“L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.” - Salvador Dalí. Émission “Une vie, une oeuvre” diffusée sur les ondes de France Culture le 20 juin 2004. Par Pascale Lismonde. Réalisation : Dominique Costa. Avec la collaboration de Lionel Quantin et Claire Poinsignon. Délire du verbe (à tendance logorrhéique-péremptoire), célébrissimes moustaches recourbées en pointes vers le haut, sens inégalé de l'autocélébration... bien qu'il ait quitté son enveloppe charnelle il y a quatorze ans, le personnage terrestre de Salvador Dalí est inoubliable. Si l'on veut ajouter au spectacle permanent donné par l'œuvre peint, modelé ou sculpté, ses créations de mode ou d'objets - tout ce qu'on découvre notamment à sa Fondation créée à Figueras, sa ville natale, il faut l'entendre dans ses discours tonitruants, ou lire le “Journal d'un génie” de l'artiste qui inventa les “montres molles”, les “beautés comestibles”, ou la “méthode paranoïaque-critique”, illustrée par exemple par ses hallucinations autour de l'enfant mort caché dans le célèbre tableau de “l'Angélus” de Millet. Quelques repères entre mille ? C'est à son premier époux, le poète Éluard, (et à son amant Max Ernst), qu'en 1929, Dalí ravit la femme qu'il érige en muse, jumelle, égérie, compagne, puis “Madone de Port Lligat” (1950) et enfin reine du château de Pubol (à partir de 1962) son épouse Gala. Selon les proches, une épouse dévorante, aux grandes exigences. Dalí surenchérit. En 1940, son goût invétéré pour le luxe et le lucre conduit Breton à l'exclure du groupe surréaliste et à le surnommer de l'anagramme de son nom “Avida dollars”. Dalí entreprend alors un dialogue avec son double. Autre exemple ? Le 17 novembre 1964, il fait entrer la gare de Perpignan dans l'éternité de la peinture en la consacrant comme lieu par excellence de “ses visions paranoïaques tridimensionnelles et de ses extases cosmogoniques”. En effet, c'est là qu'il découvre “la possibilité de peindre à l'huile la véritable troisième dimension stéréoscopique”. Etc., etc. Le sujet rend intarissable... Une invitation à écouter le murmure (ou le vacarme) du “rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme grenade une seconde avant l'éveil” (1). (1) selon le titre de l'un de ses tableaux les plus célèbres. Avec : Robert Descharnes, ancien secrétaire de Dali. Benjamino Levy, président de la Stratton foundati. Michel Nuridsany, critique d'art, auteur d'une biographie sur Dalí. Montse Aguer, directrice du centre d'études daliniennes et membre du Patronat de la Fundació Gala-Salvador Dalí. Montage d'entretiens avec Robert Descharnes, Gérard Garouste, Michel Nuridsany, Benjamino Levy. Thèmes : Arts & Spectacles| Peinture| Documentaire| Salvador Dalí Source : France Culture #Dali #SalvadorDalí #GérardGarouste #Peintre #Peinture #Documentaire #Radio #FranceCulture
Clovis Simard · Partagé avec Vos ami(e)s Au bas d’un double dessin de Dali affiché au Musée de Glasgow, est noté ceci : « 1. En 1950, j’ai eu un rêve cosmique dans lequel je vis en couleur cette image qui, dans mon rêve, représentait le « nucleus de l’atome ». Ce nucleus prit par la suite un sens métaphysique, je le considère « l’unité de l’univers », le Christ !
“L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.” - Salvador Dalí. Émission “Une vie, une oeuvre” diffusée sur les ondes de France Culture le 20 juin 2004. Par Pascale Lismonde. Réalisation : Dominique Costa. Avec la collaboration de Lionel Quantin et Claire Poinsignon. Délire du verbe (à tendance logorrhéique-péremptoire), célébrissimes moustaches recourbées en pointes vers le haut, sens inégalé de l'autocélébration... bien qu'il ait quitté son enveloppe charnelle il y a quatorze ans, le personnage terrestre de Salvador Dalí est inoubliable. Si l'on veut ajouter au spectacle permanent donné par l'œuvre peint, modelé ou sculpté, ses créations de mode ou d'objets - tout ce qu'on découvre notamment à sa Fondation créée à Figueras, sa ville natale, il faut l'entendre dans ses discours tonitruants, ou lire le “Journal d'un génie” de l'artiste qui inventa les “montres molles”, les “beautés comestibles”, ou la “méthode paranoïaque-critique”, illustrée par exemple par ses hallucinations autour de l'enfant mort caché dans le célèbre tableau de “l'Angélus” de Millet. Quelques repères entre mille ? C'est à son premier époux, le poète Éluard, (et à son amant Max Ernst), qu'en 1929, Dalí ravit la femme qu'il érige en muse, jumelle, égérie, compagne, puis “Madone de Port Lligat” (1950) et enfin reine du château de Pubol (à partir de 1962) son épouse Gala. Selon les proches, une épouse dévorante, aux grandes exigences. Dalí surenchérit. En 1940, son goût invétéré pour le luxe et le lucre conduit Breton à l'exclure du groupe surréaliste et à le surnommer de l'anagramme de son nom “Avida dollars”. Dalí entreprend alors un dialogue avec son double. Autre exemple ? Le 17 novembre 1964, il fait entrer la gare de Perpignan dans l'éternité de la peinture en la consacrant comme lieu par excellence de “ses visions paranoïaques tridimensionnelles et de ses extases cosmogoniques”. En effet, c'est là qu'il découvre “la possibilité de peindre à l'huile la véritable troisième dimension stéréoscopique”. Etc., etc. Le sujet rend intarissable...
Une invitation à écouter le murmure (ou le vacarme) du “rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme grenade une seconde avant l'éveil” (1).
(1) selon le titre de l'un de ses tableaux les plus célèbres.
Avec :
Robert Descharnes, ancien secrétaire de Dali.
Benjamino Levy, président de la Stratton foundati.
Michel Nuridsany, critique d'art, auteur d'une biographie sur Dalí.
Montse Aguer, directrice du centre d'études daliniennes et membre du Patronat de la Fundació Gala-Salvador Dalí.
Montage d'entretiens avec Robert Descharnes, Gérard Garouste, Michel Nuridsany, Benjamino Levy.
Thèmes : Arts & Spectacles| Peinture| Documentaire| Salvador Dalí
Source : France Culture
#Dali #SalvadorDalí #GérardGarouste #Peintre #Peinture #Documentaire #Radio #FranceCulture
erratum : L'unique différence entre un fou et moi, c'est que DALI n'est pas fou.
Très belle émission réalisée avec passion et objectivité. Merci...
Dali n'est pas un extraterrestre ni un fou,c'est un extra-humain
❤
DALISSIME....!!!!! ❤
Clovis Simard
·
Partagé avec Vos ami(e)s
Au bas d’un double dessin de Dali affiché au Musée de Glasgow, est noté ceci :
« 1. En 1950, j’ai eu un rêve cosmique dans lequel je vis en couleur cette image qui, dans mon rêve, représentait le « nucleus de l’atome ». Ce nucleus prit par la suite un sens métaphysique, je le considère « l’unité de l’univers », le Christ !
👍👍👍
c'est blizzard que le lien entre dali et www.youtube.com/@Le_Precepteur
ne sois pas fais ,je suis curieux !