La réflexion est très intéressante, et je la rejoins sans peine. Innover scientifiquement peut effectivement nous aider, et faire peser le plus de poids possible sur le côté sécurité de la balance me semble une approche sensée et nécessaire. Par contre ce n'est pas pour moi une réponse juste à Aurélien Barrau. Si l'on prend ses mots au pied de la lettre pourquoi pas. Mais dans le contexte plus général des propos que je lui connais, il me semble qu'il ne s'attaque pas à la question de la puissance de l'innovation, mais à son asservissement structurel à un système qui aujourd'hui fait beaucoup trop peu pour se remettre en question. C'est en ce sens je crois qu'il prône, avec un gout prononcé pour la polémique, une forme d'arrêt, de regard sur soi qui permettrait de se demander où nous voulons vraiment aller. C'est en ce sens qu'il essaye de secouer de jeunes ingénieurs, conscient j'imagine que majoritairement ils iront travailler dans des industries pour lesquelles toute préoccupation environnementale est subodorée au profit. En un sens, c'est un révolutionnaire et vous me faites plutôt l'effet d'un réformiste. Pas de critique à ce sujet, je préfère avoir les deux sous la main. Mais prenez garde, amis réformistes, de ne pas être sourds aux colères des révolutionnaires, de bien comprendre leurs outils, et la force de leurs analyses, ou, non content d'avoir attaqué un allié, vous deviendrez un engrenage dans la machine que vous cherchez à transformer.
Et vous, que faites-vous pour vous remettre en question? Avez-vous au moins conscience d'être une machine biologique qui se contente de garbage-out son corpus d'entrainement ? (les vidéos d'Aurélien Barrau font partie de ce corpus). Peut-être que votre quête contre 'Le Mal' devrait s'arrêter à votre propre mirroir, non ?
Oui tellement interessant, grâce à lui j'ai appris qu'il y a la gentille innovation et la méchante innovation ! Heureusement que sa sainteté Lê IV est là pour dire ce qui est gentil et ce qui est méchant, tel un grand inquisiteur purificateur ! 🙏
Dire que l'innovation permet de solutionner des problèmes, je ne crois pas que ça fasse débat. Ce qui fait débat c'est plutôt de savoir si on peut s'en sortir par l'innovation. Et pas seulement par une innovation débridée - tous les gens raisonnables sont d'accord pour dire que non - mais y compris par la promotion d'une innovation "vertueuse". Et ceux qui pensent que non ne croient pas ça parce qu'ils pensent que des innovations bien senties aux bons moments ça ne changerait rien, mais parce qu'ils croient que ce n'est pas un problème de politique de l'innovation mais un problème structurel et que l'innovation est une conséquence de la structure qui ne peut pas être traitée de façon abstraite. Pour faire une analogie c'est comme si on avait un problème de criminalité dans une ville et que pour certains le problème était une question d'éthique, et qu'il fallait investir politiquement dans le développement éthique des individus, alors que pour d'autre l'éthique ne pouvait pas être prise de façon abstraite et qu'elle était à l'image de l'organisation sociale de cette micro-société, et que l'investissement politique devait a contrario porter sur la réforme de cette structure ; ce serait deux approches qui mèneraient à des choix politiques radicalement différent.
L'important c'est surtout de bien définir de quelle innovation on parle. Innovation c'est un concept creux et trompeur si on ne le défini pas précisément, tout comme le concept "liberté" ne veut rien dire si on ne précise pas de quelle forme de liberté on parle, la liberté "de qui", "par qui" et et "pour qui", et si on parle de liberté formelle ou réelle par exemple ^^ Le structurel est par définition politique. La structure c'est l'organisation de la société, donc par définition c'est politique. Pour la criminalité un bon exemple serait par exemple de faire de la surveillance de masse et réduire les libertés individuelle par autoritarisme, l'usage de la force pour punir les contrevenants parfois de de façon "prédictive" (même si ça puni plein de faux positifs) ou de modifier la structure car on a identifié que ce qui cause vraiment la criminalité c'est pas l'absence de répression qui est déjà très forte en l'état mais les conditions de vie et les inégalités sociales qui mènent aux comportements "criminels". Sachant que celui qui défini ce qui est criminel ou pas c'est celui qui a le pouvoir politique de déterminer ça. C'est un choix politique. Idem pour l'innovation, si on considère l'aspect financier et l'indicateur du PIB comme quide, on se retrouve dans l'effet cobra a favoriser un indicateur qui sera peut être bien éloigné de ce qu'on pensait atteindre avec cet indicateur au départ. Faut bien déterminer qui a le pouvoir et quelle serait l'idéologie réelle (et pas seulement affichée) d'un pouvoir en place. Les choix du pouvoir sont guidés par ce qu'il pense être le mieux pour la société selon lui, son idéologie, mais c'est précisément ce "mieux" qui n'est pas dit explicitement bien souvent. Tout le monde veut faire le bien, même ceux qu'on considère les pires ordures, mais tout le monde n'a pas la même définition de ce qui est "bien" ou pas ^^
Je crois que c'est surtout sur la "probabilité" des solutions plutôt. Les politiques pourraient mettre en œuvre les outils déjà à leur dispositions pour régler beaucoup de problèmes (pour le dérèglement climatique des politiques de sobriété par exemple). La variable où on attribue une chance c'est donc la volonté politique et/ou celle du peuple. Si on choisit le côté innovation la variable avec une proba c'est plutôt est-ce que les chercheurs/ingénieurs vont trouver un nouvel outil. De plus, une fois que les outils sont développés il faut aussi les déployer et là la balle est de nouveau du côté des politiques (et/ou des entreprises privées). Je sais pas si ça vous vas comme interprétation et si oui j'aimerais bien entendre votre opinion sur les obstacles qui conduisent à réduire les probabilités côté non-innovation et côté innovation. Ça pourrait permettre de se faire une idée duquel est peut être plus efficace. Btw on oppose souvent les deux pistes mais même si elles peuvent pas être simultanément suivies à 100% on pourrait faire du 60-40, 70-30 ou qu'importe.
Le mot « innovation » que l'on utilise est à comprendre au sens du « Manuel d'Oslo ». C'est un terme maketing de l'OCDE qui est un moyen de booster la croissance en « inventant » des merdes en plastiques inutiles, au lieu d'investir dans la recherche fondamentale. Ce n'est pas du tout un terme anodin, c'est juste du jargon néolibéral pour enfûmer tout le monde.
