Le programme ariane aurait dû rester 100% national, à cause du juste retour géographique ! Résultat: 50 ans plus tard les versions lourdes de VEGA, Isar Aerospace et RFA One\OHB sont en embuscade pour concurrencer directement Arianegroup et Arianespace...misère
2:15 .... la coiffe qui se détache au lancement fait un trou dans le réservoir d'oxygène ? avant dans la vidéo on voit bien la fuite pendant le vol... personne n'avait pensé à ça ? ça me paraît bizarre ça fait un peu penser à Columbia (en moins dramatique)
+Electro phobia Ce n'est pas la coiffe, ça ressemble plus à une sorte de coffrage, et on voit des éléments semblables se détacher sur les lanceurs suivants. Je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre. C'est pas facile de mesurer toutes les éventualités, surtout sur un projet qui implique beaucoup de gens, et sans expérience (car diamant A est le premier lanceur français) Par contre c'est très facile de noter le problème après coups. C'est bien pour ça qu'on fait des essais. C'est pour ça qu'on en est venu à théoriser la "loi de Murphy", pour que l'anticipation fasse partie intégrante du travail de conception. Sur les 4 morceaux, 3 n’endommagent pas le lanceur. Et on remarque aussi que le découplage était probablement trop tardif sur la séquence. Car les éléments se détachent juste après que la fusée commence à se soulever. L'ingénieur qui a bossé sur ce coffrage, a peut être calculé la chute de ces éléments, en oubliant de prendre en compte la montée des étages. C'est sur que ça parait évident aujourd'hui, mais ce n'est pas si simple pour l'époque, où on ne disposait pas d'un ordinateur et de logiciels 3D. De plus, c'est un essai. Le but d'un essai est de valider et invalider les composants du projet. Comme c'est le premier, tout était à faire. Après coups c'est plus facile de se concentrer sur ce qui n'a pas fonctionné, que d'envisager tous les risques probables et improbables à priori.
ledganache c'est vrai que ce n'est pas la coiffe, mais je n'ai pas trouve d'autre mot pour le décrire ^^ Avec ou sans simulation informatique, ce que je trouve bizarre c'est simplement l'idée : se dire " tiens, on va séparer les panneaux de protection au lancement et ils vont dégringoler le long de la (fragile) fusée..." Mais c'est vrai que c'est un test après tout, et que aujourd'hui c'est facile d'avoir un regard un peu plus critique. En plus je suis tout sauf ingénieur en aérospatiale, alors... PS : "découplage". -->KSP spotted !
+Electro phobia Bien vu pour KSP ^^ Mais qui peut s'intéresser à des rushes brutes du lancement de vieilles fusées comme ça, sinon un dingo de l'aérospatiale qui joue à Kerbal Space Program. Je pense que la projection et la chute des plaques a bien été calculée, mais si on ne prend pas en compte l'élévation de l'étage au même moment, c'est biaisé. Et comme il s'agit d'un prototype et d'une première, l'élévation de la fusée était peut être une inconnue. Après, la différence de diamètre, trop brutale entre le premier et second étage, était un risque inutile. Il faudrait revoir la suite du film, pour voir comment a évolué le design de diamant B. De mémoire, je me souviens que le dernier (diamant B p4) dispose toujours de cette sorte de coffrage, mais qu'il se décompose en plus de morceaux moins larges (comme des planches), et que les différents étages sont de diamètres équivalents. edit: (après avoir revu la séquence) diament B conserve une différence de diamètre entre ses deux étages, mais le coffrage est différent, mais surtout est placé sur le premier étage.
Bonjour. En fait il ne s'agit pas d'une fuite mais de la façon dont les ergols (comburant+carburant) sont stockés dans le premier étage. Pour éviter la mise en oeuvre de pompes qui injectent le carburant dans la chambre de combustion, ceux-ci sont "poussés" dans cette dernière. A l'époque, les turbopompes étaient lourdes et peu fiables donc les ingénieurs ont choisi la pressurisation: un gaz pressurise les réservoirs et "pousse" le comburant + carburant dans la chambre. La "fuite" que l'on voit sur la vidéo est en fait un surplus du gaz assurant cette pressurisation. Si vous arrêtez la vidéo quelques secondes avant le "choc", le trou est visible. Voilà ! :-)
à voir : l'interview de Jacques Blamont (vidéo de la chaîne du CNES intitulée "Il y a 50 ans : la fusée Diamant mettait Astérix sur orbite") Le premier directeur scientifique et technique du CNES. Qui commente ces mêmes images. Il évoque un lancement parfaitement réussi, sans un mot sur une éventuelle "fuite". On le voit même regarder ces images où le jet de gaz se produit, et il dit "On a un très beau cliché du lancement de diamant". Ce serait malhonnête d'y soupçonner un déni, car après ça il ne manque pas d'évoquer l'échec du satellite à émettre une fois en orbite.
Une des dernières gloires de la France!
L'époque où on avait des couilles et qu'on était indépendant..
dommage qu'il n'y ait pas le son =(
Wow, ça fait vieux! N'empêche c'est très intéresant :)
Le programme ariane aurait dû rester 100% national, à cause du juste retour géographique !
