Qui n'a pas ressenti cette tristesse et ce déchirement...devant la désillusion et les incontournables malentendus???Merci encore et toujours Cher Gilles-Claude!!! Je vous embrasse!!! Johanne
Certes, chacun ressent cette "tristesse", mais qui pourrait prétendre la dire aussi bien? Merci de continuer à nous enchanter toujours par la qualité des textes choisis et par votre belle interprétation! Djamel
J'ai souvent réciter ce poéme avec ma voix de corbeau,mais on l'ecoutant a ce moment précis, les mots laceraient litteralement mon coeur qui part en lambeaux ,Monsieur vous avez le don de dire et de parvenir jusqu'au fin fond de mon esprit merci encore.
L'ambiance de cet écrit est parfumé d'une profonde angoisse, d'un sentiment de claustrophobie, d'emprisonnement intense. Navré mais Bach ne restitue pas cette émotion.
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Gilles-Claude Thériault merci,merci, j'aime votre timbre de voix , qui s'harmonise si bien avec ces mots qui chantent tristement ,et qui me laissent rêveuse et langoureuse .Je me souviens et je pleure un Amour que je croyais oublié .
J’écris , je lis des poèmes, le ressenti est personnel et dépend de l’âme de chacun. Votre lecture me permet d’extraire du fond de mon être la capacité d’exprimer mes émotions; la musique accentue cette nostalgie du “SPLEEN” Grâce à vous, j’espère améliorer mon écriture, ma lecture et mon écoute (Luciano short edition)
Cela dit, j’apprécie, Pierro453, votre lecture du poème. Votre façon de l’entendre. ‘Apôtre’ des lectures plurielles (Roland Barthes), comment ne pourrais-je pas l’apprécier !
Lire, Pierro453, si le cœur vous en dit le texte de présentation sous la vidéo. ‘Le ciel comme un espace clos… Un poème dramatique… montée et défaite… métaphysique. une expérience… qui change le temps en éternité, celle de l'enfer’.
Comme je le souligne, je n’ai pas voulu restituer cette émotion qui est évidente pour tous ou ‘illustrer’ musicalement ce poème, mais mettre justement en contraste, pour une lecture qui se veut plurielle, ce prélude d'un choral de Bach, sorte de 'De profundis…'. Prokofiev en donnerait une autre lecture.
Vous essuyez la poussière de l'oubli sur les poèmes de Baudelaire avec votre voix extraordinaire monsieur Thériault ..( votre nouveau amie sur facebook )
Bsr. Peut-être que je me trompe Mr Gilles-Claude, mais la liaison entre esprits et errant me dérange. Il faut que je relise le poème ; j'adore Baudelaire et vous avez une très belle voix.
When the low, heavy sky weighs like a lid On the groaning spirit, victim of long ennui, And from the all-encircling horizon Spreads over us a day gloomier than the night; When the earth is changed into a humid dungeon, In which Hope like a bat Goes beating the walls with her timid wings And knocking her head against the rotten ceiling; When the rain stretching out its endless train Imitates the bars of a vast prison And a silent horde of loathsome spiders Comes to spin their webs in the depths of our brains, All at once the bells leap with rage And hurl a frightful roar at heaven, Even as wandering spirits with no country Burst into a stubborn, whimpering cry. - And without drums or music, long hearses Pass by slowly in my soul; Hope, vanquished, Weeps, and atrocious, despotic Anguish On my bowed skull plants her black flag. - Translated by William Aggeler, The Flowers of Evil
That's a very good poem. In my class of french literature, I had to read it and I just loved cause It can perfectly describe the cry of a soul, the chaos inside a mint it has those feelings that we have but we don't want t talk about them. What did you understand about it? You can tell me in French, so I can practice my French! :)
J'arrive peut-être un peu tard, mais sache que si tu cherches toujours quelqu'un pour parler français avec toi, que ce soit de Baudelaire ou autre, je suis là.
