Très intéressant et instructif Mr Cheikh Omar Diagne. Pendant ce temps une chose Cloche dans ma tête et j'aimerai avoir un éclaircissement là-dessus. J'ai une fois entendu Professeur Madiama Fall dire que le Hadjj Maka existe depuis Adam et je vous ai entendu dire que le Hadjj est venu après la prière c'est à après le voyage nocturne. Je crois que la sourate 22 verset 26 et 27 peut nous donner une idée.
Je regrette que certaines personnes hostiles à l’expansion de la mouridiyyah se contentent des écrits de l’administrateur colonial Paul Marty pour forger leurs opinions et porter leurs propre jugements sur Cheikh Ahmadou Bamba. Au lieu de fournir un minimum d’effort intellectuel et d’adopter un esprit critique à l’égard de celui qui n’hésitait pas à insulter les noirs dans son ouvrage en disant je cite « le vêtement de l'Islam n'est pas taillé pour les Noirs » ils trouvent son ouvrage comme une aubaine. Pour ne pas tomber dans le même piège de la subjectivité comme Marty, je vous renvoie aux œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba pour comprendre sa vie et son œuvre au lieu d’essayer de vous l’exposer en tant que disciple mouride. Il semblerait que vous n’êtes pas épargné par l’influence qu’a malheureusement eu les œuvres de Paul Marty sur certains à propos de Cheikh A Bamba. La plus grande erreur de Marty sur le plan de la méthodologie est de prendre comme référence les informations fournies par des éléments externes au mouvement de Cheikh Ahmadou Bamba. ! Il donnait beaucoup de crédit aux propos de ceux qu'il appelait " Les autres noirs musulmans " mieux placés, selon lui, pour apprécier à leur juste valeur les doctrines religieuses de la mouridiyyah. Les Français par leur politique du « diviser pour mieux régner », ont contribué en grande partie à opposer les différentes communautés religieuses en élevant certaines au rang d'officielles et loyalistes et d'autres au rang de groupements rebelles. Paul Marty ne trouvait du reste aucun mal à cette division ; il faisait cette prédiction ignoble : " Où sera le mal, quand dans un demi-siècle les islamisés du Sénégal seront partagés en cinq ou six sectes différentes, très divisées entre elles, d'autant plus divisées que chaque secte sera un produit national, et que ces rivalités religieuses viendront se greffer sur des animosités de race ? " Le discours de Marty est celui de l'agent, de l'administrateur-expert, mandaté par sa hiérarchie, pour servir " l'œuvre civilisatrice de la France ". Il se confronte en tant qu'acteur d'un empire colonial au mouvement de Cheikhoul Khadim qui n’acceptait aucun compromis avec les colons. Le discours de MARTY avait un usage politique certain. C'était un discours de pouvoir. Espion de l'Administration coloniale, il avait la tâche d'étudier les personnes, les doctrines et les institutions islamiques du Sénégal, notamment la mouridiyyah afin de mettre à nu l’éventuel danger que cette pensée représentait pour la mission civilisatrice de la France pour l’homme noir. Cela est confirmé, tout d'abord, par la manière dont il essentialise les Noirs par une vision colonialiste qui traverse toute son œuvre et transparaît par exemple quand il parle d' " âme noire ", de " mentalité noire ", de " l'exagération coutumière des Noirs ", de " paresses du Noir ", que les " Noirs n'ont d'ailleurs aucun respect pour les livres sacrés ", etc. Ces expressions, nous le voyons, reproduisent les pires clichés coloniaux. Mais heureusement P Marty a été sévèrement critiqué par beaucoup de chercheurs français comme Fernand Dumont dans son étude magistrale sur l'œuvre écrite d'Ahmadou Bamba où il consacre une large partie à brocarder les idées de Marty. C'est que Dumont a été, véritablement, le premier Occidental à étudier le mouvement de Serigne Touba de l'intérieur en commençant, chose fondamentale, par étudier son œuvre écrite. Paul Marty ne peut s'empêcher de se laisser aller à des contre-vérités et des contradictions à plusieurs reprises pour avoir repris tous simplement les accusations, soutenues par l'administration coloniale bien avant son arrivée aux Affaires Musulmanes. Il était connu pour sa connaissance de la langue arabe et n’hésitait même pas à produire de « faux poèmes attribuées au cheikh » faisant les éloges des toubabs !! Quel manque de sincérité et d’honnêteté intellectuel !! Toutefois, il faut comprendre que de telles considérations à l’endroit de Bamba, venant d’un colonialiste de la trempe de Marty, ne surprennent guère, car, les autorités coloniales rudement éprouvées par les guerres saintes de l’époque en étaient traumatisées. Je vous conseille d’aller lire certains ouvrages du Cheikh en arabe et si possible a travers leurs traductions disponibles sur le web • Mawwahiboul khoudoos • Massalikoul jinaan • Ilhaamou salaam • Khalô liyarkane • Aldiawharoun naffise
Machallah yalla na yalla doli soutoureu kheweul merci pour le partage mais Cheikh oumar diagne n'est pas contre le mouridiyyah mais malheureusement beaucoup de personnes pensent le contraire
Dieureudieuf cheikh oumar Diagne
Très intéressant et instructif Mr Cheikh Omar Diagne. Pendant ce temps une chose Cloche dans ma tête et j'aimerai avoir un éclaircissement là-dessus.