Le propos d'Aurélien Barrau à mon sens consiste plutôt à dire que l'emploi de la science d'aujourd'hui ne se fait pas dnas la bonne direction. Cela signifie qu'elle est employée séparément de toute considération morale ou éthique, ce qui se traduit notamment chez les chercheurs en l'absence de réflexion sur l'utilisation potentielle des innovations qu'ils mettent au jour. Je pense enfin, pour ma part (et en tant que futur ingénieur) que ce n'est pas parce que l'on découvre quelque chose que cette chose doit nécessairement être portée à la connaissance de tous et encore moins si l'on a pas préalablement pensé aux conséquences morales de ce que l'on met en place. Une conférence que cite beaucoup Aurélien Barrau et que je trouve intéressante est celle de Grothendieck au CERN datant de 1972 qui pose la question du 'but' de la recherche. Sur ce dernier je reste indécis quoique je pense que la recherche scientifique (je n'inclus pas dedans que les sciences dites "dures" bien sûr) doive exister pour satisfaire la curiosité humaine et pour partager ensemble le bonheur que l'on éprouve dans l'exercice de nos facultés, seule richesse qui soit donnée également à tous les hommes, mais pas nécessairement des innovations qui trouveront beaucoup plus d'usages en mal/inutiles que profitant réellement à tous: concevoir cela ce n'est pas "freiner l'innovation" c'est à mon sens devenir lucide sur ses bienfaits/méfaits. J'ai assisté à la conférence d'Aurélien Barrau à CentraleSupélec et ce qu'il nous disait n'était pas que nous étions le problème mais qu'en l'état nous l'étions si l'on considérait l'utilisation actuelle que l'on faisait majoritairement de la science. Si les ingénieurs pensaient comme toi, se questionnaient comme tu le fais, sûrement un tel discours n'aurait pas lieu d'être mais comme tu l'as beaucoup répété, l'innovation aujourd'hui quelqu'en soit l'impact dispose d'une bien meilleure presse que la sécurité. Tout ça pour dire que vos propos sont plus proches que tu ne sembles le croire. Très belle vidéo d'ailleurs, et merci!
Les propos d'Aurélien Barrau semblent avoir mal été compris. Quand il dit que la technique n'est pas une solution au problème du saccage de l'environnement, il veut dire que dans la mesure où toute technologie ne fait qu'accélérer la production de déchets et la pollution, il est illusoire de croire qu'il puisse exister une solution technique permettant de rendre l'environnement à nouveau sain. Autrement dit, prétendre que l'homme puisse en quelques années (voire décennies) réparer les dommages qu'il a causés, alors que la nature est le résultat de plusieurs milliards d'années d'évolution c'est donner à l'homme, rappelons-le lui-même issu de la nature, un pouvoir qu'il n'aura jamais. Ce qui par ailleurs, semble logique. Dès lors qu'il faut beaucoup moins de temps pour détruire que pour construire, et compte tenu de l'infini complexité de la nature, il semble bien que seule la nature soit en mesure de se réparer elle-même. La seule solution est la sobriété et l'économie d'énergie.
À mon avis il tien ce type de discours pour signifier qu'on (l'humanité) est arrivé à un stade de développement tellement absurde que toute les petites innovations apporté pas les ingénieurs et autres chercheurs ne sont qu'un pensement sur une jambe de bois
Pour reprendre la métaphore, c'est plutot "ajouter une jambe de fer, à une jambe de bois, sur un mannequin." Globalement ces innovations n'apportent rien, elles n'ont de sens que parce qu'elles sont utilisé par des entreprises en lutte perpetuelle contre leur concurrent, et qui dans leur quete de vitesse, ralentisse tous les secteurs non concernés, voir les individus... Et comme c'est le cas dans les secteurs, bah ça fait des bouchons, et on arrive à stagner.
wow donc certaines personnes ignorent tellement les avancées qui sont en train d'etre faites en ce moment qu'elles peuvent pondre ce genre de commentaire interessant
Merci!👍🏾 cette vidéo est d'utilité publique. J'en ai montré quelques passages à mes enfants avec explication adapter à leurs niveau de compréhension pour certains moments de la vidéo.
Ce que dit Aurélien Barrau en affirmant que nous autres ingénieurs sommes le problème se base sur une approche philosophique de notre raison d'être. Evidemment que de nombreux problèmes environnementaux peuvent trouver leur réponse dans l'innovation mais la question à se poser avant tout est celle de ce à quoi doit nous servir l'innovation dans un premier temps, quelle manière d'habiter le monde voulons nous collectivement ? Quel héritage voulons nous que l'humanité porte ? Dire que nous pouvons résoudre les problèmes alors que nous avons créé les problèmes dans un premier temps ne me paraît pas être pertinent pour répondre à ces questions et ouvre des perspectives plus dystopiques qu'autre chose.
Je ne suis pas d accord avec ton interprétation du discours d Aurélien Barrau. Il ne remet pas en question l idée d innovation mais la place qu'on lui donne dans la résolution du problème écologique et de façon plus générale dans les problèmes de société. Etienne Klein met en lumière la substitution de l idée de Progrès par l innovation. De ce que j en comprends, Aurélien Barrau tente de nous réconcilier avec l idée de Progrès. Merci pour ta vidéo en tout cas !
Ce raisonnement est extrêmement intéressant, mais pourquoi diable associer sans cesse sans démonstration "démocratie = bien", universellement, que l'on soit à Taïwan, en France ou aux USA ? L'important est surtout qu'une institution ayant le dernier mot soit garante du bien commun. La démocratie n'est pas toujours la meilleure forme politique pour cela, surtout sur des sujets aussi complexes que la direction que prend l'innovation.
on dirait que tu ne comprends pas ce que dit barrau, c'est étonnant: peut être que j'ai tord, que je n'ai pas compris, mais ce que je comprends en t'écoutant, c'est que tu expliques que la sécurité est essentielle pour justement éviter l'effondrement ou la corruption des systèmes, et que l'innovation en matière de sécurité est essentielle pour que la sécurité soit efficace, et c'est ça qui va permettre d'aller dans le bon sens. Ce que tu ne comprends pas, c'est que non seulement l'effondrement du système dans lequel on vit est inévitable, mais qu'en plus il est souhaitable dans tout les domaines, a part celui de la pensée, et le plus vite possible, pour pouvoir changer de direction. C'est en cela que Barrau dit que vous n'êtes pas la solution mais le problème je crois (mais encore une fois, j'ai peut être mal compris.), car vous ne voulez pas comprendre que sécuriser le système global dans lequel on vit est bien plus mauvais que le laisser s'effondrer tout en anticipant ce que l'effondrement implique avec des solutions concrètes qui ne dépendant pas du numérique ou des réseaux pour sécuriser les populations. sécuriser les banques ou les échanges? pourquoi? en quoi ça changera la face du monde de ce qu'il est actuellement? En quoi ce que tu proposes lutterais concrètement, contre la corruption qui ne vient pas des systèmes mais de l'esprit tordu dans lequel on baigne et on réfléchit en permanence? je ne vois pas en quoi ce que tu dis va changer l'esprit globale de la société. tu ne vois le monde qu'au travers de ton domaine, un domaine qui hélas, ne fait pas partie de la solution mais du problème. Si les gens comme toi faisait bien plus confiance à aurélien barrau, sans pour autant boire ses paroles sans réfléchir, tu verrais peut être les choses différemment, mais la chose qui te ferait voire vraiment les choses radicalement autre, c'est si tu enfilais les lunettes de quelqu'un de pauvre qui ne vit pas au travers du numérique, qui n'est pas ingénieur, et dont le monde concret s'effondre sans qu'il n'en ai rien à foutre de savoir que peut être, un mec à l'autre bout de la planète a accès à ses données personnelles, parce qu'a priori, son premier problème, c'est de manger!!. Et pourtant, même dans ton domaine, il ya des gens extrêmement compétents qui préfèreraient que tout s'effondre plutôt que de mettre des