Ce morceau de flûte à 2 minutes avait un je-ne-sais-quoi qui m'a mis la larme à l’œil... à deux doigts de l'arme à gauche. Merci pour cette nouvelle vidéo. 🙂
Encore une excellente vidéo justement sur des notions sur lesquelles je m'interrogeais ces derniers temps ! Et la conclusion : "Le prolétariat c'est comme un oignon, il a des couches"
2 года назад+5
Le Lumpenprolétariat peut en effet se révéler assez puissant dans les luttes coloniale par exemple. En Algérie l'un des résistants le plus célèbre vient justement du lumpen ( Ali la Pointe) et il était bien évidemment pas le seul.
En même temps le prolétaires blanc était contre révolutionnaire mdrrr (lire je ne sais plus qui expliquant le bail déso plus la réf mais je peux expliquer le concept en gros intérêts de race > intérêts de classe
2 года назад+3
@@flxrldmr il me semble l'avoir entendu aussi, mais j'ai dû mal à m'en rappeler....avec tous les extraits que je regarde par jour!
5:16 Si la situation des prolos s'est amélioré, ce n'est pas parce que la bourgeoisie leurs a donné plus de profits, les transformant en aristocratie ouvrière, c'est surtout que les prolos, par les luttes sociales, ont forcés la bourgeoisie à leurs donner plus... et finalement a vu sa situation s'améliorer, sans que la situation dans les pays soumis à l'impérialisme ne s'empire (en même temps ça pouvait pas s'empirer), même si l'impérialisme continu de piller ces pays à notre profit
Disons que la survaleur produite par l'exploitation du prolétariat international colonisé a été redistribué en partie au prolétariat occidental : le fascisme au xxi ème siècle, par exemple, c'est justement des gens qui veulent que cette situation continue plutôt que d'être concurrencés par la classe moyenne des pays anciennement dominés...
@@ptio104 pour le cas de l'allemagne et de l'italie dans l'entre deux guerres c'est plutôt la classe moyenne déclassée qui s'est faite rouler dans les farine par on-sait-qui. Les f@scistes et les n@zis tiennent un discours pour séduire ces gens qui s'estiment plus mal lotis qu'ils le devraient (logique du mérite, toussa toussa) et dans le même temps promettent à la bourgeoisie aux dents longues d'assouvir leur volonté de puissance : c'est ce qu'on retrouve aujourd'hui chez Le Pen et Zemmour : la première drague les déclassés avec un discours poujadiste à la doctrine économique "le libéralisme dans un seul pays" en donnant aux hommes blancs salariés ce qu'elle prendra aux étrangers, aux femmes et aux chômeurs, Zemmour séduit la jeune bourgeoisie fasciste sortie des grandes écoles que le discours de macron ne convainc pas. Evidemment ce n'est pas un complot, et Le Pen et Zemmour sont véritablement opposés, même s'iels aspirent au même projet de domination blanche masculine et bourgeoise
La situation des pays du tiers monde soumis à l'impérialisme ne c'est pas vraiment amélioré depuis, d'ailleurs la famine et la faim dans le monde a augmenté tous les ans depuis 5 années consécutives (811 millions de personnes en 2021). Et si le colonialisme / néo-colonialisme c'était arrêté et les personnes des pays du tiers-monde avaient un niveau de vie similaire au notre, alors obligatoirement notre niveau de vie baisserait de manière très significative ; si on arrive à avoir pleins de babioles technologiques pas cher et un meilleur niveau de vie c'est uniquement grâce au néo-colonialisme et à l'exploitation des personnes des pays du tiers-monde (notamment pour les matières premières, mais aussi dans l'alimentaire*) beaucoup plus que par la lutte des classes. *Dans le documentaire "We feed the world" il y a un pays d'Afrique (désolé, j'ai oublié lequel) où Nestlé produit beaucoup de Soja pour l'exportation sur des terres volées à la population et jamais rendues, alors que la population proche est encore soumise à la famine, du coup soit les personnes arrivent à se faire embaucher par Nestlé et peuvent survivre, soit elles meurent de faim.
Je pense que le problème à la racine est le côté moral de la notion de Lumpenprolétariat chez Marx qui s'est, semble-t-il, transmis au reste de la tradition. Si l'on accepte que "Lumpenprolétariat" ne doit pas être un qualificatif de mépris visant à clasher le camp adverse ou servir à légitimer ce qui est en fait du mépris de classe et des valeurs bourgeoises (la productivité comme hygiène sociale moralement honorable) mais devrait plutôt qualifier simplement une certaine position socio-économique les choses deviennent beaucoup plus claires : tout ce qui directement (toxicomanie, neurodivergence, handicap, maladie...) ou indirectement (orientation sexuelle, identité de genre, absence de papiers,...) empêche une personne d'être adaptable et productive d'une manière prévue et voulue par les exigences du capital est susceptible de faire basculer cette personne dans le Lumpenprolétariat ; ou alors cette personne peut décider de ne pas rentrer dans le cadre du travail socialement reconnu par l'État et la Bourgeoisie, ce qui place également cette personne dans le Lumpenprolétariat (ce que l'administration appelait un "cas social"). La question, peut-être, ne devrait pas être "le Lumpenprolétariat a-t-il un potentiel révolutionnaire ?", mais "comment peut-on (symboliquement et de fait) s'empêcher d'exclure les lumpenprolétaires de nos luttes à perspectives révolutionnaires ?" Aussi, si les fascistes (même si cela reste à démontrer) pouvaient supposément recruter chez eux, c'était peut-être que le camp révolutionnaire de la gauche radicale ne leur offrait pas d'alternative...
Bien vu camarade ! Marx avait des gros côté soc'dem' mais bon au XIX ème siècle on pouvait aussi comprendre le bail dans une certaine mesure... Pour la gauche travailliste (de Arthaud à Mélenchon) le lumpenprolétariat est en effet hors de leur cadre intellectuel et moral (lfi a voté des lois macrons visant à mettre au travail la population, sisi) Chef les anarchistes, on a la solution : mort au travail, mort aux exploiteurs
Alors aujourd'hui j'étais dans un vide-grenier dans un des stands de j'ai trouvé une petite caisse dans lequel il y avait une grosse pile de vieux journaux datant de 1919 le journal" Le miroir" et celui qui était au-dessus de la pile une statue fait par les bolchevik sen 1919 qui était un carré blanc fracturée par un triangle rouge exactement comme ou presque avec le logo de votre chaîne. Voilà voilà
Dommage d'avoir résumé la question du lumpen en la casant avec la question de l'aristo ouvrière, alors que c'est deux questions différentes. Autant la question de l'aristo ouvrière je connaissais pas trop, c'est intéressant mais sans plus. Autant la questin du lumpenprolétariat mériterait largement un épisode à part entière, voire une série. Ca reste un sujet épineux entre anars et cocos, qu'a eu des répercussions véner dans l'histoire, et qui est brulant d'actualité avec les questions de précarisation, d'""uberisation"" et, comme vous l'évoquez, mais très rapidement, avec la question du traitement médiatiques des quartiers aujourd'hui. Mais merci pour tout quand même, vous assurez !
Je considère les travailleurs de la construction ici au Québec comme une aristocratie ouvrière, ils ont un salaire le double de la moyenne, n'arrête pas de se lamanter qu'ils paient trop d'impôts, sont anti-syndical malgré qu'ils bénéficient des luttes du passé et sont en grande partie réactionnaire.
Disons que dans la société capitaliste toute personne qui est satisfaite de sa position dans la chaîne de valorisation de la valeur est conservatrice ou réactionnaire... C'est possible dans les pays au centre du capitalisme, moins pour ceux aux périphéries ^^
Intéressant merci. Je definirais l'aristocratie ouvrière sur deux plans : Ce sont des ouvriers aux métiers très technique, qui demande énormément de savoir faire. ET, qui travaille dans des secteurs très bien rémunérés. En gros des très bons ouvriers qui gagnent très bien leur vie, souvent grâce à du déplacement, et qui n'ont aucun intérêt dans la lutte des classes. De toute façon je pense pas qu'ils soient une classe, ils se voient plutôt au niveau de commercial, chef de chantier.
