L'identification est une impasse esthétique.
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- Опубликовано: 17 окт 2024
- Vous avez sans doute vu la polémique idiote autour de GTA VI, mais ce qu'on oublie c'est qu'il y a réellement des gens qui pensent que l'identification est l'alpha et l'oméga d'une œuvre...
Ils ont tort.
Les films dont je parle :
L’appât - Bertrand Tavernier (ma vidéo sur Tavernier : • Quelques légers tacles... )
I care a lot - J Blakeson (exemples d'articles sur le film : lesbiap.art/ho...
aninjusticemag...
www.aufeminin....
time.com/59407...
www.out.com/co... )
Brüno - Larry Charles
Magic in the Moonlight - Woody Allen
Voyage à Tokyo - Ozu (les autres vidéos où je parle d'Ozu : • Par les liens sacrés d... et • Video )
Cry me a River - Jia Zhangke (ma vidéo où je parle de son autre film Les Éternels : • Avengers c'est d'l'a m... )
La vie d'Adèle - K-word
Introduction - Hong Sangsoo (mes vidéos sur HSS : • En Corée, il n'y a que...
• Video
• « Ils adorent les femm...
• Par les liens sacrés d... )
Jeunne femme - Léonor Serraille
L'évangile selon Saint Matthieu - Pasolini
Gasherbrum - Werner Herzog (le film : • Gasherbrum Der Leuchte... )
On clique pour le drama, et on en ressort moins con, un peu apaisé par l'asmr forêt guyanaise.
Depuis quand tu regardes AG ?
Une recherche pour une future vidéo sur Trash Bandicoot à propos des polémiques sur GTA ? 🤔
On est tous passé par là.
L'asmr oui mais seulement jusqu'au moustique (les utilisateurs de casques/écouteurs doivent comprendre)
Wahh et après ca fait une video sur la supposée médiocrité du cine français 😔
Il me semble avoir lu dans "l'anatomie du scénario" de John Truby qu'un écrivain/ scénariste devait faire en sorte d'empêcher l'identification , (ou une trop grande identification). Si le spectateur s'identifie il n'a plus aucun recul sur le film et son histoire et ne fait que valider les choix du héros sans se poser de questions. Il explique aussi qu'un héros doit toujours avoir des défauts, le personnage parfait est une erreur classique des écrivains débutants #fan fictions Harry Potter
le personnage parfait n'existe pas, si ton personnage principale dans une fiction et un sorcier disposant de pouvoir magique une partie du processus d'identification tombe à l'eau , je ne vois pas en quoi c'est mal de faire que valider les choix du personnage c'est tjr mieux que de tous les trouver débiles et cela te permet de rentrer d'avantage dans l'histoire et limite de ressentir les émotions du personnage à chaque moment de chaque scène
Alfred hitchtcock a utiliser ce processus dans sont film psycho dans une des scènes les plus iconiques du film (et de l'histoire du cinéma pour certain )
@@laurentcisse4280 Plus dans le sens, qu'il résoudra tout les problèmes, qu'il na pas de défaut ect...
Ça m'a toujours paru obscure cette notion d'identification, merci d'y mettre des mots. Jamais je me suis dit que je m'étais identifié à un personnage.
C'est une notion qui paraît obscure à tous les sociopathes en effet.
Bah j'espère, si tu t'identifies à un perso de GTA, ça craint pour toi en réalité...
@@lechat2132 je ne parle pas de GTA.
@@strqdivqrivs
Ah, désolé, j'ai fait un parallèle entre ta réponse et la capture d'écran
😅
@@stanislasdausset7137 on ne se connaît pas assez pour te retourner un compliment, mais merci beaucoup
A propos de la censure de Jia Zhang-ke : j'avais lu dans la revue Apaches que les films censurés en Chine étaient ceux qui présentaient des images documentaires du pays, sans une entremise de la fiction et des acteurs. Par exemple, 24 City, qui était à l'origine un docu, n'a pas été censuré parce que ce sont des acteurs qui jouent la parole de gens d'un documentaire censuré. Le seul film de Jia Zhang-ke ayant été censuré en Chine est son premier, Artisan pickpocket, parce que ce sont des images tournées en pleine rue, avec des passants. Pour ça aussi que Jia Zhang-ke est accepté en Chine mais pas Wang Bing, qui est réfugié politique en France.
Super intéressant, merci
@@AntoineGoya Xi Jinping a cité Jia Zhang-ke comme un de ses réalisateurs préférés!
"Cry Me a River" est disponible sur RUclips et est sous-titré en anglais
Je ne sais pas si le fait de dire qu'on ne peut pas le trouver est une technique furtive pour pousser les gens à chercher mais pour moi, en tout cas, ça a marché
(La vidéo s'appelle "河上的愛情 Cry Me a River 2008 ( 英文字幕選擇）" pour ceux qui veulent)
La scène de la tente est bouleversante car Herzog la fait durer. Il nous laisse seul face aux larmes de cet homme et au silence assourdissant de la montagne, et nous pleurons nous aussi.
Je ne suis probablement pas le seul commentateur qui te parlera de ça mais concernant le point que tu abordes en évoquant Brooklyn nine nine (le fait de s'identifier à un personnage qui se révèle être le pire être humain possible) : la série Breaking Bad propose justement des tester les limites de l'identification. On te présente un personnage qui suscite légitimement ton empathie et on va le faire glisser progressivement. Il va commettre des actes de plus en plus inexcusables. L'intérêt étant de voir à quel moment le spectateur remettra en cause ce processus d'identification. Ce qui est assez fascinant c'est qu'il semble que beaucoup de spectateurs continuent de s'identifier à lui jusqu'au bout. Est-ce que c'est simplement parce qu'ils se sont attachés ou parce qu'ils ont conscience qu'ils pourraient eux aussi, poussés par leur égo et par des circonstances exceptionnelles, commettre le pire? J'en sais rien... En tous cas la série comporte de beaux moments de médiocrité humaine. Si jamais c'est un argument suffisant pour te donner envie d'y consacrer du temps.
vu que le spectateur est aussi un voyeur, il faut lui en donner pour son argent
J'ai vu beaucoup plus d'hommes ruinés par le désir d'avoir une femme et des enfants que par l'alcool et la débauche. William Butler Yeats ( poète anglais )
@@takamatsuryabko1856 pas saisi le rapport 🤔
@@Faxbable Walters withe selon la génération à laquelle on appartient , on peut le prendre de deux manière différente.
Pour les petits jeunes c´est comme le joker de Joaquin Phoenix , un être qui s´éveil à son ombre ( l´archétypes jungien)
Pour les plus vieux c´est l´archétypes du chevalier blanc qui est prêt à tour pour sauvé sa famille de misère avant de mourir ( même à devenir monstrueux) . Ça peut donné l´impression d´être un alpha un vrais homme. Mais c´est surtout un minable qui se prend pour un hero .
La citation de yeats correspond bien à ce type d´homme auxquels on peu facilement s´identifier, des tocard qui se prennent pour des héros
comment oses tu parler de série le faquin
Comme si on nous demandait a l'époque de nous identifier à un plombier italien ou à un hérisson bleu plus nous amuser.
Bon, les références cinématographiques ça fait peut-être plus sérieux.
J'admire ton talent à extrapoler d'une polémique de merde vers l'universel.
#HussarddeRUclips
C'est salutaire, j'ai l'impression que les sociétés occidentales deviennent de plus en plus con
@Sandrine F un vrai bon fonctionnaire
C’est toujours un pur plaisir de regarder tes vidéos dès le matin, c’est Super d’accompagner ton argumentaire avec des extraits de films, ça me permet de me plonger totalement dans la vidéo, MasterClass Akhy 😭🇫🇷❤️
Pour la question de l’identification, après avoir vu passer la polémique sur GTA VI, je suis retourné lire le passage dédié à ce sujet dans La Dramaturgie d’Yves Lavandier et l’Anatomie du scénario de John Truby, et l’identification passe non pas par la forme mais par le fond, avec les personnages. Ce sont leurs objectifs et comment ils les accomplissent (ou non) qui peuvent nous permettre de nous y attacher et d'avoir envie de suivre leur parcours. On accroche à l’objectif d’un personnage, on est curieux de voir comment il agit dans certaines situations et on éprouve une catharsis quand l’objectif est atteint (ou non, encore une fois).
Après, évidemment, plus le personnage aura de caractéristiques proches de soi (physiques, morales, comportementales, etc.), plus on va s’identifier, mais c’est secondaire. Mais je dois avouer que quand on n'a pas spécialement réfléchi à la question, ou de distance avec ce qu’on regarde, c’est facile de rejeter une proposition audacieuse ou à contre-emploi comme celle dont tu parles concernant la fille de Brooklyn Nine Nine.