Résultat: 50 ans plus tard les versions lourdes de VEGA, Isar Aerospace et RFA One\OHB sont en embuscade pour concurrencer directement Arianegroup et Arianespace...misère
Nice video. Thx for uploading.
La France 🇫🇷 devient alors la troisième puissance spatiale mondiale ,ce 26 novembre 1965 🤝✋🇫🇷.
C'est en 1966 Colomb Béchar Algérie
2:15 .... la coiffe qui se détache au lancement fait un trou dans le réservoir d'oxygène ? avant dans la vidéo on voit bien la fuite pendant le vol... personne n'avait pensé à ça ? ça me paraît bizarre
ça fait un peu penser à Columbia (en moins dramatique)
+Electro phobia Ce n'est pas la coiffe, ça ressemble plus à une sorte de coffrage, et on voit des éléments semblables se détacher sur les lanceurs suivants.
Je ne vois pas ce qu'il y a de bizarre. C'est pas facile de mesurer toutes les éventualités, surtout sur un projet qui implique beaucoup de gens, et sans expérience (car diamant A est le premier lanceur français) Par contre c'est très facile de noter le problème après coups. C'est bien pour ça qu'on fait des essais.
C'est pour ça qu'on en est venu à théoriser la "loi de Murphy", pour que l'anticipation fasse partie intégrante du travail de conception.
Sur les 4 morceaux, 3 n’endommagent pas le lanceur. Et on remarque aussi que le découplage était probablement trop tardif sur la séquence. Car les éléments se détachent juste après que la fusée commence à se soulever. L'ingénieur qui a bossé sur ce coffrage, a peut être calculé la chute de ces éléments, en oubliant de prendre en compte la montée des étages. C'est sur que ça parait évident aujourd'hui, mais ce n'est pas si simple pour l'époque, où on ne disposait pas d'un ordinateur et de logiciels 3D.
De plus, c'est un essai. Le but d'un essai est de valider et invalider les composants du projet. Comme c'est le premier, tout était à faire. Après coups c'est plus facile de se concentrer sur ce qui n'a pas fonctionné, que d'envisager tous les risques probables et improbables à priori.
ledganache c'est vrai que ce n'est pas la coiffe, mais je n'ai pas trouve d'autre mot pour le décrire ^^
Avec ou sans simulation informatique, ce que je trouve bizarre c'est simplement l'idée : se dire " tiens, on va séparer les panneaux de protection au lancement et ils vont dégringoler le long de la (fragile) fusée..."
Mais c'est vrai que c'est un test après tout, et que aujourd'hui c'est facile d'avoir un regard un peu plus critique. En plus je suis tout sauf ingénieur en aérospatiale, alors...
PS : "découplage". -->KSP spotted !
+Electro phobia Bien vu pour KSP ^^
Mais qui peut s'intéresser à des rushes brutes du lancement de vieilles fusées comme ça, sinon un dingo de l'aérospatiale qui joue à Kerbal Space Program.
Je pense que la projection et la chute des plaques a bien été calculée, mais si on ne prend pas en compte l'élévation de l'étage au même moment, c'est biaisé. Et comme il s'agit d'un prototype et d'une première, l'élévation de la fusée était peut être une inconnue. Après, la différence de diamètre, trop brutale entre le premier et second étage, était un risque inutile.
Il faudrait revoir la suite du film, pour voir comment a évolué le design de diamant B.
De mémoire, je me souviens que le dernier (diamant B p4) dispose toujours de cette sorte de coffrage, mais qu'il se décompose en plus de morceaux moins larges (comme des planches), et que les différents étages sont de diamètres équivalents.
edit: (après avoir revu la séquence) diament B conserve une différence de diamètre entre ses deux étages, mais le coffrage est différent, mais surtout est placé sur le premier étage.
Bonjour. En fait il ne s'agit pas d'une fuite mais de la façon dont les ergols (comburant+carburant) sont stockés dans le premier étage. Pour éviter la mise en oeuvre de pompes qui injectent le carburant dans la chambre de combustion, ceux-ci sont "poussés" dans cette dernière. A l'époque, les turbopompes étaient lourdes et peu fiables donc les ingénieurs ont choisi la pressurisation: un gaz pressurise les réservoirs et "pousse" le comburant + carburant dans la chambre. La "fuite" que l'on voit sur la vidéo est en fait un surplus du gaz assurant cette pressurisation. Si vous arrêtez la vidéo quelques secondes avant le "choc", le trou est visible. Voilà ! :-)
à voir : l'interview de Jacques Blamont (vidéo de la chaîne du CNES intitulée "Il y a 50 ans : la fusée Diamant mettait Astérix sur orbite") Le premier directeur scientifique et technique du CNES.
Qui commente ces mêmes images. Il évoque un lancement parfaitement réussi, sans un mot sur une éventuelle "fuite". On le voit même regarder ces images où le jet de gaz se produit, et il dit "On a un très beau cliché du lancement de diamant". Ce serait malhonnête d'y soupçonner un déni, car après ça il ne manque pas d'évoquer l'échec du satellite à émettre une fois en orbite.
Ca c'est du beau made in France !
Mdrr bien-sûr
?
Blbobl
Pour moi, cette vidéo est muette...