Bonsoir Sarah juste une question ❓️...combien de temps conseillé par jour devant un clavier...20mn 30mn ????merci beaucoup cordialement Patrick à très vite
Bonjour Patrick, Merci, c'est une question très intéressante et pertinente ! Te concernant d'après ce que tu m'as dit si j'ai bien compris, à savoir que tu débutes dans tous les aspects du piano (lecture de notes, compréhension du clavier, doigtés, etc.), je dirais que 20 minutes chaque jour seraient déjà très bien, en ciblant les points précis sur lesquels tu souhaites t'améliorer et en te fixant des objectifs atteignables chaque semaine. Mais si tu as le temps et la possibilité de te concentrer plus longtemps ou plusieurs fois dans la journée, c'est encore mieux ☺️. La durée d'entraînement au piano est en réalité une question à laquelle il est toujours difficile de répondre simplement car cela dépend de plusieurs paramètres : le niveau du pianiste, sa capacité de concentration, les sollicitations personnelles/professionnelles extérieures qui peuvent altérer la durée de concentration, la pertinence du contenu des séances d'entraînement et la régularité de ces séances. Je ferai prochainement des contenus justement à ce sujet : comment structurer ses séances d'entraînement et par où commencer son apprentissage. Si tu le souhaites, j'ai déjà écrit quelques articles à ce sujet sur mon site : courspianodomicile.com/2024/04/17/se-re-mettre-piano-entrainement/ courspianodomicile.com/2024/04/23/se-re-mettre-piano-structurer-entrainement/. Bon apprentissage et n'hésite pas si tu as besoin de précisions 🙂🎶🎹 ! Sarah
Bonjour et merci pour cette question passionnante ! Les raisons sont multiples et, en vérité, fondées sur beaucoup d'hypothèses 🧐. Sans entrer dans trop de détails techniques, physiques, mathématiques et philosophiques, la division d'une octave (intervalle entre deux do par exemple) en douze demi-tons remonterait à l'Antiquité. Ce serait également à ce moment-là que l'on aurait établi le fait qu'il existe un demi-ton "naturel" entre le mi et le fa et entre le si et le do. C'est pourquoi le piano n'a pas besoin de touches noires entre le mi et le fa et entre le si et le do puisque l'intervalle entre ces notes est déjà "naturellement" d'un demi-ton, contrairement aux autres notes. Le côté "naturel" viendrait de considérations mathématiques, physiques et philosophiques dans l'Antiquité... Pas simple à appréhender tout cela je vous l'accorde 😅. J'espère que cela répondra à votre interrogation (sans vous en apporter trop d'autres à côté 😉). Bonne journée, Sarah
Et j'oubliais un point essentiel : la distinction du clavier en touches blanches et en touches noires s'est faite au fil des siècles afin que cela soit plus pratique pour les pianistes. Car il serait difficile de se repérer sur un clavier de 88 touches toutes identiques 😱.
@@mpoppins880 C’est bien, vous aimez aller dans le détail 😉. Ne sachant pas quel point vous intéresserait le plus, je vais aborder plusieurs éléments qui me paraissent connexes à votre interrogation première. Mais c’est un très vaste sujet que l’histoire du piano et de la musique tel que nous les connaissons aujourd’hui et leurs origines sont pour le moins soumises à des interprétations historiques variables 😊. - Pour affiner ce que je vous disais hier, c’est à Pythagore que l’on attribue généralement les prémices de la division de l’octave en 12 demi-tons : il aurait étudié les sons, grâce au principe des proportions, de quinte en quinte pour s’apercevoir que, au bout de 7 quintes successives, on retombait sur un son à peu près similaire, d’où l’octave. Le chiffre 7 étant sacré dans la Grèce Antique, cela aurait donné lieu à l’apparition de la gamme de 7 notes, avec (à peu près) les écarts de tons et de demi-tons que nous connaissons. Le demi-ton « naturel » entre mi et fa et entre si et do découle de cette analyse mathématique. Si cet aspect très technique et historique vous intéresse, je vous recommande cet article qui le vulgarise très bien 👏 : www.mamie-note.fr/cours/du-son-aux-notes/la-gamme-de-pythagore/. - Comme cette découpe de l’octave n’était pas très pratique puisque les comptes ne tombaient pas parfaitement rond, pour transposer les musiques par exemple, la gamme tempérée est apparue ensuite (bien plus tardivement, a priori au tournant du XVIe et du XVIIe siècles) : la division en 12 douze intervalles sonores parfaitement égaux, les 12 demi-tons. Cette gamme tempérée ne sonne cela étant pas parfaitement juste, ce qui donne lieu à de nombreux débats entre musiciens puristes. Certains orgues de l’époque baroque avaient d’ailleurs des claviers divisant l’octave en 15 intervalles… 😳 - Les premiers instruments à clavier seraient nés dans la Grèce Antique, sous forme de petits orgues à tuyaux