Un truc con que j’ai mis du temps à réaliser, mais beaucoup de personnages de fiction me parlent parce que ce sont les cadets et ont un conflit avec un frère (ou une sœur). La fratrie, toussa… C’est un truc récurrent dans les diverses générations de ma famille, ce type de conflit. (PS : Ah, j'étais pas encore rendu au passage avec l'alpiniste…) Mais c’est une situation, un conflit qui me parle bien plus que ce à quoi ressemble le personnage. Et oui, c’est un thème universel, comme tu le dis dans la vidéo, c’est avec ça qu’on peut toucher le plus de monde. 😮 Il n’y a qu’à étudier les divers mythes/cultes à travers le monde à travers le temps, on y trouve des thèmes/questions récurrent·e·s. Comme Romulus et Rémus pour reprendre l'exemple des frères, qu'on peut retrouver en fiction sous la forme de deux frères d'armes soudés par une situation de guerre similaire mais prenant deux voies différentes par la suite, ce qui amène la plupart du temps à une opposition entre les deux dans cette configuration narrative (ce qui permet de traiter les deux opposés d'une thématique, par exemple).
Pour la question de comment un être humain réagit dans une situation où il est amené à tirer sur quelqu’un, ça me rappelle ce fait que j’avais lu plusieurs fois il y a quelques années, quand je m’intéressais à la guerre froide et l’armée en général, mais concrètement, sur le terrain (l'impact des combats sur les soldats, le PTSD, etc.). Il me semble que ça venait de formateurs qui parlaient justement des nouvelles recrues et en gros, quand tu es soldat, tant que tu n’es pas sur le terrain, dans une situation où tu dois presser la détente, tu n’as aucune idée de la manière dont tu réagiras. Un lâche par la parole peut agir de manière instinctive et adéquate en situation et à l’inverse une grande gueule peut se chier dessus et rester paralysé, voire fuir. Et donc risquer de mourir et de faire mourir ses camarades. Ou là, dans la vidéo, dans le cas d’un braquage, de blesser quelqu’un dans la panique ou de faire un carnage imprévu.
Pavé César ce qui ne te lisent pas te salue
@@Alexis-zx9ep Respect & Robustesse.
@@victor.reynart j'ai bien le droit de déconner même sous une vidéo du Goya
@@Alexis-zx9ep Béh je te cite du Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre en réponse, j'avais compris la vanne. 😄
@@victor.reynart ah d'accord bah désolé dans ce cas-là
"Quitte à voir un cul toute la journée, autant qu'il soit beau !"
Merci ta réadaptation de cette citation du grand JdG, ce qui montre que tu es véritablement un homme de culture.
Cette citation m'a permis systématiquement de justifier de manière logique le fait que je joue toujours des femmes dans les jeux à la 3ème personne !
Je ne savais pas qu'il disait ça. J'ai toujours dit ça depuis que je joue à des RPG.
AG tellement cultivé qu'il peut s'identifier au JDG quand il voit rouler des culs de RPG, sans l'savoir hein
@@AntoineGoya La lucidité exemplaire !
@@AntoineGoya JDG a inventé les jeux vidéos, il faut le savoir, c'est écrit dans son livre
@@AntoineGoya : j’ignore si je suis un “droitardé”, mais je m’amuse à faire des petites vidéos sur le grand Ferdine. Qui sait, ça t’amusera peut-être ?
ruclips.net/video/JYiuPPzXZwg/видео.html
De temps en temps des moustiques s'approchent de ton micro, et cela me donne des attaques de panique.
Est-ce que tu pourrais retourner habiter en ville afin de remédier à ce problème?
ca semble légitime comme demande
🤣 Excellent !
wokons ensemble sur la rivière du safe space obligatoire
@@leewest666 Allez ! 😂
Surtout que le vert des bois prend un ton d'émeraude impossible en peinture s'il sert de fond à ses cheveux contre-nature
Je crois que vous êtes le seul youtubeur que je regarde en entier.
Un bon exemple, c'est la dernière saison de Game of Thrones où plein de gens avaient donné le nom de l'héroine de la série à leurs gosses ("c tro une battante lol") et au final c'est une psychopathe génocidaire dans les derniers épisodes
Qui peut s'assoir à la table de Gasherbrum et dire : "je suis plus émouvant que toi ?" Antoine Goya quand il nous parle cinéma avec sérieux (aucune identification pourtant).
Le fait qu'il ai pu prononcer le titre sans accro après avoir galeré juste avant la présentation de la scène montre subtilement l'impact de celle-ci eu sur sa personne. Quel génie narratif cet Antoine !
Au sujet de Brooklyn nine-nine, je ne pense pas que les gens s'identifient réellement aux personnages, leurs traits sont poussés jusqu'à l'absurde, et c'est ça qui créé des situations comiques. En tout cas, perso, je ne me suis identifié à personne.
C est surtout une sitcom sonc de est le but
@@lyncy1813 Sans dec' !?
Remplace par n'importe quelle sitcom... Il y a forcément un personnage dont tu te sens plus proche.
Très bonne vidéo ! Cependant j'aimerais apporter des précisions sur "l'universel" évoqué par Kant. Quand il dit 'est beau ce qui plait universellement sans concept' , il ne fait pas vraiment référence à ce qui peut toucher n'importe qui n'importe où mais plutôt à notre volonté quasi tyrannique (et purement subjective) d'estimer que ce que l'on trouve beau doit provoquer necessairement le même sentiment chez les autres (même si ce n'est pas vrai).
Du coup cet aphorisme a une charge ironique ?
@@Dante-is7zx pas vraiment, c'est juste que ça se positionne plutôt du point de vue subjectif. De notre point de vue individuelle, la phrase est vraie
en utilisant le vocabulaire d'un joueur de fortnite ça donne quoi ?
@@claromale quand tu dis 'ce truc est beau' t'es pas prêt à négocier, c'est comme ça et pas autrement, tout le monde doit penser pareil selon toi.
6:33 "C'est à dire qu'on veut s'identifier à des personnages qui nous mettent en valeur"
*s'identifie à Shinji Ikari* 💀
J'ai pensé exactement la même chose
Mais moi, j'aime me malaxer dans un hôpital au dessus d'une de mes camarade de classe inconsciente, shinji est parfaitement identifiable 👀
@@pougetguillaume4632 on a tous fait ça
@@pougetguillaume4632 exactement
@@Jeremy-jj4nj que celui qui n'a jamais fait ça me jette la première lance de longinus!
Tu régales. Toutefois l’identification, cette empathie simplifiée pour l’enfant ou le spectateur lambda, est surtout un rapport marchand et politique à la représentation grand-public qu’est le cinéma ou le jeu vidéo. Ces questions-là auraient mérité d’être posées. Dans les séries que tu méprises il y a une nécessité de dépasser l’identification pour faire évoluer le personnage. On le voit déjà dans Buffy, mais c’est plus manifeste dans le séries plus ambitieuses comme The Shield (sur le mérite) The Office (sur l’exemple) The Walking Dead (sur le langage) et naturellement Breaking Bad et Better Call Saul, qui explorent notre rapport à la moralité plus qu’elles ne le symbolisent dans une synthèse d’une heure et demie - cette forme devenue trop classique qu’est le film ;)
La miniature est une classe de maître.
Sinon j’ai jamais rien compris à ce besoin d’identification, comme si un personnage de fiction devait nous ressembler pour qu’on l’apprécie. Au contraire j’aurais tendance à dire que c’est plutôt l’inverse, on a envie de ressembler à un personnage de fiction qui nous inspire.
Quand j’étais gosse j’adorais ellana de pierre bottero, elle me fascinait totalement et je m’entraînais pour devenir Marchombre, je voulais être comme elle, aussi cool, aussi charismatique, aussi fort. C’est d’ailleurs encore aujourd’hui un de mes pseudos sur les JV.
Je précise que je suis un mec totalement cis hétéro.
Et ensuite, au delà de cet aspect « d’identification » un personnage n’a pas besoin de me plaire pour qu’il soit bon et fonctionne dans un récit bien au contraire. Mais ça je vais pas détailler ici car je suppose que c’est le propos de ta vidéo que je n’ai pas encore bingewatchée.
Je te trouve très généreux avec les droitardés...
Pourquoi les droitardés aiment Céline?
Parce qu'ils ne l'ont pas lu mais que ça fait classe !
Les doitardés comme les gauchistes ne lisent plus en France. Ne pensez pas que l’inculture ne provient que de la droite. Le niveau est catastrophique à droite comme à gauche. Regardez les députés de la Nupes…
Attends qu’il estime avoir assez gauchisé son audience, tu vas pleurer.
J’sais pas si t’as remarqué mais il se fout de nos guéguerres militantes. Il a commencé par attirer les droitards en tapant sur les gauchistes pour leur vendre de l’art ou de la philo, et il fait maintenant pareil avec vous, il tape sur des droitards pour vous attirer. Ça va pas durer.
Comme les gauchistes avec Marx non?
@@Darkctan Et?
Tant mieux qu'il tape sur tout le monde, non ? Vous voyez le débat comme une guerre de clan : la gauche n'a pas à critiquer la gauche, et pareil pour la droite? C'est d'une tristesse !
