3 psychologues, 3 visions : comment traiter cette patiente.

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  • Опубликовано: 17 окт 2024
  • Imaginez le cas d'une patientes fictive présentée à 3 psys d'orientation différentes. Comment vont-elles travailler, quelles questions vont-elles poser, a quoi va ressembler le premier rendez-vous ? c'est ce que nous allons voir dans ce replay des tables rondes de la psychothérapie 2ème édition !
    Pour cela nous avons invité :
    Lauralee Hébert : neuropsychologue hebertneuropsy...
    Mélanie Julian : psychologue et sophrologue
    Anaïs Mitzaïkoff : Psychologue spécialiste du trauma
    #psychologie #neuropsychology #therapie #neuropsy #psy #psychotherapie

Комментарии • 21

  • @lecturesenb6926
    @lecturesenb6926 9 часов назад

    C'est passionnant ! Merci, je sors de cette conférence avec des questions pour la patiente que je suis et pour la thérapeute en devenir voire en accompagnement d'ados souffrant de TND

  • @myrtahome151
    @myrtahome151 14 часов назад

    Lorsque j'ai fait mon parcours TSA, j'ai rencontré de nombreuses professionnelles (psychologues et psychiatres) qui rencontraient sans cesse des patients avec des TND dans les milieux hospitaliers ou soupçonnaient que et avec un traitement par les centres hospitaliers malheureusement peu adapté (chercher des troubles bipolaires, etc. au lieu premièrement de TND et sur des cas de patients complexes avec effectivement du trauma, de l'anxiété, un émotionnel dysrégulé, etc.)

  • @karineblast4946
    @karineblast4946 День назад +3

    Très intéressant, je comprends que le diagnostic n'est pas forcément essentiel mais il peut tout de même être très utile pour des aménagements pour le travail etc avec la MDPH (reconnaissance RQTH), sans diagnostic c'est plutôt compliqué

    • @myrtahome151
      @myrtahome151 13 часов назад

      Et parfois aussi pour s"accepter, dans mon cas j'ai vécu avec de la honte de dysfonctionner régulièrement (des burn out autistiques complets à partir de 16 ans, des états d'épuisement discrets enfant) et avoir reçu des explications sur mon fonctionnement, pu avoir 2 ans pour vérifier que ça faisait sens au quotidien, et donc accepté mon diag de troubles de type neurodév, ça me libère pas à pas de la honte d'avoir une différence qui sera à vie (que tout travail sur soi aussi courageux et poussé soit-il ne "réparera" jamais, le postulat que j'avais depuis mon premier burn out autistique à 16 ans).
      Parfois un diag (une bonne explication claire par des profs formés et à l'écoute sur son fonctionnement), ça peut légitimer dans le fait de faire enfin pour soi ce qui est bon et de cesser de réparer ou agir de manière inopérante pour soi et qui le resterait en toute logique.

  • @rudpsud9582
    @rudpsud9582 День назад

    Bonjour,
    peut-on avoir d'autres éléments de ce qu'Anaïs appelle "l'équipe de ressource" ? Comment travaille-t-elle les compétences de l'adulte "d'aujourd'hui" ? :)
    Très intéressant en tout cas !

    • @catherinelapsy9176
      @catherinelapsy9176  День назад +1

      Ce sont des éléments de l’aproche DNMS, une thérapie de ce qu’on appelle les états du Moi, vous pouvez trouver des éléments sur internet facilement 🙂

    • @rudpsud9582
      @rudpsud9582 13 часов назад

      @@catherinelapsy9176 ok merci ! :) Anaïs n'a pas de compte instagram/youtube par hasard ?

  • @marsdestroyer1621
    @marsdestroyer1621 День назад

    Extrêmement intéressant le débat sur le TSA. Pas certain que dans un CRA ils se posent autant de question. Pour en avoir expérimenté un : trois tests basiques, facilement contournables par sur-adaptation... et hop circulez le patient, vous n'avez rien !

