Je me souviens que les vieilles personnes avaient vraiment peur de l'arrivée de ce cyclone, mais pendant le cyclone, elles devenaient plutôt fatalistes et entraient plutôt dans une grande béatitude très créole et s'en remettaient a la grâce de Dieu alors que pour nous les plus jeunes n'ayant pas vécu Inez en 1966 ou bien Cleo en 1964 voir même celui de 1928, mais seulement David et Frederick en 1979 dont les murs sont resté au large de la Guadeloupe , c 'était durant l'attente de ce cyclone comme une grande fête due a l’excitation de l'inconnu et surtout une grande fierté toute créole de savoir que La Guadeloupe allait être le centre de la France et même du monde pendant quelques instants dans l'actualité parce que c'était L EVENEMENT. Ensuite ce fut une très grande surprise de ce que pouvait faire le vent a très grande vitesse, de voir sa force et surtout de l'entendre, car jamais dans tout les récits ou les reportages que nous avions eu jusqu’à ce cyclone, nous n'avions vu ni des images ou ni entendu le son au pire moment de ce genre de phénomène, la ou les vents sont les plus violents dans des catastrophes précédentes! ! On nous montrait toujours a la télévision des images en fin de cyclone avec des vents presque finissants et le son du vent qui ne correspondait souvent qu' a des tempêtes que l'on voyait régulièrement en Europe! Etant dans une maison en dure , j'avais en mémoire des photos que j'avais de Pointe a Pitre complètement ravagé après le cyclone de 1928, donc avant Hugo , je craignait plus pour les petites cases en bois ! Pendant Hugo, j'ai même cru un temps que c’était la fin du monde et que parce que nous subissions le cyclone, nous ne pouvions pas être prévenu par le reste du monde et cela m'a vraiment effleuré l'esprit tant la force du vent était incroyable et son bruit indescriptible! On pourrait comparer ce bruit au plus fort de l’événement a des millions de chats qui se battent entre eux!
J'aime beaucoup ton commentaire. Je n'étais pas né lors du passage de ce cyclone,mais à chaque fois mes grands parents, tantes et oncles, me décrivent ce phénomène comme tu viens de le faire. Il me disaient que le bruit du vent et sa puissance étaient ce qu'il y avait de plus impressionnant dans cet ouragan et que le son du vent était terrifiant. Une tante qui vit maintenant à saint Martin me disait que les vents de Irma et aussi puissant que Hugo,le même son et la même intensité mais que dans Irma,il y a eu beaucoup plus d'eau que dans Hugo.
@@akagamishanks7488 Merci ! C'est vrai , nous avons eu un peu d'eau qui essayait de rentrer dans la maison par la force du vent mais je n'ai pas le souvenir d’inondation majeure même si j'avais quand meme une sensation d humidité assez caractéristique pendant ce genre de phénomène qui était très très forte. Le pire était l'état désastreux qu'avait la vegetation après le passage de l 'Ouragan et la Grande terre faisait peine a voir avec les arbres couchés a terre et ceux debouts sans feuilles et petites branches. Les nuits suivantes ont été étouffantes sans électricité, il n'y avait pas de climatiseur , pas de ventilateur , ni de réfrigérateur, ni de congélateur, il faisait lourd dans les maisons et sombre dans les rues dès la nuit tombée sauf dans celles ou les voitures circulaient .Il y avait des gros amoncellements de branches d'arbres le longs des routes et de feuilles de tôles, meubles et autres déchets et produits électro-ménagés dégradés par l Ouragan qui s'impatientaient d’être enlevés par une voirie débordée. Les indépendantistes avaient du fuir la Guadeloupe parce qu on ne les entendaient plus a la radio critiquer la France . Quand l équipe d'EDF arrivait enfin dans votre rue pour réparer les poteaux électriques c'était un événement, une joie, on n'avait meme préparer des boissons mises dans des conteneurs isotherme après avoir acheté de la glace a la boutique qui heureusement avait un groupe électrogène a gaz pour produire de l électricité pour pouvoir leurs donner tellement nous étions heureux de les voir travailler dans notre rue. L' équipe d'EDF venait de France et ces gens étaient reçus comme des sauveteurs , des princes , des ambassadeurs et ils m'ont dit qu ils étaient très touchés de voir que tous les Guadeloupéens dans l ensemble se débrouillaient pour leurs donner des boissons glacés alors qu ils n'avaient même pas d’électricité chez eux. Mais ce qui m'a le plus marqué ,c'est quand un membre de l équipe m'a dit qu ils étaient auparavant 6 mois plutôt a la Reunion pour réparer comme pour la Guadeloupe le réseau éclectique détruit après un cyclone , il faisait des comparaisons des dégâts entre les deux îles en me disant vous Guadeloupéens , je pense que vous avez vraiment morfler pendant Hugo. Il me disait que l étendu des dégâts rien qu au niveau du réseau électrique était incroyable, et qu'il n'avait jamais vu ça de toute sa vie alors qu il était souvent sur des missions comme celle ci.
