VRAI TITRE : Faits concernant feu Arthur Jermyn et sa famille (Facts Concerning the Late Arthur Jermyn and His Family) Je ne comprends pas pourquoi les traducteurs enlèvent des pans de mots entiers, en rajoutent ou en inventent inutilement à la traduction ! Qui est l'auteur de l'oeuvre, le traducteur ou bien l'auteur lui-même ? Même si le mot à mot n'est pas vraiment possible… En tout cas, merci pour le partage généreux, superbe qualité !!!
Merci !... pour les traducteurs et leurs modifications, je n'ai pas de réponse... peut-être faut-il voir l'effet d'une proximité prolongée, qui accorde une sorte de "droit à la retouche" (légitime ?....)
Hmm, ce texte offre une jolie réflexion : la "vallée de l'étrange" normalement utilisée pour désigner les êtres artificielles qui se rapprochent de l'humain, sauf à quelque détails, qui les rendent du fait horrible,nous avons peur de ce qui nous ressemble mais n'est pas nous. Cette peur serait elle transposable sur nos ancêtres, nos cousins de l'évolutions qui nous renvoient en plus à l'état de simple animal parmis d'autre comme le laisse entendre Lovecraft ? De même l'histoire renvoit à l'existence d'un ancêtre commun avec les singes qui détruit toute prétention à l'humain d'être une créature supérieure... Mais certains refusent d'admettre qu'il ait jamais existé...
Bien vu ! Il n'est pas interdit de penser que Lovecraft s'opposait aux thèses créationnistes (et anti-Darwiniennes) fortement ancrées dans l''Amérique puritaine des années 1920. Notre trublion de Providence pose alors le problème : que faisons-nous face aux preuves ? L'humanité toute entière est ici symbolisée par une famille, parcourant un chemin introspectif de W(ade) à A(rthur) - est-ce innocent de reculer à ce point dans l'alphabet, comme si l'omega retournait à l'alpha ? - pour toucher l'origine ultime. Alors oui, le constat est tout Lovecraftien : cessons de nous définir comme des êtres d'exception... nous ne sommes qu'un maillon dans un processus beaucoup plus large, et peut-être qu'un simple accident biologique. Merci pour cette perche exégétique !
Le compositeur ? Comme indiqué dans la description de la vidéo, c'est moi-même ! J'ai mis quelques commentaires sur mon site au sujet de cette musique : www.tindaloslechien.com/livres-audio/musiques/21-arthur-jermyn/
Merci, c'est gentil - et agréable de voir la musique également appréciée ! Alors, pour Arthur Jermyn, tout est fait au piano numérique ! (parfois, je superpose du numérique avec de l'acoustique, comme dans "Souvenirs" avec des effets de cymbales en résonance ainsi que les clochettes à fin, ou "la Transition de Juan Romero" et de réels percussions comme le Bombo ou les grelots). Ici, donc, les sonorités du Yamaha me semblaient assez proches des percussions utilisées en Afrique. Le thème et variation du générique est ainsi touché par les rythmes, les harmonies, mais aussi les timbres.
Bien sûr, nous sommes loin des grandes nouvelles dont le récit est solidement charpenté. Toutes ces productions des années 1920, jusqu'à "L'Appel de Cthulhu", sont à considérer comme des "écritures de laboratoire" ; Lovecraft explore, tente des motifs, s'essaye à plusieurs "pattes narratives" (le monde du rêve, le macabre, l'angoissant, la quête des origines)... tout ceci prendra forme dans les récits ultérieurs, de manière évidemment plus percutante et efficace. Mais il y a, dans ces nouvelles miniatures, une exploration presque attendrissante à découvrir. Là, Lovecraft s'essaye au thème du : "si tu creuses tes ascendances, prends un bon whisky... t'en auras besoin..." Beaucoup de nouvelles vont développer ce thème.
Excellent travail, mais je ne connaissais pas cette histoire, et le dessin spoil tout. . Mais bon l'histoire est tellement raciste que c'est pas vraiment important au final, j'imagine que c'est l'époque qui voulait ça, ça reste donc instructif.
C'est vrai, je plaide coupable pour le dessin qui "révèle " le final - encore que, il me semble qu'on devine un peu tout depuis le début (ce n'est d'ailleurs pas nouveau chez Lovecraft : beaucoup d'histoires ont une chute très prévisible... la dégustation est plutôt à mettre du côté du déroulement narratif). Mais cette remarque me permet de rebondir sur l'aspect visuel des illustrations. Très souvent, je me demande quel impact visuel serait le plus intéressant pour la nouvelle que je lis : vision large ? vision resserrée ? clair-obscur ? quelle ambiance ?... ici, l'idée s'est immédiatement imposée à l'esprit : la momie dans sa caisse, en gros plan...
