Chaire de Andreas Malm #1 : le capitalocène
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- Опубликовано: 22 мар 2023
- Cette conférence est la première d’une série de deux conférences données par Andreas Malm, dans le cadre des chaires du département de géographie de l’Institut La Boétie. Elle portera sur le capitalocène.
Andreas Malm est un géographe suédois, maître de conférence à l’université de Lund, militant du mouvement climat. Il a publié aux éditions La Fabrique L’anthropocène contre l’histoire (2017), Comment saboter un pipeline (2020) ou La chauve-souris et le capital (2020). Il a accepté de donner deux conférences pour le département de géographie de l’Institut La Boétie au premier semestre 2023 sur le capitalocène (23 mars à 18h30) et les stratégies de désobéissance (date à définir).
Cette première conférence se concentrera donc sur son travail sur les liens entre capitalisme et crise écologique. Andreas Malm, dans son analyse, part de la notion d’anthropocène, l’ère de la planète ou l’être humain est la principale force de modification des écosystèmes pour pointer les responsabilités particulières du capital. Il en arrive donc à remettre en question ce concept pour forger celui de capitalocène.
Merci pour ces rencontres retransmises en ligne, afin qu'il nous soit tous possible de s'instruire afin de ne plus être contraint d'accepter" à l'insu de mous meme" la pensée unique de l'ordre capitaliste. J'espère qu'il y en aura bcp d'autres.
Chez vous, la retraite à 67 ans avec combien d’annuités obligatoires pour avoir la retraite au plein tarif..?!
C'est bien de penser à traduire, mais pour les anglophones c'est très lourd à écouter, vous auriez pu mettre une version anglais seulement.
bien joué la Boétie
La traductrice est aux fraises, désolé mais elle dénature totalement les propos d’Andreas Malm. Particulièrement vrai vers 30:00
C’est vraiment dommage pour celles et ceux qui n’écoutent qu’en Français. Bon à la fin on comprend que c’est la cata et qu’on est foutus mais quand même !
En fait si c'est l'organisation capitaliste qui est responsable en amont, les individus ont également un rôle d'accès à la compréhension et à l'action pacifique. D'où l'action sociale et écologique en même temps. D'autant qu'aucun modèle actuel ne semble complètement enviable.
Ben moi, je préfère le terme "anthropocène" au terme "capitalocène". Parceque, par exemple, dans L'URSS, non capitaliste donc, les hommes ont asséché la Mer d'Aral. Dans le même temps, en Amérique capitaliste, les hommes asséchaient le vaste delta du Colorado. Mêmes causes : barages, irrigation, agriculture industrielle. Et nous faisons la même chose aujourd'hui avec le Nil, le Rhône...
L'homme n'a même pas besoin du capitalisme pour se rendre la terre inhabitable.
L’URSS n’était pas communiste d’un point de vue économique
C’était un genre de capitalisme d’Etat.
Une honte ! Le fameux AM ne parle même pas le français. Pour un intello, c'est faible. Il aurait au moins pu donner une copie de son texte à l'interprète. Il est sûrement trop gonflé pour s'abaisser à ça. Mauvais choix de l'institut la Boétie.
Si j’avais été présent à la Cité Fertile (j’habite à 900kms de là et j’ai pas les moyens), j’aurais posé les questions suivantes à Andréas (que je lis).
«Andréas, je vous ai découvert récemment pro nucléaire…. au fond, comme Greta ,Macron, Biden, Poutine, Kim Jong-Un! Pensez vous, vous le marxiste, faire rêver, entraîner la jeunesse révolutionnaire, par exemple celle que l’on voit dans les ZAD, avec une telle position, alors que nous approchons de l’apocalypse nucléaire, comme le disait hier Medvedev, et la Doomday’clock?»
Andréas, connaissez vous l’oeuvre de Bruno Latour, Philippe Descola?
Je pense que ce monsieur, aussi intéressant soit-il, ne reste que sur la question énergétique, un peu comme Jancovici. A cette question s'ajoutent d'autres difficultés, dont, notamment, la question de la ressource en métaux de toutes sortes, et surtout celle de la biodiversité, et la façon dont nous la tuons. Ceci dépasse largement la question du réchauffement climatique.