pansements sur des choses qui de toute façon ne guérirons pas, sauf si une prise de conscience avait lieu. (et ça n'arrivera pas on dirait). ce n'est pas tout blanc d'un coté et tout noir de l'autre. Tu veux sécuriser des systèmes, tu ne sais même pas, finalement, contre qui et pourquoi. contre les corrompus en tout genre??? contre ceux qui veulent s'en servir pour manipuler les masses? contre les algo mal foutu? contre le pouvoir d'une IA? et ça, ça va tout changer? On dirait un macroniste (désolé), un mec qui croit être lucide en regardant le monde alors qu'il ne le voit que par un coté, celui qui lui est familier, et tout ce qui ne l'est pas, est forcément mauvais. (enfin bon, c'est comme ça que je vois les choses quand je t'écoute, et encore une fois, ne travaillant pas de ce domaine je peux n'avoir rien compris. ceci dit, je suis quand même entouré de gens qui sont dans ce domaine et qui pensent la même chose que moi, comme quoi...). Après, ce que tu dis sur l'innovation en matière de sécurité, pas de problèmes, c'est bien, et tu es très calé sur le sujet donc parfait, mais ça ne changera pas le fond du problème, et c'est ce que veut dire barrau je crois. Et perso, j'en ai marre (et je ne suis pas la seule hélas), d'entendre en permanence des gens qui n'ont pas spécialement de problèmes de frics comme toi (oui, je le sais...ou comme pleins d'autres qui blablatent à longueur de temps du haut de leurs fonctions ou de leurs chaines, janco ou autre inclus évidemment, même si ce qu'ils disent est essentiel et va dans le bon sens, mais qui sont tous des mecs sans problèmes ni d'argent ni de reconnaissance, parler de sauver le monde alors qu'il ne font pas concrètement face à ces problèmes tout les jours, et que du coup, il ne se pose pas la question de savoir si ce qu'ils veulent sauver, les gens du bas ont vraiment envie de le sauver aussi. t'as pas envie de sauver le monde quand tu trouves que le monde est pourri, t'as envie qu'il soit détruit....Et ça, étant donné que c'est un problème récurrent qui touche une grande partie de la population, tu pourras sécuriser tout les réseaux que tu veux, tu pourras sécuriser le domaine énergétique et faire en sorte que toute l'énergie consommée soit bas carbone, ça ne changera pas les choses, ça ne changera pas le mépris, ça ne changera pas la prétention de ceux qui ont la parole le pouvoir et le fric, ça ne changera pas le fait que trop de gens prennent les autres de haut, ou décide à leurs place de ce que devrait être leurs vies. Se faire voler ses données, quand on se fait voler sa vie en permanence, tu crois vraiment qu'on en a quelque chose à battre? tu penses sincèrement que si demain, on ne se sent plus manipuler par des algo on se sentira plus libres? tu crois que si demain, les comptes de tout le monde sont sécurisées, ça changera leurs vies? tu crois que si c'est une IA qui prends le pouvoirs plutôt que des abrutis soumis au paraitre ça changera quelque chose? tu crois que ça arrêtera le populisme qui germe sur la colère??? sérieux? Le numérique EST une partie du problème, parce qu'il est le reflet de la société et fait perdurer l'idée que c'est plus important d'être sécurisé numériquement plutôt que de manger, d'avoir une identité numérique plutôt que d'exister vraiment. voilà pourquoi certains, qui sont pourtant étonnement brillant dans le domaine de l'informatique, en sont arrivés à souhaiter qu'internet mondial soit coupé plutôt que de chercher des solutions pour améliorer les choses alors que ça ne sert à rien. voila pourquoi d'autres, n'attende que ça: la guerre, pour permettre un sursaut. (et je ne dis pas que c'est ce que j'attends personnellement.)
Waouh! Sacré coup de gueule! Et tout en bienveillance qui plus est! Ça fait toujours bizarre de lire une inconnue qui décrit ce qu'on ressent, et en même temps, on se sent moins seul :) merci à toi pour ce partage, et comme je ne ferai pas partie de ceux qui disent : « t'en fais pas, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir » (pas sûr que ça s'applique à l'espèce humaine d'ailleurs), je te souhaiterai juste bon courage!
Voilà un cri du coeur salutaire! Oui la plupart des débats autour de la transition écologique sont nauséabonds et complètement hors sol. Ce sont des élites en compétition pour défendre leurs petits privilèges mesquins. Le monde actuel est pourrit jusqu'à la moelle, il sert les intérêts de certains et écrasent tout le reste. Barreau nous rappelle que le fonds du problème il est là et pas dans une hypothétique inadéquation entre la gestion raisonné de nos techniques et leur développement aveugle. Le problème, c'est de voir les humains et les non-humains comme des ressources (humaines ou naturelles) dont on peut disposer comme bon nous chante. Pour ceux qui crèvent tous les jours et dont l'âme est assassinée un petit peu plus à chaque journée de travail, tout ça est bien superficiel, voire écoeurant!
@@yomegui3578bon courage à toi aussi, et si ça peut te rassurer, nous sommes chaque jour un peu plus nombreux à penser que le futur va être très compliqué, même si beaucoup ne s'exprime pas
D'accord avec vous sauf que je ne souhaite pas que le monde soit détruit car j'ai une fille et puis il reste encore plein de belles choses dans ce monde... je suis juste un témoins impuissant.
@@jefcess6927l'impuissance, c'est l'excuse de ceux qui ne veulent rien changer. Ta fille n'a aucun avenir dans ce monde, à part celui de souffrir puis de mourir, alors si tu penses que les quelques moment de joie qu'elle aura, ça vaut le coup, alors qu'elle serait bien mieux si on changeait les choses, je n'aimerais pas que tu sois mon père.
@@mickaragoOui relativement, il n'a jamais été question de dire qu'avant était une période de stabilité Globalement on ouvre un débat sourd et sur un terrain glissant ici parce qu'on a pas harmonisé ce de quoi l'on parle et quels indicateurs on mesure et d'autant plus parce Ici comparer l'état des sociétés humaines ou l'état géopolitique du monde avec toutes ses composantes non comparables (comme on peut pas facilement arbitrer sur la même échelle la pollution CO2 de la pollution de l'air aux particules fines ou de la pollution des sols) de "meilleur" ou "pire" c'est extrêmement subjectif et abstrait, d'autant plus sur une échelle éthique ou de morale qui sont des échelles elles même subjectives Pour exemple la tendance aujourd'hui est à baisser la pollution des villes en electrifiant les moyens de transport mais augmenter d'autres pollutions dans les pays où les ressources minières nécessaires à cette transition sont extraites, transformées et jetées , parle t'on globalement d'une amélioration ? Localement oui pour la partie de la population profitant de l'innovation, non pour l'autre, oui aujourd'hui, pas nécessairement à long terme (voir le travail de vulgarisation d'Aurore Stephan ou Philippe Biouhix à ce sujet) Pour revenir à notre sujet les chiffres sur la pauvreté, la sous nutrition, la mal nutrition, la pollution des sols, le creusement des inégalités, la stabilité d'accès à l'emploi, l'accès au logement, la capacité d'action des systèmes sociaux et associatifs, la course à l'armement, la tendance autoritaire des états, l'augmentation des moyens de répression, les tensions sociales, la mixité/fracture sociale, au niveau macro et géopolitique les tensions sur les approvisionnements énergétiques, le retour des tensions frontalières, d'autres indicateurs "secondaires" mesurant l'efficacité de nos démocraties comme la présences de lobbies dans les instances de décision et notamment et y compris les COP, la liberté de la presse, la possession et l'orientation des organes de presse, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour dire que, en tendance, nos sociétés sont dans une mauvaise passe Certes si l'on prend une photo on est "plus hauts" qu'en 1970 mais à cette époque on montait encore, aujourd'hui on est en chute assez évidente
Faut lever les œillères et regarder l'Histoire Droit Dans les Yeux ! Faut arrêter d'être Gauchiste aujourd'hui ! Cela vous tue ! Et cela tue notre Pays !