Tindalos ne changez pas, toutes vos videos, musiques, sont géniales ! Mais vraiment ! Le dessin spoil un peu, a l'époque je ne connaissais pas trop la littérature lovecraftienne donc ca avait dû me tilter mais au final effectivement a chaque livre on s'attend clairement a une chute dantesque.
pour les autres, j'aimerai detailler plus mais youtube me le permet pas ca fait 3x que je me fait supprimé alors faites les connections tout seuls a partir de ces indices ; Livre ecris dans les années 20 à newyork ( jusque dans les années 60 on avait encore des chasses aux n***os, et c'est pas totalement fini si j'ai bien compris d'ailleurs) Ensuite singe blanc, inde = hanuman, le dieu singe blanc, vertueux et proche des humains, on peut aussi l'interprèter dans ce livre par toute forme de différence culturelle, du coups. Arthur = grand erudit, avide donc de culture. Profil qui ne match pas vraiment avec suicide et folie soudaine. Donc Hanuman dieu singe bon + Arthur erudit = immolation, effacé de l'histoire, folie..... Sans compter le champs lexical de l'objet, il deshumanise tout les étrangers a commencé par la compagne Portugaise au début de l'histoire.
C'est excellent, c'est devenu mon rituel du soir. La voix est très bien, c'est bien lu, c'est très satisfaisant.
Merci beaucoup ! Et vive les rituels du soir, alors !
Quelle qualité cette lecture et podcast,merci et bravo
Merci beaucoup !
Magnifique
Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas lancé un petit livre audio pour m'endormir !
Toujours un plaisir de revenir sur ta chaîne cher Tindalos ! 👌
Merci ! C'est gentil de revenir ici de temps en temps !
Bravo bravo bravo
Comme d'habitude c'est excellent
Merci !
merci et tres bonne illustration
merci, c'est très bien, je ne peut pas dire mieux, c'est très bien ;)
Merci beaucoup !
VRAI TITRE : Faits concernant feu Arthur Jermyn et sa famille (Facts Concerning the Late Arthur Jermyn and His Family)
Je ne comprends pas pourquoi les traducteurs enlèvent des pans de mots entiers, en rajoutent ou en inventent inutilement à la traduction ! Qui est l'auteur de l'oeuvre, le traducteur ou bien l'auteur lui-même ? Même si le mot à mot n'est pas vraiment possible… En tout cas, merci pour le partage généreux, superbe qualité !!!
Merci !... pour les traducteurs et leurs modifications, je n'ai pas de réponse... peut-être faut-il voir l'effet d'une proximité prolongée, qui accorde une sorte de "droit à la retouche" (légitime ?....)
Super travail !
Merci !
Merci !
Hmm, ce texte offre une jolie réflexion : la "vallée de l'étrange" normalement utilisée pour désigner les êtres artificielles qui se rapprochent de l'humain, sauf à quelque détails, qui les rendent du fait horrible,nous avons peur de ce qui nous ressemble mais n'est pas nous. Cette peur serait elle transposable sur nos ancêtres, nos cousins de l'évolutions qui nous renvoient en plus à l'état de simple animal parmis d'autre comme le laisse entendre Lovecraft ? De même l'histoire renvoit à l'existence d'un ancêtre commun avec les singes qui détruit toute prétention à l'humain d'être une créature supérieure... Mais certains refusent d'admettre qu'il ait jamais existé...
Bien vu ! Il n'est pas interdit de penser que Lovecraft s'opposait aux thèses créationnistes (et anti-Darwiniennes) fortement ancrées dans l''Amérique puritaine des années 1920. Notre trublion de Providence pose alors le problème : que faisons-nous face aux preuves ? L'humanité toute entière est ici symbolisée par une famille, parcourant un chemin introspectif de W(ade) à A(rthur) - est-ce innocent de reculer à ce point dans l'alphabet, comme si l'omega retournait à l'alpha ? - pour toucher l'origine ultime. Alors oui, le constat est tout Lovecraftien : cessons de nous définir comme des êtres d'exception... nous ne sommes qu'un maillon dans un processus beaucoup plus large, et peut-être qu'un simple accident biologique.