Je me demande si il ne faudrait pas une vidéo entière sur chacune de ces notions surtout à propos du "lumpen prolétariat". Vous avez évoqué les chemises noires et les chemises brunes mais on peut aussi s'interroger sur le rôle de la pègre voire de la maffia aux USA à la même époque aussi bien dans la répression du mouvement ouvrier que pour le "contrôle" de certains syndicats contre les "rouges". N'est il pas de "notoriété publique" qu'encore aujourd'hui certains syndicats US ( dockers, camionneurs...) seraient contrôlés par la maffia ou est ce un préjugé alimenté par Hollywood?
encore aujourd'hui je ne sais pas, mais par le passé, il me semble qu'il y a des preuves. maintenant le souci est aussi de caractériser socialement la pègre/la mafia : les petites mains sont prolétaires/sous-prolétaires, mais c'est une hiérarchie, dont il serait difficile de ne pas rattacher les chefs (et les sous-chefs au minimum) à la bourgeoisie. le souci est l'esprit de corps, nettement plus marqué que dans le légal, que ces organisations imposent : cela détourne évidemment les petites mains de la conscience de classe... maintenant le commun des mortels est tellement conditionné par le légalisme que tout ce qui appartient à ces corps mafieux est par défaut considéré comme étranger, ce qui ne résoud pas la question de l'appartenance de classe, mais permet de la contourner.
Encore deux "hommes de paille'' sociologiques ces catégories. Existent-elles encore ? Ont-elles jamais existé ? En dépit de ma circonspection, le like est de rigueur
on constate encore aujourd'hui que les saltimbanques et les mendiants se réunissent dans les pseudo parties de gauche dirigés par les bourgeois, avec les fonctionnaires, et qu'ils acceptent volontiers de servir le système en échange d'un petit billet.
@@flxrldmr ou comme Renaud ? et la plupart des anar et des communistes ? ou comme tout ceux qui ont des capacité cognitive et une morale ? il faut être aveugle ou malhonnête pour ne pas voir la démagogie suppurante des ces pseudo parties de gauche. on sent bien la malhonnêteté qui émane de cette façon de rabaisser son interlocuteur en l’identifiant a un personnage médiatique diabolisé pour ne pas avoir a apporter d'argument.
@@mondoomata1078 Ha d'accord je comprends mieux ton commentaire ^^ Bah même en temps je suis plus ou moins d'accord mais en même temps c'est une vision qui est quand même un peu complotiste, comme si les différentes parties de la bourgeoisie étaient toutes d'accord entre elles. Bien sûr que les soc'dem' sont des "traitres", mais ils ne s'en cachent pas : ils veulent simplement prélever une part de la survaleur produite par "charité" ou je ne sais pas quelle connerie. Mais le patronat ne fait généralement appel à eux que dans les phases de crise, et est assez ennuyé par ce genre de politiques (cf Mélenchon, dont pourtant il y a énormément à dire, sans parler de l'antisémitisme et du reste). Idem pour les "communistes", qui eux veulent simplement prendre la place de la bourgeoisie (mais ils seront plus gentils cette fois, pas comme en URSS, à Cuba, en Chine, etc), qui en a donc logiquement grand peur... on peut quand même pas dire que les trotskystes et les réactionnaires sont dans la même équipe ^^ ils sont simplement concurrents pour la gestion du Capital, un peu comme les identitaires et les islamistes sur un autre plan ^^ Au contraire, à gauche, je pense qu'on doit montrer ce qu'est réellement la société capitaliste : elle n'est pas autre chose que ce qu'elle montre à voir, sans complot, sans traîtrise : la valorisation du Capital par le Travail (ou plutôt ce qu'il en reste ^^) sous la forme de la Marchandise
l'aristocratie ouvrière ça ne veut rien dire en réalité. Chacun y voit ce qu'il à envie d'y voir. De même pour le Lumpenprolétariat, je rappelle que Pancho Villa avant la révolution Mexicaine était un bandit, pour ensuite devenir un révolutionnaire. Il faut effectivement se méfier des raccourcis très rapide.
Je pense que le gros problème est le côté moral de cette notion. Si l'on accepte que le Lumpenprolétariat ne doit pas être un qualificatif de mépris visant à clasher le camp adverse ou à légitimer ce qui est en fait du mépris de classe et des valeurs bourgeoises (la productivité comme hygiène sociale moralement honorable) mais doit qualifier simplement une certaine position socio-économique les choses deviennent beaucoup plus claires : tout ce qui directement (toxicomanie, neurodivergence, handicap, maladie...) ou indirectement (orientation sexuelle identité de genre, absence de papier,...) empêche une personne d'être adaptable et productive d'une manière prévue et voulue par les exigences du capital est susceptible de faire basculer cette personne dans le Lumpenprolétariat. La question peut-être ne devrait pas être "le Lumpenprolétariat a-t-il un potentiel révolutionnaire ?", mais "comment peut-on (symboliquement et de fait) s'empêcher d'exclure les lumpenprolétaires de nos luttes à perspectives révolutionnaires ?" Aussi, si les fascistes (même si cela reste à démontrer) pouvaient supposément recruter chez eux, c'était peut-être que le camp révolutionnaire de la gauche radicale ne leur offrait pas d'alternative...
Une vidéo sur "Le Socialisme des intellectuels" de Jan Waclav Makhaïski ? Ce livre est, à mon avis, intéressant pour montrer la différence entre la classe dirigeante (intellectuelle) et exécutante (manuelle)
Ne peut-on pas si on accepte la notion de marginalisation mais que l'on refuse la notion d'absence de conscience de classe pour le Lumpenprolétariat avoir un discours intelligent et constructif sur les émeutes de banlieue comme révolte politiquement légitime d'un Lumpenprolétariat racisé et spacialement marginalisé (le racisme dans l'oppression postcoloniale française expliquant cette marginalisation jusque dans la position par rapport à la circulation de la valeur/au processus de production) ?
Même si Lénine ou Marx n'imaginaient sûrement pas qu'une telle chose puisse arriver, cette notion d'aristocratie ouvrière qui grandit toujours plus et neutralise la volonté de changement radical semble bien refléter la réalité. Plus intéressant encore, il semble que de plus en plus de prolétaires vivant dans des régions historiquement exploitées rejoignent eux aussi cette sous-classe du prolétariat qui vit suffisamment bien pour ne plus sentir le besoin de lutter. Cependant, expliquer un changement de comportement aussi profond par le niveau de vie seul semble insuffisant. Je serais surpris qu'il n'y ait pas de nombreux autres mécanismes à chercher dans ce phénomène.