D'ailleurs, c'est plutôt bien de taper sur la gauche puis sur la droite alternativement, ca forge l'esprit critique.
Ne t'inquiète pas pour moi, je supporterai très bien les attaques à gauche : car j'aime les desaccords.
(D'ailleurs qui vous dit que je suis un gauchiste ? Au vu de mon premier commentaire, je pourrai être un macronien liberal/libertaire..)
@@machnetruque3807 Et il cherche à diversifier son audience. C'était pas un jugement mais une observation.
"D'ailleurs qui vous dit que je suis un gauchiste ? " => Mon petit doigt. Il a souvent raison. Ah et, les macronistes ne parlent pas de "droitardés", pas plus que de "gauchiasses".
"Céline, c'est un mec lâche." Dixit le gars en 2022, derrière sa caméra, qui évoque un homme qui s'est porté volontaire dans l'armée dès le début de la première guerre mondiale à même pas 20 ans, médaillé et blessé de guerre. Voilà voilà.
Oui je pense que les plaintes de célines sont justement un instrument de la droite papacitoiste pour dénigrer l'état. Pour moi c'est parfaitement logique, on a un ancienne combattant qui critique son sort et qui en plus est pas très charlie, du pain bénit.
Et totalement antimilitariste dès Voyage au bout de la nuit. Faut suivre.
@@AntoineGoya ai-je écrit qu’il était militariste ? Quand on affirme de manière péremptoire la lâcheté d’un homme, on n’essaie pas, par souci d’honnête intellectuelle, de se défendre (lâchement) en évoquant son anti-militarisme. Bref, aucun lien, faut suivre effectivement.
J'avais adoré la soupe au chou car je me m'identifiais à la plupart des personnages. Tu m'as remis dans le droit chemin
si on s'identifie à Stéphane Édouard on fait peut être fausse route, mais une telle confiance en soi peut être salvatrice dans la vie de tous les jours
Que ça fait du bien d'entendre de la pluie. Bravo pour cet ASMR !
Est ce qu'une scène suscitant l'empathie ou montrant une situation universellement émouvante n'est un forme d'identification non pas au personnage mais à cette situation ?
Exactement ce à quoi j'ai pensé.
"Je fais beaucoup des choses beaucoup plus intéressante et intellectuelle que de regarder la série the Boys [...] J'ai vu beaucoup de même de lui sur Twitter" un deux poids deux mesures peut être ?
Oui, bon après c'est débile de dire ça même si c'est son côté taquin qui ressort alors qu'il passe parfois son temps à jouer aux jeux vidéo...ce qui n'est pas une "activité très intellectuelle".
L'extrait du film chinois "Cry me a river" m'a vraiment touché. Merci pour cette découverte ! Et pour tes vidéos pleines de bon sens, évidemment.
Je vous fais confiance Mr. Goya. Après avoir vu "Thor, amour et tonnerre", j'irai de ce pas voir ce film de Mr. Tavernier. 🙃
Étant Lyonnais, Bertrand Tavernier a été l'une de mes plus belles rencontres. Avec Ettore Scola et Clint Eastwood
C'est du grand AG ça. Vidéo recommandable. Ça unifie pas mal de tes propos précédents, et tout devient clair. En tout cas dans ma tête.
Toujours la bonne heure pour sortir une vidéo 😂
A ce demander si le but n'est pas de regarder la vidéo pendant que l'on se prépare à aller au boulot 🤔
Pour répondre à ton interrogation sur le fait que Jia Zhangke puisse encore faire des films (en espérant que je ne sois pas le 100ème pavé insupportable à le faire dans les coms) :
Ce n'est pas parce que ses films sortent en occident, que tous ses films sortent en Chine. Par exemple, A Touch of Sin avait été censuré, ce qui avait même mené à quelques protestations dans le milieu du cinéma en Chine Continentale.
Aujourd'hui par contre, il évolue au moins en partie dans le système Chinois et je crois même qu'il est ou a été membre de l'Assemblée Nationale Populaire du Shanxi (sa province natale dans laquelle il a tourné ses trois premiers films). Justement, maintenant, il est au contraire accusé parfois, dans certains milieux, de faire des films plus consensuels (Au-delà des montagnes par exemple, en tout cas c'est le film pour lequel je comprends le mieux l'accusation, même si à mon avis le traiter de vendu pour ça, c'est vraiment exagérer), par rapport à ce qu'il faisait à ses débuts.
Parce qu'à ses débuts, il était comme tous les cinéastes qui ont voulu être "indépendants" en Chine, depuis qu'il est possible d'être (dans une certaine mesure évidemment, cela reste le système Chinois bien sûr), "indépendant" en Chine (en gros depuis les années 1990, même si aujourd'hui, il y en a de moins en moins dans cette situation). Il finançait ses films comme il pouvait, c'est-à-dire avec très peu de budget (ou à l'aide de financement HK ou internationaux), il les tournait plus ou moins légalement et bien sûr, ses films ne sortaient pas au cinéma en Chine (si je ne dis pas de bêtise, il était dans cette situation quand il a fait Xiao Wu, Platform et Plaisirs inconnus).
Cette émission parlait un peu de tout cela, je crois, si tu ne l'as pas déjà écoutée : www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/jia-zhang-ke-ou-les-mirages-de-l-enrichissement-5006770
Merci pour les précisions, je vais écouter ça.
Je me réveille, Je lance ta vidéo Instant, Quel Plaisir dès le matin comme ça là ❤️🇫🇷😭😭
Exactement pareil
Cette vidéo m’a fait me rappeler qu’enfant en je regarder des films ou des séries je me disait « moi je suis lui » en voyant le héros casser du méchant. Ce qui me fait penser que cette histoire d’identification n’a pas seulement vide et narcissique mais est surtout très immature
le Dilemme que tu décris est exactement ce qui fait que tout le monde déteste la fin de la série Game of Throne ! La gentille reine qui s'est battu pour la justice pendant 7 saisons devient la méchante (oui je spoil).
Tu donne vraiment envie d'aller voir les oeuvres dont tu parles. Drole en plus😁
Mon dernier souvenir d'un protagoniste qui est un véritable enfoiré qui ma suscité de la peine, c'était Eric Cartman dans South Park : Post Covid - The Return of Covid. Alors qu'en réalité, meritax.
Super intéressante cet vidéo !
L'extrait de l'alpiniste m'a profondément bouleversé. C'est d'une force redoutable. C'est fou comment le chagrin le plus fort prend des formes aussi pudique et qu'il nous plaque, nous fout une gigantesque claque. Ah je suis profondément émue.
J'ai en revanche une question qui me pèse sur le cœur. Quid de Ken Loach ?
Quoi Ken Loach ? Je l'aime beaucoup.
En vrai oublie.
Je crois que c'est quand tu as parlé des gauchistes et des droitardés. Et j'ai du me dire un truc comme
:"Tient beh je me demande ce qu'il pensera de ken loach vue que c'est quand même assez militant. "
Mais mis à part ça. Malgré le travail, j'ai gardé avec moi, toute la journée, la marque de l'alpiniste. C'est dingue. Ce week end je me mate le film illico.
Tu aurais d'autres documentaires à conseiller ? Je suis entrain de me regarder la trilogie du monde paysan de Depardon. Et c'est que, pour le moment il n'y a que le cinéma documentaire qui a réussi à susciter tant de réaction aussi physique de ma part. Bon j'abuse un peu...
À 12:17 c'était pas un moustique plutôt un drone de combat
À cause de la barbe la CIA l'a confondu avec al-zawahiri
Quand je joue à Sonic, j'ai trop envie de devenir un hérisson bleu!
Je pense que beaucoup de gens confondent identification et immersion. Dans le sens où le personnage que l'on joue (dans le cas d'un JV) nous aide à nous immerger dans une histoire, via la qualité de son écriture.
je viens de voir l'appât, j'ai adoré merci!
J'écris ici une critique que je pourrais faire sous bcp de tes vidéos. A des polémiques sur des questions politiques dans l'art (ici la représentativité, mais on pourrait également citer le male gaze), tu réponds souvent par "on s'en fout, tant que l'oeuvre est bonne".
J'ai beau aimer le cinéma, je sais me détacher de l'émotion ou de l'esthétique d'un film pour faire une critique politique de, par exemple, la place de la femme, ou des personnes noires, dans ce film.
Allez, je vais finir par un point positif : j'aime bcp tes vidéos, c'est grâce à toi que je me suis ouvert au cinéma.
Mais ça n'a aucun intérêt de faire une 《 critique politique》 d'un film.
Je pense que c'est de loin la meilleure vidéo de ta chaîne
Qqun sait où je peux voir le film l'appât ?