J’habitais Rue Maurice Marie-Claire à Basse-Terre à l’époque. Au matin je suis sortie dans la rue pour voir ce qui c’était passée, j’étais en chemise de nuit. Une rafale de vent a alors soulevé ma chemise de nuit qui s’est retrouvée dans mon visage et sur ma tête. Je ne vous dit pas la lutte qui a suivi pour la rabaisser ! Je me souviens également être restée éveillée presque toute la nuit car je surveillais un palmier qui en temps normal se voyait au milieu de ma fenêtre. Et bien ce soir là je le voyais disparaître tantôt à droite, tantôt à gauche pendant au moins 1 à 2 minutes et réapparaître. Au matin il était revenu à sa place au milieu de la fenêtre, défeuilli certes mais présent. Et j’ai appris une leçon de vie ce jour là : la résilience. Quand on résiste à tout prix à la force du vent comme les gros arbres qui ne sont pas souples, on est brisé, mais on survit quand on s’adapte aux circonstances.
Je m'en souviens comme si c'était hier, alors que j'étais encore à la maternelle ! J'étais parmi les chanceux car nous vivions en immeuble. Mais le voisin qui n'avait pas pu rentrer a temps pour scotcher vitres et baies vitrées a tout perdu et a retrouvé son appartement saccagé par Hugo le hurleur...
Il ya un seul Dieu ALLAH l'unique le tout puissant.... est non pas des Dieux....et ça est une règle qui vie à l'intérieur des créatures...merçi ... Rachid d'Algérie... Que Dieu ALLAH l'unique le tout puissant vous guident à la lumière de l'islam.... Tout le monde doit s'aider
Le vents soutenus et non vents moyens ( et cela fait toutes la différence avec les vents moyens, vents soutenus c'est quasi du non-stop et vents moyens comme les vents des tempêtes tempérées ce sont des vents en rafales plus ou moins fortes avec parfois de petites pauses) ensuite les vents soutenus de Hugo étaient de 225/230km/h donc si on rajoute les 30/40% certaines rafales elles dépassent allégrement les 310km/h!!!
J'ai vécu Hugo à bien des niveaux. Par exemple nager dans la mangrove de nuit dans l’œil du cyclone avec un bout de 50 mètres pour ré amarrer le bateau en plongeant sous les racines de palétuvier. Cela fut efficace, je suis vivant. D’où sortez vous " 4 morts"? La préfecture , containers frigorifiques, Boissard, morgues , cherchez un peu. C'est pas correct cette légèreté.
Ok …mais Avant Hugo ..il n’y aen avait pas eu de si fort( même en 1923)et les maisons à l’époque d’Hugo n’étaient pas solides comme pour Irma…. Faut pas comparer
Je me souviens que les vieilles personnes avaient vraiment peur de l'arrivée de ce cyclone, mais pendant le cyclone, elles devenaient plutôt fatalistes et entraient plutôt dans une grande béatitude très créole et s'en remettaient a la grâce de Dieu alors que pour nous les plus jeunes n'ayant pas vécu Inez en 1966 ou bien Cleo en 1964 voir même celui de 1928, mais seulement David et Frederick en 1979 dont les murs sont resté au large de la Guadeloupe , c 'était durant l'attente de ce cyclone comme une grande fête due a l’excitation de l'inconnu et surtout une grande fierté toute créole de savoir que La Guadeloupe allait être le centre de la France et même du monde pendant quelques instants dans l'actualité parce que c'était L EVENEMENT.