Pour rappel : aucune classe n'est en soi révolutionnaire. L'aristocratie prolétarienne remplissait autrefois les rangs du PCF : ce sont les kazib, poutou, les responsables syndicaux, les cadres qui font alliance avec le prolétariat... Ces gens là ont pour objectif de diriger l'économie à la place des bourgeois et, dans le cas de l'URSS, en les éliminant physiquement. C'est ce qu'Alain Bihr appelle la classe d'encadrement. Ils ne proposent pas l'émancipation, mais simplement un nouveau "management", comme on dit aujourd'hui. Pour ceux qui critiquent le lumpenprolétariat, n'oubliez pas qu'il s'agit de la cible favorite de l'extrême droite : Soral les désigne comme le bras armé de la bourgeoisie, qui vivrait grâce aux aides sociales aux dépends de la classe ouvrière. En réalité le lumpenprolétariat français survit péniblement, notamment les mères célibataires qui en constituent une grande partie, des miettes que le prolétariat français parvient à récupérer sur le marché international grâce à sa relative compétitivité... Rien n'est plus horrible que cette situation. En réalité le fascisme recrute dans les classes moyennes (blanches) déclassées, là où le communisme recrute dans la classe moyenne pseudo-intellectuelle qui s'estime mal rétribuée par la bourgeoisie pour ses diplômes et son intelligence (mdr). La relative faible différence entre ces deux classe explique les nombreux passages de l'extrême gauche à l'extrême droite, et dont Lénine puis Staline sont les idéaux type
En quoi les mères célibataires font-elles partie du lumpenprolétariat ? certaines peuvent en faire partie, la plupart sont exploitées dans le circuit de production du capitalisme et font fonctionner la société, donc font partie de la classe ouvrière au même titre que les chômeurs ou travailleurs clandestins par exemple. Les travailleuses qui se trouvent être des mères célibataires ont d’ailleurs un double travail, puisqu’elles nourrissent et élèvent des enfants, tâches qui sont bien un travail essentiel à la société et qui pourraient être mises en commun si la bourgeoisie ne l’empêchait pas. Soyons précis pour éviter de mettre à la fois le PCF, Kazib et Poutou, et Lénine et Staline dans le même sac. Quant à Soral c’est évident qu’un mec comme ça utilise tout et n’importe quoi pour déblatérer ses merdes mais ça veut pas dire qu’une partie des déclassés et marginaux peuvent pas se sentir différents ou supérieurs au reste de la classe ouvrière et être du coup utilisés comme poucaves ou force de répression. C’est bien la raison pour laquelle la petite bourgeoisie rempli parfois ces rôles à merveille
@@jehes9612 oui pas de mépris de ma part ce que je voulais dire c'est que c'est un groupe auquel on ne pense malheureusement pas beaucoup (sauf le RN pour couper leurs aides, patriarcat bonjour) Mais disons que les femmes ont une position particulière affreuse dans le capitalisme où elles participent largement à l'économie informelle, notamment dans la production et reproduction de force de travail c'est vrai... Oui enfin les petits patrons c'est pas le lumpenprolétariat c'est des saloperies qui, si j'étais autoritaire, seraient les seconds à finir au fond d'un fossé avec le grand patronnat Évidemment kazib et poutou ne sont pas du même acabit que Lénine (par contre Lénine c'est du même calibre que Staline), mais disons que leur incompréhension de l'économie et leur vision de l'état font qu'ils sont potentiellement dangereux. Même usul le soc'dem' (et ce n'est pas forcément une critique) a dit une fois sur un live twitch un truc du style "les libertaires ils font chier c'est à cause d'eux que la révolution dégénère en dictature à chaque fois". Donc bon depuis 100 ans c'est un pattern quand même
Oui Soral a raison en disant que le Lumpen prolétariat est le bras armé de la bourgeoisie ..Il n'y a qu'à voir comment dans les cités, les racailles sont ultra protégées par le système. Il n'y a qu'à voir comment tout est organisé pour que les racailles empêchent les prolos ,d'avoir une conscience de. classe . . Bref t'es racailles sont les matons des prolos .
Un peu décu d'apprendre que l'idée que Marx avait eu une take conspi sur les lumpens était réelle, on m'avait expliqué ça comme une connerie rouge-brune qu'il n'avais jamais dite, je pense que des anars ont voulu croire eux que Marx avait été de leur coté, ou alors qu'il a évolué sur la question dans sa vie? Ca semble assez évident que le qualificatif de conspi soit mérité concernant le savoir actuel sur les lumpens et les formes de politisations subalternes au schéma classique intégré au phénomène de production légal (entre ce que montre concrètement le réel en situation, et les données des cultural studies); cependant à l'époque de Marx et Engels on avait un capitalisme très dur qui leur permettait pas de s'inscrire dans des formes de semi-légalité tolérées et surement pas légalisées et glamourisées par le néolibéralisme d'aujourd'hui, ça veut aussi aussi dire que cet espèce de romantisme du bandit qui s'enrichit vite, meurt tot, roule dans la farine et trahis pour son intéret était surement plus fort et plus réel, ce qui pouvait aussi générer un lumpen plus droitier en moyenne: disons que sur un spectre qui va du mercenaire qui va se retrouver dans des bails sombres turbo-droitards impériialistes, et la TDS queer qui forme un groupe social toujours ultra-consicents de ses intérets et surement a 95% d'extrème-gauche, le lumpen à pu pencher plus à gauche avec l'assouplissement du racisme, du sexisme et du validisme, la décolonisation etc... puis après l'ubérisation néolib à encore poussé ça avec de nouvelles contradictions peu vues auparavant? Des datas sur les écrits théoriques des vieux, ou des vrais cas documentés de masses lumpens contre-révolutionnaires, poujadistes, facistes etc... ?
Les marxistes non-authoritaires et les anarchistes sont pas potes? J'ai discutée avec masse de marxistes / autre gauchistes libertaires qui se disent alliés des anarchistes
@@nekomancie7419 Tu es sur que tu t'es pas trompée de commentaire à répondre? Je vois pas ou j'ai insinué ça. Oui les marxistes non-autoritaires sont des alliés des anars et/ou des anars elleux mème? Oui? C'est évident?
Oui Marx a évolué sur la question faut que je retrouve les citations mais clairement Marx était bien soc'dem' à tendance autoritaire pendant longtemps... mais il est en revenu à peu près. Les écrits de Makhaïski là dessus sont édifiants. En bref il n'y a pas de classe révolutionnaire en soi. Il y a la société capitaliste, et la nécessité de la détruire
@@flxrldmr Sans les citations, si tu peux brièvement synthétiser le rapport à son évolution et lier ça vis à vis du lumpen? 🙏 Parce du coup si je comprend bien tu le critique, avec cette take anti-lumpen la, en l'associant à ce moment à un sauce-dem autoritaire, et ensuite il serait devenu vrai coco pro-lumpen? Parce que traduit aujourd'hui c'est un peu étonnant, les cocos réacs ont peut leur faire mille reproches mais pas celui d'être sauce-dems, par contre oui les sauce-dems d'époque risquaient pas d'être woke, et très influencés par l'humanisme des lumières, donc bourgeois, sexiste, colonial impérialiste et va-t-en-guerre donc anti-lumpen par extension surement, je le comprend aussi (peut-être?) Si tu veux bien déconfuser un peu ce lore ce serait sympa :)
@@Shade-Spark Bah même si Marx a été visionnaire (notamment dans les Grundrisse) il n'a jamais imaginé qu'il y aurait un jour ou l'automation permettrait un jour de rendre superflu des dizaines de millions de prolétaires (enfin il en a rapidement parlé mais visiblement il pensait que la révolution aurait eu lieu avant ^^). Lire là dessus le Manifeste contre le Travail de Krisis (c'est énorme). Même dans les grundrisse il y a d'énormes takes anti-lumpenprolétariat juste à côté de trucs incroyables (le Manifeste pareil). Je ne suis pas expert mais même quand Marx parlait de "dictature du prolétariat" c'était comme d'une société, loin des horreurs léninistes, castristes et maoistes, où au contraire la démocratie serait beaucoup plus étendue ce qui permettrait le contrôle du prolétariat sur la société, etc... Par contre les soc'dem' et les "communistes" c'est un autre projet, et ce ne sont que les deux variantes d'une même pièce : l'un comme l'autre veulent que l'Etat prenne (à des degrés divers) le contrôle de l'économie, c'est à dire la gestion du Capital (avec ce que cela implique d'exploitation). La seule différence c'est que les "communistes" veulent tout arracher des mains de la bourgeoisie alors que les soc'dem' sont plus "raisonnables"' (c'est à dire qu'ils ne liquident pas physiquement la classe capitaliste comme ça a été le cas en URSS et en Chine [ils ont quand même fusillé les propriétaires]), et donc ils finissent pas faire tirer sur leurs électeurs (Robespierre, Clémenceau, ou même Tsipras (il n'a pas fait tirer sur personne à ma