9:30 Je suis doctorant dégouté du monde de la recherche, et cette phrase représente bien UNE de mes critiques. Lors de ma première année, j'ai suivi une formation que je qualifierai "d'introduction à la thèse", et je me souviens, en mal, d'une réponse que j'ai eu de la part du directeur de mon école doctorale lors d'un échange sur la nature/valeur d'une publication scientifique. Il m'a affirmé qu'une publication qui confirme des résultats existants n'a aucune valeur. . .
Ça n'a aucune valeur... pour lui. C'est plus un problème qui vient du modèle académique plutôt que du modèle de la recherche. Il veut ses points SIGAPS et la reconnaissance de ses pairs, c'est tout. Effet cobra de la classification qualitative des papiers a partir d'algos quantitatifs.
Hey, toi qui lis ce commentaire ! Petite question pour voir si tu as bien compris la vidéo : quels sont les trois critères qui définissent l'hypothèse du monde vulnérable selon Nick Bostrom ? (P.S. Merci pour cette vidéo on sent qu'il y a un vrai travail de recherche derrière !)
Confondre technophopbie et anticapitalisme ça revient à confondre progrès et capitalisme. Le développement technique est guidé majoritairement par les intérêts d'accumulation des richesses (impérialistes pour les relations entre les pays, et financiers pour les entreprises). Tu ne peux pas déplorer d'un côté que le progrès ne soit pas guidé par un l'intérêt collectif, et de l'autre ignorer ce qui est en cause : le système de production de la connaissance est guidé par la rentabilité financière; il n'est pas neutre et est déjà différentiel, mais pour la somme d’intérêt individuel détenteur de capitaux. Poser des définitions restreinte sur l'innovation, la technique et le progrès c'est bien, mais les mettre dans la bouche des autres c'est fallacieux : on est nombreux à penser que développer un nouveau missile c'est pas de l'innovation. Il y a déjà un problème logique à ce niveau. Ensuite on ne peux pas défendre l'innovation en sélectionnant géographiquement ces effets : réduire la pollution du charbon en Europe s'est fait en déplaçant cette pollution ailleurs (pour le charbon, principalement en Chine). Réfléchir de manière abstraite et idéel sur l'innovation, empêche de penser ce qui la détermine concrètement. Essayer de ne comprendre des effet de société qu'en évitant soigneusement les sciences sociales est un problème
Oui, je suis assez d'accord. La critique ne porte pas tant sur la notion de progrès ou d'innovation, mais sur l'emprise du capitalisme technocratique sur ces notions. C'est le progrès aveugle, complètement déconnecté des besoins humains qui pose problème. Qui serait en effet contre l'amélioration des conditions de vie de l'humanité, encore faut il savoir ce qu'on met derrière... Cette section commentaire est entrain de prendre une teinte marxiste révolutionnaire ^^, c'est ce qu'il manque cruellement à cette vidéo : de la politique tout simplement
@@ThomasLetocart La Science qui dérive en idéologie gauchiste. Le progrès et le capitalisme ont détruit des environnements mais ont aussi trouvé les solutions des effets néfastes de surproduction. Le Capitalisme et le monde d'aujourdhui se base beaucoup sur le pétrole, mais c'est les progrès techniques qui feront qu'on n'utilisera plus de pétrole mais une énergie verte. Et non pas en arrêtant la machine du progrès. Tout ça c'est de l'idéologie pour ados français égo centré, qui rêve de communisme devant leur MAC BOOK PRO a 6000euros. C'est ridicule.
@laurentdelageneste8100 Le sophisme c'est quand beublo dit que "des problèmes environnementaux réglés par la technologie ont d'abord été créés par la technologie". Cette proposition fait penser que ce sont les mêmes technologies qui sont à l'origine et la solution des problèmes. Ce qui est faux. La proposition sans sophisme est : "des problèmes environnementaux réglés par certaines technologies ont d'abord été créés par d'autres" C'est moins pénétrant, mais c'est vrai.
@laurentdelageneste8100la question sous jacente est : est ce qu'on peut remédier à la situation actuelle avec plus de technologie (sous entendu, sans perdre les bénéfices des technologies et modèles qui ont contribué a créé le problème en premier lieu). Dire " la technologie crée des problèmes" ça ne veut rien dire en soit. Un peu comme si on disait : "la société crée des problèmes" ou "la politique crée des problèmes"
@Science4Allfrancais Pour Barrau, les émissions de GES sont un problème *secondaire* en comparaison de la destruction de la biodiversité. Et là, même si la technologie peut aider, le problème de fond est tout simplement le développement des humains.
N'oublions pas que Barrau, en toute humilité, a reconnu ne pas savoir comment faire pour régler le problème qui apparaît lorsqu'on arrête les choses qui bousillent l'environnement : le chômage. Parce que oui, si on arrête ou limite l'aviation, l'automobile, le tourisme, l'électronique, Internet, etc., c'est probablement 90% des gens qui perdent leur boulot.
@@brinckau Oui, mais on peut envoyer 2 personnes sur 3 faire pousser des légumes bio dans des -camps de travail- des fermes en permaculture. Plus de chômage, surtout si on -liquide- forme les récalcitrants.
@@marinoceccotti9155 Sinon, on peut faire comme faisaient les gens il y a des milliers d'années, avant l'invention du travail. On a la preuve historique que c'est possible, et on sait même que ça peut durer pendant des centaines de millénaires sans massacrer tout ce qui bouge sur cette planète.
@@brinckau Sans changements profonds dans nos modes de vie (niveau de vie, libertés individuelles et mentalité/vision du monde), ce que préconise Barrau ne peut pas fonctionner, c'est assez évident. Et ces changements n'auront vraisemblablement pas lieu.
J'aime bien ta chaine et je partage beaucoup des points de vue, notamment celui sur le fait que les technologies ne sont pas mauvaises en tant que telles, mais que c'est plutôt l'utilisation qui l'est. En revanche, dire que des technologies peuvent résoudre des problèmes sans en créer d'autre me semble faux, tout est une histoire de compromis, des fois ça vaut le coup, des fois pas du tout, mais il y a TOUJOURS du négatif. C'est à mon sens ce que dit Aurélien Barreau : le problème c'est qu'on ne pose jamais la question, si on peut le faire, alors on le fait, sans jamais poser la question des effets négatifs. Au passage, prendre l'exemple du plomb dans l'essence me semble être un très mauvais exemple... Le problème majeur c'est le carburant, pas le plomb, on peut l'enlever, cool, mais ça change pas vraiment la face du monde, ce serait comme dire "on a des nouvelles cigarettes avec seulement 49 substances toxiques au lieu de 50... Bravo mais ça donne toujours le cancer ! Défendre que certaines technos sont bonnes dans l'ensemble, je comprends la démarche, mais franchement vous auriez pu trouver mieux... Par exemple le vélo électrique : oui il faut produire 3kg batteries, mais si ça remplace un véhicule de 1500kg et les centaines de L da carburant qui vont avec c'est acceptable Mais au delà de ça encore, je trouve très limite l'intégration d'Aurélien Barreau dans la miniature de la vidéo et le fait de faire du cherry picking dans ses propos qui déforment totalement son discours, c'est à mon sens assez malhonnête et "putaclic", un peu comme la vidéo avec Jancovici dans la miniature, assez "putaclic" également, bref décevant de la part d'une chaine scientifique comme celle-ci habituellement rigoureuse !