J'ai une fois entendu Professeur Madiama Fall dire que le Hadjj Maka existe depuis Adam et je vous ai entendu dire que le Hadjj est venu après la prière c'est à après le voyage nocturne. Je crois que la sourate 22 verset 26 et 27 peut nous donner une idée.
Je regrette que certaines personnes hostiles à l’expansion de la mouridiyyah se contentent des écrits de l’administrateur colonial Paul Marty pour forger leurs opinions et porter leurs propre jugements sur Cheikh Ahmadou Bamba.
Au lieu de fournir un minimum d’effort intellectuel et d’adopter un esprit critique à l’égard de celui qui n’hésitait pas à insulter les noirs dans son ouvrage en disant je cite « le vêtement de l'Islam n'est pas taillé pour les Noirs » ils trouvent son ouvrage comme une aubaine.
Pour ne pas tomber dans le même piège de la subjectivité comme Marty, je vous renvoie aux œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba pour comprendre sa vie et son œuvre au lieu d’essayer de vous l’exposer en tant que disciple mouride.
Il semblerait que vous n’êtes pas épargné par l’influence qu’a malheureusement eu les œuvres de Paul Marty sur certains à propos de Cheikh A Bamba.
La plus grande erreur de Marty sur le plan de la méthodologie est de prendre comme référence les informations fournies par des éléments externes au mouvement de Cheikh Ahmadou Bamba. ! Il donnait beaucoup de crédit aux propos de ceux qu'il appelait " Les autres noirs musulmans " mieux placés, selon lui, pour apprécier à leur juste valeur les doctrines religieuses de la mouridiyyah.
Les Français par leur politique du « diviser pour mieux régner », ont contribué en grande partie à opposer les différentes communautés religieuses en élevant certaines au rang d'officielles et loyalistes et d'autres au rang de groupements rebelles. Paul Marty ne trouvait du reste aucun mal à cette division ; il faisait cette prédiction ignoble : " Où sera le mal, quand dans un demi-siècle les islamisés du Sénégal seront partagés en cinq ou six sectes différentes, très divisées entre elles, d'autant plus divisées que chaque secte sera un produit national, et que ces rivalités religieuses viendront se greffer sur des animosités de race ? "
Le discours de Marty est celui de l'agent, de l'administrateur-expert, mandaté par sa hiérarchie, pour servir " l'œuvre civilisatrice de la France ". Il se confronte en tant qu'acteur d'un empire colonial au mouvement de Cheikhoul Khadim qui n’acceptait aucun compromis avec les colons. Le discours de MARTY avait un usage politique certain. C'était un discours de pouvoir. Espion de l'Administration coloniale, il avait la tâche d'étudier les personnes, les doctrines et les institutions islamiques du Sénégal, notamment la mouridiyyah afin de mettre à nu l’éventuel danger que cette pensée représentait pour la mission civilisatrice de la France pour l’homme noir.
Cela est confirmé, tout d'abord, par la manière dont il essentialise les Noirs par une vision colonialiste qui traverse toute son œuvre et transparaît par exemple quand il parle d' " âme noire ", de " mentalité noire ", de " l'exagération coutumière des Noirs ", de " paresses du Noir ", que les " Noirs n'ont d'ailleurs aucun respect pour les livres sacrés ", etc. Ces expressions, nous le voyons, reproduisent les pires clichés coloniaux.
Mais heureusement P Marty a été sévèrement critiqué par beaucoup de chercheurs français comme Fernand Dumont dans son étude magistrale sur l'œuvre écrite d'Ahmadou Bamba où il consacre une large partie à brocarder les idées de Marty. C'est que Dumont a été, véritablement, le premier Occidental à étudier le mouvement de Serigne Touba de l'intérieur en commençant, chose fondamentale, par étudier son œuvre écrite.
Paul Marty ne peut s'empêcher de se laisser aller à des contre-vérités et des contradictions à plusieurs reprises pour avoir repris tous simplement les accusations, soutenues par l'administration coloniale bien avant son arrivée aux Affaires Musulmanes.
Il était connu pour sa connaissance de la langue arabe et n’hésitait même pas à produire de « faux poèmes attribuées au cheikh » faisant les éloges des toubabs !! Quel manque de sincérité et d’honnêteté intellectuel !!
Toutefois, il faut comprendre que de telles considérations à l’endroit de Bamba, venant d’un colonialiste de la trempe de Marty, ne surprennent guère, car, les autorités coloniales rudement éprouvées par les guerres saintes de l’époque en
étaient traumatisées.
Je vous conseille d’aller lire certains ouvrages du Cheikh en arabe et si possible a travers leurs traductions disponibles sur le web
• Mawwahiboul khoudoos
• Massalikoul jinaan
• Ilhaamou salaam
• Khalô liyarkane
• Aldiawharoun naffise
Machallah yalla na yalla doli soutoureu kheweul merci pour le partage mais Cheikh oumar diagne n'est pas contre le mouridiyyah mais malheureusement beaucoup de personnes pensent le contraire
Yaw ku ay lobbi nekk ci ginnaawam nga pour ngay jaxase jullit n̈i nga
Son bi c'est trop faible....
Domeram
Imbecil Omar Jaan̈