connaissance, enfin pas plus que la police ne le fait ordinairement [hum hum]) qui a juste appliqué un programme libéral : quand on veut gérer la société, il faut être prêt à gérer le Capital ^^). J'espère que "woke" c''est une critique de la prétendue émancipation des femmes, des personnes racisées, etc, dans le capitalisme, hein, pas un rejet des luttes sociales qui ne concernent pas le prolétariat masculin blanc... Aucune classe n'est révolutionnaire en soi, à moins - et encore - d'appartenir à toutes les catégories dominées, ce qui au cœur du capitalisme n'est pas le cas pour grand monde : comme le dit Geoffroy Roux de Bézieux, les aides sociales en France existent parce que la France, sur le marché mondial, parvient pour l'instant à capter une part suffisante de Valeur pour en donner des miettes au lumpenprolétariat. Ce à quoi j'ajoute immédiatement : oui, mais si un jour cette position "privilégiée" dans l'économie mondiale venait à disparaitre (crise, manque de compétitivité, etc) et que ces aides devaient disparaitre, ce serait l'Etat qui, avec sa police et son armée (qui elles ne subiraient visiblement pas la même austérité) tiendrait tout les "inutiles au Capital" en respect et protègerait la population travailleuse (et même les prolétaires qui ont encore la "chance" de travailler) : c'est ce qu'on voit dans les favelas par exemple... Les gilets jaunes en sont un autre exemple : le fait que les petits patrons se soient joints au mouvement jusqu'aux "violences" (les violences de la police ils sont pour mais celles des manifestants moins) montre une chose : une partie de la "classe moyenne" française n'est pas très contente de perdre la compétition capitaliste avec les "pays émergents" : ils ne sont pas contre l'exploitation, ils veulent simplement que celle ci soit à leur avantage (comme c'était le cas dans les 30 glorieuses). Quand ils se considèrent à juste titre comme déclassés, c'est qu'ils n'acceptent pas d'être soumis à la même exploitation que celle visible en Chine, au Brésil, au Bangladesh, etc. Ils ne sont donc pas révolutionnaires, mais réactionnaires, et veulent retrouver une situation où ils bénéficiaient de l'économie. Idem, à gauche cette fois, pour les prof qui ne sont pas contents de perdre leur place dans la classe d'encadrement (lire Alain Bihr) et d'être mis au même régime qu'ils exigeaient du prolétariat français dans les années 60 : dans leur idéologie, il est normal que des "intellectuels" (mdr) aient une place privilégiée dans la société. Pour citer Marx dans le Manifeste : "La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions jusqu’alors réputées vénérables et vénérées avec crainte. Elle a fait du médecin, du juriste, du prêtre, du poète, du savant, des ouvriers salariés." c'est assez clair. Pour les libraires, idem, grande profession de gôche : ils ont exigé des prix uniques sur les livres pour ne pas se faire massacrer par la grande distribution. Moi j'appelle ça du protectionnisme mais bon il parait que c'est pour lutter contre la "concurrence déloyale" (parce qu'il y en a une loyale, j'imagine, celle dans les usines qui produisent tes livres [non]). Résultat : les grandes enseignes se gavent avec leurs marges et les libraires meurent à petit feu avec le tassement des salaires, l'augmentation énorme des loyers, etc). Je pourrais aussi parler des étudiant.e.s mais là je serais grossier. Il ne s'agit pas, comme le font les libéraux, de dire : c'est bien ainsi. Simplement, comme le remarquaient déjà bien des socialistes au début du XXème siècle, de dire : la nouvelle configuration de l'économie (qui est dans une certaine mesure une nécessité) change les rapports de classe, l'émancipation du plus grand nombre ne peut passer par le maintient des rapports existants, mais la destruction totale de la société capitaliste : la fin du Travail, de la Valeur et de la Marchandise, donc de l'Etat.
à 2:00 Sur mon écran ça passait trop vite, ce qui faisait qu'on ne voyait pas correctement les images, et la flute était trop criarde aussi ^^ dsl c'est vraiment technico centré comme remarque.. Merci pour ce partage en tout cas !!
Le lumpenproletariat, c'est quand même la plus grosse bétise de Marx. Au minimum depuis Bourdieu, on sait qu'une classe ne se bat pas forcément pour l'intérêt de sa classe. On a plus l'impression que Marx cherchait une excuse pour balayer rapidement les quelques prolétaires qui lui mettaient des batons dans les roues. Si ça n'était que ça, ça ne poserait pas de problèmes. Mais comme tu l'as bien dis, cette expression est souvent utilisé à tort, notamment par nos opposants. Bref, selon moi, c'est un terme à proscrire absolument.
Je trouve ça vraiment cool d’avoir une chaîne vulga des concepts de gauches mais j’ai vraiment un problème avec le rythme des vidéos.. je trouve ça trop mou
Ils utilisent des termes et des notions assez complexes pour un nouveau militant.Le rythme assez lent aide à assimiler des termes,et après pourquoi pas les rechercher par la suite etc…
Vas falloir arrêter de nier la conscience de classe du lumpen sans déconner. Nous n'avons rien mais nous prendrons tout, et nous ne laisserons pas plus de dignité à ce monde qu'il ne nous en a laissé jusqu'ici
Totalement d'accord, mais je ne pense pas que l'auteur en veuille particulièrement au lumpen, c'est juste qu'il parle des positions des différents idéologues sur le sujet.
@@caca1000you Toutes les personnes défendant le proletariat le font sans défendre le lumpen, allant jusqu'à nier sa conscience de classe.... parceque ce serait quand même emmerdant que le proletariat se rende compte que même lui est privilégié hein, que l'urgence sociale ne concerne pas le prix de son essence mais la survie de celleux qui vivent et travaille sur le pavé. Tous se comportent comme des ennemis de classe envers le lumpen. Tous affichent la même ignorance et le même mepris de classe, encore une fois jusqu'à nier la conscience politique des personnes.
Super, je connaissais pas du tout les notions. Je me disais que ça pourrait être cool une vidéo sur les bourgeois qui ont rejoint la cause ouvrière (comme Kropotkine par exemple )
si ca t'interesse, ya gramsci qui a pensé l'hegemonie culturelle, il explique la raison d'existence des intelectuels bourgeois/nobles dans les mouvements "politiques" et l'alliage de l'hegemonie prolétarienne
Verz 3:45 la 1ere guerre mondiale n'était pas nationaliste en France en tout cas, les intérêts de la bourgeoisie ne coïncident pas avec ceux du peuple. L'Allemagne par contre en avait une, et c'est bien la bourgeoisie qui sappuit sur les lumpen pour empêcher le nationalisme.
Avoir réussi à parler de social chauvinisme sans parler de Fabiel Roussel : chapeau !
Non sérieusement, super vidéo comme d'habitude. Merci.
Les ouvriers d'extreme droite, le fameux lepenproletariat
lol, bien vu
😂 exactement
Ces clochards
Un épisode qui tombe pile quand je me questionne sur la classe moyenne américaine comme française et la montée des crimes suprémacistes. Merci !
Une boîte qui s'appelle le Grand Soir, c'est ajouté à ma liste de projet inaccessible.
Par contre j'espére qu'il n'y aura pas de coin V.I.P 😁
@@remka2000 Si, elle est réservée à l'avant-garde des investisseurs qui croiront en ce projet!
Elles font bien plaisir ces vidéos réalisées par quelqu’un qui connaît ses sujets.
Ce morceau de flûte à 2 minutes avait un je-ne-sais-quoi qui m'a mis la larme à l’œil... à deux doigts de l'arme à gauche.
Merci pour cette nouvelle vidéo. 🙂
J'adore vos vidéos surtout n'arrêtez pas gros soutien à vous vous faites un splendide effort et ça se voit dans vos vidéos
Très belle illustration de l'écrivassier ;) Merci pour cette super vidéo !
Encore une excellente vidéo justement sur des notions sur lesquelles je m'interrogeais ces derniers temps !
Et la conclusion : "Le prolétariat c'est comme un oignon, il a des couches"
Le Lumpenprolétariat peut en effet se révéler assez puissant dans les luttes coloniale par exemple. En Algérie l'un des résistants le plus célèbre vient justement du lumpen ( Ali la Pointe) et il était bien évidemment pas le seul.
En même temps le prolétaires blanc était contre révolutionnaire mdrrr (lire je ne sais plus qui expliquant le bail déso plus la réf mais je peux expliquer le concept en gros intérêts de race > intérêts de classe
@@flxrldmr il me semble l'avoir entendu aussi, mais j'ai dû mal à m'en rappeler....avec tous les extraits que je regarde par jour!
@ haha c''est un livre sur la Révolution algérienne dommage faudrait retrouver
Bonne vidéo, camarades !
merci minute pour toute ces vidéos d'éducation populaire sur la gauche je viens de te découvrir tu es incroyable
Du bon boulot comme d'habitude
Ah bah ça fait écho à des débats récents :)
Genre ?? Curious
J'ai découvert ta chaîne grâce à cette vidéo, continue comme ça !
Alors, oui, la diction est pâteuse, on va essayer de faire mieux pour les prochaines.
