Merci Johanna pour cette autopsie très fouillée. En plus de me donner envie d écrire un polar vous me donnez envie de relire un Poirot. Ça me sera utile et ça me replongera quelques années en arrière
Si on me demande mon avis, je réponds que le genre policier ne m'intéresse pas. En revanche, je lui reconnais volontiers le mérite de faire voyager le lecteur parmi les rouages d'une mécanique d'horloger. Mais une telle mécanique peut parfaitement être employée dans un autre genre que le polar, heureusement. Merci Johanna d'évoquer le sujet.
@@johannaconseileditorial J'ai hésité à poster mon commentaire parce que d'un côté, le genre policier ne m'intéresse pas (j'aurais donc pu ne rien dire), mais d'un autre, je voulais exprimer d'une part qu'il a généralement le mérite de proposer de belles architectures de récit et d'autre part, que votre discours Johanna était une fois de plus très pertinent. Les deux derniers arguments l'ont emporté sur le premier et j'ai laissé cette "appréciation". Peut-être aurais-je été plus inspiré de m'abstenir ? J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
Le noël d'Hercule Poirot fait partie de ma montagne à lire. Je sais... On dit, généralement, une pile à lire. Chez moi, si les livres non lus constituaient une pile, j'aurais de l'électricité jusqu'à la fin de mes jours. Quant à les ranger (sic) les uns sur les autres, pas besoin d'un séisme pour l'écroulement de l'édifice. Le battement d'aile d'une mouche cacochyme suffirait. Bon choix que ce roman de saison. Poirot ? Cela s'impose mais les fêtes de fin d'année ne sont pas si loin et, franchement, un (citation de Johanna, sa vie, son œuvre, ses vidéos) "Noël sanglant", ça fout les boules. (vous avez dix secondes...) Moins sérieusement, il me semble que la technique de semer des indices tout au long du roman peut s'utiliser en dehors du genre polar. Partout où un rebondissement final survient, il est bon d'avoir préalablement offert au lecteur/trice l'opportunité de trouver la ou les clés du dénouement... tout en espérant l'avoir laissé se fourvoyer, cela va de soi (bas de soie pour les enrhumé(e)s ) ! Anecdote perso : Il m'est arrivé, une fois, qu'une intuition me révèle, dès les premières pages, le nom du/de la coupable. La lecture du roman en a été gâchée parce que tout le montage de l'intrigue d'Agatha Christie apparaissait clairement à mesure du déroulement de l'histoire. A la semaine prochaine... (see you nesquick, comme disent les Anglais au petit déjeuner...)
Merci pour l'humour, Jean-Yves, comme toujours (tu as vu, ça rime). Oui, il est clair que la distillation des indices peut être faite dans tous les genres. De quel roman parles-tu, quand tu dis que tu avais deviné le coupable dès le début ?
@@johannaconseileditorial Je sais, ce n'est pas beau, Mais je n'y peux rien faire Son titre est bien au chaud Dans les bras d'Alzheimer... A quand une vidéo Déclamée par tes vers ? Ne t'y mets pas trop tôt... Mais n'attends pas l'hiver !
J'ai lu des dizaines de romans d'Agatha Christie et je n'ai qu'une seule fois deviné qui était le coupable. J'ai par ailleurs trouvé le livre très mauvais et je ne pense pas que ce soit un hasard. Son titre ? La mort n'est pas une fin. Cordialement
@@cashcash8644 C'est sympa de lire mes commentaires, merci ! Ce titre-là n'est pas dans ma bibliothèque. Les autres facettes de l'écriture (recherches, premier jet, corrections, réécriture, promotion, salons et dédicaces) ne laissent pas de place pour la lecture.
AC produisait un roman de genre assez classique. Le formalisme de ce type de roman est répétitif, prévisible. Ennuyeux dans le fond. Intéressante vidéo qui synthétise bien les clefs d'une littérature commerciale. Merci. Alias Franck Soleillant.
Je serais enclin à partager cette opinion, le dénigrement "commercial" en moins : que l'écrivain(e) ne rêvant pas du succès me jette la première pierre (NB. si elle est précieuse, j'accepte les suivantes, surtout les grosses !) Cependant je m'interroge quant à ce style de roman : l’œuf ou la poule ? N'est-elle pas à l'origine du genre (en parallèle avec Sir Arthur Conan Doyle) ? Dans ce cas, la banalité lassante provient de l'abondance de construction du même type, par elle-même et - surtout - de tous ceux et celles qui s'en sont inspirés, en littérature comme à l'écran (petit et grand).
Et vous ? Quel roman d'Agatha Christie avez-vous aimé ?
Merci Johanna pour cette autopsie très fouillée. En plus de me donner envie d écrire un polar vous me donnez envie de relire un Poirot. Ça me sera utile et ça me replongera quelques années en arrière
Merci Philippe :)
Bonjour. Pour ma part, j'adore les Beresford. Romans et nouvelles.
Je ne les ai pas lus, mais je le note. Merci :)
Et bien il vous faudra commencer, si vous le permettez, par l'insaisissable Mr Brown...
