SERGE GAINSBOURG - INTERVIEW 1989

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  • Опубликовано: 8 сен 2024
  • Interview réalisée chez Serge #Gainsbourg, 5bis rue de Verneuil, en 1989
    #gainsbourg #sergegainsbourg #interview

Комментарии • 16

  • @stephanejean3762
    @stephanejean3762 Год назад +11

    Put......
    Je pourrais l'entendre pendant des heures.
    Son humour scinique , sa simplicité, sa passion pour les arts, le respect de l'humain.
    Put.... Quel monsieur

  • @lilibrindacier2759
    @lilibrindacier2759 Год назад +3

    Sublime cet échange ! Merci !
    Quelle lucidité ! Tranchante comme la lame du sabre ! ❤
    « C’est Vian qui m’a motivé ! » ❤
    Il a fait un truc de ouf avec la marseillaise ! C’est sûr !
    Bande de racistes qui l’ont attaqué !

  • @tairahojo147
    @tairahojo147 Год назад +2

    Magnifiquement mené ❤

  • @stevenchaillet
    @stevenchaillet Год назад +3

    Épatant cet entretien, un grand merci de cet inédit pour moi ! 👌

  • @FallXD_
    @FallXD_ 2 года назад +9

    Merci pour le partage de cette interview de ce petit gars dans les dernières années de sa vie, très intéressant.

  • @marlenestobbart7603
    @marlenestobbart7603 2 года назад +7

    Trés émouvant d 'écouter cet enregistrement, oú Gainsborough se livre.

    • @paulbablee4467
      @paulbablee4467 Год назад

      Oui on a la sensation qu on l'entendra TOUJOURS.

  • @angelstone3861
    @angelstone3861 2 года назад +4

    Gainsbourg, et tout particulièrement Gainsbard, nous manque cruellement !; à fortiori, après la folie "plandémie de Covid-19" et ses nombreuses lois totalitaires scélérates, et son incroyable servitude volontaire organisée. Reviens Serge :))

    • @lilibrindacier2759
      @lilibrindacier2759 Год назад +1

      Ouiiii ! Merci Angel pour votre réflexion ! Vous dites « tout haut, ce que je pense tout bas ! »

  • @novice-cover-girl
    @novice-cover-girl 2 года назад +1

    Très impressionnant comment Serges nous raconte avec simplicité la création de la chanson je t’aime moi non plus originellement avec Briggite Bardot qui lui a demandé de ne pas diffuser le morceau 🎧

  • @Tackleone
    @Tackleone 2 года назад

  • @Stephananda-tn6cp
    @Stephananda-tn6cp Год назад +2

    Gainsbourg aurait pu devenir un génie de la peinture, j'en suis persuadé. Dommage.

  • @patriciacoupard3598
    @patriciacoupard3598 Год назад

    Tilalala tilalala

  • @stars-gate
    @stars-gate Год назад +3

    40:53 Serge a fait un lapsus, Lolita n'a pas 13 ans, mais presque 15, comme c'est précisé dans le premier quatrain du poème de Vladimir Nabokov :
    Perdue : Dolorès Haze. Signalement :
    Bouche « éclatante », cheveux « noisette » ;
    Age : cinq mille trois cents jours (presque quinze ans !)
    Profession : « néant » (ou bien « starlette »).
    Où va-t-on te chercher, Dolorès quel tapis
    Magique vers quel astre t’emporte ?
    Et quelle marque a-t-elle - Antilope ? Okapi ? -
    La voiture qui vibre à ta porte ?
    Qui est ton nouveau dieu ! Ce chansonnier bâtard,
    Pince-guitare au bar Rimatane ?
    Ah, les beaux soirs d’antan quand nous restions si tard
    Enlacés près du feu, ma Gitane ?
    Ce maudit würlitzer, Lolita, me rend fou !
    Avec qui danses-tu, ma caillette ?
    Toi et lui en blue jeans et maillot plein de trous,
    Et moi, seul dans mon coin, qui vous guette.
    Mac Fatum, vieux babouin, est bienheureux, ma foi !
    Avec sa femme enfant il voyage,
    Et la farfouille au frais, dans les parcs où la loi
    Protège tout animal sauvage.
    Lolita ! Ses yeux gris demeuraient grands ouverts
    Lorsque je baisais sa bouche close.
    Dites, connaissez-vous le parfum « soleils verts » ?
    Tiens, vous êtes français, je suppose ?
    L’autre soir, un air froid d’opéra m’alita.
    Son fêlé - bien fol est qui s’y fie !
    Il neige. Le décor s’écroule, Lolita !
    Lolita, qu’ai-je fait de ta vie ?
    C’est fini, je me meurs, ma Lolita, ma Lo !
    Oui je meurs de remords et de haine,
    Mais ce gros poing velu je le lève à nouveau,
    A tes pieds, de nouveau, je me traîne.
    Hé, l’agent ! Les voilà - rasant cette lueur
    De vitrine que l’orage écrase ;
    Socquettes blanches : c’est elle ! Mon pauvre coeur !
    C’est bien elle, c’est Dolorès Haze.
    Sergent rendez-la moi, ma Lolita, ma Lo
    Aux yeux si cruels, aux lèvres si douces.
    Lolita : tout au plus quarante et un kilos,
    Ma Lo : haute de soixantes pouces.
    Ma voiture épuisée est en piteux état,
    La dernière étape est la plus dure.
    Dans l’herbe d’un fossé je mourrai, Lolita,
    Et tout le reste est littérature.
    *
    Vladimir Nabokov (1899-1977) - Lolita (1955)