Parlez Moi d'IA #35 Optimiser l’agriculture grâce à ChatGPT et aux RAG avec Laurent Tripied

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  • Опубликовано: 4 янв 2025

Комментарии • 2

  • @rougesaphir
    @rougesaphir 3 месяца назад

    14:17 "On ne pourra pas produire qu'en maraîchage de proximité. Une AMAP nourrit 40 familles". Déjà je ne sais pas quelle est cette association mais on ne peut pas dire qu'elle performe des masses. Mais même en admettant que la productivité soit faible (ce qui est loin d'être une fatalité, mais passons), il y a la démonstration qu'il est possible de (re)devenir souverain et autonome sur le plan alimentaire en France = avoir un nombre suffisant d'agriculteurs. On voit bien que si nous n'avions que 10% de la population active dans l'agriculture, il faudrait que chacun produise pour 10 familles. Oh oui, à condition de privilégier les circuits courts, d'arrêter d'importer et exporter comme des malades, etc. Nous sommes bien loin de cette utopie, mais c'est la faute aux acteurs qui s'en mettent plein les poches avec ce système de flux, d'investissements lourds, de maintenance, etc. Et aussi la faute aux Français qui restent comme des quiches scotchés devant leurs écrans et et qui ne font pas assez l'effort de réfléchir à un monde meilleur pour eux. Quant à l'IA, je confirme qu'on peut en faire un usage spectaculaire en agriculture. Avec un bête outil comme ChatGPT 4o, on peut bâtir un business plan, des procédures de culture et de récoltes, une sélection à haute valeur ajoutée, des solutions pour faire converger les contraintes du terrain à celles de l'exploitation, etc. A fortiori avec de la robotique et les prochaines évolutions de l'IA, il est évident qu'il sera possible d'optimiser l'agriculture et d'arriver à des solutions efficaces, rentables, bonnes à la santé et bonnes pour l'environnement. Mais attention, il y aurait des perdants dans cette révolution : les grands groupes industriels qui profitent de leur position dominante pour imposer leurs normes et faire le maximum de marge sur le dos des exploitants. Il n'est pas impossible qu'ils fassent eux-mêmes leur mutation et qu'ils évoluent vers un modèle vertueux, toujours économiquement viable mais sans des croissances annuelles du business à deux chiffres - objectif qui reste la norme dans le monde anglo-saxon. Peut-être que le monde de demain se contentera de produire à périmètre constant, produisant de la valeur ajoutée et des revenus pour investir et progresser, sans excès ni gaspillage. Répétons-le, c'est une utopie à ce stade, mais la fin (et peut-être la faim) justifiera peut-être les moyens...