Je viens de finir le jeu The Talos Principle 2. Je le recommande (ainsi que le premier). Leur thème est totalement dans l'ère du temps et pose exactement les mêmes question quant à l'innovation, la sécurité et l'environnement. Joli la presque-contreptrie à 20:11 sinon
La technologie a résolu des problèmes tout en en créant de nombreux autres! On peut parler des voitures électrique par exemple. C'est une réponse technique au problème des émissions de CO2. Si on regarde cela que du point de vue des émissions de CO2, alors la technique permet de réduire les émissions de CO2 d'un véhicule. Par contre, si on regarde toutes les facettes du problème, la conclusion devient beaucoup moins évidente! Déjà, on se créé de forte dépendance, comme les métaux rare par exemple. Tout en ne réduisant pas notre dépendance aux énergies fossile. Il faut bien du pétrole et rien d'autres pour retourner des millions de mètre cube de sol pour extraire les métaux, pour creuser des mines ou exploiter les océans. On va donc réduire légèrement nos émissions de CO2 et déplacer le reste à l'abri des regards de l'opinion publique. Ensuite, toujours au sujet des métaux, il faut ouvrir des milliers voir des millions de nouvelles mines afin de produire les nouveaux véhicule. La pollution n'est pas dans l'air, mais dans le sol, cette pollution n'aura pas d'impact sur le climat, mais accélérera la 6ème extinction massive des espèces qui a lieu en ce moment même! De plus, l'objectif est d'avoir 100% du parc automobile qui roule en électrique en 2050, c'est à dire dans 26 ans. Pourtant, un véhicule peut avoir une durée de vie bien supérieur à 26 ans. Donc nous allons détruire des véhicules qui fonctionne pour les remplacer par des nouveaux véhicule, c'est simplement du gaspillage! Et si dans 15 ans, les véhicules a hydrogène deviennent plus rentable que les véhicule électrique, alors on changera à nouveau et on aura construit des voitures électrique pour rien. Sans oublier que pour alimenter des millions de voitures électrique, il faudra bien construire quelques centrales, et ces dernières seront construites avec des énergies fossiles, impossible autrement. Et j'oublie d'autres points peut être encore plus important. Donc on se rends bien compte que la technologie ne résous pas le problème, elle en créé de nouveaux! Et regarder le passé pour prévoir le présent est toujours une erreur! Ce n'est aucunement comparable. De plus, Aurélien Barrau est très loin d'être le seul à affirmer qu'il n'y a pas de solutions techniques aux problèmes écologique et climatique. Les seuls qui affirment le contraire ont soit des intérêts financière à trouver des solutions techniques, soit ne prennent pas toutes les facettes du problème! On ne peut combattre les problèmes écologique sans identifier les causes. Et les causes de tous les problèmes écologique actuels sont directement liées au système économique mondial. Essayer de comprendre cette question sans y insérer la question économique empêche littéralement de comprendre la question et les solutions a y apporter. Ceci me fait penser aux espèces invasive amener par l'Homme soit disant pour résoudre un problème. On fait venir une espèce de l'autre bout du monde pour résoudre une problématique locale. Mais on se rends compte que l'équilibre est perturbé et que l'espèce n'a pas de prédateur. Alors on fait venir à la hâte un prédateur qui certes règle le problème mais en amène un autre. Et ainsi de suite, jusqu'à trouver un équilibre, chose qui demande beaucoup de temps et qui ne se retrouve pas toujours. C'est exactement pareil, on fait une découverte, comme tout dans ce monde, elle a des côtés positif et négatif. Petit à petit l'aspect négatif prends le dessus sur l'aspect positif. On cherche donc une solution pour résoudre ce problème. On créé donc une technologie pour résoudre le problème, mais cette technologie amène d'autres problèmes parce qu'elle a des côtés négatif et positif, comme tout dans ce monde. Nous sommes donc dans un cercle vicieux, la seule solution est de rompre ce cercle en stoppant tout. C'est ce qu'on appelle la sobriété. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on voit bien que la technologie n'est pas obligatoirement synonyme d'avancée, de bonheur. Nos parents n'avaient pas internet et pourtant ils étaient bien plus heureux.
Salut, je reflechis à une application pour gérer les besoins du quotidien au sein d'une ville, une manière de centraliser les activités de manière efficientes (cherche un job, commander un repas, reserver une chambre ou une soirée, s'inscrire à un cours, etc...) Concrêtement qu'est-ce que je devrai prendre en compte comme difficultés ou contraintes ? 23:00 je vais modérer la personne qui critique la conférence. Je ne suis pas du tout d'accord avec Aurélien Barreau sur sa thèse, cependant ces arguments reste valable: c'est le principe de l'autoroute et les voies qu'on ajoute pour chercher à fluidifier le trafic. (problème qui a d'ailleurs été évoqué dans les premières vidéos de cette chaine) Alors oui on a découvert que l'essence que plomb et que les aérosols étaient toxique, et on les as remplacé... ON LES AS REMPLACE, du coup vu que c'est plus toxique, qu'est-ce qu'on fait... Bah on en produit plus, et vu que ça marche, on réduit les couts dessus, et ça redevient toxique. Si monsieur veut regarder l'histoire, je l'invite à regarde l'histoire de Mcdonald ou mieux l'histoire de la vente de Bois en france, pour comprendre qu'au dela de la technologie, oui c'est un problème social ou le fameux adage "je te donne la main, tu prend le bras".
Lé, je t'adore. Mais je pense que tu oublies la délocalisation de nos émissions de CO2 par rapport à il y a un demi siècle. Ceux qui crèvent sous le smug aujourd'hui sont les chinois qui produisent pour nous.
Le problème des ingénieurs, cest qu'ils ont besoin de manger comme tout le monde, et comme tout le monde ils vont la où leur compétences est le mieux rémunérée : dans les boites qui font de la tech pour de la tech, au détriment d'une réflexion sur l'intérêt societale réel de ce quelles produisent. Donc ok les ingénieurs contribuent aux problèmes, mais comme tour le monde en fait. Cest eux qu'on engueule car ils contribuent à concevoir la techno sphère qui ronge notre planète, mais quid des financiers qui investissent dans les energies fossiles pour un peu de rentabilité court termes, quid des politiques qui font l'autruche depuis des décennies sur les sujets environnementaux, quid des journalistes pas fichu d'informer correctement dès que le niveau scientifique du sujet traité dépasse le niveau collège, qui du marketeux qui vendrait de l'eau en bouteille a des poissons?
Intéressant, mais Wow, c'est la première fois que je vois un extrait vidéo constitué d'une seule et unique phrase. Du coup, extraite des deux heures de conférence, je me permets d'en mettre une autre: "Si certain n’arrive pas à comprendre que la question qui nous intéresse ici ce soir, dépasse leur petite mesquinerie individuelle, c’est leur problème." Chacun fera ce qu'il veut de cette phrase unique et hors contexte. quand au dilemme que tu nous présente, je pense que toutes les armées du monde ne s’embarrassent nullement de ce genre de souci.