Ce prélude de Bach bien qu'il soit très beau n'offre qu'une palette assez nostalgique et lancinante. Les accords de Prokofiev comme dans la suggestion diabolique sont bien plus adaptés
Aïe aïe aïe. Le problème avec Baudelaire, c'est qu'il cisèle ses vers avec un sens du rythme hautement technique. Ici le rythme n'est pas respecté. Quel artifice pompeux ! Il ne suffit pas de prendre une voix suave et de mettre une musique derrière aussi belle soit-elle. Il suffit juste de respecter l'art et l'artiste en soi. Baudelaire n'est pas un romantique ! c'est un symboliste... Quand Baudelaire passe des heures pour respecter le nombre de syllabes dans ces vers, il me semble que la moindre des choses, c'est de respecter ce travail. Imaginez un musicien qui jouerait du Chopin en ne respectant pas le rythme ! C'est pour moi ici la même chose... Le plus terrible dans cette lecture est le "opiniâtrement". Baudelaire arrive avec ce mot à faire ce qu'on appelle un hémistiche. C'est-à-dire la moitié d'un vers. Autrement dit, le mot fait 6 syllabes à lui tout seul ! Il faut donc le détacher en faisant la diérèse sur le "i". Les allitérations et les assonances font partie intégrante du texte. On appréciera les chuintantes et les sifflantes. Pas dans cette lecture. Je râle mais j'aime tant Baudelaire que j'ai toujours mal de l'entendre mal lu. Pour comprendre ce texte de Baudelaire, il faut se rappeler que pour Baudelaire, le bonheur se trouve par l'élévation. Dans ce poème, l'élévation est impossible. Le ciel est bas et lourd. Il pèse comme un couvercle. On ne peut plus s'élever. L'horizon est noir. La pluie qui imite les barreaux de prison tombent et empêchent également toute élévation. Tout se concentre sur le cerveau de Baudelaire. Et les corbillards symbolisent l'impossibilité de toute élévation. Ils circulent horizontalement et non verticalement. Le Spleen gagne ici...
Cela dépend de la définition que l'on donne au terme romantisme. Si c'est l'effusion des sentiments dans son sens large, oui Baudelaire est un romantique. Si c'est dans le mal être également, puisque c'est le mal du siècle ! Tout comme Flaubert ! Même si madame Bovarysme se veut incarner la fin du mouvement. Mais dans son acception littéraire il n'est pas romantique, l'idéal qu'il propose est différent. Il est davantage vu comme une cosmogonie entre les hommes et la nature par le biais des correspondances. Un peu à la manière de Platon dans le monde des idées. Moins comme une réaction individualiste de l'homme contre autrui et le monde qui l'entoure. Également, l'aspect patriotique du romantisme est une donne étrangère à la poésie de Baudelaire. Mais je me méfie toujours du qualificatif de romantisme affublé à l'artiste dès lors qu'il exalte les sentiments.
C'est vrai qu'on pourrait dire à un musicien qu'on se fout du rythme parce qu'on trouve belles les paroles. Mais ce serait réducteur et sans rythme le morceau ne voudrait plus rien dire. C'est aussi négliger le travail de Baudelaire sur le rythme. Dommage que cet aspect vous passe totalement au travers. Il faut aimer l'autre pour soi même et non pour les plaisirs qu'il procure nous disait saint Thomas. Aimez Baudelaire pour sa poésie et non juste la parcelle que vous pouvez en tirer. Appréciez et cherchez le travail de scansion, vous en retirerez la substantifique moelle. L'art tire l'homme vers le haut. C'est la métaphore de l'albatros. Ne soyez pas celui qui écrase sa pipe contre le bec de l'artiste ni celui qui mime l'infirme...
Je suis venu ici pour chercher si une assonance en E se prononce-t-elle au vers 6 pour respecter l'alexandrin, mais manifestement même dans les commentaires il n'y est pas fait allusion :-/
Merci pour la superbe presentation de ce grand poeme de Baudelaire
Qui n'a pas ressenti cette tristesse et ce déchirement...devant la désillusion et les incontournables malentendus???Merci encore et toujours Cher Gilles-Claude!!! Je vous embrasse!!! Johanne
Certes, chacun ressent cette "tristesse", mais qui pourrait prétendre la dire aussi bien?
Merci de continuer à nous enchanter toujours par la qualité des textes choisis et par votre belle interprétation! Djamel
J'ai souvent réciter ce poéme avec ma voix de corbeau,mais on l'ecoutant a ce moment précis, les mots laceraient litteralement mon coeur qui part en lambeaux ,Monsieur vous avez le don de dire et de parvenir jusqu'au fin fond de mon esprit merci encore.
incroyable lecture, merci
Mon poème préféré de Baudelaire je ne me lasse pas de le lire il est trop bien.
+Violette Durant ;-;
C'est pas de ma faute si j'aime la poésie.
Violette Durant Je ne me lasse pas de lire Baudelaire aussi...so fantastic *-*
@@cherry-draws5370 si. c'est de ta faute.
Bravo , Gilles-Claude Thériault , pour cette diction !
La façon dont vous avez dit " plante ... Son drapeau noir " ... Trop beau !
Encore une fois merci.
Magnifique !
L'ambiance de cet écrit est parfumé d'une profonde angoisse, d'un sentiment de claustrophobie, d'emprisonnement intense. Navré mais Bach ne restitue pas cette émotion.