Même si sorti de tout contexte je suis d'accord avec les arguments qui sont pertinents sur plein d'aspects, j'ai l'impression que tu passes complètement a côté de l'aspect influence culturelle de ces films. Les LGBT sont constamment représentés comme des martyrs tragiques ce qui a un impact sur la manière dont ils sont perçus et se perçoivent. En théorie on peut laisser des hommes blancs réalisateurs ne représenter que des personnages féminins stupides et sexualité par liberté créatrice decontextualisée, mais c'est l'accumulation et l'omniprésence qui en font des stéréotypes lourds de conséquences sur la société et qui peut être contrebalancé par une plus grande diversité d'oeuvres. Ça rejoint un peu l'argument de la parité homme-femme, on y adhère si on prend en compte le contexte de l'impact sociétal et on s'y refuse quand on decontextualise et qu'on se croit universaliste. Pareil pour le l'antiracisme "colorblind".
35:00 Je rajouterai aussi qu'on peut faire la même critique avec les mangas, où c'est encore pire car il y a carrément des genres institutionnalisés et encore plus uniformisés (tsundere, Kamidere etc) qui ne changent pas.
Super vidéo, la meilleure depuis un moment.
Je suis particulierement sensible aux questions d'identités et d'identification et des récits vehiculés par le cinema et la culture américaine en general au travers de la musique ou des jeux videos.
Adolescent j'avais un problème avec les mecs du quartier qui n arrêtaient pas de se surnommer ''tony'' alors qu'ils avaient la même tête de ''mouloud'' que moi...ceci dit Al Pacino pourrait parfaitement s'appeler Mokhtar tant mes méditerranéens peuvent se ressembler. En fait de manière général je 'e comprenais pourquoi tant de mes camarades s'identifiaient a des personnages de fiction américaine et toujours américaine... bizarrement avec ma tête rasée et mon nez crochu de Mouloud je tripais sur corto maltese...sans m identifier je l avais pris comme référence de style de vie. C'est peut être là différence entre ceux qui veulent découvrir le monde et ceux qui veulent le posséder. La culture américaine c'est un peu cela, la compétition, la dominante,la grandeur et la décadence, la chute, l'insignifiance de l'homme face aux lois du marché.
Je note qu'il y a un changement qui s'opere au niveau des jeunes generations qui plus connectés que la mienne (les plus de 35 ans) sont moins mono-influencés par la culture américaine et peuvent ainsi s'intéresser à des œuvres qui sont le fruits de la communauté dont ils sont issus. Paradoxalement Ils sont pour un certains nombre d'entre eux également anti-identité dès lors qu'il considère que cette identité ne correspond pas à leur norme de ce que doit être l'identité française, c est la jeunesse droitardée.
C'est surement une réaction contre l'abondance de contenus culturels et mediatiques accessibles à toute communauté (afrique, asie, europe, amerique, religion, hobbies, sexualité , ect ect) et qui exacerbe le sentiment d'appartenance à une communauté ( autant Gauloise que maghrébine ou Malienne que musulmane ou chrétienne ou païenne par exemple, c'est pareil).
En résumé le monde se morcelle de plus en plus chacun s'interessant a son petit prés carré.
L'eclectisme et la curiosité sont en danger de disparition.
Les identitaires anti identité..... Alors le droitard est très très très identitaire.
Les droitardés sont généralement anti identité individuelle et surtout Américanisée, mais sont très identitaires en terme de groupe, et qu'ils le veuillent ou non se soumettent parfois à l'Amercanisation.
@meche bonjour, désolé je ne m étais pas bien relu et j ai précisé ma pensée. Oui des identitaires anti-identité, tout le paradoxe.
@Buttstallion 🤠 bonjour, oui tout à fait...le souci de façon générale est de croire et surtout a notrz époque que les cultures ne s'influencent pas où que notre identité n'est pas elle même influencée même par des cultures qui appropri ne nous intéressé pas où ne nous plaise pas. C'est faire fi de la biologie et de croire que nous pouvons rester hermétique ( ''purs'' pour ceux donc l'esprit est le plus pourri) à tout ce qui émane de notre environnement. Faux. Chaque chose vue ou entendue reste imprimée à tout jamais dans le cerveau même inconsciemment. Le repli culturel et identitaire que l'on peut voir est une réaction face au niveau d'influences culturelle jamais égalé de toute l'histoire de l'humanité depuis l'émergence du genre homo. Ce qui jadis mettait des années , dizaines ou centaines d années a se propager ce fait aujourd'hui en un click. Et cette vitesse de propagation a permit également la non sélection de ce qui doit se propager, tout circule le meilleur comme me pire et peut-être encore plus le pire.
Le sujet est vaste car la culture touche a mon sens la notion de volonté de puissance (individuel au travers de quelque chose de commun) donnant ainsi une source de sentiment de croissance et de puissance à ceux qui se sentent héritiers légitimes face au succès de telle ou telle issue chose de leur culture. C'est encore du récit : je suis issue de cette culture ou je m'identifie à cette culture (et communauté), cette œuvre, ce personnage, cette histoire on s'en issue, je me l'approprie car j'en suis héritier ou représentant (même illégitime) , j'obtiens les émotions et sentiments qui renforcent mon ego, j'oeuvre à la propagation de cette culture son succès étant le mien.''
On a donc de la biologie, de la psychologie individuelle et de masse, de la technique et de la sociologie. C'est le monde et la vie en somme.
Un point de vue toujours intéressant mais je partage celui concernant Brooklyn nine nine.
Je précise que j'ai regardé cette série, que j'ai aimé et que j'ai trouvé ça drôle tellement c'est exagéré.
Pourquoi je suis pas d'accord avec l'analyse des personnages qui n'evoluent pas ici ?
Déjà je reconnais que il y a quelques personnages qui en effet n'evoluent pas, je pense à scully et Mulder (les 2 beaufs qui sont même pas dans le générique), et la folle dingue qui elle ne joue plus dans la série à partir d'un moment et qui joue la secrétaire, et Boyle le meilleur ami complexé de tout et à limite de l' autisme.
Les autres personnages par contre ont quand-même une évolution, minime car diluée sur le long terme mais elle est quand-même présente.
Le grand noir était au départ impulsif, stressé et sachant aucune maîtrisé un groupe alors qu'il était le leader naturel et la figure d'autorité, et il était un gros papa poule. Dans la série il finit par être plus détendu, sait géré une équipe et devient une véritable figure d'autorité.
Le commissaire gay c'était la réglementarité, l'exemplarité, la loudeur du cadre de la police et surtout extrêmement prévisible car il n'avait aucun goût du risque, c'était la conformité mais il avait une logique implacable. En avançant dans la série, il a développé un point de vue moins borné comprenant qu'il y avait toujours des imprévus et qu'ils fallaient les prendre en compte, il prend plus de temps pour parlementer avec son équipe là ou avant il les déconsidéraient car il n'avait plus goût en son métier ni en son propre mari.
La maniaque des statistiques elle était proceduralle, la fayotte parfaite en classe et qui était agressive envers ses camarades car il suivait pas les règles à la lettre. Elle aussi a fini par développer un tempérament plus amical, et surtout acceptant l'idée que tout peut être prévu avec une organisation parfaite car, comme pour le commissaire, il y aura toujours des imprévus, en plus elle va devenir mère et ce faisant au fur et à mesure elle comprend qu'elle a des envies qu'elle n'a jamais pu faire en étant manomanique jusqu'à la névrose.
Quand au personnage principal, c'est l'immaturité, l'imprévisible, la non organisation et qui fini par mûrir surtout quand il apprend qu'il va devenir père alors qu'il n'a pas connu le sien justement, sa personnalité va donc se mélanger avec celle de sz copine.
C'est bateau peut-être mais il y a bien eu des changements de comportements chez les personnages car ils s'influencent les uns les autres à différents niveaux. C'est pas manichéen comme dans les films de super héros ou de guerre
Le conflit est aussi source d'identification ce qui explique pourquoi on peut s'identifier aux gens médiocre ou à quelqu'un qui perd son frère, car nous connaissons la douleur et nous la vivons avec lui comme dans la vie quand un ami perd quelqu'un on est triste pour lui.
Depuis 30 ans que je joue, dans tout les jeux vidéo où j'ai pu créer un perso, j'ai créé une femme.
Tu t'identifies par tes désirs, mais ca doit revenir un peu au meme j'imagine
Ca fera 50e merci au revoir
@@frater_niram x)
@@frater_niram Merci, ton adresse mail pour le virement paypal stp.
Cool.