Elles sont très biens vos vidéos. Je suis en train de lire "comprendre trotsky" ... c'est plus simple à lire avec vos vidéos en soutien ! Merci !
5:16 Si la situation des prolos s'est amélioré, ce n'est pas parce que la bourgeoisie leurs a donné plus de profits, les transformant en aristocratie ouvrière, c'est surtout que les prolos, par les luttes sociales, ont forcés la bourgeoisie à leurs donner plus... et finalement a vu sa situation s'améliorer, sans que la situation dans les pays soumis à l'impérialisme ne s'empire (en même temps ça pouvait pas s'empirer), même si l'impérialisme continu de piller ces pays à notre profit
Disons que la survaleur produite par l'exploitation du prolétariat international colonisé a été redistribué en partie au prolétariat occidental : le fascisme au xxi ème siècle, par exemple, c'est justement des gens qui veulent que cette situation continue plutôt que d'être concurrencés par la classe moyenne des pays anciennement dominés...
@@flxrldmr effectivement, en revanche, je ne pense pas que l'italie ou l'Allemagne produisaient du surprofit à cette époque...
@@ptio104 pour le cas de l'allemagne et de l'italie dans l'entre deux guerres c'est plutôt la classe moyenne déclassée qui s'est faite rouler dans les farine par on-sait-qui. Les f@scistes et les n@zis tiennent un discours pour séduire ces gens qui s'estiment plus mal lotis qu'ils le devraient (logique du mérite, toussa toussa) et dans le même temps promettent à la bourgeoisie aux dents longues d'assouvir leur volonté de puissance : c'est ce qu'on retrouve aujourd'hui chez Le Pen et Zemmour : la première drague les déclassés avec un discours poujadiste à la doctrine économique "le libéralisme dans un seul pays" en donnant aux hommes blancs salariés ce qu'elle prendra aux étrangers, aux femmes et aux chômeurs, Zemmour séduit la jeune bourgeoisie fasciste sortie des grandes écoles que le discours de macron ne convainc pas.
Evidemment ce n'est pas un complot, et Le Pen et Zemmour sont véritablement opposés, même s'iels aspirent au même projet de domination blanche masculine et bourgeoise
La situation des pays du tiers monde soumis à l'impérialisme ne c'est pas vraiment amélioré depuis, d'ailleurs la famine et la faim dans le monde a augmenté tous les ans depuis 5 années consécutives (811 millions de personnes en 2021).
Et si le colonialisme / néo-colonialisme c'était arrêté et les personnes des pays du tiers-monde avaient un niveau de vie similaire au notre, alors obligatoirement notre niveau de vie baisserait de manière très significative ; si on arrive à avoir pleins de babioles technologiques pas cher et un meilleur niveau de vie c'est uniquement grâce au néo-colonialisme et à l'exploitation des personnes des pays du tiers-monde (notamment pour les matières premières, mais aussi dans l'alimentaire*) beaucoup plus que par la lutte des classes.
*Dans le documentaire "We feed the world" il y a un pays d'Afrique (désolé, j'ai oublié lequel) où Nestlé produit beaucoup de Soja pour l'exportation sur des terres volées à la population et jamais rendues, alors que la population proche est encore soumise à la famine, du coup soit les personnes arrivent à se faire embaucher par Nestlé et peuvent survivre, soit elles meurent de faim.
mérite plus de vues
Merci !
Clair, net et précis : j'aime 👍
toujours une très bonne vidéo très intéressante minute rouge c'est validé de ouf
Merci, j'ai beaucoup aimé
Je pense que le problème à la racine est le côté moral de la notion de Lumpenprolétariat chez Marx qui s'est, semble-t-il, transmis au reste de la tradition. Si l'on accepte que "Lumpenprolétariat" ne doit pas être un qualificatif de mépris visant à clasher le camp adverse ou servir à légitimer ce qui est en fait du mépris de classe et des valeurs bourgeoises (la productivité comme hygiène sociale moralement honorable) mais devrait plutôt qualifier simplement une certaine position socio-économique les choses deviennent beaucoup plus claires : tout ce qui directement (toxicomanie, neurodivergence, handicap, maladie...) ou indirectement (orientation sexuelle, identité de genre, absence de papiers,...) empêche une personne d'être adaptable et productive d'une manière prévue et voulue par les exigences du capital est susceptible de faire basculer cette personne dans le Lumpenprolétariat ; ou alors cette personne peut décider de ne pas rentrer dans le cadre du travail socialement reconnu par l'État et la Bourgeoisie, ce qui place également cette personne dans le Lumpenprolétariat (ce que l'administration appelait un "cas social").
La question, peut-être, ne devrait pas être "le Lumpenprolétariat a-t-il un potentiel révolutionnaire ?", mais "comment peut-on (symboliquement et de fait) s'empêcher d'exclure les lumpenprolétaires de nos luttes à perspectives révolutionnaires ?"
Aussi, si les fascistes (même si cela reste à démontrer) pouvaient supposément recruter chez eux, c'était peut-être que le camp révolutionnaire de la gauche radicale ne leur offrait pas d'alternative...
Bien vu camarade !
Marx avait des gros côté soc'dem' mais bon au XIX ème siècle on pouvait aussi comprendre le bail dans une certaine mesure...
Pour la gauche travailliste (de Arthaud à Mélenchon) le lumpenprolétariat est en effet hors de leur cadre intellectuel et moral (lfi a voté des lois macrons visant à mettre au travail la population, sisi)
Chef les anarchistes, on a la solution : mort au travail, mort aux exploiteurs
Vidéo très intéressante et très claire, merci !
Alors aujourd'hui j'étais dans un vide-grenier dans un des stands de j'ai trouvé une petite caisse dans lequel il y avait une grosse pile de vieux journaux datant de 1919 le journal" Le miroir" et celui qui était au-dessus de la pile une statue fait par les bolchevik sen 1919 qui était un carré blanc fracturée par un triangle rouge exactement comme ou presque avec le logo de votre chaîne.
Voilà voilà
On ne savait pas que le tableau de Lissitski (ou le coin rouge est dans l'autre sens d'ailleurs) avait été adapté en statue.
Cooooooooool
c'est amusant ce petit voyage dans la mythologie communiste.
Super taff !
pour préciser ceci est un référencement
7:50 : le meilleur moment possible pour regarder une vidéo en x0.25 avec le son à fond
Dommage d'avoir résumé la question du lumpen en la casant avec la question de l'aristo ouvrière, alors que c'est deux questions différentes. Autant la question de l'aristo ouvrière je connaissais pas trop, c'est intéressant mais sans plus. Autant la questin du lumpenprolétariat mériterait largement un épisode à part entière, voire une série. Ca reste un sujet épineux entre anars et cocos, qu'a eu des répercussions véner dans l'histoire, et qui est brulant d'actualité avec les questions de précarisation, d'""uberisation"" et, comme vous l'évoquez, mais très rapidement, avec la question du traitement médiatiques des quartiers aujourd'hui. Mais merci pour tout quand même, vous assurez !
Bravo, super intéressant
très bonne vidéo
Je considère les travailleurs de la construction ici au Québec comme une aristocratie ouvrière, ils ont un salaire le double de la moyenne, n'arrête pas de se lamanter qu'ils paient trop d'impôts, sont anti-syndical malgré qu'ils bénéficient des luttes du passé et sont en grande partie réactionnaire.
Disons que dans la société capitaliste toute personne qui est satisfaite de sa position dans la chaîne de valorisation de la valeur est conservatrice ou réactionnaire... C'est possible dans les pays au centre du capitalisme, moins pour ceux aux périphéries ^^
Intéressant merci.
Je definirais l'aristocratie ouvrière sur deux plans :
Ce sont des ouvriers aux métiers très technique, qui demande énormément de savoir faire.
ET, qui travaille dans des secteurs très bien rémunérés.
En gros des très bons ouvriers qui gagnent très bien leur vie, souvent grâce à du déplacement, et qui n'ont aucun intérêt dans la lutte des classes.
De toute façon je pense pas qu'ils soient une classe, ils se voient plutôt au niveau de commercial, chef de chantier.