Too beautiful poeme and lecture!
Always thnls
Il est bien morose le ciel de mon pays aujourd'hui , habituellement il dégage une lumière d'un bleu particulier !
Bravo merci Gilles bien dit.
C'est ainsi que l'on doit lire un poème du poète de la nuit👌👍
je partage mille mercis et douce journée
C'est beau chère Odette, merci, gros bisous ♥
Ah! oui, c'est beau.
Merci Odette.
Gros bisous.
Chantal L. Hé vui,,,j'adore , bonne fin de journée bises à Gigi et à toi
Odette Habram merci ma n'Odette, bisous
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Encore une fois, merci à tous pour vos commentaires chaleureux !
Gilles-Claude
Gilles-Claude Thériault merci,merci, j'aime votre timbre de voix , qui s'harmonise si bien avec ces mots qui chantent tristement ,et qui me laissent rêveuse et langoureuse .Je me souviens et je pleure un Amour que je croyais oublié .
belle voix en effet !
J’écris , je lis des poèmes, le ressenti est personnel et dépend de l’âme de chacun.
Votre lecture me permet d’extraire du fond de mon être la capacité d’exprimer mes émotions; la musique accentue cette nostalgie du “SPLEEN”
Grâce à vous, j’espère améliorer mon écriture, ma lecture et mon écoute
(Luciano short edition)
+lucienlanden Merci ! L'écoute de l'autre est toujours un cadeau.
Magnifique
Vous lisez comme le grand Serge Reggiani ... très très beau. Merci
Cela dit, j’apprécie, Pierro453, votre lecture du poème.
Votre façon de l’entendre.
‘Apôtre’ des lectures plurielles (Roland Barthes),
comment ne pourrais-je pas l’apprécier !
belle...amo este poema
Lire, Pierro453, si le cœur vous en dit
le texte de présentation sous la vidéo.
‘Le ciel comme un espace clos…
Un poème dramatique…
montée et défaite… métaphysique.
une expérience…
qui change le temps en éternité,
celle de l'enfer’.
Thanks for the upload :) I like Baudelaire very much and I really wanted to hear how this poem sounds in the original language :)
SUPERBE!!
Comme je le souligne,
je n’ai pas voulu restituer cette émotion qui est évidente pour tous
ou ‘illustrer’ musicalement ce poème,
mais mettre justement en contraste,
pour une lecture qui se veut plurielle,
ce prélude d'un choral de Bach, sorte de 'De profundis…'.
Prokofiev en donnerait une autre lecture.
Servi par votre belle voix d'or et une musique envoûtante, ce poème célèbre de Baudelaire brille de tous ses feux.
Bien amicalement.
Thierry
Roberto so che lo stai mostrando a una tua quinta ❣️❣️❣️
Vous essuyez la poussière de l'oubli sur les poèmes de Baudelaire avec votre voix extraordinaire monsieur Thériault ..( votre nouveau amie sur facebook )
Bsr. Peut-être que je me trompe Mr Gilles-Claude, mais la liaison entre esprits et errant me dérange. Il faut que je relise le poème ; j'adore Baudelaire et vous avez une très belle voix.
Merci a vous. Je tacherai d'écouter tous vos poèmes et de vous faire part ( si cela ne vous importune pas ) de mes avis.
La musique n'est pour moi pas a l'image du poème. Ici Baudelaire se trouve au bord de la crise de démence.
When the low, heavy sky weighs like a lid
On the groaning spirit, victim of long ennui,
And from the all-encircling horizon
Spreads over us a day gloomier than the night;
When the earth is changed into a humid dungeon,
In which Hope like a bat
Goes beating the walls with her timid wings
And knocking her head against the rotten ceiling;
When the rain stretching out its endless train
Imitates the bars of a vast prison
And a silent horde of loathsome spiders
Comes to spin their webs in the depths of our brains,
All at once the bells leap with rage
And hurl a frightful roar at heaven,
Even as wandering spirits with no country
Burst into a stubborn, whimpering cry.
- And without drums or music, long hearses
Pass by slowly in my soul; Hope, vanquished,
Weeps, and atrocious, despotic Anguish
On my bowed skull plants her black flag.
- Translated by William Aggeler, The Flowers of Evil
That's a very good poem. In my class of french literature, I had to read it and I just loved cause It can perfectly describe the cry of a soul, the chaos inside a mint it has those feelings that we have but we don't want t talk about them. What did you understand about it? You can tell me in French, so I can practice my French! :)
J'arrive peut-être un peu tard, mais sache que si tu cherches toujours quelqu'un pour parler français avec toi, que ce soit de Baudelaire ou autre, je suis là.
