princesse. J’aurais continué à t’inviter au cinéma, à te regarder avec les yeux qui brillent, et je t’aurais jamais laissé rentrer seule. Putain… J’aurais aimé la serrer contre moi une dernière fois. Un peu comme un pansement sur une plaie. Une putain de plaie de la taille d’un canyon. La vie n’est qu’une pute, une salope tout juste bonne à se faire violer. Dans la semaine qui a suivi, tout les mecs et quelques nana et moi on a cherché l’enculer qui conduisais la voiture d’en face. Celle qui a causer l’accidents. Éloïse l’avais vu pendant qu’elle était en train de bruler vive. Elle m’a tout raconté. Elle m’a raconté comment ces connards ont pris la fuite devant les flammes. Comment ils avaient même pas hésité à le faire. Et elle m’a surtout dit ce qu’elle aimerait leur faire si elle en avait la force. Elle m’a aussi dit pourquoi elle me racontais ça à moi : elle savais que j’aurais la force qui lui manquait. Elle savait que j’irais jusqu’au bout. On tenais le passager. J’espérais qu’une chose maintenant : qu’il fasse le mec viril et inflexible avant de balancer son pote histoire que je puisse au moins lui rendre un peu de la douleur qu’il a causer. Mais ça c’est pas du tout passer comme prévu. Ce mec était une baltringue. Voilà à peu près ce qui est arrivé après qu’on lui est poser la question : - Les gars, déconnez pas. Je vais tout vous dire. Ils est dans le quartier des… À partir de la j’était obliger d’intervenir, car j’avais plus la force de me retenir. - Désolé, mec, mais y a pas grand-chose qui me met plus en rogne qu’un gars qui balance un secret sans avoir au moins chialé un peu de sang ! Après ça, je l’ai cogné. Encore et encore et encore. Je voulais plus à m’arrêter. Les autres me regardaient à peine. Au fond, j’en était sur, personne voulait que je m’arrête, car personne n’était près à prendre ma place. Moi, ça m’allait très bien, car pour une fois la vie m’offrais la responsabilité de mon fardeau. Voilà comment est-ce-que j’ai appris à grandir dans un monde où les reflets mentent, où les silences font carrément plus mal que les cris, et où les seules vérités qu’on partage, ce sont celles qu’on enterre sous les coups et les regards fuyants. Cette histoire date de mes dix-huit ans. Aujourd’hui j’ai 31ans. Je n’ai connu qu’une fille. Éloïse. Je suis sortis de prison il y a quelques mois. Treize ans de détention pour crime passionnel avoué. Éloïse n’est pas son vrai prénom. Le conducteur à été retrouvé et jugé. Malgré de nombreuses cicatrices, si je devais revivre mille fois la même vie, je ferais mille fois les mêmes choix. Je comprendrais que ce message soit supprimé. Sur ce, je vous souhaite à tous et toutes, tout le bien que vous pensez de moi.
Je viens d'un foyer donc excuse la tête brûlé, rimes vagabondes en guise de calmant ou de remède, en clair : du vrai. Du poison dans la tête, une enfance dans l'errance, libre dans la marge, trop sauvage pour rentrer dans les rangs. Fugues incessantes, foyers et centres de merde, familles d'accueil, HP, mon stylo en tremble de nerfs car l'enfant part en guerre, le même que les parents craignent, qu'on considère comme une merde lorsqu'on le place en quarantaine. Qu'on appelle cas social, mais on est plein donc on est plus des "cas" bande de cons, on est plein, vous savez quoi même, on craint plus dégun et ça missionne, dur comme la rage que mon crâne isole pour oublier qu'à 15 ans ils m'ont fait subir la camisole. Quand le système veut ta peau : ok la guerre sonne, facile de piétiner ces mômes qui n'appartiennent à personne qu'on assomme à coup de cachets pour avoir la paix, je peux pas zapper, tu voulais que je la ferme ? Moi j'ai choisi de parler ! J'oublie pas qu'ils m'ont tout pris, qu'à quatorze ans pour des fugues, j'ai vu ma mort derrière les murs de l'oubli : cellule blindée, délabrée, si tu résistes, t'as une piqûre dans le baba là où les promenades n'existent pas. Ils voudraient me voir caner, plus jamais on pourra me calmer, rescapé de l'incendie avec cette sale envie de tout cramer car ils ont fait de ma vie des cendres, marqué à tout jamais, ma haine ne pourra jamais redescendre ! J'ai passé mon adolescence à esquiver leurs barrages stressants. La rue ? J'y dormais déjà à l'âge de treize ans, pisté par les flics, jour et nuit, «la chasse est ouverte» et quand la loi abuse de son pouvoir : cette pute est couverte. Les étoiles restent les seuls témoins de mes confidences, l'enfant seul que personne ne console quand les conflits dansent : la faim, le froid, la fatigue et les coups dans un monde fait de mensonges, ça aide pas à faciliter l'écoute. De force, ils ont voulu me mettre en assis, me voler ma liberté, pour ça ils m'ont coupé les ailes à la scie, brûler mes rêves à l'acide, que mon âme crève à l'asile, que leurs glaives s'installent ainsi, on reconnait les traîtres à l'insigne. Sauvé par l'écriture car elle a payée ma rançon, des mots pour panser mes plaies quand mon avenir était en sang. Leurs schémas ne sont qu'illusions que la foi transcende au feu : en France ils testent des cachets sur les enfants de centres ! Rebondir après les coups du sort est devenu machinal, la voie des hors-la-loi pour un gosse qu'on a rendu marginal. Jeune dévoyé, placé de foyer en foyer, leur putain de machine veut me broyer, mais vas y lâche moi j'ai mal ! Je rentre pas dans ton moule, mon besoin de liberté est trop grand. « il faut dresser ces sauvages!» ah bon ? Alors j'emmerde ton slogan, retiens bien : tes ordres et ton système je m'en tape, esquiver tes lois est devenu un vulgaire jeu mental. Ma revanche, l'épée, je la brandis avec foi, trop de carences dans le cœur, mes plaies ont grandi avec moi. C'est trop tard pour que je guérisse, c'est trop tard au point même de ne plus pouvoir expliquer les douleurs qui me malmènent, alors je cours, mais mon passé me rattrape ; je cours, malgré les boulets que ma mémoire veut m'abattre ; je cours, sans cesse et sans répit sachant pertinemment que le poison est dans ma tête et qu'on ne peut semer son ombre ! Je je cours car personne ne guérit de son enfance, personne ne guérit de son enfance.
J'ai jamais été attiré par l'asmr mais t'es vidéos sont très profonde est qualitatif ça fait du bien, merci ! Tu as l'air d'être quelqu'un d'incroyable.
D'habitude j'écoute tes vidéos pour m'endormir ou en bruit de fond quand je travaille ou m'occupe à côté, mais celle ci m'a intriguée dès les premières secondes et l'ai suivie dansn intégralité avec grand intérêt.
Merci pour ce partage.. Je ne sais pas comment t'arrives à exprimer/verbaliser ce que tu as vécu et ressens et ça m'impressionne.. vraiment la force et le courage dont tu fais preuve est très admirable. Y a aussi ce truc où tu gardes le regard figé sur le côté quand tu racontes ou essaie de reconstruire un souvenir lointain, détail qui m'a aussi beaucoup touché et a contribué à rendre le tout encore plus authentique et réel.
J'espère en tout cas que ça va mieux, lâche rien.
Merci encore pour ce moment, prends soin de toi
Un plaisir de rencontrer de nouveaux " ASMR'artist " , je viens de tomber sur cette video. Et j'avoue que c'est assez reposant (logique 🤣🤦♂️👍) et bien je vais m'abonner et regarder les précédentes videos, un plaisir et a la prochaine 😘👋
je trouve que le " volume stable " ça met le son + fort donc je suis + concentré sur la vidéo que quand il est désactivé , franchement je te trouve forte , courageuse de réussir a raconté les épisodes de tes tourments , une introspection pareille...
Super plus de pubs, c est vrai que ça gachait un peu tes vidéos qui sont vraiment de qualité.
Yes 🎉 mercii
merci pour cette vidéo 🫶 hors sujet mais t’es vraiment trop belle 🫶🫶
ah super, j'avais remarqué aussi que le son de mes vidéos me parait plus fort au bout d'un moment, merci d'avoir pensé à cette astuce de baisser le son progressivement, je ne m'en était même pas aperçu
Merci pour ton "témoignage"
Je trouve ça même assez courageux de ta part
Merci beaucoup 🫶
Salut,
J'ai pris plaisir à écouter ton histoire, du coup je suis curieux de connaître la suite, comment tu as vécu la dépression et comment tu en es sortie... peut être dans une prochaine vidéo ?
Autre chose dont je suis curieux, ton rêve d'être chanteuse. Tu en parles souvent mais de manière assez vague, ça a l'air tellement important pour toi que ça mériterait une vidéo à lui seul. Est ce que tu n'oses pas en parler en détail par peur ?