C'est en partie ce qu'Alain Bihr appelle la classe d'encadrement ;)
Je me demande si il ne faudrait pas une vidéo entière sur chacune de ces notions surtout à propos du "lumpen prolétariat". Vous avez évoqué les chemises noires et les chemises brunes mais on peut aussi s'interroger sur le rôle de la pègre voire de la maffia aux USA à la même époque aussi bien dans la répression du mouvement ouvrier que pour le "contrôle" de certains syndicats contre les "rouges". N'est il pas de "notoriété publique" qu'encore aujourd'hui certains syndicats US ( dockers, camionneurs...) seraient contrôlés par la maffia ou est ce un préjugé alimenté par Hollywood?
encore aujourd'hui je ne sais pas, mais par le passé, il me semble qu'il y a des preuves.
maintenant le souci est aussi de caractériser socialement la pègre/la mafia : les petites mains sont prolétaires/sous-prolétaires, mais c'est une hiérarchie, dont il serait difficile de ne pas rattacher les chefs (et les sous-chefs au minimum) à la bourgeoisie.
le souci est l'esprit de corps, nettement plus marqué que dans le légal, que ces organisations imposent : cela détourne évidemment les petites mains de la conscience de classe...
maintenant le commun des mortels est tellement conditionné par le légalisme que tout ce qui appartient à ces corps mafieux est par défaut considéré comme étranger, ce qui ne résoud pas la question de l'appartenance de classe, mais permet de la contourner.
Un prolongement de ce terme serait sans doute le terme de "travailleur consommateur" dans l'épisode 9 de la saison 22 de south park
"bruit de prudence" génie
ça manque un peu de basses dans le passage sur la sncf, mais j'aime bien ^^
Encore deux "hommes de paille'' sociologiques ces catégories.
Existent-elles encore ? Ont-elles jamais existé ?
En dépit de ma circonspection, le like est de rigueur
on constate encore aujourd'hui que les saltimbanques et les mendiants se réunissent dans les pseudo parties de gauche dirigés par les bourgeois, avec les fonctionnaires, et qu'ils acceptent volontiers de servir le système en échange d'un petit billet.
@@mondoomata1078 oh ça parle comme Soral là
@@flxrldmr ou comme Renaud ? et la plupart des anar et des communistes ?
ou comme tout ceux qui ont des capacité cognitive et une morale ?
il faut être aveugle ou malhonnête pour ne pas voir la démagogie suppurante des ces pseudo parties de gauche.
on sent bien la malhonnêteté qui émane de cette façon de rabaisser son interlocuteur en l’identifiant a un personnage médiatique diabolisé pour ne pas avoir a apporter d'argument.
@@mondoomata1078 Ha d'accord je comprends mieux ton commentaire ^^
Bah même en temps je suis plus ou moins d'accord mais en même temps c'est une vision qui est quand même un peu complotiste, comme si les différentes parties de la bourgeoisie étaient toutes d'accord entre elles.
Bien sûr que les soc'dem' sont des "traitres", mais ils ne s'en cachent pas : ils veulent simplement prélever une part de la survaleur produite par "charité" ou je ne sais pas quelle connerie. Mais le patronat ne fait généralement appel à eux que dans les phases de crise, et est assez ennuyé par ce genre de politiques (cf Mélenchon, dont pourtant il y a énormément à dire, sans parler de l'antisémitisme et du reste).
Idem pour les "communistes", qui eux veulent simplement prendre la place de la bourgeoisie (mais ils seront plus gentils cette fois, pas comme en URSS, à Cuba, en Chine, etc), qui en a donc logiquement grand peur... on peut quand même pas dire que les trotskystes et les réactionnaires sont dans la même équipe ^^ ils sont simplement concurrents pour la gestion du Capital, un peu comme les identitaires et les islamistes sur un autre plan ^^
Au contraire, à gauche, je pense qu'on doit montrer ce qu'est réellement la société capitaliste : elle n'est pas autre chose que ce qu'elle montre à voir, sans complot, sans traîtrise : la valorisation du Capital par le Travail (ou plutôt ce qu'il en reste ^^) sous la forme de la Marchandise
l'aristocratie ouvrière ça ne veut rien dire en réalité. Chacun y voit ce qu'il à envie d'y voir. De même pour le Lumpenprolétariat, je rappelle que Pancho Villa avant la révolution Mexicaine était un bandit, pour ensuite devenir un révolutionnaire. Il faut effectivement se méfier des raccourcis très rapide.
Je pense que le gros problème est le côté moral de cette notion. Si l'on accepte que le Lumpenprolétariat ne doit pas être un qualificatif de mépris visant à clasher le camp adverse ou à légitimer ce qui est en fait du mépris de classe et des valeurs bourgeoises (la productivité comme hygiène sociale moralement honorable) mais doit qualifier simplement une certaine position socio-économique les choses deviennent beaucoup plus claires : tout ce qui directement (toxicomanie, neurodivergence, handicap, maladie...) ou indirectement (orientation sexuelle identité de genre, absence de papier,...) empêche une personne d'être adaptable et productive d'une manière prévue et voulue par les exigences du capital est susceptible de faire basculer cette personne dans le Lumpenprolétariat.
La question peut-être ne devrait pas être "le Lumpenprolétariat a-t-il un potentiel révolutionnaire ?", mais "comment peut-on (symboliquement et de fait) s'empêcher d'exclure les lumpenprolétaires de nos luttes à perspectives révolutionnaires ?"
Aussi, si les fascistes (même si cela reste à démontrer) pouvaient supposément recruter chez eux, c'était peut-être que le camp révolutionnaire de la gauche radicale ne leur offrait pas d'alternative...
La notion qui sépare les deux est celle de la nationalité.
Y'avait un congrès du lupemproletariat ce weekend au Mans 😁
C'est le principe des vases communicants - si on prend ailleurs (la ou on ne voit pas) on peut donner plus ici (ou c'est visible).
L’appellation schlag serait-elle la modernisation du concept de lumpenprolétariat ? 🥴🏴☠
Bien
J'adore vos vidéos dans le fond comme dans la forme à un détail près qui me taraude systématiquement, pourquoi un débit de paroles aussi lent ?
Vitesse ×1,5
Ça peut paraître trop rapide, au contraire, quand on doit digérer une nouvelle info par phrase.
"On peut pas traduire écrivassiers"
Du coup l'image de Michel Onfray va faire la blague ahahahaahaha !
Une vidéo sur "Le Socialisme des intellectuels" de Jan Waclav Makhaïski ? Ce livre est, à mon avis, intéressant pour montrer la différence entre la classe dirigeante (intellectuelle) et exécutante (manuelle)
commentaire pour l'algo
Ne peut-on pas si on accepte la notion de marginalisation mais que l'on refuse la notion d'absence de conscience de classe pour le Lumpenprolétariat avoir un discours intelligent et constructif sur les émeutes de banlieue comme révolte politiquement légitime d'un Lumpenprolétariat racisé et spacialement marginalisé (le racisme dans l'oppression postcoloniale française expliquant cette marginalisation jusque dans la position par rapport à la circulation de la valeur/au processus de production) ?
Une grosse grève? 🤔🚃
OUI, D'ACCORD. 👍🚩
Même si Lénine ou Marx n'imaginaient sûrement pas qu'une telle chose puisse arriver, cette notion d'aristocratie ouvrière qui grandit toujours plus et neutralise la volonté de changement radical semble bien refléter la réalité. Plus intéressant encore, il semble que de plus en plus de prolétaires vivant dans des régions historiquement exploitées rejoignent eux aussi cette sous-classe du prolétariat qui vit suffisamment bien pour ne plus sentir le besoin de lutter.
Cependant, expliquer un changement de comportement aussi profond par le niveau de vie seul semble insuffisant. Je serais surpris qu'il n'y ait pas de nombreux autres mécanismes à chercher dans ce phénomène.
Pour rappel : aucune classe n'est en soi révolutionnaire.
L'aristocratie prolétarienne remplissait autrefois les rangs du PCF : ce sont les kazib, poutou, les responsables syndicaux, les cadres qui font alliance avec le prolétariat... Ces gens là ont pour objectif de diriger l'économie à la place des bourgeois et, dans le cas de l'URSS, en les éliminant physiquement. C'est ce qu'Alain Bihr appelle la classe d'encadrement. Ils ne proposent pas l'émancipation, mais simplement un nouveau "management", comme on dit aujourd'hui.