Barreau qui chouine quand on lui parle de sa Rolex. Donc en terme de mesquinerie individuel, je suis désolé mais il est servi. Il ne peut pas attaquer les gens de manière outrancière et juste après leur reprocher de mal le prendre . S'il a vraiment dit ce que vous lui prêtez, cela empire son propos initial, j'irai même jusqu'à dire sans plus de contexte que ça fait de lui un connard.
tes analyses sont toujours intéressantes mais tant que tu feras l'impasse sur les dynamiques de classe et les rapports de force politiques et historiques tu garderas un angle mort trop important pour être tout à fait pertinent
Mais (vérification). Elles sont jaunes... pas blanche. Je blague et c'est sans modération. Bravo. L'idée d'une sobriété de l'information et des découvertes me parait révolutionnaire.
Alors je suis totalement d'accord sur pratiquement tout ce que tu dis. Mais pour la question des ordinateurs quantique, je ne suis pas convaincu du tout. L'idée de ne pas valoriser la recherche n'est valable que si tous les autres pays font du même. Si tu es le seul pays à ne pas faire de la recherche dedans, tu risques de grosses conséquences à long termes sans aucun gain en sécurité. De plus, concernant les algorithmes de chiffrement, il en existe déjà tout à fait résistant aux ordinateurs quantiques. Mais ce n'est adopté nul part que pour l'instant personne n'estime que c'est bientôt nécessaire. Même quand on a des solutions, on ne va pas les implémenter tant que ce n'est pas absolument nécessaire (voir IPV6) et retarder ce progrès technologique n'aidera pas à implémenter les solutions dans le domaine.
tout à fait d'accord, nous sommes en plein dans la théorie des jeux et dans une partie de dilemme du prisonnier à n acteurs, dans laquelle il suffit que un seul acteur décide de ne pas coopérer pour gagner et que les autres perdent. La solution trouvée pour le nucléaire fait froid dans le dos, mais le MAD est une solution à ce dilemme.
Je ne sais pas dans quel monde de philosophie politique on vit sur cette chaîne, mais il semble que les théories marxistes, anarchistes et postmodernes n'ont jamais vu le jour. C'est quoi ce fétichisme des démocraties occidentales? La vente d'armes au Moyen-Orient, la déstabilisation du gouvernement ukrainien, la néocolonisation de l'Afrique, la xénophobie généralisée, la haine du pauvre, toutes ces choses, et bien d'autres encore, ne sont que des dysfonctionnement regrettables qu'il serait bon de résoudre? Je regrette l'époque où j'était aussi peu éduqué sur la question.
@@red0queen Techniquement, je suis ingénieur (j'ai le diplôme), et honnêtement, je ne comprends pas trop le message. L'"échec" de l'éducation nationale à faire des gens des citoyens ne se limite pas aux ingénieurs, mais ce n'est pas son but réel
@@tenhayz1889 t'as raison, juste je trouve ça plus choquant que des gens bien placé dans le système s'y intéresse pas d'eux même vu leur niveau de revenu et donc de potentiel temps libre disponible pour compenser les manques de l'éducation nationale. Surtout quand ils se permettent de donner leur avis sur la politique (coucou janco). C'est une classe de privilégié avec le même niveau d'éducation politique qu'un enfant, mais qui fabriquent les outils de destruction de la planète tout en pensant pouvoir être la solution...
22:15 Aurélien Barrau force une prise de conscience. L'innovation pour l'innovation n'a aucun sens. C'est une fuite en avant irresponsable. Je trouve qu'il est en phase avec ta vidéo. La connaissance et la technique au service de la vie. La déconstruction des valeurs prédatrices symboles de réussite. Le problème n'est pas la technique, c'est bien plus profond. C'est le désirable. Tant que nos valeurs sont destructrices, l'innovation 'verte' ne fera que retarder l’inévitable.
Super intéressant ! Je ne résiste pas à partager le livre de Olivier Hamant : "la 3e voie du vivant" qui met en lumière l'opposition Performance / Robustesse. Ça ressemble très fortement à l'opposition Innovation / Sécurité ! Un livre passionnant qui rentre très en profondeur dans cette opposition et analyse de manière très documenté comment elle se manifeste tout simplement partout dans la société : en science, en ingénierie, dans la vie de tous les jours etc...
La vidéo est hyper bien mais je pense que la dernière partie illustre une vision un peu archaïque du progrès technique. Je trouve que la vision présenté d'un espèce de techno-solutionnisme modéré est un peu trompeuse. Je dis techo-solutionnisme modéré parce qu'au fond il y a les éléments du techno-solutionnisme (l'idée du progrès linéaire avec "le progrès technique peut aider", "attention au retour au passé"). Sauf qu'en fait cela répond qu'à une critique naïve faite au techno-solutionnisme qui serait "le progrès est aléatoire on peut pas compter uniquement dessus" très bien illutstré par la métaphore des boules tirées. Or la critique du techno-solutionnisme est bien plus profonde que ça. En réalité une critique du techno-solutionnisme un peu sérieuse est avant tout une critique du capitalisme. Il s'agit de dire que le progrès technique est un produit de son contexte socio-économique et qu'il ne faut pas avoir une vision linéaire de l'évolution des techniques (le passé c'est des bourrins qui savent pas faire des trucs et qui meurt de faim). Ainsi le progrès technique produit par le capitalisme (dans une logique de rentabilité et donc d'exploitation) ne peut pas résoudre le problème du changement climatique. En fait, c'est parfaitement visible, les progrès techniques d'optimisation de la consommation servent souvent plus une augmentation de la consommation qu'une baisse de l'exploitation de ressource, c'est visible sur l'optimisation de la consommation énergétique des appareils électriques notamment. Je pense que quand Aurélien Barreau dit aux centraliens qu'ils sont le problèmes, il ne dit pas "vous êtes des individus problèmatiques" mais que la solution ne peut pas être inventé par un groupe social produit de cette école. Et je suis rarement d'accord avec Aurélien Barreau mais pour le coup c'est assez clair que c'est peu probable. L'argument techno-solutionniste, même modéré possède une faille c'est qu'il voit le progrès comme une avancé sur un axe des techniques. C'est une vision très naïve de l'histoire des sciences. Il y a d'ailleurs des contre-argument qui viennent de l'histoire des sciences et des techniques (Jean-Baptiste Fressoz par ex)
Merci pour cette vulgarisation. Concernant la sécurité du vote, je trouve que plus qu'il soit manipulé par qqun/un groupe malvaillant, c'est la perte de confiance dans les résultats du vote et la remise en cause de ceux-ci. Il me semble que la confiance de la population dans le système est beaucoup plus important pour la stabilité d'un pays. Par contre, Infomaniack, c'est un placement de produit, non ? Il n'y a pas d'obligation légale ( ou du moins une éthique personnel) à le signaler ?
Bonjour, Il a un problème et l'alarmisme ne doit pas servir mal à propos. L'utilisation du propos du NIST est déplacé car hors contexte. On sait garantir l'intégrité, l'authenticité etc d'un vote. Voir de quelques centaines ou milliers avec de la puissance de calcul. Pas pour des centaines de milliers et encore moins pour des millions (je ne dit pas que ce n'est pas possible, je dit qu'on ne sait pas faire avec les moyens "physiques" dont on dispose). Pas à l'échelle d'un état. J'espère que c'est une maladresse et pas une manipulation. Il est possible de se référer au texte de Cortier et Gaudry sur le vote électronique. Ce peut être un outil de démocratie (très) locale, pas plus. Mais les garantis apportées peuvent parfois être très importante et ouvrir de nouvelle forme de vote difficile (voir impossible) à mettre en oeuvre pour un vote classique.