Le problème c'est que tu oublies une notion qui est essentielle à la compréhension du rapport de certains au médium artistique. Pourtant elle permettrait une plus pertinente analyse et le lien entre certains moments de la vidéo qui peuvent sembler sinon incohérents. Quand tu dis par exemple que le but de l'art c'est une sorte d'universalisme dans la transmission de sentiments, puis que tu parles des personnages imbuvables qui sont intéressants mais qui, tant ils sont imbuvables ne peuvent pas transmettre d'émotions au lambda, même le mettre face à ses propres contradictions ça n'est pas possible tant certains personnages sont imbuvables. L'identification n'est que subordonnée d'ailleurs à ce concept, ce qui explique d'ailleurs ce que tu souleves comme une difficulté avec la série The boys et l'antagoniste adulé mais dont on oublie trop vite qu'il est le méchant. The House that Jack built, quoiqu'on puisse en penser, ne peut pas servir l'objectif d'une transmission d'émotions, sinon pour les victimes de Jack, mais qui sont tellement déshumanisées et objectifiées que l'empathie qu'on pourrait ressentir pour elle disparaît au fil du film. Non, un des objectifs, volontaire ou non, du film, c'est la catharsis, qui passe nécessairement par l'identification. Et donc quand Jack tue des gens, on ne peut pas s'identifier à lui intégralement, mais on le fait nécessairement parce que ça sert notre besoin en tant que spectateur, de voir dans une œuvre d'art une chose qui nous est impossible dans notre référentiel. Pourquoi les personnages mauvais sont tant adulés que ça, parce qu'ils servent au spectateur de moyen, moyen d'exalter des passions, des envies, qui sinon restent sous-jacentes et inexteriorisées. Un autre film me vient en tête, Thelma et Louise. Les personnages de Thelma et Louise, ce sont effectivement des vecteurs de sentiments, mais très peu portés à l'universalisme. Ils dépeignent un mal être d'une certaine catégorie de personnes, les femmes adultes normées, et un certain type de souffrance. Si bien que tout leur parcours de délivrance n'est avant tout pas un moyen de transmettre des émotions, mais plutôt de permettre aux femmes désœuvrées, impuissantes face aux travers de leurs vies, face aux petites injustices que la société leur impose, de s'émanciper au travers du médium artistique, de faire catharsis.
Bonsoir Chantal. 👀
Une vidéo vraiment excellente.
J'apprécie.
J'ai arrêté les jeux vidéos au début des années 80 car j'avais trop tendance à m'identifier à Pacman.
Un vrai cauchemar, monsieur !!! 😫
Moi ça ne me gênait pas, mais on m'a dit d'arrêter quand je commençais à gober les miettes parterre
@@gaucholegaucherdroitier3397 😂🤣
Ya eu miss pacman c’est woke d’apres les droitardés :D
@@eliphas_vlka Dingue, selon les Wokes c’était de la misogynie orchestrée par le régime colonialo-hétéro genré patriarcal! Comme quoi, la projection identitaire produit le plus souvent de bien belles âneries.
parenthèse the boys est une excellente série, on y suit des personnages assez réalistes, on voit un monde qui ressemble à la réalité si les super héros existaient c'est à dire avec le business et la politique qui irait autour, les dégâts collatéraux etc et on suit des gens ordinaires
C'est marrant. Mais pour ceux qui ont vu games of thrones. Ce que tu décris a 9 minutes correspond exactement à la réaction d'une majorité de personne lors du final de la dernière saison de games of thrones avec le personnage de Daenerys. Pareil pour ce qu'il s'est passé avec le personnage de Luke Skywalker dans Star Wars 8.
Là c'était juste très mal écrit, diégétiquement parlant, comme si les mecs changeaient de personnalité sur un pile ou face.
Oui et en plus je n’ai jamais compris les remarques comme quoi c’était mal écrit
Tout est là dans les saisons précédentes. Je me refais la série en attendant la nouvelle série et ça me parait plus qu’évident.
@@orionb1 A moins que la mise en scène soit totalement déconnectée du scénario, l'on voudrait nous faire croire que c'est le "sonnage des cloches" qui fait basculer Daenerys mais ça n'a aucun sens : elle a déjà gagné la guerre. Résultat, avant que les cloches ne sonnent elle n'attaque que les menaces militaires et après la sonnerie elles massacrent les civils, la question que l'on peut se poser est donc : pourquoi n'attaquait-elle pas les civils avant ? Pourquoi les cloches déclenchent cela chez elle ? C'est mal écrit parce que pour qu'un tel revirement soit crédible et compréhensible, cela prend du temps. Or là c'est totalement expédié et donc incompréhensible (oui, parce que dans les saisons précédentes, elle ne tue jamais les gens au hasard). Et si c'est juste un geste de pure folie due à son ascendance targaryen, c'est encore plus con parce que le personnage n'avait jamais montré jusque là de signe de pathologie mentale.
Quitte à massacrer la populace elle aurait dû le faire après la mort de son 2ème dragon, mais comme cela avait été aussi très mal écrit, occasion gâchée...
En outre, cela se cumule avec d'innombrables autres trucs bien à chier : la menace des marcheurs blancs est expédiée, Arya n'utilise ses pouvoirs que lorsque cela ne détruit pas le scénario (pratique), Jaime régresse à tous les niveaux, Tyrion a magiquement perdu toute intelligence, Varys n'a définitivement pas de cerveau (il passe 7 saisons à vouloir daenerys et veut la virer 2 jours après l'avoir obtenu), jon snow ne sert à rien (bien la résurrection ?), le dragon crame le trône pour "faire trop symbolique m'voyez" et Bran qui devient roi après un vote auquel participe Tyrion lui-même condamné à mort pour trahison ça c'est le pompon. Je répète, un mec condamné pour trahison a son mot à dire sur le prochain roi, c'est quand même fort. Bref, je m'arrête là parce que la liste est beaucoup trop longue (une connerie ça va, mais 10 par épisodes, faut pas déconner).
Il y avait une scène dans les premières saisons où on voit Dany avec des cendres autour d'elle (et c'est bien des cendres car on voit que le toit a été cramé)
Juste avant qu'elle achète les immaculés, il y a une discussion où on lui dit que dans toutes les guerres, les civils innocents meurent
Et avec le temps on voit qu'elle est de plus en plus obnubilée par le trône. Quand les cloches sonnent elle est en colère parce qu'on lui vole sa victoire comme elle l'avait rêvée. Elle ne s'y attendait pas mais décide de faire quand même comme elle le voulait
Au fur et à mesure de ses déceptions elle se rend compte que les gens ne sont pas comme elle voudrait et mûrit le projet fasciste d'un monde nouveau. C'est très bien expliqué dans son dernier discours.
Pour moi c'est normal que les marcheurs blancs ne soient pas le dernier méchant. Ce n'était pas la volonté de Martin. La série parle des humains avant tout. Et le fait que Tyrion vote n'est pas pour moi le plus important. Mais le fait qu'après toutes ces guerres ils apprennent une désignation du roi qui soit moins conflictuelle tout en ayant également un monarque plus symbolique et qui délègue à un conseil
Cela dit je comprends ta déception même si je ne la partage pas. Mais par contre sur Daenerys je pense qu'il y a eu beaucoup de phénomène d'identification et de biais de confirmation avec parfois beaucoup de mauvaise foi.
Mais quand on arrive vers la fin, il est logique de rusher et il est presque normal d'être déçu ... C'est une aventure qui se termine et il y a eu beaucoup d'attente.
@@orionb1 Je ne suis aucunement déçu, j'ai juste un minimum d'exigence. C''est objectivement de la merde, parfois dans l'exécution, parfois dans l'intention, parfois à tous les niveaux (comme SW chez Disney).
"Il y avait une scène dans les premières saisons où on voit Dany avec des cendres autour d'elle (et c'est bien des cendres car on voit que le toit a été cramé)". Et ? Cela n'explique rien sur la psychologie du perso. Quand bien même, elle était "destinée" à brûler la capitale, il faut une vraie raison pour le perso de le faire.
"Et avec le temps on voit qu'elle est de plus en plus obnubilée par le trône. Quand les cloches sonnent elle est en colère parce qu'on lui vole sa victoire comme elle l'avait rêvée. Elle ne s'y attendait pas mais décide de faire quand même comme elle le voulait. Au fur et à mesure de ses déceptions elle se rend compte que les gens ne sont pas comme elle voudrait et mûrit le projet fasciste d'un monde nouveau. C'est très bien expliqué dans son dernier discours."
Pas convaincu, avec ce genre de raisonnement, on peut toujours tout expliquer. Après, cela passerait sur plusieurs saisons mais là faut pas déconner.
"Pour moi c'est normal que les marcheurs blancs ne soient pas le dernier méchant. Ce n'était pas la volonté de Martin". D'où cela sort ça ? Dès le 1er chapitre du 1er tome, on rencontre les WW, présentés comme la menace ultime, et tous les chapitres de jon snow l'ont en toile de fond.
"Mais le fait qu'après toutes ces guerres ils apprennent une désignation du roi qui soit moins conflictuelle tout en ayant également un monarque plus symbolique et qui délègue à un conseil. Un système d'élection du monarque n'est en aucun cas moins conflictuel que la succession au sein d'une lignée jugée légitime, il suffit de voir les turpitudes ayant frappé le saint empire romain germanique dans le monde réel. Dans les faits, c'est même pire.