Je me suis endormi trop rapidement 😅
Merci pour cette vidéo de qualité, je la ré-regarderai plusieurs fois jusqu’à en connaître l’intégralité
Mdrr merci beaucoup 😌
J'espère que tu te porte mieux et bon courage à toi dans l avenir 😊
Merci beaucoup je vais beaucoup mieux oui 😊
@TheMidnightShhow hésite pas à en parler c est important tu évacue ton linge sal comme ça
Merci beaucoup d'avoir enlevé les pubs, tu n'étais pas obligé de le faire, c'est très honorable de ta part.
Tu as clairement pas été aidé avec tes parents pour rester gentil.
Je trouve ça effarant de laisser sa fille boire, fumer, se droguer sans se poser de question.
Quelle déception ton crush qui voulait juste tirer son coup, le manque de respect absolu.
Merci pour cette nouvelle vidéo et ce partage qui nous fais du bien.
Pas facile si facile que ça de s'ouvrir comme tu le fais, tu as mon respect.👏
En tt cas j'aimerais trop faire le ptit chat en m'endormant sur ton ventre... grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ahah🐱
Merci pour cette vidéo
Merci à toi 🫶
La dépression comme la joie c'est contagieux
Qui ne fait pas d'erreur? le tout c'est de ne pas être addict a ces choses du passé.. Les fréquentations font les expériences, bonnes ou mauvaises. Il convient d'éviter les mauvaises en suivant souvent son instinct.
30 piges ? Je croyais que t’en avais 19 max
APB c’était une véritable blague. On te disait de choisir 5min ds l’année et à la date limite on mettait le même vœux que ses potes sans savoir dans quoi on s’embarquait 😂
Bonsoir Marion( à moins que ce soit un pseudo, ou que j'ai mal écouté) , j'aime beaucoup ce que tu fais car ca me rappelle une partie de ma jeunesse, et parce que ton timbre de voix m'aide souvent à m'endormir. Par contre je voulais juste savoir pourquoi partager avec autant d'inconnus ce qui t'es intime?
Courage
Mais du coup t'es rentrée dans ta licence LCCE finalement ? 😅
L'homme dans le couple est souvent effacé et c'est un désastre qu'il ne mette pas un stop aux agissements des harpies démoniaques
Pour le focus, c'est micro qui prend ton focus. Tu es quasi tout le temps en flou. Le focus de la cam est fait par plan: il faut que ton visage soit au premier plan. Si quelque chose se met avant, il prendra le focus. Sur ce, je continue la vidéo...
Par exemple, on peut voir le switch de net à flou à 1:11:51.
C'est beau
Merci
Ça m’a fait peur à 18:48 😂
Mdrr pardon
Vraiment pas bête la réduction graduelle du son, ça me dérangeait pas mal également
😌
C'est LLCE :)
Loin de moi l'idée d'être désobligeant mais tu donnes l'impression au premier abord d'être une première de la classe qui est vraiment droite dans ses bottes, qui ne commet ou n'a commis aucun écart. On est loin de s'imaginer que tu as été grande consommatrice de cannabis/d'alcool ou que tu as essayés l'ecstasy. Les suppositions parfois..
Vidéo assez touchante sinon, la sincérité qui t'animes est respectable.
Ah ça c’est l’effet lunettes 🤓 haha merci
ça se voit à sa façon de parler qu'elle a fumé de la coco et plus,r
En réponse à toute tes vidéos retraçant des bribes de ton existence je répond par un débris de vie. Mon débris.
Je pense que chaque humain est une note dans la symphonie de Dieu et que certaines note sonne plus grave que les autre. En voici un exemple :
De 0 à 15ans tout va bien et puis… quand mes parents sont morts, c’est ici qu’ils m’ont foutu, ce foyer où la vie des autres te rappelle que t’es pas seul à être cassé. Pour mon premier jour, je suis arriver avec toute la défiance possible nichée dans mon apparence. Je traînai des grolls, vachement, pour détourner leur attention et surtout pas montrer que c’était mon cœur qui frottait le sol en ce moment. Quand j’ai passé la porte de mon futur cher moi, avec mes grands mots et mes paroles rudes, j’ai pris le plus de place que je pouvais prendre pour montrer à cette connasse de vie et à tous ceux qui vivait encore que j’était pas mort, même si je vivais plus tout à fait aussi vrai qu’avant.