Ensuite ce fut une très grande surprise de ce que pouvait faire le vent a très grande vitesse, de voir sa force et surtout de l'entendre, car jamais dans tout les récits ou les reportages que nous avions eu jusqu’à ce cyclone, nous n'avions vu ni des images ou ni entendu le son au pire moment de ce genre de phénomène, la ou les vents sont les plus violents dans des catastrophes précédentes! !
On nous montrait toujours a la télévision des images en fin de cyclone avec des vents presque finissants et le son du vent qui ne correspondait souvent qu' a des tempêtes que l'on voyait régulièrement en Europe!
Etant dans une maison en dure , j'avais en mémoire des photos que j'avais de Pointe a Pitre complètement ravagé après le cyclone de 1928, donc avant Hugo , je craignait plus pour les petites cases en bois !
Pendant Hugo, j'ai même cru un temps que c’était la fin du monde et que parce que nous subissions le cyclone, nous ne pouvions pas être prévenu par le reste du monde et cela m'a vraiment effleuré l'esprit tant la force du vent était incroyable et son bruit indescriptible! On pourrait comparer ce bruit au plus fort de l’événement a des millions de chats qui se battent entre eux!
J'aime beaucoup ton commentaire.
Je n'étais pas né lors du passage de ce cyclone,mais à chaque fois mes grands parents, tantes et oncles, me décrivent ce phénomène comme tu viens de le faire.
Il me disaient que le bruit du vent et sa puissance étaient ce qu'il y avait de plus impressionnant dans cet ouragan et que le son du vent était terrifiant. Une tante qui vit maintenant à saint Martin me disait que les vents de Irma et aussi puissant que Hugo,le même son et la même intensité mais que dans Irma,il y a eu beaucoup plus d'eau que dans Hugo.
@@akagamishanks7488 Merci !
C'est vrai , nous avons eu un peu d'eau qui essayait de rentrer dans la maison par la force du vent mais je n'ai pas le souvenir d’inondation majeure même si j'avais quand meme une sensation d humidité assez caractéristique pendant ce genre de phénomène qui était très très forte.
Le pire était l'état désastreux qu'avait la vegetation après le passage de l 'Ouragan et la Grande terre faisait peine a voir avec les arbres couchés a terre et ceux debouts sans feuilles et petites branches.
Les nuits suivantes ont été étouffantes sans électricité, il n'y avait pas de climatiseur , pas de ventilateur , ni de réfrigérateur, ni de congélateur, il faisait lourd dans les maisons et sombre dans les rues dès la nuit tombée sauf dans celles ou les voitures circulaient
.Il y avait des gros amoncellements de branches d'arbres le longs des routes et de feuilles de tôles, meubles et autres déchets et produits électro-ménagés dégradés par l Ouragan qui s'impatientaient d’être enlevés par une voirie débordée.
Les indépendantistes avaient du fuir la Guadeloupe parce qu on ne les entendaient plus a la radio critiquer la France .
Quand l équipe d'EDF arrivait enfin dans votre rue pour réparer les poteaux électriques c'était un événement, une joie, on n'avait meme préparer des boissons mises dans des conteneurs isotherme après avoir acheté de la glace a la boutique qui heureusement avait un groupe électrogène a gaz pour produire de l électricité pour pouvoir leurs donner tellement nous étions heureux de les voir travailler dans notre rue. L' équipe d'EDF venait de France et ces gens étaient reçus comme des sauveteurs , des princes , des ambassadeurs et ils m'ont dit qu ils étaient très touchés de voir que tous les Guadeloupéens dans l ensemble se débrouillaient pour leurs donner des boissons glacés alors qu ils n'avaient même pas d’électricité chez eux.
Mais ce qui m'a le plus marqué ,c'est quand un membre de l équipe m'a dit qu ils étaient auparavant 6 mois plutôt a la Reunion pour réparer comme pour la Guadeloupe le réseau éclectique détruit après un cyclone , il faisait des comparaisons des dégâts entre les deux îles en me disant vous Guadeloupéens , je pense que vous avez vraiment morfler pendant Hugo. Il me disait que l étendu des dégâts rien qu au niveau du réseau électrique était incroyable, et qu'il n'avait jamais vu ça de toute sa vie alors qu il était souvent sur des missions comme celle ci.