@@christheeye Merci pour la recommandation. Je le note pour plus tard :)
Si on me demande mon avis, je réponds que le genre policier ne m'intéresse pas. En revanche, je lui reconnais volontiers le mérite de faire voyager le lecteur parmi les rouages d'une mécanique d'horloger. Mais une telle mécanique peut parfaitement être employée dans un autre genre que le polar, heureusement. Merci Johanna d'évoquer le sujet.
Merci Thierry pour l'appréciation !
@@johannaconseileditorial J'ai hésité à poster mon commentaire parce que d'un côté, le genre policier ne m'intéresse pas (j'aurais donc pu ne rien dire), mais d'un autre, je voulais exprimer d'une part qu'il a généralement le mérite de proposer de belles architectures de récit et d'autre part, que votre discours Johanna était une fois de plus très pertinent. Les deux derniers arguments l'ont emporté sur le premier et j'ai laissé cette "appréciation". Peut-être aurais-je été plus inspiré de m'abstenir ? J'essaierai de faire mieux la prochaine fois.
@@TFMusique Aucun souci Thierry, le mot "appréciation" n'était pas péjoratif. Vous avez le droit de dire ce que vous aimez ou pas.
Le noël d'Hercule Poirot fait partie de ma montagne à lire. Je sais... On dit, généralement, une pile à lire. Chez moi, si les livres non lus constituaient une pile, j'aurais de l'électricité jusqu'à la fin de mes jours. Quant à les ranger (sic) les uns sur les autres, pas besoin d'un séisme pour l'écroulement de l'édifice. Le battement d'aile d'une mouche cacochyme suffirait.
Bon choix que ce roman de saison. Poirot ? Cela s'impose mais les fêtes de fin d'année ne sont pas si loin et, franchement, un (citation de Johanna, sa vie, son œuvre, ses vidéos) "Noël sanglant", ça fout les boules. (vous avez dix secondes...)
Moins sérieusement, il me semble que la technique de semer des indices tout au long du roman peut s'utiliser en dehors du genre polar. Partout où un rebondissement final survient, il est bon d'avoir préalablement offert au lecteur/trice l'opportunité de trouver la ou les clés du dénouement... tout en espérant l'avoir laissé se fourvoyer, cela va de soi (bas de soie pour les enrhumé(e)s ) !
Anecdote perso : Il m'est arrivé, une fois, qu'une intuition me révèle, dès les premières pages, le nom du/de la coupable. La lecture du roman en a été gâchée parce que tout le montage de l'intrigue d'Agatha Christie apparaissait clairement à mesure du déroulement de l'histoire.
A la semaine prochaine... (see you nesquick, comme disent les Anglais au petit déjeuner...)
Merci pour l'humour, Jean-Yves, comme toujours (tu as vu, ça rime). Oui, il est clair que la distillation des indices peut être faite dans tous les genres. De quel roman parles-tu, quand tu dis que tu avais deviné le coupable dès le début ?
@@johannaconseileditorial
Je sais, ce n'est pas beau,
Mais je n'y peux rien faire
Son titre est bien au chaud
Dans les bras d'Alzheimer...
A quand une vidéo
Déclamée par tes vers ?
Ne t'y mets pas trop tôt...
Mais n'attends pas l'hiver !
@@jean-yvespajaud134 lol
J'ai lu des dizaines de romans d'Agatha Christie et je n'ai qu'une seule fois deviné qui était le coupable. J'ai par ailleurs trouvé le livre très mauvais et je ne pense pas que ce soit un hasard. Son titre ? La mort n'est pas une fin. Cordialement
@@cashcash8644 C'est sympa de lire mes commentaires, merci ! Ce titre-là n'est pas dans ma bibliothèque.
Les autres facettes de l'écriture (recherches, premier jet, corrections, réécriture, promotion, salons et dédicaces) ne laissent pas de place pour la lecture.
Agatha Christie est moderne et une visionnaire.
C'est sûr et c'est assez frappant quand on lit ses livres : féminisme, liberté de pensée, etc. Merci pour le commentaire !
AC produisait un roman de genre assez classique. Le formalisme de ce type de roman est répétitif, prévisible. Ennuyeux dans le fond. Intéressante vidéo qui synthétise bien les clefs d'une littérature commerciale. Merci.
Alias Franck Soleillant.
Je serais enclin à partager cette opinion, le dénigrement "commercial" en moins : que l'écrivain(e) ne rêvant pas du succès me jette la première pierre (NB. si elle est précieuse, j'accepte les suivantes, surtout les grosses !)
Cependant je m'interroge quant à ce style de roman : l’œuf ou la poule ? N'est-elle pas à l'origine du genre (en parallèle avec Sir Arthur Conan Doyle) ? Dans ce cas, la banalité lassante provient de l'abondance de construction du même type, par elle-même et - surtout - de tous ceux et celles qui s'en sont inspirés, en littérature comme à l'écran (petit et grand).
@@jean-yvespajaud134 allége ton texte Jean-Yves par pitié.