"Mais quand on arrive vers la fin, il est logique de rusher et il est presque normal d'être déçu ... C'est une aventure qui se termine et il y a eu beaucoup d'attente.". Absolument pas. Ce que tu essaies de faire passer pour une déception (et donc qui viendrait de ressenti des individus regardant l'oeuvre, donc un peu "de leur ressort" dans les faits) c'est juste un rejet pur et simple de se voir servir de la merde. Après un tel massacre, les showrunners ne sont pas prêt de retravailler sur un projet d'envergure, c'est juste du travail complètement bâclé (et certains comédiens ne se sont pas gênés pour le montrer/dire).
Pour Homelander en vrai ça m'étonne; le personnage est quand même assez souvent tourné en ridicule, et dépeint comme un enfant dans un corps d'adulte dans la série
Clairement un très bon personnage, à la fois odieux et fascinant, attractif et dégoûtant surpuissant et l'expression même de la fragilité... Et j'en passe.
Dans le genre, j'avais adorer le personnage de la reine cerssei dans got, vraiment complexe, tragique, touchante et horrifiante...
Je me suis identifié à Jack dans 'The house that jack built" peut être y a t il un (gros) problème ?
Pareil
13:10
Personnage homo avec une fin heureuse ? Ben "la cage aux folles" est pour eux.
Tony montana aurait essayé de percer dans les fruits et légumes avec une fin où il se fait dégommer par un concurrent…
Tout ça pour dire que la forme compte (obligatoirement)
L’universalisme d’une situation c’est bien, mais ça touche moins facilement la rétine. Nous sommes pas tous égaux devant la culture, mais ça tu le sais deja
Je rêve ou il a dit “sidekick”?
On sent un relachement…
Le problème ce n'est pas que le prochain personnage est une femme mais justement que ce soit la 1ere annonce qui sorte a propos du jeu.. Alors que justement tout le monde s'en fout.. Dans tous les domaines on se pose la question de faire une oeuvre qui fache le moins de communauté avant même de créer une oeuvre de qualité. Ceci dit la vidéo est excellente, bisous
Non c'était même pas une annonce mais un leak
2 vidéos en 1 semaine ! Tant de générosité
Par contre, personne ne s'identifie à 100% à un personnage ou une personne. Par exemple avec Tony Montana : quand quelqu'un te dit "je m'identifie à lui", c'est plus une "partie" de lui comme son côté arrogant ou extravertie (j'invente des traits de caractères car je n'ai pas vu ce film) mais pas forcément le côté meurtrier du personnage.
Le "je m'identifie à lui" est trop vaseux pour ma part.
Nan mais faut se l'avouer, la plupart des petits racaillou s'identifiant soit disant à Montana fantasme le meurtre et la violence dont fait preuve personnage.
Par contre d'accord avec toi, faut avoir un problème pour s'identifier à 100% à quelqu'un, mais je crois pas que c'est ce qu'il voulait dire.
Les mecs qui parlent d'identification sont pires que des gosses.
Un gosse, ça lit franklin la tortue sans avoir besoin de s'identifier à une tortue.
que signifie " ça ne vous aura pas remarqué? " à 0:16
Ça ne vous aura pas échappé, j’imagine.
J'ai du mal avec l'argumentation dans cette vidéo. Tu parles beaucoup de se reconnaître dans des situations (par opposition à s'identifier à des personnages), mais est-ce que c'est pas une forme d'identification? Et surtout est-ce que ça mène pas aux mêmes travers (regarder un film par plaisir narcissique parce que ce qu'il raconte nous renvoie une certaine image de nous)? C'est un peu deux facettes d'une même pièce, chercher à être gratifié en s'identifiant à un perso, ou chercher à retrouver sa propre biographie dans un film (que le film soit dramatique change rien, si ce n'est qu'au lieu de gratification c'est une forme d'auto-flagellation que Nietzsche aurait certainement condamné).
Et que faire des films qui tentent d'échapper à toute narration aussi dans ce cas, comment on fait si aucune situation n'est clairement définie ou ne renvoie à quelque chose de crédible ou réel?
Tu donnes aussi par moment l'impression de juste défendre les films qui mettent en scène des personnages médiocres ou détestables par rapport aux films qui mettent en scène des "gentils", comme si c'était une condition nécessaire et suffisante à un bon film...
Je rajoute à ça qu'invoquer Kant et des prises de positions nietzschéennes côte à côte ça me semble pas pouvoir fonctionner.
Dis pas que tu as du mal, dis que t'as rien pigé.
@@AntoineGoya j'ai emballé le truc mais oui c'est l'idée. Alors l'idée quand tu parles de films qui montrent des situations universelles, ca n'a rien à voir avec l'identification?
En tous cas, je me suis bien identifiée quand tu as parlé des auteurs de fanfictions (littéralement ma dernière fanfic, c’est un nouvel élève originaire de Russie qui arrive à Poudlard... sauf qu’il n’est pas spécialement puissant (à part pour créer des illusions et s’attirer la sympathie des gens en se faisant passer pour un bon gars) et essaye de faire passer la magie noire pour une discipline inoffensive... Puis, quelques années plus tard, il manipule un dépressif pour le forcer à exécuter un rituel de magie noire, s’enfuit pathétiquement et finit par se faire capturer quelques mois plus tard par les « gentils » (Harry Potter et toute sa clique), puis meurt en essayant de réparer ses méfaits. Donc même si je reste médiocre, j'ai au moins le mérite de ne pas dépeindre un Gary Stu ! (j’espère en tous cas...))
Dans pusher I aussi le gars est un petit fan de tony. Le contraste entre les photos chez lui et chez le serbe c'est un peu marrant.
Je rajoute mes 2 centimes sur l'identification, à mon avis une partie de l'identification peut être pathologique, je pense ici à Shinji dans Evangelion, que tout le monde déteste, et pourtant c'est évident que son caractère veule représente bien la personne qui ne regarde que des anime qui n'ose pas sortir dans la vraie vie. Et à mon avis si tout le monde le déteste c'est qu'Anno à un peu touché dans le mille. "Non, ne me sauve pas! je ne suis pas malade..." Si evangelion ça te rebute à cause des kikoojaps sache qu'Anno est un disciple de Miyazaki.
En parlant de Japon les gens s'identifient souvent au gars dans le livre la déchéance d'un homme, et il se suicide.
Sinon jia zhang-ke ça se prononce à peu près jia dchang-keu (j'écris le long de mon visionnage)
La réponse finale au "c'est tellement moi".
Merci beaucoup AG 🍷
Après il enfonce beaucoup de portes ouvertes un simple même suffit à résumer la contradiction. AG president en dépit de.
Superbe.
J'ai trouvé dans les romans de Milan Kundera l'aveuglante contradiction entre l'identification à des archétypes humains, des archétypes relationnels, et la mise en lumière (objective) de la médiocrité des interactions et la médiocrité de l'individu qui se romance et qui romance son existence, c'est délicieux, mention spéciale pour La lenteur, qui est un nectar de malaise.
J'essaie d'être intéressant.
Bisous
Ou est-ce que tu regardes ces films?par quelle média?
L'identification, c'est bien quand on s'identifie à ce que vit le personnage. Je me suis identifié :
- à une femme à grosse poitrine dans Tomb Raider
- à un Khajit dans The Elder Scrolls: Daggerfall
- à un plombier moustachu dans Super Mario World
- à une amibe dans Kirby Dreamland
- à un métamorphe dans Wonder Boy 3
- à un loup-garou dans Altered Beast
- à un homme bloqué dans une boucle temporelle dans... tous les films qui ont des hommes bloqués dans une boucle temporelle
- à un vampire afro-américain dans Blade
- à une femme dans un porno lesbien
- à un extra-terrestre dans K-Pax
- à un indien dans Slumdog Millionnaire
- à John Malkovitch dans Being John Malkovitch
Il m'arrive même de m'identifier aux personnes avec lesquelles je fais preuve d'écoute active, en essayant de me figurer ce qu'ils vivent et comment ça m'affecterait si ça m'arrivait. Alors que ces gens ne sont pas moi.
Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger
Je m'identifie à un âne, comprenne qui pourra.
Explique moi pourquoi
Je vois l'identification comme le fait d'enfiler la peau du personnage le temps du film, même un personnage très différent de soi. C'est d'autant plus intéressant alors d'explorer des psychologies et des évolutions qui ne sont pas les siennes.
C'est la différence entre l'empathie et l'identification justement.
Plus les vidéo passe et plus je m’identifie a Antoine Goya. Il ne présente aucuns défauts, il est beau, charismatique, intelligent ... en faite je crois bien que Antoine Goya a été crée par un fan de "Lien le Soleil".
On s'en fout totalement de s'identifier à un personnage qui nous mettent en valeur (6:30) ! Les personnages sympas sont souvent fades, en plus d'être faux et creux. Ce n'est pas pour rien que Dark vador est uns des persos les plus aimés. On peut très bien comprendre que des pauvres types qui voulaient simplement faire du blé aient du mal à buter quelqu'un, perso ça me choque pas et je peux m'identifier à ce choix : "buter quelqu'un ou finir en prison très longtemps pour avoir commis un vol et laisser la victime s'échapper?" rien d'incroyable hein...