    • @catherinelapsy9176
      @catherinelapsy9176  День назад +2

      Effectivement malheureusement ce n’est pas tjs aussi top 🥲

    • @myrtahome151
      @myrtahome151 14 часов назад

      Des psychologues spé sur le TSA m'ont parlé de CRA corrects, certaines femmes ont été diag en CRA (Julie Dachez, Adeline Lacroix pour ne citer qu'elles.
      Pour ma part, j'ai un CRA qui se plante sur les cas complexes de femmes, qui est connu pour cela officieusement et le Centre Fondamental à côté qui recherche systématiquement des pathologies chez les patients adressés après impossibilité de conclure à un TSA.
      J'ai subi ces erreurs médicales, j'en parle après 1 an, j'ai eu du mal à m'en remettre (c'était déjà beaucoup de honte pour moi de savoir que j'ai un TSA et que ce sera à vie, de ressentir que j'avais potentiellement gâché l'argnet public pour un diag puis l'ascenseur émotionnel en réalisant que la conclusion du CRA ne tenait pas, et qu'en fait naive que j'étais au lieu de courber le dos et m'excuser, j'aurais dû au contraire ne pas me laisser faire et dire que leur conclusion était scolaire - depuis quand le fait d'être marié, avoir un emploi, un ADOS à zéro, conduire, regarder dans les yeux et avoir un T/HPI est-il incompatible avec un TSA? - heureusement dans cet épisode à l'époque malheureux, j'étais en parallèle suivie par plusieurs psychologues spé dans le TSA (pour me comprendre et accepter par la suite, déjà suivre ce que le CRA dirait, entre autres), et les psychologues et la psychiatre qui a posé le diag m'ont expliqué qu'il y avait plusieurs potentielles raisons (tout ou partie) pour cet échec du CRA:
      1) un manque de compétence (visible dans les conclusions du CRA bâclée, les tests vieux comme Hérode, la clinique limitée à peau de chagrin au profit de cocher des cases, le manque de recherche des stratégies de camouflage) Je dis tout cela avec un recul suffisant pour me rendre encore plus compte en effet de l'amateurisme du CRA de ma région sur les cas complexes de femmes (comme le mien);
      2) il y a de manière officieuse des quotas de patients par an diagnostiquables à ne pas dépasser. On diag les "moins en difficulté", ceux qui ont fait des études, travaillent et ont des épuisements de vie cycliques (même si ce sont des burn out de 6 mois et plus), on ne les diag pas.
      Je ne sais pas dire. La psychiatre du CRA qui a fait l'anamnèse me semblait rigide cependant elle me semblait aussi intellectuellement assez rapide, il y avait pléthore de temps (une demi journée par rendez-vous), donc un stress limité pour elle, je suis peut-être charitable en la pensant compétence et simplement lâche. En effet, j'aurais préféré qu'elle me dise en tournant cela de manière officieuse que le diag ne pouvait être posé en CRA (sans forcément me dir equ'il y avait un quota) et m'encourager à aller voir en libéral. Cependant elle n'a pas eu ce courage (donc sur le plan de la bienveillance, il y avait un problème ou alors elle était vraiment trop limitée pour comprendre qu'on peut avoir un TSA dans les circonstances ci-dessus). Bref. Un triste épisode, j'ai mis presque 1 an pour ne plus avoir honte (à me demander là où j'avais pu me planter dans la manière de dire les choses au CRA, je ne voulais pas trop admettre que les CRA font n'importe quoi avec des cas complexes. En effet, en me lançant sur le parcours diag, je lisais que les cas d'autistes clichés étaient repérés depuis longtemps par les médecins spé TSA, donc j'avais conclus a priori de manière erronée, que donc le focus était sur les cas complexes de fait. Aujourd'hui je ne sais plus dire sur ce qu'il se passe dans tous les CRA, je sais dire pour mon cas personnel, et depuis que j'ai eu mon diag et même avant avec la prise en charge, ma qualité de vie a fait un bond dans le positif, je peux m'autoriser le casque anti bruit, le stimming à plus de 30 ans, expliquer simplement et souvent il n'y a pas même besoin ces stratégies apaisantes, à mes collègues. Je n'ai plus honte, plus autant souvent d'avoir un TSA et j'envisage l'avenir avec optimisme, plus de sérénité)

    • @minitoys40
      @minitoys40 12 часов назад

      @@myrtahome151 Ton message me fait peur, car je suis sur liste d'attente pour un passage en CRA. Je suis un homme et aussi un cas complexe : je vis en autonomie, j'ai le permis de conduire, je travaille à temps plein dans la fonction publique et dans un établissement scolaire, ce qui n'est pas très compatible avec un TSA au premier abord. De plus, j'ai un passif traumatique, mon père était violent et addict.
      Je n'ai pas une très grande confiance en les CRA, c'est pourquoi je fais de mon côté aussi mes propres investigations. Je fais une partie des bilans en libéral. J'aime l'exhaustivité, je suis même allé jusqu'à faire un électroencéphalogramme, qui sert à diagnostiquer une épilepsie, une comorbidité relativement fréquente en cas de TSA.
      Pour ma part, je ne me suis jamais soupçonné d'avoir un TSA. C'est le fruit du hasard, c'est à la suite d'un rendez-vous avec une psychiatre en libéral qui s'avérait être une psychiatre ayant travaillé en CRA par le passé qui m'a soupçonné de faire partie du spectre. Mais à l'inverse de toi, qui semblait être ardemment à la recherche d'un diagnostic, d'une réponse, je ne recherchais rien à ce moment-là et j'ai émis des réserves face à sa suspicion. Je trouve qu'elle se basait sur des éléments qui sont sujets à caution. Du coup, par la suite, je me suis réorienté vers les CRA.
      Je ne sais pas à quoi m'attendre, je crains aussi d'avoir droit à des bilans obsolètes. J'espère que ce seront des professionnels de santé compétents et qui sauront faire la part des choses entre un éventuel TSA et des éléments potentiellement traumatiques dans mon profil.
      Je ne savais pas qu'il existait des quotas et je trouve cela ridicule ! Si des quotas existent, cela sous-entendrait que si un CRA a atteint son quota, il ne diagnostiquerait pas une personne, même si elle présente de toute évidence les caractéristiques d'un TSA. Je trouve cela risible au possible !
      As-tu des preuves de ce que tu avances au sujet des quotas ? Je n'en ai jamais entendu parler sur le net, cela n'est indiqué nulle part, ni sur les sites des CRA ni ailleurs (Wikipédia ou autre).

