Les commentaires sont d'une grande richesse et témoignent à chaque fois de la connaissance du contexte culturel, politique ou spirituel d'une époque donnée : bravo pour cette pertinence dans le temps très court de ces "capsules" passionnantes !
Alors qu il pleut sans cesse et que les inondations menacent et que les sols ne supportent plus le poids des bêtes... voilà que je découvre l hiver et cette blancheur sur laquelle les vies attendent .... nous scrutons la moindre trace de souffle et de vie mais se tenir face à ces moments c est mesurer le froid du vivant aussi ou l effroi qu il nous faut traverser et l humain globalement partout le dit le peind le crie ... quelle unisson.... merci pour cette symphonie universelle
Bonjour Jean, Je découvre, en relisant "mes classiques" qu'une scène urbaine où la neige est en train de tomber, est déjà repérable sur le " retable de Mérode", triptyque de l'Annonciation de Robert Campin. vers 1422-1430, aux Cloisters. Le volet de droite (Saint Joseph) offre une fenêtre ouverte sur une ville flamande et on distingue (à échelle très réduite) les flocons commençant à tomber et ourlant déjà les créneaux ou pignons des édifices représentés...Mes sources : Les dessous des chefs-d'œuvre, Taschen, 2014.c
+Baptiste Allomaisonbobos : Bien vu, j'ai failli le citer, ce Kasimir qui m'a ouvert les portes de l'art abstrait d'une simple phrase : « J'ai débouché dans le blanc, camarades aviateurs, voguez à ma suite dans l'espace sans fin. » Ceci n'est pas de la neige, mais ça y ressemble fortement...
+Hello Granola : Difficile de choisir, entre toutes les toiles hivernales de Friedrich. Et puis je me suis dit que la neige pouvait aider à briser la glace, plus que l'inverse :-)
Les commentaires sont d'une grande richesse et témoignent à chaque fois de la connaissance du contexte culturel, politique ou spirituel d'une époque donnée : bravo pour cette pertinence dans le temps très court de ces "capsules" passionnantes !
Alors qu il pleut sans cesse et que les inondations menacent et que les sols ne supportent plus le poids des bêtes... voilà que je découvre l hiver et cette blancheur sur laquelle les vies attendent .... nous scrutons la moindre trace de souffle et de vie mais se tenir face à ces moments c est mesurer le froid du vivant aussi ou l effroi qu il nous faut traverser et l humain globalement partout le dit le peind le crie ... quelle unisson.... merci pour cette symphonie universelle
👍🙂
Très fort. Merci beaucoup
Bonjour Jean,
Je découvre, en relisant "mes classiques" qu'une scène urbaine où la neige est en train de tomber, est déjà repérable sur le " retable de Mérode", triptyque de l'Annonciation de Robert Campin. vers 1422-1430, aux Cloisters. Le volet de droite (Saint Joseph) offre une fenêtre ouverte sur une ville flamande et on distingue (à échelle très réduite) les flocons commençant à tomber et ourlant déjà les créneaux ou pignons des édifices représentés...Mes sources : Les dessous des chefs-d'œuvre, Taschen, 2014.c
Superbe !
magnifique, Kasimir Malevitch n'a pas eu besoin d'avoir froid lui
+Baptiste Allomaisonbobos : Bien vu, j'ai failli le citer, ce Kasimir qui m'a ouvert les portes de l'art abstrait d'une simple phrase : « J'ai débouché dans le blanc, camarades aviateurs, voguez à ma suite dans l'espace sans fin. » Ceci n'est pas de la neige, mais ça y ressemble fortement...
Un thème original, très beau, merci 😊 je m'attendais à voir la mer de glace de Friedrich, mais c'était vrai que c'est plutôt la banquise
+Hello Granola : Difficile de choisir, entre toutes les toiles hivernales de Friedrich. Et puis je me suis dit que la neige pouvait aider à briser la glace, plus que l'inverse :-)
Sujet original qui a piqué ma curiosité ! Bcp plus intéressant que ce qu'on pourrait croire !