C'est quoi le problème spécifique aux "puissances étrangères" et "régimes autoritaires"? Si le gouvernement français, soi-disant démocratique, nous espionnait, cela ne serait pas un problème? Il est certain que personne en France n'oserait utiliser de connaissances sur la vie privée d'une bête noire politique pour la discréditer, non, cela est impossible!
Merci pour tes vidéos. Je trouve dommage l'attaque vers le discours d'Aurilien Barrau : je penses que c'est le sous-estimé que de dire qu'il n'a pas conscience qu'il est préférable de se chauffer au gaz plutôt qu'au charbon toutes choses egales par ailleurs. La problématique qu'il soulève est que ce remplacement du gaz par le charbon qui a sans aucun doute eu un effet positif sur la santé des habitants des villes, c'est aussi accompagné d'effets rebonds en tout genre et que, globalement, la prédation des ressources a empiré depuis cette époque. Je peux me tromper mais je penses que le message de Monsieur Barrau (que l'on peut beaucoup critiquer sur la forme) est surtout une critique du techno-solutionnisme... Or je penses que vous devez être en phase sur ce point je me trompes ? Dans le monde occidental avtuel ou les besoin de subsistance sont comblés (si on ignore le fait quils sont horriblement mal distribué mais c'est un autre sujet) les futurs ingénieurs ont, je penses, en effet plus de chance de travailler dans une industrie/entreprise qui va empirer la crise plutôt que la résoudre, même avec les meilleurs volontés du monde. C'est un peu une phrase choce de dire "vous êtes le problème" mais est-ce vraiment si faux que cela ? Pour moi ca mériterait un débat plus long qu'une simple attaque au détour d'une vidéo. Merci encore !
Salut, à 16:42 je vois peut être naïvement une solution simple pour sécuriser un vote électronique sur un réseau de télécom public. Il suffirait d' ordonner à tous les serveurs présents sur ce réseau la déconnexion totale et l' isolement total du même réseau des réseaux internationaux. À ce stade une démocratie peut s' exercer et s' exprimer temporairement le temps de cet isolement si les seuls serveurs restant en ligne sont exclusivement conçus et utilisés pour valider un vote. En regard de la façon dont la démocratie fonctionne en France, il n' y aurait qu' une journée maximum par an dédiée à cet usage et ce serait évidemment un dimanche. Une autre et peut être tout aussi naïve solution serait de disposer d' une part d' un réseau exclusivement dédié à des oppérations sécurisées comme des oppérations administratives d' état et donc possiblement des votes électroniques, et d' autre part d' un second réseau comme l' internet actuel pour les activités usuelles. Je ne vois donc pas pourquoi ni en quoi il serait impossible de sécuriser un vote électronique. J' ajouterais que dans le cas du réseau doublé cela permettrait aussi le fonctionnement permanent d' une démocratie participative directe.
L'un des soucis du vote électronique c'est que tu peu pas garantir en même temps l'authenticité du votant et son anonymat. Si c'est authentifié, c'est plus anonyme, si c'est anonyme, c'est plus authentifiable. sans parler du problème de confiance envers les machines de vote. Sinon, la démocratie via internet c'est sympa, mais c'est comme maintenant, c'est ceux qui ont le temps et les moyens qui vont s'y adonner... l'avantage du papier, c'est que, paradoxalement, ça reste plus sûr, ou en tout cas perçu comme tel, et numériser le système c'est enterrer le peu de confiance que les gens ont encore dans le processus électoral. Pour falsifier un résultat via le papier, faut être méga organisé, corrompre des dizaines de personnes. Falsifier un vote électronique, faut plus que quelques personnes pour avoir la possibilité de corrompre tous les résultats. Va débunker les complotistes quand ce sera numérisé...
@red0queen L'anonymat et l'authentification ne sont pas mutuellement exclusifs, il existe des solutions qui permettent de garder les deux. Par exemple on envoie une série de tokens randomisés aux votants, ils doivent utiliser un de ces tokens pour voter mais personne ne sait quel token la personne X a reçu. On peut publier les résultats pour que la personne avec le token X regarde quel vote a été compté pour le token X. Mais il est impossible (ou très difficile) de garder le secret du vote, par ex empêcher de prouver qu'on a voté X ou Y en présentant le token et la liste des votes à une personne tierce, vu que la preuve de vote pour soi-même est transmissible.
@@thear1s il existe aussi les preuves à divulgation nulle de connaissance (ZK-Proof), je pense que ça pourrait faire partie de la solution. Sauf si le terminal utilisé par le votant est infesté, on revient au point de départ.
@@thear1s Beaucoup de complexité pour résoudre des problèmes qui, by design, se pose beaucoup moins avec les méthodes actuelles via papier. Penchez-vous plutôt sur comment résoudre l'abstention plutôt que d'essayer de nous faire une technocratie qui permette au milliardaires de voter depuis leurs yatch offshore pendant que le reste de la population continue de désespérer d'être représentée... Franchement, l'intérêt du vote électronique c'est juste faire kiffer des ingénieurs, ça résout aucun problème qu'on ne puisse résoudre par une meilleure organisation sociale/démocratique, par contre ça pose tonne de questions qui enterrerons le peu de confiance qu'on encore les citoyens envers les institutions. Voir les critiques du solutionnisme technolgique d'Evegny Morozov par exemple.
@@kalgon57 Salut, je viens de voir un sujet de la chaine Deus ex silicium où sont présentés des serveurs dédiés au minage des cripto-monaies. Ces serveurs sont constitués de puces complètement dédiés au traitement des algorithmes des dites cripto-monaies. Il est donc tout à fait possible de produire des terminaux de vote dédiés sous la forme d' une tablette tactile par exemple. Nous avons déjà tous et toutes chez nous les box de nos divers opérateurs de télécom + un smart phone en permanence à portée de main + un pc portable ou fixe + un terminal aussi présent dans chaque tv avec android. Donc s' équiper d' un terminal dédié pour faire vraiment vivre la démocratie en france serait loin d' une gageure bien au contraire. M' est avis.
Il y a quelques mois je lisais l'excellent livre "Histoire politique de la Roue" de Raphaël Metz ou la roue sert de métaphore pour l'innovation et ou en opposant la roue de vélo (résiliente, "conviviale" - au sens de illich ) a la roue de tgv (efficace, et aliénante) il nous explique qu'une meme innovations peut avoir deux pendants....
Même si le plus probable est que je ne comprenne tout simplement pas les propos énoncés, il me semble que le discours de Barreau est légèrement déformé ici. En effet, je crois qu'il dénonce justement l'ingénierie et l'innovation qui se passent du principe de présomption. En particulier, on observe parfois des innovations qui viennnent répondre à un besoin créé par une innovation précédente. Nombre des innovations du passé qui permirent des avancées en leur temps sont des causes de difficultés civilisationnelles d'aujourd'hui. Donc je crois que les questions étaient mal posées, ou que les indicateurs de qualité des innovations manquaient. À mon avis, il est désormais possible d'envisager une évaluation à priori des innovations grâce à des indicateurs tels que des ACV et des évaluations de la complexité induite.