Ce prélude de Bach bien qu'il soit très beau n'offre qu'une palette assez nostalgique et lancinante. Les accords de Prokofiev comme dans la suggestion diabolique sont bien plus adaptés
Like in Roberto brought you here 😭😭👍👍
Aïe aïe aïe. Le problème avec Baudelaire, c'est qu'il cisèle ses vers avec un sens du rythme hautement technique. Ici le rythme n'est pas respecté.
Quel artifice pompeux ! Il ne suffit pas de prendre une voix suave et de mettre une musique derrière aussi belle soit-elle. Il suffit juste de respecter l'art et l'artiste en soi. Baudelaire n'est pas un romantique ! c'est un symboliste...
Quand Baudelaire passe des heures pour respecter le nombre de syllabes dans ces vers, il me semble que la moindre des choses, c'est de respecter ce travail. Imaginez un musicien qui jouerait du Chopin en ne respectant pas le rythme ! C'est pour moi ici la même chose...
Le plus terrible dans cette lecture est le "opiniâtrement". Baudelaire arrive avec ce mot à faire ce qu'on appelle un hémistiche. C'est-à-dire la moitié d'un vers. Autrement dit, le mot fait 6 syllabes à lui tout seul ! Il faut donc le détacher en faisant la diérèse sur le "i".
Les allitérations et les assonances font partie intégrante du texte. On appréciera les chuintantes et les sifflantes. Pas dans cette lecture.
Je râle mais j'aime tant Baudelaire que j'ai toujours mal de l'entendre mal lu.
Pour comprendre ce texte de Baudelaire, il faut se rappeler que pour Baudelaire, le bonheur se trouve par l'élévation. Dans ce poème, l'élévation est impossible. Le ciel est bas et lourd. Il pèse comme un couvercle. On ne peut plus s'élever. L'horizon est noir. La pluie qui imite les barreaux de prison tombent et empêchent également toute élévation. Tout se concentre sur le cerveau de Baudelaire. Et les corbillards symbolisent l'impossibilité de toute élévation. Ils circulent horizontalement et non verticalement. Le Spleen gagne ici...
wwwEmmamusic tres bien dit! merci!
Baudelaire a ouvert la voie du symbolisme mais reste un indépendant. On trouve dans son œuvre des poèmes romantiques, symbolistes et parnassiens.
Cela dépend de la définition que l'on donne au terme romantisme. Si c'est l'effusion des sentiments dans son sens large, oui Baudelaire est un romantique. Si c'est dans le mal être également, puisque c'est le mal du siècle ! Tout comme Flaubert ! Même si madame Bovarysme se veut incarner la fin du mouvement. Mais dans son acception littéraire il n'est pas romantique, l'idéal qu'il propose est différent. Il est davantage vu comme une cosmogonie entre les hommes et la nature par le biais des correspondances. Un peu à la manière de Platon dans le monde des idées. Moins comme une réaction individualiste de l'homme contre autrui et le monde qui l'entoure. Également, l'aspect patriotique du romantisme est une donne étrangère à la poésie de Baudelaire. Mais je me méfie toujours du qualificatif de romantisme affublé à l'artiste dès lors qu'il exalte les sentiments.
Mais qu'est-ce qu'on s'en fout, franchement !, que le rythme ait été respecté ou pas...
C'est beau... et devant, on se tait !
C'est vrai qu'on pourrait dire à un musicien qu'on se fout du rythme parce qu'on trouve belles les paroles. Mais ce serait réducteur et sans rythme le morceau ne voudrait plus rien dire. C'est aussi négliger le travail de Baudelaire sur le rythme. Dommage que cet aspect vous passe totalement au travers. Il faut aimer l'autre pour soi même et non pour les plaisirs qu'il procure nous disait saint Thomas. Aimez Baudelaire pour sa poésie et non juste la parcelle que vous pouvez en tirer. Appréciez et cherchez le travail de scansion, vous en retirerez la substantifique moelle. L'art tire l'homme vers le haut. C'est la métaphore de l'albatros. Ne soyez pas celui qui écrase sa pipe contre le bec de l'artiste ni celui qui mime l'infirme...
Je suis venu ici pour chercher si une assonance en E se prononce-t-elle au vers 6 pour respecter l'alexandrin, mais manifestement même dans les commentaires il n'y est pas fait allusion :-/
Il faut de la dissonance ! De l'horreur " des cloches tout a coup sautent avec furie "
Pauvre Emmamusic la poésie ce n'est pas des mathématiques, arrête d'analyser et laisse toi aller tu vas comprendre autre chose.