Merci pour cette vidéo intéressante (les autres aussi). La question du cadre m´interpelle toujours dans les relations avec son client ou son usager. Le temps surtout. Dans mon travail (qui n'est pas psy)je finis mes entretiens quand on a vu tous les problèmes. Alors qu´en therapie il semblerait que l´heure c´est l´heure. Quel est l'intérêt thérapeutique d´avoir une limite ferme sur l´horaire de fin? Et pour rester dans une relation justement humaine, un cadre "formel" ou trop formel n´est t´il pas un peu contre productif? (Je comprends la protection du cadre de part et d'autres, mais le cadre peut limiter l expression aussi non ? Dans le sens s´interdire de dire par convention sociale)
Bonjour, il est vrai que le métier de l'accompagnement thérapeutique est rythmé et les séances en Gestalt, par exemple, font 45 minutes. Ce qui pourrait s'opposer par exemple à des durées de séance comme le coaching ou l'hypnose qui font en général 1h30. Il serait long d'en expliquer toutes les raisons. Pour ma part, l'expérience thérapeutique m'a montré qu'une séance est énormément énergivore d'un point de vue émotionnel et que la durée d'une séance doit prendre en compte ce paramètre. Il ne servirait en effet à rien d'insister sur des sujets quand le client n'est plus réceptif. De plus, la thérapie est déjà à un processus d'assimilation entre deux séances. C'est pour cette raison qu'il est utopique d'imaginer de tout régler en une seule séance. Enfin, on ne travaille jamais des problèmes intellectuels mais toujours des problèmes émotionnels, ce qui demande énormément d'investigations. Pour le cadre, tout se joue dans la relation thérapeutique, et c'est bien au thérapeute de créer un climat de confiance et de sécurité avec son client... toute une pratique. J'espère avoir répondu à vos questions. Bien cordialement Laurent.
Merci pour cette vidéo intéressante (les autres aussi). La question du cadre m´interpelle toujours dans les relations avec son client ou son usager. Le temps surtout. Dans mon travail (qui n'est pas psy)je finis mes entretiens quand on a vu tous les problèmes. Alors qu´en therapie il semblerait que l´heure c´est l´heure. Quel est l'intérêt thérapeutique d´avoir une limite ferme sur l´horaire de fin? Et pour rester dans une relation justement humaine, un cadre "formel" ou trop formel n´est t´il pas un peu contre productif? (Je comprends la protection du cadre de part et d'autres, mais le cadre peut limiter l expression aussi non ? Dans le sens s´interdire de dire par convention sociale)
Bonjour, il est vrai que le métier de l'accompagnement thérapeutique est rythmé et les séances en Gestalt, par exemple, font 45 minutes. Ce qui pourrait s'opposer par exemple à des durées de séance comme le coaching ou l'hypnose qui font en général 1h30. Il serait long d'en expliquer toutes les raisons. Pour ma part, l'expérience thérapeutique m'a montré qu'une séance est énormément énergivore d'un point de vue émotionnel et que la durée d'une séance doit prendre en compte ce paramètre. Il ne servirait en effet à rien d'insister sur des sujets quand le client n'est plus réceptif. De plus, la thérapie est déjà à un processus d'assimilation entre deux séances. C'est pour cette raison qu'il est utopique d'imaginer de tout régler en une seule séance. Enfin, on ne travaille jamais des problèmes intellectuels mais toujours des problèmes émotionnels, ce qui demande énormément d'investigations. Pour le cadre, tout se joue dans la relation thérapeutique, et c'est bien au thérapeute de créer un climat de confiance et de sécurité avec son client... toute une pratique. J'espère avoir répondu à vos questions. Bien cordialement Laurent.