portatifs afin de pouvoir jouer de la musique de manière nomade, lors des fêtes populaires et des banquets. À cette époque, on ne jouait généralement qu’avec les tons, peut-être pour des questions techniques ou par rapport aux registres musicaux de ce temps, donc toutes les touches étaient apparemment identiques. Cela étant, il n’était pas trop compliqué de se repérer puisque les claviers étaient très petits (une dizaine de touches seulement environ). Ce serait bien plus tard, peut-être au Moyen-Âge, vers le XIIe siècle, que seraient apparus les premières touches d’altérations (correspondant aux notes dièse et bémol) : les feintes. - Au fil des siècles et en fonction de l’évolution de la musique occidentale et des instruments à clavier, les feintes noires avec cette forme pointue et cet emplacement entre un ton complet (donc entre deux touches blanches autres que mi-fa ou si-do), se sont imposées. - Autre fait intéréssant : les couleurs de touches étaient inversées jusqu’au XIXe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on aurait commencé à utiliser du blanc pour les touches diatoniques, du noir pour les feintes. Là encore, les raisons sont troubles : le plus plausible est que le blanc ressortait mieux et qu’il était donc plus intéressant d’avoir la majorité du clavier en blanc. Mais l’argument financier peut aussi être recevable : l’ébène coûtait apparemment plus cher que l’ivoire, donc comme il y a moins de feintes sur un clavier de piano, cela devenait plus intéressant. Voilà, j’espère que tout cela s’éclaire un peu pour vous 😊 ! Mais, encore une fois, il est très compliqué de résumer l’histoire et l’évolution de la musique et du piano au vu de toutes ses composantes mathématiques, physiques, philosophiques, spirituelles, techniques, etc. Bonne continuation en musique ! Sarah
Je suis désolée que vous ne m'entendiez pas bien, cela dépend des appareils apparemment 😔. Les vidéos à paraître à partir d'aujourd'hui sont normalement plus audibles, je m'y suis efforcée 💪. Je vais poster les sous-titres précis pour cette vidéo, ce soir ou demain matin, afin que vous puissiez la suivre sans trop de gêne.
😉👌👏👏👏👏👏👏beau cours fe musique toujours aussi bien expliquée
Merci Patrick ☺️ !
Bonsoir Sarah juste une question ❓️...combien de temps conseillé par jour devant un clavier...20mn 30mn ????merci beaucoup cordialement Patrick à très vite
Bonjour Patrick,
Merci, c'est une question très intéressante et pertinente !
Te concernant d'après ce que tu m'as dit si j'ai bien compris, à savoir que tu débutes dans tous les aspects du piano (lecture de notes, compréhension du clavier, doigtés, etc.), je dirais que 20 minutes chaque jour seraient déjà très bien, en ciblant les points précis sur lesquels tu souhaites t'améliorer et en te fixant des objectifs atteignables chaque semaine.
Mais si tu as le temps et la possibilité de te concentrer plus longtemps ou plusieurs fois dans la journée, c'est encore mieux ☺️.
La durée d'entraînement au piano est en réalité une question à laquelle il est toujours difficile de répondre simplement car cela dépend de plusieurs paramètres : le niveau du pianiste, sa capacité de concentration, les sollicitations personnelles/professionnelles extérieures qui peuvent altérer la durée de concentration, la pertinence du contenu des séances d'entraînement et la régularité de ces séances.
Je ferai prochainement des contenus justement à ce sujet : comment structurer ses séances d'entraînement et par où commencer son apprentissage. Si tu le souhaites, j'ai déjà écrit quelques articles à ce sujet sur mon site :
courspianodomicile.com/2024/04/17/se-re-mettre-piano-entrainement/
courspianodomicile.com/2024/04/23/se-re-mettre-piano-structurer-entrainement/.
Bon apprentissage et n'hésite pas si tu as besoin de précisions 🙂🎶🎹 !
Sarah
Merci beaucoup Sarah
Oui effectivement je suis novice apprenti 😊....j'ai besoin de travailler toujours avec le plaisir Sarah à très bientôt 😊👌😉
Et pourquoi il n y a pas que des intervalles de 1 ton sur le clavier de piano, puis une touche noire entre chaque touche blanche ?
Bonjour et merci pour cette question passionnante ! Les raisons sont multiples et, en vérité, fondées sur beaucoup d'hypothèses 🧐.
Sans entrer dans trop de détails techniques, physiques, mathématiques et philosophiques, la division d'une octave (intervalle entre deux do par exemple) en douze demi-tons remonterait à l'Antiquité. Ce serait également à ce moment-là que l'on aurait établi le fait qu'il existe un demi-ton "naturel" entre le mi et le fa et entre le si et le do. C'est pourquoi le piano n'a pas besoin de touches noires entre le mi et le fa et entre le si et le do puisque l'intervalle entre ces notes est déjà "naturellement" d'un demi-ton, contrairement aux autres notes.