Merci pour cette perche exégétique !
merci à toi pour tes lectures ! Tes dessins sont vraiment beaux, tu es professionnel dans le milieu ?
Eh, eh... pas du tout !!! Alors, merci beaucoup si ça plaît !
Top
Excellente musique ! Pouvez-vous en retour de mail m’indiquer le titre et le nom du compositeur ? Merci. NEKO
Le compositeur ? Comme indiqué dans la description de la vidéo, c'est moi-même !
J'ai mis quelques commentaires sur mon site au sujet de cette musique :
www.tindaloslechien.com/livres-audio/musiques/21-arthur-jermyn/
Bravo pour ce travail. Mention spéciale pour la musique. Les instruments semblent originaux et non numérique est ce le cas?
Merci, c'est gentil - et agréable de voir la musique également appréciée ! Alors, pour Arthur Jermyn, tout est fait au piano numérique ! (parfois, je superpose du numérique avec de l'acoustique, comme dans "Souvenirs" avec des effets de cymbales en résonance ainsi que les clochettes à fin, ou "la Transition de Juan Romero" et de réels percussions comme le Bombo ou les grelots). Ici, donc, les sonorités du Yamaha me semblaient assez proches des percussions utilisées en Afrique.
Le thème et variation du générique est ainsi touché par les rythmes, les harmonies, mais aussi les timbres.
Je l’avais lu auparavant, mais jamais je ne m’y étais attaché ... elle est très passive ( sans développer..)
Bien sûr, nous sommes loin des grandes nouvelles dont le récit est solidement charpenté. Toutes ces productions des années 1920, jusqu'à "L'Appel de Cthulhu", sont à considérer comme des "écritures de laboratoire" ; Lovecraft explore, tente des motifs, s'essaye à plusieurs "pattes narratives" (le monde du rêve, le macabre, l'angoissant, la quête des origines)... tout ceci prendra forme dans les récits ultérieurs, de manière évidemment plus percutante et efficace.
Mais il y a, dans ces nouvelles miniatures, une exploration presque attendrissante à découvrir. Là, Lovecraft s'essaye au thème du : "si tu creuses tes ascendances, prends un bon whisky... t'en auras besoin..." Beaucoup de nouvelles vont développer ce thème.
Le mariage interfacial interdit
Excellent travail, mais je ne connaissais pas cette histoire, et le dessin spoil tout. .
Mais bon l'histoire est tellement raciste que c'est pas vraiment important au final, j'imagine que c'est l'époque qui voulait ça, ça reste donc instructif.
C'est vrai, je plaide coupable pour le dessin qui "révèle " le final - encore que, il me semble qu'on devine un peu tout depuis le début (ce n'est d'ailleurs pas nouveau chez Lovecraft : beaucoup d'histoires ont une chute très prévisible... la dégustation est plutôt à mettre du côté du déroulement narratif).
Mais cette remarque me permet de rebondir sur l'aspect visuel des illustrations. Très souvent, je me demande quel impact visuel serait le plus intéressant pour la nouvelle que je lis : vision large ? vision resserrée ? clair-obscur ? quelle ambiance ?... ici, l'idée s'est immédiatement imposée à l'esprit : la momie dans sa caisse, en gros plan...
Hein ? Raciste en quoi ?
Raciste pourquoi ?
Tindalos ne changez pas, toutes vos videos, musiques, sont géniales ! Mais vraiment !
Le dessin spoil un peu, a l'époque je ne connaissais pas trop la littérature lovecraftienne donc ca avait dû me tilter mais au final effectivement a chaque livre on s'attend clairement a une chute dantesque.
pour les autres, j'aimerai detailler plus mais youtube me le permet pas ca fait 3x que je me fait supprimé alors faites les connections tout seuls a partir de ces indices ;
Livre ecris dans les années 20 à newyork ( jusque dans les années 60 on avait encore des chasses aux n***os, et c'est pas totalement fini si j'ai bien compris d'ailleurs)
Ensuite singe blanc, inde = hanuman, le dieu singe blanc, vertueux et proche des humains, on peut aussi l'interprèter dans ce livre par toute forme de différence culturelle, du coups.
Arthur = grand erudit, avide donc de culture.
Profil qui ne match pas vraiment avec suicide et folie soudaine.
Donc Hanuman dieu singe bon + Arthur erudit = immolation, effacé de l'histoire, folie.....
Sans compter le champs lexical de l'objet, il deshumanise tout les étrangers a commencé par la compagne Portugaise au début de l'histoire.