Magnifique ! Quel bonheur de voir que dans notre société uniformisée et américanisée subsistent encore des continuateurs de ces belles traditions et d'une culture séculaire comme ce groupe. Continuez messieurs et faites des émules ...
Aqueras monthanas que tant nautas son, M'empechan de veire mas amors on son, Se canti, jo que canti, canti pas per jo, Canti per ma mia qu'ei al près de jo, Si sabí las véder o las rencontrar, Passerèi l'aigueta sens paur de m'negar, Aqueras montahnas que s'abaisharàn (bis) E mas amoretas que pareisheràn. (bis) Ces montagnes qui sont si hautes, M'empêchent de voir où sont mes amours, Si je chante, moi qui chante, je chante pas pour moi, Je chante pour ma bien-aimée qui est auprès de moi, Si je savais les voir ou les rencontrer, Je passerais le ruisseau sans peur de me noyer, Ces montagnes qui s'abaisseront, Et mes amourettes qui apparaitront. La version gasconne est facile à confondre avec la version languedocienne "se canta", en gascon c'est moi qui chante, en languedocien c'est l'oiseau. C'est pour ça qu'on a "Se canti" (cantar à la première personne) ou "Se canta" (cantar à la troisième personne).
@@sebastienbernard4594 "ieu" (iéu) en languedocien "jo" (yo) en gascon. C'est pour l'ortographe classique, mais on retrouve aussi "jo" (yo) en ortographe fabrienne en catalan pour le pronom personnel "je". On écrit "iéu" en ortographe mistralienne, qui marque l'accent comme en phonétique française. Mais oui en français on écrirait "yo" pour le gascon ou le catalan. Seulement c'est pas comme ça que l'occitan s'écrivait, enfin que les "occitanophones" lettrés l'ont écrit depuis le moyen-âge jusque fin XIXe et même début XXe. Il y a un travail de recherche historique et littéraire dernière la norme classique ou l'ortographe classique, qui est celle communément acceptée et la plus enseignée.
Magnifique ! Quel bonheur de voir que dans notre société uniformisée et américanisée subsistent encore des continuateurs de ces belles traditions et d'une culture séculaire comme ce groupe. Continuez messieurs et faites des émules ...
Quel bonheur et quelle chance d'avoir pu chanter avec vous au marché Victor Hugo de Toulouse cet été ! Continuez, on se régale de vous écouter ;)
Magnifique
Magnifique bravo à vous 🙏
Magique !
Aqueras monthanas que tant nautas son,
M'empechan de veire mas amors on son,
Se canti, jo que canti, canti pas per jo,
Canti per ma mia qu'ei al près de jo,
Si sabí las véder o las rencontrar,
Passerèi l'aigueta sens paur de m'negar,
Aqueras montahnas que s'abaisharàn (bis)
E mas amoretas que pareisheràn. (bis)
Ces montagnes qui sont si hautes,
M'empêchent de voir où sont mes amours,
Si je chante, moi qui chante, je chante pas pour moi,
Je chante pour ma bien-aimée qui est auprès de moi,
Si je savais les voir ou les rencontrer,
Je passerais le ruisseau sans peur de me noyer,
Ces montagnes qui s'abaisseront,
Et mes amourettes qui apparaitront.
La version gasconne est facile à confondre avec la version languedocienne "se canta", en gascon c'est moi qui chante, en languedocien c'est l'oiseau. C'est pour ça qu'on a "Se canti" (cantar à la première personne) ou "Se canta" (cantar à la troisième personne).
Merci car je ne comprenais pas pourquoi Se canti.
C'est pas plutôt "yo" ou "ju" qui veut dire "je" ?
@@sebastienbernard4594 "ieu" (iéu) en languedocien "jo" (yo) en gascon. C'est pour l'ortographe classique, mais on retrouve aussi "jo" (yo) en ortographe fabrienne en catalan pour le pronom personnel "je".
On écrit "iéu" en ortographe mistralienne, qui marque l'accent comme en phonétique française. Mais oui en français on écrirait "yo" pour le gascon ou le catalan. Seulement c'est pas comme ça que l'occitan s'écrivait, enfin que les "occitanophones" lettrés l'ont écrit depuis le moyen-âge jusque fin XIXe et même début XXe. Il y a un travail de recherche historique et littéraire dernière la norme classique ou l'ortographe classique, qui est celle communément acceptée et la plus enseignée.
Òsca!