Le côté "naturel" viendrait de considérations mathématiques, physiques et philosophiques dans l'Antiquité... Pas simple à appréhender tout cela je vous l'accorde 😅.
J'espère que cela répondra à votre interrogation (sans vous en apporter trop d'autres à côté 😉).
Bonne journée,
Sarah
Et j'oubliais un point essentiel : la distinction du clavier en touches blanches et en touches noires s'est faite au fil des siècles afin que cela soit plus pratique pour les pianistes. Car il serait difficile de se repérer sur un clavier de 88 touches toutes identiques 😱.
@@TousPianistes merci pour ce "debut" de reponse. Mais je reste sur ma faim 😢😢😢
@@mpoppins880 C’est bien, vous aimez aller dans le détail 😉. Ne sachant pas quel point vous intéresserait le plus, je vais aborder plusieurs éléments qui me paraissent connexes à votre interrogation première. Mais c’est un très vaste sujet que l’histoire du piano et de la musique tel que nous les connaissons aujourd’hui et leurs origines sont pour le moins soumises à des interprétations historiques variables 😊.
- Pour affiner ce que je vous disais hier, c’est à Pythagore que l’on attribue généralement les prémices de la division de l’octave en 12 demi-tons : il aurait étudié les sons, grâce au principe des proportions, de quinte en quinte pour s’apercevoir que, au bout de 7 quintes successives, on retombait sur un son à peu près similaire, d’où l’octave. Le chiffre 7 étant sacré dans la Grèce Antique, cela aurait donné lieu à l’apparition de la gamme de 7 notes, avec (à peu près) les écarts de tons et de demi-tons que nous connaissons. Le demi-ton « naturel » entre mi et fa et entre si et do découle de cette analyse mathématique. Si cet aspect très technique et historique vous intéresse, je vous recommande cet article qui le vulgarise très bien 👏 : www.mamie-note.fr/cours/du-son-aux-notes/la-gamme-de-pythagore/.
- Comme cette découpe de l’octave n’était pas très pratique puisque les comptes ne tombaient pas parfaitement rond, pour transposer les musiques par exemple, la gamme tempérée est apparue ensuite (bien plus tardivement, a priori au tournant du XVIe et du XVIIe siècles) : la division en 12 douze intervalles sonores parfaitement égaux, les 12 demi-tons. Cette gamme tempérée ne sonne cela étant pas parfaitement juste, ce qui donne lieu à de nombreux débats entre musiciens puristes. Certains orgues de l’époque baroque avaient d’ailleurs des claviers divisant l’octave en 15 intervalles… 😳
- Les premiers instruments à clavier seraient nés dans la Grèce Antique, sous forme de petits orgues à tuyaux portatifs afin de pouvoir jouer de la musique de manière nomade, lors des fêtes populaires et des banquets. À cette époque, on ne jouait généralement qu’avec les tons, peut-être pour des questions techniques ou par rapport aux registres musicaux de ce temps, donc toutes les touches étaient apparemment identiques. Cela étant, il n’était pas trop compliqué de se repérer puisque les claviers étaient très petits (une dizaine de touches seulement environ).
Ce serait bien plus tard, peut-être au Moyen-Âge, vers le XIIe siècle, que seraient apparus les premières touches d’altérations (correspondant aux notes dièse et bémol) : les feintes.
- Au fil des siècles et en fonction de l’évolution de la musique occidentale et des instruments à clavier, les feintes noires avec cette forme pointue et cet emplacement entre un ton complet (donc entre deux touches blanches autres que mi-fa ou si-do), se sont imposées.
- Autre fait intéréssant : les couleurs de touches étaient inversées jusqu’au XIXe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on aurait commencé à utiliser du blanc pour les touches diatoniques, du noir pour les feintes. Là encore, les raisons sont troubles : le plus plausible est que le blanc ressortait mieux et qu’il était donc plus intéressant d’avoir la majorité du clavier en blanc. Mais l’argument financier peut aussi être recevable : l’ébène coûtait apparemment plus cher que l’ivoire, donc comme il y a moins de feintes sur un clavier de piano, cela devenait plus intéressant.
Voilà, j’espère que tout cela s’éclaire un peu pour vous 😊 ! Mais, encore une fois, il est très compliqué de résumer l’histoire et l’évolution de la musique et du piano au vu de toutes ses composantes mathématiques, physiques, philosophiques, spirituelles, techniques, etc.
Bonne continuation en musique !
Sarah
On n entends pas tres bien 😢
Je suis désolée que vous ne m'entendiez pas bien, cela dépend des appareils apparemment 😔. Les vidéos à paraître à partir d'aujourd'hui sont normalement plus audibles, je m'y suis efforcée 💪. Je vais poster les sous-titres précis pour cette vidéo, ce soir ou demain matin, afin que vous puissiez la suivre sans trop de gêne.