Diagnostic de la paralysie faciale centrale et périphérique

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  • Опубликовано: 9 сен 2024
  • Le clinicien est fréquemment confronté à la paralysie faciale. Il convient en premier de distinguer la paralysie faciale centrale de la paralysie faciale périphérique (PFP). Une fois la paralysie faciale périphérique identifiée, est-elle primaire ou secondaire ? L’anatomie et quelques examens paracliniques nous aident dans cette démarche.
    La PFP primaire ou a frigore est la plus fréquente mais reste un diagnostic d’exclusion.
    Le nerf facial est le nerf de l’émotion et de la communication non verbale. Sa paralysie est source de troubles fonctionnels et psychiques sévères allant bien au-delà du simple handicap moteur.
    Les paralysies faciales périphériques (PFP) sont la conséquence d’une souffrance du VII entre son noyau au niveau du tronc cérébral et ses branches parotidiennes. Centrales, elles témoignent d’une atteinte prénucléaire et sont bien différentes.
    Elles sont aisées à reconnaître, car elles ne sont jamais totales et prédominent sur la partie inférieure du visage. Elles s’accompagnent d’une dissociation automatico-volontaire (asymétrie surtout visible lors des mimiques forcées) et de signes neurologiques: hémiparésies,troubles sensitifs de l’hémicorps,troubles de conscience.
    Dans leur très grande majorité, les PFP ne semblent répondre à aucune étiologie évidente, d’où le qualificatif « d’idiopathique » qui leur fut donné, les Anglo-Saxons lui préférant celui de « paralysie de Bell », en hommage au neurologue écossais qui en fit la description au XVIIIe siècle. Mais ce terme d’idiopathique n’est pas vraiment mérité, car une origine virale est en fait sousjacente: essentiellement le virus herpès simplex de type 1 (HSV1)ou le virus varicelle-zona (VZV).
    Ils se répliquent dans le ganglion géniculé à la faveur d’une baisse de l’état général ou d’un stress local, mécanique ou thermique et notamment une exposition au froid, d’où la dénomination de paralysies a frigore ou virales.

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