  • @lautistezen
    @lautistezen 20 часов назад +1

    Est-ce que vous êtes vraiment en train de dire qu'encore récemment (puisque Catherine n'a pas fait ses études il y a 15 ans), on ne parle pas d'autisme aux psychos en formation initiale ni continue ???

    • @catherinelapsy9176
      @catherinelapsy9176  20 часов назад +1

      Très peu en effet, et parfois dans des termes même problématiques 🥲

    • @myrtahome151
      @myrtahome151 14 часов назад

      Votre question me fait me demander si le module sur les TND dans le cursus de Psychiatrie est encore à 2 ou 3 heures ou si cela a changé x)
      Après diag un TSA "cliché" dans son expression, c'est encore bien différent d'un cas subtile avec masquage efficace (entre deux périodes d'épuisements et de plaintes associées x))

    • @lautistezen
      @lautistezen 11 часов назад

      @@catherinelapsy9176 Merci pour cette précision. Révoltant.

    • @lautistezen
      @lautistezen 11 часов назад

      @@myrtahome151 Je suppose que ça n'a guère changé.
      Il y a un an j'ai été confrontée à un jeune psychiatre bienveillant et plein de bonne volonté mais absolument pas formé à l'autisme. C'est pour moi extrêmement problématique puisque je le consultais dans son service d'addictologie où les neuroatypiques sont sur-représentés. Donc absence de dépistage et de prise en charge adaptée...
      La tentative avec sa collègue psychologue avec qui j'étais censée bosser le trauma (qu'ils ont très justement su diagnostiquer et cela m'a énormément aidée) s'est également soldée par un échec puisqu'elle a décrété après 15 min de consult que je "n'étais pas TSA". Dur.
      Surtout quand on connait le taux de suicide chez les neuroatypiques diagnostiqués tardivement.

  • @unrealemma8724
    @unrealemma8724 21 час назад

    (O - O) 20 mins pour raconter deux événements par année, le patient il a 4 ans c’est ça ? XD
    Enfin même en étant synthétique, à 37 ans, j’ai pas de souvenir avant mes deux ans, ça fait 35 par deux 70, je vous épargne le détail du calcul mais ça fait 17 secondes et par événements. En plan séquence sans bafouiller c’est une performance.
    Où alors le patient a 40 ans MAIS il est prof d’Histoire Géo au collège depuis 15 ans

    • @catherinelapsy9176
      @catherinelapsy9176  20 часов назад +1

      C’est une indication en effet quand c’est le cas car ça signifie que le patient ou la patiente passe très très vite sur des événements importants. C’est fréquents chez les personnes dissociées ou bien avec un attachement évitant.

    • @unrealemma8724
      @unrealemma8724 20 часов назад +1

      @@catherinelapsy9176 C’est intéressant parce que je me sens souvent concernée quand ça parle d’évitement, parce qu’il y a beaucoup de choses que je ne fais pas comme ça y’a pas de difficulté qui se pose, mais pourtant je suis longue à raconter n’importe quoi. D’ailleurs je pense que si tous les psys à qui j’ai déjà parlé se réunissaient y’en a pas deux qui auraient une partie de l’histoire en doublon. En dehors des informations de présentation comme mon nom mon âge, ma situation maritale, ils ont tous eu du contenu inédit ^^

  • @MdameBid
    @MdameBid 20 часов назад

    La psychanalyse a encore sa place? Vraiment ? 😱

    • @catherinelapsy9176
      @catherinelapsy9176  19 часов назад +1

      Des études montrent qu’elle donne des résultats oui. Par contre le corpus théorique c’est autre chose.