Je me suis vite fait une place parmi eux. Et surtout j’y est rencontré Éloïse, une fille que la vie avait aussi tordue à sa manière. Elle était belle avant. Et puis il y a eu l’accident. Une voiture, des flammes, et un miroir qui devenait son pire ennemi.
Après son accident elle pleurait beaucoup quand elle se regardait dans ce fichu miroir. Elle pleurait parce que ce qu’elle voulait, c’était pas juste retrouver son reflet, c’était d’avec ses yeux et ses oreilles, goûter à nouveau les regards et les sourires et les jolis mots de tous ceux qui la voyait. Mais ça, elle pourra sans doute plus jamais. Alors pour elle, je vais essayer de devenir encore plus important que tous les autres, et puis je vais aussi lui dire que dorénavant j’aimerais qu’elle mette son miroir de côté et qu’elle ne se regarde plus que dans le reflet de mes mots. Après, j’ai ajouté que mes mots à moi, c’est vrai, c’est pas les plus beaux, parce qu’après tout, on connaît que ce qu’on vit, et ma vie, eh ben, elle est quand même vachement moche. Et puis j’ai aussi ajouté que souvent dans mes mots, il s’en cachait plein d’autres que je savais pas dire. Je crois qu’elle a compris. On a essayé de s’embrasser, mais ses lèvres lui faisaient encore vachement mal. Alors on a continué à se regarder comme avant l’accident, et j’en suis pas sûr, mais je crois que mes yeux lui ont offert le reflet qu’elle cherchait.
Éloïse, j’adorerais que tes problèmes soient les miens, que tes révoltes soient mes guerres, et que tes peurs soient mes instants de courage. Mais le lendemain de ma visite, au foyer, ils m’ont dit qu’ils avaient reçu un appel de l’hôpital. Ils disent que t’as fait une overdose. Tu t’es suicider hein poupée... Malgré tout, je pense qu’hier soir, tu avait réussi à t’aimer au moins un peu grâce à moi. Mais c’était pas assez… c’était putain de pas assez ! J’emmerde la vie, putain ! Éloïse, merde, pourquoi t’as fait ça ? T’as déconné, poupée. Tu sais, même si plus tard j’allais avoir plein de responsabilités d’homme, je t’aurais toujours considérée comme une princesse. J’aurais continué à t’inviter au cinéma, à te regarder avec les yeux qui brillent, et je t’aurais jamais laissé rentrer seule. Putain… J’aurais aimé la serrer contre moi une dernière fois. Un peu comme un pansement sur une plaie. Une putain de plaie de la taille d’un canyon. La vie n’est qu’une pute, une salope tout juste bonne à se faire violer.
Dans la semaine qui a suivi, tout les mecs et quelques nana et moi on a cherché l’enculer qui conduisais la voiture d’en face. Celle qui a causer l’accidents. Éloïse l’avais vu pendant qu’elle était en train de bruler vive. Elle m’a tout raconté. Elle m’a raconté comment ces connards ont pris la fuite devant les flammes. Comment ils avaient même pas hésité à le faire. Et elle m’a surtout dit ce qu’elle aimerait leur faire si elle en avait la force.
Elle m’a aussi dit pourquoi elle me racontais ça à moi : elle savais que j’aurais la force qui lui manquait. Elle savait que j’irais jusqu’au bout.
On tenais le passager. J’espérais qu’une chose maintenant : qu’il fasse le mec viril et inflexible avant de balancer son pote histoire que je puisse au moins lui rendre un peu de la douleur qu’il a causer. Mais ça c’est pas du tout passer comme prévu. Ce mec était une baltringue. Voilà à peu près ce qui est arrivé après qu’on lui est poser la question :
- Les gars, déconnez pas. Je vais tout vous dire. Ils est dans le quartier des…
À partir de la j’était obliger d’intervenir, car j’avais plus la force de me retenir.
- Désolé, mec, mais y a pas grand-chose qui me met plus en rogne qu’un gars qui balance un secret sans avoir au moins chialé un peu de sang !
Après ça, je l’ai cogné. Encore et encore et encore. Je voulais plus à m’arrêter. Les autres me regardaient à peine. Au fond, j’en était sur, personne voulait que je m’arrête, car personne n’était près à prendre ma place. Moi, ça m’allait très bien, car pour une fois la vie m’offrais la responsabilité de mon fardeau.
Voilà comment est-ce-que j’ai appris à grandir dans un monde où les reflets mentent, où les silences font carrément plus mal que les cris, et où les seules vérités qu’on partage, ce sont celles qu’on enterre sous les coups et les regards fuyants.