Pour ceux qui critiquent le lumpenprolétariat, n'oubliez pas qu'il s'agit de la cible favorite de l'extrême droite : Soral les désigne comme le bras armé de la bourgeoisie, qui vivrait grâce aux aides sociales aux dépends de la classe ouvrière.
En réalité le lumpenprolétariat français survit péniblement, notamment les mères célibataires qui en constituent une grande partie, des miettes que le prolétariat français parvient à récupérer sur le marché international grâce à sa relative compétitivité... Rien n'est plus horrible que cette situation.
En réalité le fascisme recrute dans les classes moyennes (blanches) déclassées, là où le communisme recrute dans la classe moyenne pseudo-intellectuelle qui s'estime mal rétribuée par la bourgeoisie pour ses diplômes et son intelligence (mdr). La relative faible différence entre ces deux classe explique les nombreux passages de l'extrême gauche à l'extrême droite, et dont Lénine puis Staline sont les idéaux type
En quoi les mères célibataires font-elles partie du lumpenprolétariat ?
certaines peuvent en faire partie, la plupart sont exploitées dans le circuit de production du capitalisme et font fonctionner la société, donc font partie de la classe ouvrière au même titre que les chômeurs ou travailleurs clandestins par exemple.
Les travailleuses qui se trouvent être des mères célibataires ont d’ailleurs un double travail, puisqu’elles nourrissent et élèvent des enfants, tâches qui sont bien un travail essentiel à la société et qui pourraient être mises en commun si la bourgeoisie ne l’empêchait pas.
Soyons précis pour éviter de mettre à la fois le PCF, Kazib et Poutou, et Lénine et Staline dans le même sac.
Quant à Soral c’est évident qu’un mec comme ça utilise tout et n’importe quoi pour déblatérer ses merdes mais ça veut pas dire qu’une partie des déclassés et marginaux peuvent pas se sentir différents ou supérieurs au reste de la classe ouvrière et être du coup utilisés comme poucaves ou force de répression. C’est bien la raison pour laquelle la petite bourgeoisie rempli parfois ces rôles à merveille
@@jehes9612 oui pas de mépris de ma part ce que je voulais dire c'est que c'est un groupe auquel on ne pense malheureusement pas beaucoup (sauf le RN pour couper leurs aides, patriarcat bonjour)
Mais disons que les femmes ont une position particulière affreuse dans le capitalisme où elles participent largement à l'économie informelle, notamment dans la production et reproduction de force de travail c'est vrai...
Oui enfin les petits patrons c'est pas le lumpenprolétariat c'est des saloperies qui, si j'étais autoritaire, seraient les seconds à finir au fond d'un fossé avec le grand patronnat
Évidemment kazib et poutou ne sont pas du même acabit que Lénine (par contre Lénine c'est du même calibre que Staline), mais disons que leur incompréhension de l'économie et leur vision de l'état font qu'ils sont potentiellement dangereux. Même usul le soc'dem' (et ce n'est pas forcément une critique) a dit une fois sur un live twitch un truc du style "les libertaires ils font chier c'est à cause d'eux que la révolution dégénère en dictature à chaque fois". Donc bon depuis 100 ans c'est un pattern quand même
Oui Soral a raison en disant que le Lumpen prolétariat est le bras armé de la bourgeoisie ..Il n'y a qu'à voir comment dans les cités, les racailles sont ultra protégées par le système. Il n'y a qu'à voir comment tout est organisé pour que les racailles empêchent les prolos ,d'avoir une conscience de. classe . . Bref t'es racailles sont les matons des prolos .
Un peu décu d'apprendre que l'idée que Marx avait eu une take conspi sur les lumpens était réelle, on m'avait expliqué ça comme une connerie rouge-brune qu'il n'avais jamais dite, je pense que des anars ont voulu croire eux que Marx avait été de leur coté, ou alors qu'il a évolué sur la question dans sa vie?
Ca semble assez évident que le qualificatif de conspi soit mérité concernant le savoir actuel sur les lumpens et les formes de politisations subalternes au schéma classique intégré au phénomène de production légal (entre ce que montre concrètement le réel en situation, et les données des cultural studies); cependant à l'époque de Marx et Engels on avait un capitalisme très dur qui leur permettait pas de s'inscrire dans des formes de semi-légalité tolérées et surement pas légalisées et glamourisées par le néolibéralisme d'aujourd'hui, ça veut aussi aussi dire que cet espèce de romantisme du bandit qui s'enrichit vite, meurt tot, roule dans la farine et trahis pour son intéret était surement plus fort et plus réel, ce qui pouvait aussi générer un lumpen plus droitier en moyenne: disons que sur un spectre qui va du mercenaire qui va se retrouver dans des bails sombres turbo-droitards impériialistes, et la TDS queer qui forme un groupe social toujours ultra-consicents de ses intérets et surement a 95% d'extrème-gauche, le lumpen à pu pencher plus à gauche avec l'assouplissement du racisme, du sexisme et du validisme, la décolonisation etc... puis après l'ubérisation néolib à encore poussé ça avec de nouvelles contradictions peu vues auparavant?
Des datas sur les écrits théoriques des vieux, ou des vrais cas documentés de masses lumpens contre-révolutionnaires, poujadistes, facistes etc... ?
Les marxistes non-authoritaires et les anarchistes sont pas potes? J'ai discutée avec masse de marxistes / autre gauchistes libertaires qui se disent alliés des anarchistes
@@nekomancie7419 Tu es sur que tu t'es pas trompée de commentaire à répondre? Je vois pas ou j'ai insinué ça. Oui les marxistes non-autoritaires sont des alliés des anars et/ou des anars elleux mème? Oui? C'est évident?
Oui Marx a évolué sur la question faut que je retrouve les citations mais clairement Marx était bien soc'dem' à tendance autoritaire pendant longtemps... mais il est en revenu à peu près.
Les écrits de Makhaïski là dessus sont édifiants.
En bref il n'y a pas de classe révolutionnaire en soi. Il y a la société capitaliste, et la nécessité de la détruire
@@flxrldmr Sans les citations, si tu peux brièvement synthétiser le rapport à son évolution et lier ça vis à vis du lumpen? 🙏
Parce du coup si je comprend bien tu le critique, avec cette take anti-lumpen la, en l'associant à ce moment à un sauce-dem autoritaire, et ensuite il serait devenu vrai coco pro-lumpen? Parce que traduit aujourd'hui c'est un peu étonnant, les cocos réacs ont peut leur faire mille reproches mais pas celui d'être sauce-dems, par contre oui les sauce-dems d'époque risquaient pas d'être woke, et très influencés par l'humanisme des lumières, donc bourgeois, sexiste, colonial impérialiste et va-t-en-guerre donc anti-lumpen par extension surement, je le comprend aussi (peut-être?)
Si tu veux bien déconfuser un peu ce lore ce serait sympa :)
@@Shade-Spark
Bah même si Marx a été visionnaire (notamment dans les Grundrisse) il n'a jamais imaginé qu'il y aurait un jour ou l'automation permettrait un jour de rendre superflu des dizaines de millions de prolétaires (enfin il en a rapidement parlé mais visiblement il pensait que la révolution aurait eu lieu avant ^^). Lire là dessus le Manifeste contre le Travail de Krisis (c'est énorme).
Même dans les grundrisse il y a d'énormes takes anti-lumpenprolétariat juste à côté de trucs incroyables (le Manifeste pareil).
Je ne suis pas expert mais même quand Marx parlait de "dictature du prolétariat" c'était comme d'une société, loin des horreurs léninistes, castristes et maoistes, où au contraire la démocratie serait beaucoup plus étendue ce qui permettrait le contrôle du prolétariat sur la société, etc...
