The Lost Paradise - le Paradis Perdu - 1 h 31
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- Опубликовано: 16 ноя 2024
- (texte FR voir plus bas)
Despite its 55 awards, none distributor was interested. Beeing at the end of my life, destroyed by the vaccine, I put it here for free.
These archives are all what remains of a happy time when we could still take care of children.
Since the Dutroux affair in Belgium, it is now impossible, and even forbidden…
All my life, cats, dogs, came to me so that I take care of them and love them.
And also tens of children came naturally to me wherever I lived, in houses or boats.
I fortunately thought of photographing them or filming them, but not all of them, far from it.
The meetings lasted from one single day to sometimes more than 10 years!
These images of complicity with these endearing children would obviously be unthinkable today ... This magical era is definitely over ...
Fortunately, there remains us the cats ... until one day it would be forbidden to love them, too!
Moms cats bring me their babies ... and leave them!
But one day I will meet again the little Leon, Michel, Didier, Nadine, Alex, the dogs Mirabelle and Rocky, and all my adorable cats ... In a Next World, where they patiently are waiting for me, and where to love them will no longer be considered a crime against humanity ...
A rare documentary for all the nostalgic people about that time, and for those too young to have known it.
FR : Malgré 72 prix en festivals, aucun distributeur ou diffuseur n'a été intéressé. Étant gravement atteint par les effets du vaccin, 8 mois (!) après les injections, je mets ici le film à disposition gratuitement.
Ces archives sont tout ce qui reste d'une période heureuse où on pouvait encore s'occuper d'enfants.
Depuis l'affaire Dutroux, en Belgique, c'est maintenant impossible, et même interdit.
Toute ma vie, des chats, des chiens, sont venus vers moi pour que je m'en occupe et les aime.
Et aussi des dizaines d'enfants vinrent naturellement à moi partout où j'habitais, dans maisons ou bateaux.
J'ai heureusement pensé à les photographier ou à les filmer, mais pas tous, loin de là.
Les rencontres durèrent de un seul jour à parfois plus de 10 ans !
Mais qu'on ne se méprenne pas : ces enfants et jeunes, à part celui de 12 ans qui était frappé à coups de ceinture quand son père avait bu, et un autre du même âge battu à coups de chaise (!), ils n'avaient pas besoin « d'affection », ils avaient leur famille pour ça. Ils avaient besoin « d'attentions », qu'on s'intéresse à leurs activités, valorisées par le partage avec un “plus grand”. Il fallait être à leur disposition jour et nuit, et ma porte n'était jamais fermée à clef.
Ils venaient me chercher pour jouer au foot avec eux, ou aller les regarder pêcher… ou les aider pour le travail scolaire.
Le petit Daniel, en allant à l'école l'après-midi, passait me prendre pour l'accompagner sur les simples 400 m de trajet jusqu'à l'école, avec aussi ses frères.
Les parents de Michel allaient chaque soir jouer aux cartes chez leur voisins ; Michel a voulu que je vienne rester avec lui, le soir ; il s'endormait quasi de suite devant la TV, mais voulait que je lui tienne une main pendant ce temps, où bien les pieds, qu'ils mettaient sur mes genoux. Après son décès inopiné, à 18 ans, c'est à ses parents que je tiendrai compagnie chaque soir, pour ne pas rester seuls dans notre peine.
Je pouvais partir avec les enfants en voiture, visiter des châteaux, faire du canotage, et même (notamment avec Luc et sa sœur) aller des Ardennes à Paris voir les monuments, en s'arrêtant au passage à Laon visiter la cathédrale. Absolument inimaginable à notre époque !
Le cocker noir Mirabelle, au petit matin, passait par le garage de ses maîtres, traversait la rue, allait à l'arrière de ma maison, se faufilait à grand peine par la chatière (!), et courait à l'étage me rejoindre dans mon lit, où mon chat acceptait de lui faire une place…
Ces images de complicité avec ces enfants attachants seraient évidemment impensables aujourd'hui… Cette époque magique est définitivement révolue…
Heureusement, il nous reste les chats... jusqu'à ce qu'il soit un jour défendu de les aimer aussi ! Les mamans chats m'amènent leurs petits… et les laissent !
Mais un jour je retrouverai le petit Léon, Michel, Didier, Nadine, Alex, les chiens Mirabelle et Rocky, et tous mes amours de chats… Dans un Autre Monde, où ils m'attendent patiemment, et où les aimer ne sera plus considéré comme un crime contre l'humanité…
Un documentaire rare pour tous les nostalgiques de cette époque, et pour ceux trop jeunes pour l'avoir connue.