Cette histoire date de mes dix-huit ans. Aujourd’hui j’ai 31ans. Je n’ai connu qu’une fille. Éloïse. Je suis sortis de prison il y a quelques mois. Treize ans de détention pour crime passionnel avoué.
Éloïse n’est pas son vrai prénom.
Le conducteur à été retrouvé et jugé.
Malgré de nombreuses cicatrices, si je devais revivre mille fois la même vie, je ferais mille fois les mêmes choix.
Je comprendrais que ce message soit supprimé. Sur ce, je vous souhaite à tous et toutes, tout le bien que vous pensez de moi.
wow
Damn
Je viens d'un foyer donc excuse la tête brûlé, rimes vagabondes en guise de calmant ou de remède, en clair : du vrai. Du poison dans la tête, une enfance dans l'errance, libre dans la marge, trop sauvage pour rentrer dans les rangs. Fugues incessantes, foyers et centres de merde, familles d'accueil, HP, mon stylo en tremble de nerfs car l'enfant part en guerre, le même que les parents craignent, qu'on considère comme une merde lorsqu'on le place en quarantaine. Qu'on appelle cas social, mais on est plein donc on est plus des "cas" bande de cons, on est plein, vous savez quoi même, on craint plus dégun et ça missionne, dur comme la rage que mon crâne isole pour oublier qu'à 15 ans ils m'ont fait subir la camisole. Quand le système veut ta peau : ok la guerre sonne, facile de piétiner ces mômes qui n'appartiennent à personne qu'on assomme à coup de cachets pour avoir la paix, je peux pas zapper, tu voulais que je la ferme ? Moi j'ai choisi de parler !
J'oublie pas qu'ils m'ont tout pris, qu'à quatorze ans pour des fugues, j'ai vu ma mort derrière les murs de l'oubli : cellule blindée, délabrée, si tu résistes, t'as une piqûre dans le baba là où les promenades n'existent pas. Ils voudraient me voir caner, plus jamais on pourra me calmer, rescapé de l'incendie avec cette sale envie de tout cramer car ils ont fait de ma vie des cendres, marqué à tout jamais, ma haine ne pourra jamais redescendre !
J'ai passé mon adolescence à esquiver leurs barrages stressants. La rue ? J'y dormais déjà à l'âge de treize ans, pisté par les flics, jour et nuit, «la chasse est ouverte» et quand la loi abuse de son pouvoir : cette pute est couverte. Les étoiles restent les seuls témoins de mes confidences, l'enfant seul que personne ne console quand les conflits dansent : la faim, le froid, la fatigue et les coups dans un monde fait de mensonges, ça aide pas à faciliter l'écoute. De force, ils ont voulu me mettre en assis, me voler ma liberté, pour ça ils m'ont coupé les ailes à la scie, brûler mes rêves à l'acide, que mon âme crève à l'asile, que leurs glaives s'installent ainsi, on reconnait les traîtres à l'insigne. Sauvé par l'écriture car elle a payée ma rançon, des mots pour panser mes plaies quand mon avenir était en sang. Leurs schémas ne sont qu'illusions que la foi transcende au feu : en France ils testent des cachets sur les enfants de centres !
Rebondir après les coups du sort est devenu machinal, la voie des hors-la-loi pour un gosse qu'on a rendu marginal. Jeune dévoyé, placé de foyer en foyer, leur putain de machine veut me broyer, mais vas y lâche moi j'ai mal ! Je rentre pas dans ton moule, mon besoin de liberté est trop grand. « il faut dresser ces sauvages!» ah bon ? Alors j'emmerde ton slogan, retiens bien : tes ordres et ton système je m'en tape, esquiver tes lois est devenu un vulgaire jeu mental. Ma revanche, l'épée, je la brandis avec foi, trop de carences dans le cœur, mes plaies ont grandi avec moi. C'est trop tard pour que je guérisse, c'est trop tard au point même de ne plus pouvoir expliquer les douleurs qui me malmènent, alors je cours, mais mon passé me rattrape ; je cours, malgré les boulets que ma mémoire veut m'abattre ; je cours, sans cesse et sans répit sachant pertinemment que le poison est dans ma tête et qu'on ne peut semer son ombre ! Je je cours car personne ne guérit de son enfance, personne ne guérit de son enfance.
🥹🥹🥹
Je pense que t’as plus grande peur et toi même …
Viens on se rencontre tout les deux et tu ne sera plus jamais en dépression ❤
Shutt...tu déranges un peu les gens avec ta life🤦🤦
T’as qu’à changer de vidéo
🌹💯🫶👸🏻
🫶