J’habitais Rue Maurice Marie-Claire à Basse-Terre à l’époque. Au matin je suis sortie dans la rue pour voir ce qui c’était passée, j’étais en chemise de nuit. Une rafale de vent a alors soulevé ma chemise de nuit qui s’est retrouvée dans mon visage et sur ma tête. Je ne vous dit pas la lutte qui a suivi pour la rabaisser ! Je me souviens également être restée éveillée presque toute la nuit car je surveillais un palmier qui en temps normal se voyait au milieu de ma fenêtre. Et bien ce soir là je le voyais disparaître tantôt à droite, tantôt à gauche pendant au moins 1 à 2 minutes et réapparaître. Au matin il était revenu à sa place au milieu de la fenêtre, défeuilli certes mais présent. Et j’ai appris une leçon de vie ce jour là : la résilience. Quand on résiste à tout prix à la force du vent comme les gros arbres qui ne sont pas souples, on est brisé, mais on survit quand on s’adapte aux circonstances.
Magnifique reportage! Fort! Merci 🙏
J’avais 9 ans et je m’en souviens !!
Je m'en souviens comme si c'était hier, alors que j'étais encore à la maternelle ! J'étais parmi les chanceux car nous vivions en immeuble. Mais le voisin qui n'avait pas pu rentrer a temps pour scotcher vitres et baies vitrées a tout perdu et a retrouvé son appartement saccagé par Hugo le hurleur...
Il ya un seul Dieu ALLAH l'unique le tout puissant.... est non pas des Dieux....et ça est une règle qui vie à l'intérieur des créatures...merçi ...
Rachid d'Algérie...
Que Dieu ALLAH l'unique le tout puissant vous guident à la lumière de l'islam....
Tout le monde doit s'aider
Le vents soutenus et non vents moyens ( et cela fait toutes la différence avec les vents moyens, vents soutenus c'est quasi du non-stop et vents moyens comme les vents des tempêtes tempérées ce sont des vents en rafales plus ou moins fortes avec parfois de petites pauses) ensuite les vents soutenus de Hugo étaient de 225/230km/h donc si on rajoute les 30/40% certaines rafales elles dépassent allégrement les 310km/h!!!
Au raizet ils ont mesuré des rafales à plus de 300km/h
@@aymeric4703 J'ai cru comprendre que l anémomètre du centre météo du Raizet est tombé vers 188 km/h , je me demande d'où viennent tes mesures!!!???
@@tiraccoon75 entoucas Desirade c etait plus mais meme toi ton anemometre va rien avoir a 180km/h
Et en gros c'était un cyclone de classe 5 et pas 4
@@mickyresinart Oui
Mdr si ma grand mère ferait passer elle aurait faite toute l’émission
12:17 c'est quoi le nom de la musique au piano ?
J'ai vécu Hugo à bien des niveaux. Par exemple nager dans la mangrove de nuit dans l’œil du cyclone avec un bout de 50 mètres pour ré amarrer le bateau en plongeant sous les racines de palétuvier. Cela fut efficace, je suis vivant.
D’où sortez vous " 4 morts"? La préfecture , containers frigorifiques, Boissard, morgues , cherchez un peu. C'est pas correct cette légèreté.
Accident d’ hélicoptère sur Désirade après le passage d’hugo
Catastrophe climatique malheureusement cela va s’empirer 😢
Bien
Mais les réseaux ne sont toujours pas enterré. Rien n'a changé et le prochain ouragan fera tout aussi mal. Les pauvres arbres...
Mdr et irma 320km/h vent et rafales 380km/h mdrrrr
Ok …mais Avant Hugo ..il n’y aen avait pas eu de si fort( même en 1923)et les maisons à l’époque d’Hugo n’étaient pas solides comme pour Irma…. Faut pas comparer
@@ma-alsado2481 Le plus puissant de l histoire a rien toucher c etait dans les annes 1980 et Maria.
Et irma c est pas 320km/h de vent moyen
@@ma-alsado2481 Sauf que c est les même maison que maintenant donc je suis pas d accord de plus Saint Martin c est que des maison en tôle
@@remy32cam32Irma c’était 285 km et rafales à plus de 350km