Tout est affaire de décor Changer de lit changer de corps A quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis... Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays. Cœur léger cœur changeant cœur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes jours Que faut-il faire de mes nuits Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit. Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent. C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule La pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien Dans le quartier Hohenzollern Entre la Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un cœur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola. Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke. Elle était brune et pourtant blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus Elle avait des yeux de faïence Elle travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu. Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore un verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton cœur Un dragon plongea son couteau
Reprise pitoyable ! Quant à Pierre Nesta il fait toujours la même chose, les mêmes vibes. Reggae commercial par un mec qui se proclame non capitaliste mdrr
@@pierrenesta écoutez, si cela vous aide c'est tant mieux, je n'aime pas mais comme on dit chacun ses goûts. Disons que je conseillerais plutôt de se tourner vers l'interprétation de Philippe Léotard. Bonne continuation tout de même 😉
@@SimonEph6 l'œuvre de Léo est une création musicale merveilleuse. Que dire du texte d'Aragon... Ici nous avons le droit à un fond musical d'un ennui absolu, même si la voix de monsieur Nesta n'est pas désagréable. Et que dire de la vidéo...
🌹👌 Un beau Son bro 🔥 Merci 🙏🏻🌹🙏🏻
Cette adapation est juste géniale !! Merci !
Celle-ci éclipse toutes les autres
Beau texte
Belle mélodie
Belle voix (mélange de PK et de Cédric Myton)
Super bon reggae roots 👌
Louis Aragon, mon poète moderne favori quoique quelque peu oublié.
Et un excellent sample.
Vive la star ac !
Excellent
Merci Pierre exquis !
c'est très bien ça
Waw !!!
c bon ca !!! onelove & blessing
BRAVO !!!!!
Belle rencontre à montalivet avec lui un type simple et sympa avec fiston😉
Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis...
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.
Cœur léger cœur changeant cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit.
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent.
C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
La pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien
Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un cœur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola.
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Elle était brune et pourtant blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Elle travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu.
Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton cœur
Un dragon plongea son couteau
👍💙❤️
Toujours pareil
Pas inutile de rappeler que le texte est de Louis Aragon et la musique originale de Léo Ferré...
Reprise et arrangée aussi par Bernard Lavilliers ;)
La curiosité est-elle le début de la connaissance conscientisée ?
conscientisée,vous avez dit conscientisée???
Quelques bonnes idées; mais le timbre de voix ne va pas trop à ce genre de texte, et la guitare trop "lourde" devient vite lassante
Feu
Reprise pitoyable ! Quant à Pierre Nesta il fait toujours la même chose, les mêmes vibes.
Reggae commercial par un mec qui se proclame non capitaliste mdrr
Quel massacre. Pauvre Léo. Pauvre Aragon.
Merci Adrien. La critique, bonne ou mauvaise, l'algorithme ne voit pas la différence 😂
@@pierrenesta écoutez, si cela vous aide c'est tant mieux, je n'aime pas mais comme on dit chacun ses goûts.
Disons que je conseillerais plutôt de se tourner vers l'interprétation de Philippe Léotard.
Bonne continuation tout de même 😉
Oui, pauvre Léo, pauvre Aragon, de transformer par ce commentaire leurs oeuvres populaires en élitisme froid et orgueilleux
@@SimonEph6 l'œuvre de Léo est une création musicale merveilleuse. Que dire du texte d'Aragon...
Ici nous avons le droit à un fond musical d'un ennui absolu, même si la voix de monsieur Nesta n'est pas désagréable.
Et que dire de la vidéo...
@@drinou3556 Ben moi j'aime beaucoup :P