On veut simplement un personnage intéressant, charismatique, qui a une présence, des choses à dire.
Pas un personnage qui est là pour remplir des quotas sur la parité, et qui ne servent juste à ça.
On a peur que ça soit simplement un personnage creux, simplement là pour montrer que les "femmes sont fortes" (comme toi même tu as déjà décris ces fameux personnages féminins balaises mais vides à crever!) et comme les wokes aiment tant à le faire dans leur série. Du fait que beaucoup de développeurs aient quitter le navire, dont des pointures, + l'annonce de la femme, beaucoup s'interrogent et ont juste peur que les développeurs qui ont marqués leur enfance soit disparus.
Le soucis, c'est que Rockstar sont devenus ce qu'ils critiquaient, ils sont devenus fades, soumis à la bien pensance, qui a peur de faire quoique ça soit pour ne pas déplaire.
Moi je suis d'accord avec ton commentaire mais pourquoi est-ce qu'il serait soumis à la bien pensance ? ils ont déjà fait un jeu sur un type gay et ils en sont a plus de 5 opus, est-ce qu'ils ont pas le droit d'au moins essayer de faire une femme avant que des types matrixés a l'anti-wokisme viennent chialer sur Twitter alors qu'ils ont même pas jouer au jeu ?
@@itslights8206 Euh, non. Jouer une femme, ok, mais y a pas que ça :
« Le studio veut notamment proscrire les blagues sur les “groupes marginalisés” comme les femmes, la communauté LGBT+, les personnes non blanches en ou en situation d'handicap. »
@@Darkctan aucune limites dans l'humour public...
mais uniquement quand on a le talent qui sait faire rire de tout
sinon c'est du PMU sexiste raciste j'en passe
(vive les PMU quand même)
@@mychkineplot7677 Non mais, de deux choses l'une, soit les premiers GTA étaient sexistes et racistes, soit y a pas de raison de faire des efforts pour ne pas être ce qu'ils ne sont pas. Dans l'absolu, t'as pas tort, mais on parle du cas précis de GTA.
@@Darkctan surtout si on par un gta tel que gta san andreas quand on voit la morale et certains développement des personnages, on pourrait penser que ça correspond assez aux wokes, seulement c'était fait avec finesse, intelligence et drôlerie
- Un héro noir américain qui rencontre et fait amis avec toutes les ethnies (césar, woozie...)
- des femmes fortes et folles (catalina)
etc
Personnellement, je n'ai jamais eu besoin de m'identifier à un personnage pour entrer en empathie avec lui. Et je croyais naïvement que c'était universel jusqu'à ce qu'un camarade de classe me dise qu'il ne jouerait pas à The Last of Us 2 uniquement parce qu'on y jouerait Elie, une femme. Seraient-ils de la même espèce que ceux qui prétendent ne pas aimer la SF car ce serait trop compliqué ? =/ Comment font-ils pour n'aimer que le plus pur naturalisme sur leur propre petite personne ? =)
J'avoue que je peux aimer plus ou moins les protagonistes, mais je ne comprends pas non plus cette histoire de "identification"... Un personnage d'une oeuvre de fiction, pour moi, c'est comme quelqu'un que je rencontre, je peux avoir plus ou moins en commun, aimer ou ne pas aimer...
@@Kevin_the_Caveman Exactement ! C'est comme si ces gens avaient besoin de se voir à la place du personnage pour vivre sa vie. De ce point de vue, c'est vrai que c'est digne du self-insert de fanfiction (monde dans lequel on trouve du bon malgré la masse de médiocrité, comme partout). Mais ça souligne quand même une incapacité à s'intéresser à autrui, à prendre le temps de le comprendre...
Bonjour Monsieur, je découvre votre chaîne , c'est un vrai plaisir Merci, .
Netflix, on ne peut pas dire que c est la plateforme qui recherche la "surprise" toutes les series et les films se ressemblent et sont lisses. Perso " je suis contre les fins heureuses"
Regarde "superstore" le twist de dernière minute m'a fait sauter de mon fauteuil d'un mètre de haut.
Comprends rien. Quand il y avait Aloy de Horizon, Lara Croft de Tomb Raider ou Alita du manga Gunnm personne ne s'est plaint sur l'identification. Même lorsque que les gens jouent à des fps, on ne voit même pas le personnage. Faudrait que les gens arrêtent de faire chier pour un rien... surtout sans savoir
Encore une bonne vidéo ! Je ne sais pas si déjà vu mais au cas où dans la thématique du retour à la campagne je te conseille le à mon goût très bon As Bestas ! Très bon et en résonance avec le délire droitardé de la "campagnardisation" mais pas que... bref un film avec plein de films dedans ;)
Une de vos meilleures vidéos et de loin !
Ma solution : ne pas regarder de films ni de séries, pas de jeux-vidéo, pas de romans
Je partage ton point de vue sur cette fameuse identification qui serait l'alpha et l'oméga de toute œuvre de fiction. Je ne comprends pas que ce soit l'unique motivation pour s'intéresser à un film ou un jeu vidéal. Je suis en train de jouer aux torues ninja et je ne m'identifie pas à un reptile géant qui utilise des nunchakus. Je dois être ringard.
Autant je suis d’accord sur le fond de ta vidéo autant je trouve que tu as (volontairement ou pas d’ailleurs) survolé le sujet sans suffisamment définir les termes et entrer dans le détail.
En effet, tu sembles t’attaquer de front au sujet de l’identification. J’ai pas de problème avec ça, en revanche, et c’est là que ma critique du fait que tu définisses mal tes termes prend tout son sens, c’est que tu ne fais pas la distinction entre identification et fantasmes. Pire, tu ne fais pas la distinction entre le bon et le mauvais fantasme.
Je m’explique, lorsque je parle de fantasme je parle de ce que tu critiques. Lorsque une personne s’identifie à Tony, ce n’est pas qu’il s’identifie. C’est qu’il fantasme sa vie en la calquant sur celle de ce gangster . La personne sait qu’il n’est pas ce héros tragique cependant il se ment à lui même en se disant qu’il pourrait devenir ce héros tragique. Mais dans le cas de Scarface, nous sommes dans ce que j’appelle le bon fantasme; c’est à dire qu’il y a une véritable proposition esthétique, (qu’on aime ou non) une vision d’auteur qui va tenter de transmettre une émotion à travers cette histoire plutôt stéréotypée. Le personnage sera foncièrement hors norme et de ce fait ne sera plus considérer comme un homme mais comme un héros, un mythe. D’ailleurs, la réaction commune face à ce genre de film c’est de se dire (pour toute personnes éduquées correctement) que c’est du cinéma. Que ce n’est pas la vraie vie. Pour moi ce film n’est qu’un rêve, un fantasme, et personnellement je n’ai rien contre le fantasme qui masturbe l’ego, au contraire, si c’est bien fait, ça peu être jouissif. (C’est rarement bien fait)
Et c’est là que je distingue le bon fantasme du mauvais. Le mauvais fantasme que tu évoques c’est son aspect consensuel afin que, la personne puisse réellement fantasmer car le film n’ira pas suffisamment loin dans le fantasme et de ce fait le spectateur peut se dire: « ça pourrait être moi ». En somme, ce servir du « cinéma » comme moyen de visionner ses propres rêves que l’on se fantasme. Nous sommes donc dans le cas où ceux qui regardent ces films s’identifient non pas aux personnages mais aux fantasmes qu’ils génèrent. Et le côté pernicieux de la chose c’est que les spectateurs rentrent dans l’aliénation car ce sont ces films là qui vont poser la norme de ce à quoi ils doivent rêver. Par ailleurs, si un film sort de cette norme fantasmagorique il perturbent les spectateurs qui vont généralement le rejeter. In fine, tout cela se transforme en cercle vicieux. Quant aux spectateurs aimant ce type de films, ils sont plus ou moins enfermé dans ce que l’on appelle un syndrome de Bovarie.
Ici, je viens d’expliquer ce qu’était le fantasme. Or, je le distingue évidement de l’identification de personnage. Car peut importe l’objet artistique, même s’il n’y a pas de personnages, celui qui sera face à l’œuvre dite va forcément s’identifier pour pouvoir ressentir une émotion et ce même si le personnage principal et un moine, un japonais, un petit garçon, une ville, une caméra ou tout simplement un fond bleu.
Et c’est dommage que tu ne fasses pas la distinction entre les deux de manière franche et concise et que tu ne définisses pas les termes clairement. Car là ton discours semble confus et pourtant sur le fond tu as raison. L’art aspire à véhiculer une émotion et c’est parce que tu t’identifies à cette émotion que tu aimes ou non un film, un livre, une œuvre d’art en générale. Les émotions sont (quasi) universelles et de ce fait toute œuvres peut te toucher car toute vie humaine est assez complexe pour pouvoir s’identifier à n’importe quel personnage à condition que ce dernier ne soit pas personnage mais soit humain.
