Objectif Arles, "capitale mondiale de la photo"

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  • Опубликовано: 8 сен 2024
  • Entre les Rencontres de la photographie chaque été et la présence de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie et de la Fondation Luma, Arles s'impose comme "capitale mondiale de la photo". Marta Gili, directrice de l’Ecole Nationale Supérieure de la photographie, en décrypte les liens.
    La Grande table Culture d’Olivia Gesbert - émission du 13 février 2020
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Комментарии • 2

  • @andy-williamneyrotti637
    @andy-williamneyrotti637 4 года назад +4

    Il est effarant de voir à quel point une institution fondamentale pour l'histoire et l'actualité photographique d'Arles est systématiquement oubliée dans la pléthorique production éditoriale qui concerne la ville depuis quelques années maintenant : le Musée Réattu.
    Il est toujours question des Rencontres, de l’École nationale supérieure de la photographie, de LUMA... Bien sûr, ces institutions apportent à la ville une aura prestigieuse au niveau national et international. Mais ce musée, certes municipal et ne dégageant pas les mêmes taux de fréquentation que ses voisins, a tout de même été le premier a créer, en 1965, une collection photographique au sein d'un musée d'art français.
    Les Rencontres, fondées 5 ans plus tard, n'auraient jamais pu exister sans l'assise de cette collection constituée dès son origine par les œuvres des plus grands photographes de la planète (Paul Strand, Robert Doisneau, Richard Avedon, Man Ray...). Il a fallut obtenir cette caution scientifique, établir ce contrat de confiance avec les artistes et leur offrir des murs sains pour exposer leurs œuvres, afin que tout ce qui se passe aujourd'hui à Arles autour de la photo puisse exister.
    L'idée de départ Jean-Maurice Rouquette et Lucien Clergue était de conserver les œuvres insignes du médium, de les exposer dans les meilleures conditions et, surtout, de les faire dialoguer avec les autres arts, de décloisonner la photographie en la mélangeant avec les œuvres des artistes - Picasso, Cocteau, Zadkine etc. - qui avait répondu à l'appel du musée dans les années 50-60.
    La création d'un festival et d'un lieu d'enseignement était la suite logique dans leur l'esprit, afin de créer des plate-formes encore plus large pour diffuser leur conviction intime : la photographie est un art.
    Or, on observe aujourd'hui un mouvement médiatique autour d'Arles qui tend à ne relayer que les initiatives les plus visibles, en tous cas celles qui sont portées par les institutions dont la force de frappe communicationnelle est la plus forte... Au point d'en oublier les faits historiques et d'étouffer d'autres initiatives, certes plus modestes en termes de moyens financiers, mais pas moins ambitieuses et intéressantes sur le plan intellectuel et artistique.
    Et si le musée Réattu est un lieu de conservation, riche d'une collection de plus de 7000 œuvres (dont 5000 photographies), c'est aussi un lieu vivant, qui propose toute l'année des expositions (même au cœur de l'hiver), des ateliers de création, qui reçoit des artistes en résidence, acquiert leurs œuvres, passe des commandes, fait se rencontrer le public et les artistes... Tout en appartenant, littéralement, aux Arlésiens. Mais, et c'est un fait très français, ses collections et son expertise dans le domaine de la photographie sont plus reconnues à l'étranger qu'en France et à Arles en particulier... Décidément, nul n'est prophète en son pays !
    Ce commentaire n'a pas vocation à émettre l'idée d'une concurrence plus ou moins déloyale entre les institutions - comment pourrait-il y avoir de concurrence entre la fondation LUMA et le musée Réattu ? - mais plutôt à rappeler l'importance de la diversité des points de vue et à rendre hommage aux acteurs de la vie culturelle et artistique de la ville qui agissent tous, à leur niveau, pour faire fonctionner cette industrie culturelle arlésienne que tout le monde prend aujourd'hui pour modèle.
    Merci.
    A. Neyrotti
    responsable conservation, commissaire d'exposition, musée Réattu

  • @lysianechantre3789
    @lysianechantre3789 4 года назад +1

    Été 83, rencontre avec Julia Pirotte, résistante et photographe, si fière de ses belles jambes, à plus de 80 ans...❤️