Par contre les soc'dem' et les "communistes" c'est un autre projet, et ce ne sont que les deux variantes d'une même pièce : l'un comme l'autre veulent que l'Etat prenne (à des degrés divers) le contrôle de l'économie, c'est à dire la gestion du Capital (avec ce que cela implique d'exploitation). La seule différence c'est que les "communistes" veulent tout arracher des mains de la bourgeoisie alors que les soc'dem' sont plus "raisonnables"' (c'est à dire qu'ils ne liquident pas physiquement la classe capitaliste comme ça a été le cas en URSS et en Chine [ils ont quand même fusillé les propriétaires]), et donc ils finissent pas faire tirer sur leurs électeurs (Robespierre, Clémenceau, ou même Tsipras (il n'a pas fait tirer sur personne à ma connaissance, enfin pas plus que la police ne le fait ordinairement [hum hum]) qui a juste appliqué un programme libéral : quand on veut gérer la société, il faut être prêt à gérer le Capital ^^).
J'espère que "woke" c''est une critique de la prétendue émancipation des femmes, des personnes racisées, etc, dans le capitalisme, hein, pas un rejet des luttes sociales qui ne concernent pas le prolétariat masculin blanc...
Aucune classe n'est révolutionnaire en soi, à moins - et encore - d'appartenir à toutes les catégories dominées, ce qui au cœur du capitalisme n'est pas le cas pour grand monde : comme le dit Geoffroy Roux de Bézieux, les aides sociales en France existent parce que la France, sur le marché mondial, parvient pour l'instant à capter une part suffisante de Valeur pour en donner des miettes au lumpenprolétariat. Ce à quoi j'ajoute immédiatement : oui, mais si un jour cette position "privilégiée" dans l'économie mondiale venait à disparaitre (crise, manque de compétitivité, etc) et que ces aides devaient disparaitre, ce serait l'Etat qui, avec sa police et son armée (qui elles ne subiraient visiblement pas la même austérité) tiendrait tout les "inutiles au Capital" en respect et protègerait la population travailleuse (et même les prolétaires qui ont encore la "chance" de travailler) : c'est ce qu'on voit dans les favelas par exemple...
Les gilets jaunes en sont un autre exemple : le fait que les petits patrons se soient joints au mouvement jusqu'aux "violences" (les violences de la police ils sont pour mais celles des manifestants moins) montre une chose : une partie de la "classe moyenne" française n'est pas très contente de perdre la compétition capitaliste avec les "pays émergents" : ils ne sont pas contre l'exploitation, ils veulent simplement que celle ci soit à leur avantage (comme c'était le cas dans les 30 glorieuses). Quand ils se considèrent à juste titre comme déclassés, c'est qu'ils n'acceptent pas d'être soumis à la même exploitation que celle visible en Chine, au Brésil, au Bangladesh, etc. Ils ne sont donc pas révolutionnaires, mais réactionnaires, et veulent retrouver une situation où ils bénéficiaient de l'économie.
Idem, à gauche cette fois, pour les prof qui ne sont pas contents de perdre leur place dans la classe d'encadrement (lire Alain Bihr) et d'être mis au même régime qu'ils exigeaient du prolétariat français dans les années 60 : dans leur idéologie, il est normal que des "intellectuels" (mdr) aient une place privilégiée dans la société. Pour citer Marx dans le Manifeste : "La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions jusqu’alors réputées vénérables et vénérées avec crainte. Elle a fait du médecin, du juriste, du prêtre, du poète, du savant, des ouvriers salariés." c'est assez clair. Pour les libraires, idem, grande profession de gôche : ils ont exigé des prix uniques sur les livres pour ne pas se faire massacrer par la grande distribution. Moi j'appelle ça du protectionnisme mais bon il parait que c'est pour lutter contre la "concurrence déloyale" (parce qu'il y en a une loyale, j'imagine, celle dans les usines qui produisent tes livres [non]). Résultat : les grandes enseignes se gavent avec leurs marges et les libraires meurent à petit feu avec le tassement des salaires, l'augmentation énorme des loyers, etc).
Je pourrais aussi parler des étudiant.e.s mais là je serais grossier.
Il ne s'agit pas, comme le font les libéraux, de dire : c'est bien ainsi. Simplement, comme le remarquaient déjà bien des socialistes au début du XXème siècle, de dire : la nouvelle configuration de l'économie (qui est dans une certaine mesure une nécessité) change les rapports de classe, l'émancipation du plus grand nombre ne peut passer par le maintient des rapports existants, mais la destruction totale de la société capitaliste : la fin du Travail, de la Valeur et de la Marchandise, donc de l'Etat.
Prolétaires de tous pays unissez vous , n est pas de marx mais de Engels
à 2:00 Sur mon écran ça passait trop vite, ce qui faisait qu'on ne voyait pas correctement les images, et la flute était trop criarde aussi ^^ dsl c'est vraiment technico centré comme remarque.. Merci pour ce partage en tout cas !!
allez ça va collab
@3'45 reformisme... ouais au mieux >
Et après tout ça on ne sait toujours pas combien d'anges tiennent sur une pointe d'épingle, et surtout, surtout, quel est leur sexe !
Je veux le playmobil lumben !
Il répond au doux nom de K2113 dans la nomenclature de Playmobil.
(oui, on est pas que groupusculologues, on est aussi playmobilogistes)
@@MinutesRouges Nomenclature ? Je savais bien que vous étiez de vils staliniens !
@@degoda5241 merde, on est démasqués
Quelle est la position marxiste sur la question nationale ?
Voir le texte "le marxisme et la question nationale" par le camarade Staline
Le lumpenproletariat, c'est quand même la plus grosse bétise de Marx. Au minimum depuis Bourdieu, on sait qu'une classe ne se bat pas forcément pour l'intérêt de sa classe. On a plus l'impression que Marx cherchait une excuse pour balayer rapidement les quelques prolétaires qui lui mettaient des batons dans les roues. Si ça n'était que ça, ça ne poserait pas de problèmes. Mais comme tu l'as bien dis, cette expression est souvent utilisé à tort, notamment par nos opposants. Bref, selon moi, c'est un terme à proscrire absolument.
Je trouve ça vraiment cool d’avoir une chaîne vulga des concepts de gauches mais j’ai vraiment un problème avec le rythme des vidéos.. je trouve ça trop mou
Vitesse ×1,5
Ils utilisent des termes et des notions assez complexes pour un nouveau militant.Le rythme assez lent aide à assimiler des termes,et après pourquoi pas les rechercher par la suite etc…
Chacun ses goûts. Mais moi ces vidéos bourrées de punchlines ou au débit très rapide, ça me fatigue.
Vas falloir arrêter de nier la conscience de classe du lumpen sans déconner.
Nous n'avons rien mais nous prendrons tout, et nous ne laisserons pas plus de dignité à ce monde qu'il ne nous en a laissé jusqu'ici
Totalement d'accord, mais je ne pense pas que l'auteur en veuille particulièrement au lumpen, c'est juste qu'il parle des positions des différents idéologues sur le sujet.
@@caca1000you Toutes les personnes défendant le proletariat le font sans défendre le lumpen, allant jusqu'à nier sa conscience de classe.... parceque ce serait quand même emmerdant que le proletariat se rende compte que même lui est privilégié hein, que l'urgence sociale ne concerne pas le prix de son essence mais la survie de celleux qui vivent et travaille sur le pavé.
Tous se comportent comme des ennemis de classe envers le lumpen. Tous affichent la même ignorance et le même mepris de classe, encore une fois jusqu'à nier la conscience politique des personnes.
Les révisionist ...
Super, je connaissais pas du tout les notions. Je me disais que ça pourrait être cool une vidéo sur les bourgeois qui ont rejoint la cause ouvrière (comme Kropotkine par exemple )
Kropotkine n'était pas un "bourgeois", mais plutôt issus de la haute noblesse Russe, pas pareil.
si ca t'interesse, ya gramsci qui a pensé l'hegemonie culturelle, il explique la raison d'existence des intelectuels bourgeois/nobles dans les mouvements "politiques" et l'alliage de l'hegemonie prolétarienne
@@54dudulle Oui c'est vrai tu as raison, mais au moins tu as l'idée
@@darksidespainishsith0725 ah merci je vais me renseigner
Verz 3:45 la 1ere guerre mondiale n'était pas nationaliste en France en tout cas, les intérêts de la bourgeoisie ne coïncident pas avec ceux du peuple. L'Allemagne par contre en avait une, et c'est bien la bourgeoisie qui sappuit sur les lumpen pour empêcher le nationalisme.
Hein?
@@laurencepeclo9504 oui.