Pourquoi n'aimes-tu pas Collin Firth et Tom Hanks?
Si il t'es arrivé de regarder des Disney je te conseille de voir La planète au trésor, pour moi un des meilleures et des plus sous côtés. Très bonne vidéo comme d'hab sinon 😁
The boy c’est pas politique ? PTDR ceux qui disent ça ne comprennent littéralement pas ce qu’ils voient. C’est une critique de la création de symbole et de mythe pour assoir un pouvoir.
C’est une critique du modèle américain avec les super héros qui font partie d’une entreprise privé qui cherche justement à faire en sorte que chacun permettent à une partie de la population américaine, va y avoir celle qui va plaire aux catho celui qui va plaire aux noir ect .
Homelander qui est la caricature de superman ( il en a les pouvoir) ou de caption america, il est censée être l’être parfait sous tous les égaré qui va faire a adhéré la population a des interventions militaire en les faisant passer pour des guerre juste ( avec un discours que l’on retrouve au moment où je parle sous les vidéo de NBC qui traite de pelosi à Taïwan) je ne sait pas si il est l’incarnation du faschime mais en tous cas c’est celui de l’impérialisme américain. Je ne comprend pas commment on peut s’identifier à lui perso j’adore le détester et pourtant je suis considéré par beaucoup comme un facho.
Salut moisy ,
Alors je commente rarement tes vidéos parce que je suis pas expert cinéphile donc mon avis on s'en tartine le fion par contre je suis alpiniste et ces histoires comme celles de Messner (son frère est mort au Nangat Parbat d'ailleurs) il y en a énormément. Et même si j'ai jamais perdu d'être cher en montagne, chaque alpiniste a déjà connu ces moments difficiles où tout peut basculer.
En gros, non je m'identifie par à Reihnold et j'espère ne jamais pouvoir le faire par contre beaucoup de gens qui font de la montagne à haut niveau (ou non d'ailleurs) sont confrontés au genre de situation où ca peut arriver. Et ce genre de film, ce genre de témoignage, ça te touche parce que tu t'y identifies, mais tu t'y identifie pas parce que ça t'es arrivé, tu t'y identifie parce que tu y as échappé.
Non mais tu te rends bien compte que tu es une exception, 99% des gens qui regardent ce film ne sont pas alpinistes et n'ont jamais connu de telle situation.
@@AntoineGoya Bien sûr, du Werner Herzor c'est pas destiné aux alpinistes. Je soulignais juste que c'est possible, ton exemple marche totalement dans le cas général.
Hé, mais c’est Karim!
Pour résumer : la sympathie d'identification à un aspect d'une oeuvre ( sentiment subjectif), ne permet pas autant l'appréciation esthétique de celle-ci que l'identification empathique créée par le rappel du réel (sentiment universelle).
PS : Pour les curieux Yves Lavendier le résume très bien dans une courte vidéo : ruclips.net/video/S4LqS1P2scw/видео.html
Tiens, ça fait un bout de temps que je voulais connaître ton point de vue sur l'identification justement, parce que j'avoue que c'est un concept qui me dépasse un peu, dans le sens que je n'ai pas l'impression de m'être jamais identifié à qui que ce soit d'autre, fût-ce un personnage réel ou fictif. Bref, merci et je m'empresse de lancer la vidéo.
Si tu es incapable de te mettre à la place d'un personnage, c'est que tu es probablement sociopathe.
Empathie =/= Identification, ou me trompe-je ? (vraie question)
Fantastique cette référence à Brüno ; digne des plus grands esprits de l'histoire de l'humanité. :)
"il est stylé monsieur ! Stylé Tony Montana" parfaite cette réplique
Euh tu t’identifies à Kant quand ça t’arrange et surtout sans le comprendre entièrement ^^
Kant dit aussi que le beau plait de façon désintéressée, c’est à dire au delà de ce qui est agréable pour les sens ou pour la raison. Le beau plait bien au delà de la potentielle émotion que nous éprouvons à la vue d’un film par exemple. Le beau n’est donc pas relatif au sujet (subjectif), et donc on doit lui prêter une possibilité d’universalité.
Je suis moi même approximatif et loin de comprendre tout Kant mais c’est déjà un petit debunk de ce que tu en dis quand tu parles d’universel d’un côté mais que tu parles sans cesses des émotions que tu as devant ce qui sont à tes yeux des bons films/bonnes scènes.
Je peux me tromper mais il me semble que le sens de désintéressé est pour kant plus large que cela. Il s'agit avant tout d'un désintéressement face à l'objet. On ne doit pas ressentir le beau comme on consomme l'agréable. L'agréable est la satisfaction intéressée qui s'intéresse à l'objet. Kant prend l'exemple des rôtisseries qui plaisent à l'indien (c'est agréable car l'indien veut manger les viandes donc il est intéressé par l'objet).
On peut tout à fait je pense ressentir des émotions subjectives face au tableau pour kant (puisque le beau reste subjectif en dernière instance pour Kant). Il faut en revanche être désintéressé face à l'objet soit dans la pure contemplation. Pour ce qui est de l'universel, c'est plutôt que l'homme tend à plaquer son jugement subjectif individuel à l'universel. Je trouve une fleur belle et je m'attends à ce que tout le monde la trouve belle comme moi (car je sais que chaque homme peut apprécier la beauté). C'est complexe c'est du kant et c'est vraiment un point qui divise. Nietzsche lui-même pour certains commentateurs se trompent dans son appreciation que Kant donne au terme de désintéressé pour le beau.
@@davidbarrucand6795 Oui je crois pas que ce soit en contradiction avec ce que j'ai dit. L'agréable est ce qui plaît aux sens. Le bien est ce qui par le biais de la raison plaît par le simple concept. Le beau est ce qui plaît de façon désintéressée et sans concept. "Le jugement de goût est désintéressé dans la mesure où c'est uniquement l'existence de l'objet jugé en tant que moyen ou fin qui nous indiffère. L'objet produit par lui-même un intérêt qui ne lui préexiste pas".
Kant explique que comme le beau n'a rien à voir avec la raison, on ne peut pas argumenter sur ce qui est ou non beau. "Ce que beaucoup ont vu de la même façon peut assurément, pour moi qui croit avoir vu la même chose autrement, constituer un argument démonstratif suffisant pour construire un jugement théorique et par conséquent logique, mais jamais ce qui a plus à d'autres ne saurait servir de fondement à un jugement esthétique. Ainsi n'y a-t-il aucun argument démonstratif empirique permettant d'imposer à quelqu'un le jugement de goût".
Je ne conteste pas cela mais davantage le "au-delà des sens et de la raison". Le beau, bien que différent de l'agréable, reste cantonné à ces deux phénomènes je pense pour Kant. A mon avis, c'est davantage Hegel qui fait du beau quelque chose d'aussi spirituel. La satisfaction amenée par le beau, quoique désintéressée, reste une satisfaction et donc soumise aux sens. Quant au côté rationnel du beau, il est important, même si pas souhaitable en dernier ressort, avec le concept d'Idee-norme (le beau par expérience finalement) ou le caractère éminemment social des beaux-arts développé par Kant à la fin du livre (l'homme seul ne développe pas de sentiments artistiques) nous montrent bien qu'il y a un paradoxe dans le beau à la fois universel et en même temps subjectif et construit. On peut donc comprendre, il me semble, la définition de beau selon kant comme AG l'a fait, à mes yeux qui ne sont pas ceux d'un expert.
@@davidbarrucand6795 C'est là que tu te trompes, pour Kant le beau n'a rien avoir avec l'agréable. Si l'agréable peut potentiellement s'ajouter au beau, les deux sont bien distincts, et quand on regarde une peinture par exemple le jugement de goût n'a pour objet que la forme bien que le côté agréable des couleurs puisse s'y ajouter. L'agréable et le beau peuvent (et peuvent donc ne pas) êtres réunis, mais le beau n'a pas besoin de l'agréable. Je cite: "Ce qui est exigé pour découvrir de la perfection à une chose, c'est la raison, tandis que, pour y trouver de l'agrément, seul le sens est requis, et pour y rencontrer de la beauté, rien d'autre que la simple réflexion (sans aucun concept) sur une représentation donnée".
Oui mais donc on voit bien avec la citation que tu as mise que le beau dépend bien de la raison et des sens et n'est pas tant au-delà de ces deux notions. Lorsque Kant parle de beauté adherente et de perfection il dit bien que la raison est fondamentale pour ressentir la beauté d'une oeuvre. Je sais bien la différence entre l'agréable et le beau, je pense juste que le beau reste cantonné aux sens et à la raison quand bien même il est différent de l'agréable. Seul le sublime dépasse véritablement la compréhension que peut avoir l'homme.