Non les émissions de CO2 d'un Français n'ont pas chuté! C'est la délocalisation des entreprises qui faussent cette vision! Les émissions de CO2 du smartphone fabriqué en Chine et vendu en France sont comptabilisées dans le bilan de la Chine et non de la France! Pour avoir une bonne idée des émissions de CO2 d'un Français, il faut prendre les chiffres des émissions de CO2 liées à la consommation. Et quand on regarde les chiffres, on voit bien que nos émissions de CO2 ont augmentés d'environ 20% en 50 ans! Le découplage énergétique est négligeable, la technique ne permet pas de réduire notre emprunte sur la planète, c'est simplement un fait! Et Aurélien Barrau tiens ce discours pour provoquer! Il a bien conscience que les ingénieurs peuvent être une solution, mais que dans ce monde ultra capitaliste, ils finiront tous par travailler pour le système économique et donc ils fabriqueront des choses n'ayant pour objectif uniquement l'argent! Aujourd'hui, on fabrique une chose non pas par besoin mais uniquement parce qu'on peut le faire! Je ne sais plus si c'est Aurélien Barrau ou un autre qui dit ça. Et ceci est le résultat du néo libéralisme. On peut théoriser beaucoup de choses, sur le papier cela fonctionne souvent. Mais dans les fait, cela fonctionne rarement. Et ce pour une raison assez simple, parce que la théorie ne prends jamais toutes les données en compte! La science est la seule cause de ce dérèglement climatique, penser qu'elle pourrait être la solution est absurde! La science est en partie une conséquence du capitalisme. Sans ce dernier, nous n'aurions pas autant de connaissance et de technologie. Sans le capitalisme, nos connaissances aurait peut être 100 ans de retard par rapport à aujourd'hui, voir plus. Et plus on avance dans nos découvertes, plus les nouvelles découvertes nécessite de l'argent. On voit donc bien le cercle vicieux, la science a besoin du capitalisme pour se développer, et le capitalisme est la cause du dérèglement climatique, donc il faudrait plus de capitalisme pour développer encore plus la science afin que cette dernière combatte nos problèmes. Alors qu'il suffirait simplement d'arrêter tout pour voir nos problèmes quasiment disparaitre.
Oui je l'avoue, je suis socio-solutionniste. Je vois le problème de cette manière : Soit on mise toute la possibilité de reproduction pérenne de nos sociétés sur quelque chose qui n'a encore jamais existé, à savoir les innovations technologiques miraculeuses qui permetraient de réguler les "externalités négatives" d'une machine de destruction massive dont le but fondamental est la croissance aveugle de sa propre capacité à détruire (i.e. le capitalisme technocratique). Soit on essaye de s'inspirer de ce qui a déjà existé par le passé, à savoir des sociétés en équilibre stable avec les écosystèmes qu'elles habitaient. Si mon dilemme entre technosolutionnisme et sociosolutionnisme est valide, et en gardant en tête la gravité et la vitesse de l'écocide que nous sommes entrain de vivre (le climat n'est pas le problème principal, seulement si on le comprends comme une cause majeure de l'effondrement de la biodiversité, c'est ça qui compte pour nous!), je choisis le sociosolutionnisme car le risque du technosolutionnisme me semble bien trop grand et incertain. Mon raisonnement est peut-être trop simpliste et il n'arrive certainement pas à la hauteur des plus hautes sphères de sophistication intellectuelle dans lesquelles baignent les ingénieurs. Je pense toutefois que Barreau a raison quand il dit que le problème n'est pas technique mais philosophique. C'est une question de rapport au monde, une manière de voir le vivant comme une chose appropriable et dont on pourrait se servir à sa guise. Il cherche souvent à choquer et provoquer son audience et c'est peut-être pas très malin mais le fonds de ce qu'il dit me semble très juste. Désolé pour le pavé, j'adore cette chaîne et c'est rare que je sois autant en désaccord avec ce qui y est dit, ça reste néanmoins un excellent contenu, d'utilité publique!
"des sociétés en équilibre stable avec les écosystèmes qu'elles habitaient." Je suis géologue (à la retraite) et je serais curieux de connaître un exemple d'une telle société...
@@arnaudsaudax2672 On pourrait remplacer par quelque chose de moins élégant comme "des sociétés bien moins autodestructrices" et le propos est inchangé. Le souci par rapport au sujet de la vidéo, la tension entre sécurité et innovation, c'est qu'il y a un élément supplémentaire, le confort, qui s'est construit sur le sacrifice de la sécurité. C'est-à-dire que maintenir le statut quo est déjà insoutenable
@laurentdelageneste8100 @effco Bonjour, par curiosité justement: aux ingénieurs et autres experts dans la tech (s'il y en a d'autres ici): comment est vécu l'actuel compétition des états pour l'innovation dans l'IA ? C'est juste une question de sous? Puis pourquoi ce rejet total des problèmes écologiques?
Excusez moi, mais vous faites une confusion initiale entre science de l'information dans le champ de la technologie, et traitement de l'information en neuro psychologie. Votre raisonnement pour brillant qu'il soit est donc là irrecevable, par ce qu'initialement infondé. Vous avez de grande qualités en logique formelle, je vous le concède aisément, mais votre axiologie, si je puis dire est un peu fragile, particulièrement sur cette proposition. Si vous vous y autorisez, un détour par la phénoménologie devrait vous permettre de reconsidérer utilement votre approche du traitement de la donnée. Cordialement, O.R.
La vision est parcellaire. Par exemple Alain Aspect envisage que ses essais sur l'intrication quantique permettrai un échange d'information sûr, car un observateur de l'échange en modifie la qualité. Si les innovations règlent des problèmes localement, il me semble que cela implique de nouveaux problèmes globaux, qui grandissent de manière exponentielle ce qui devient insoutenable, la société n'a plus le temps d'appréhender surenchère continue (exemple la 4G vs 5G). Il n'y a qu'à voire la futilité matérielle dans laquelle on vit pour le réaliser. La recherche doit elle considérer l'impact des innovations qui en résulte ? Il n'y a pas consensus, par exemple Etienne Klein explique que c'est la politique qui doit décider l'usage de l'innovation. Bombe ou centrale nucléaire ? Souvent c'est le motif guerrier qui motive les plus grandes innovations et mobilise les plus grands budget. Néanmoins le débat mérite d'être posé, moi qui suis technophile car ingénieur en automatisme, suis assez conservateur sur le déploiement d'innovations, jaime bien maîtriser et me questionner avant d'y aller.
Se dire que les ingénieurs sont le problème c'est dire que le problème vient du pistolet et non de celui qui l'achète ou l'utilise... Un ingé c'est pareilles rare sont ceux qui ont le luxe de faire ce qu'ils veulent. Si ce que fait l'ingé n'est pas green il faut voir ça avec son boss ;)
Du coup, si je m'évertue à mettre au point un nouveau flingue ultra performant, je ne fais pas partie des ingénieurs qui sont un problème ?! Seul mon boss qui me nourri sera le problème ? Seuls les gens qui l'utiliseront seront à incriminer ? Youpi, je m'y colle de suite !
@@jefcess6927 ne faite pas de votre cas une généralité. "Youpi, je m'y colle de suite !" si c'est votre choix et que vous financez votre temps pour le faire ce n'est pas la faute des l'ingénieurs mais bien de votre choix (tout les ingénieurs n'ont pas comme vous l'envi de faire des armes destructrices ce n'est pas propre au fait d'être ingénieur). Par ailleurs, si vous voulez bénévolement financer le développement d'une nouvelle arme vous aurez des gens intéressés je pense mais bonne chance pour aboutir sans Messène. Si on poursuit ce raisonnement qui selon moi a un gros coté absurde, la planète est responsable de nous avoir mis au monde et donc la planète fait le pollueur belle esprits hypocrite ben wé sans elle pas de pollueurs... C'est prendre le problème par le mauvais coté volontairement ou non...
@@jefcess6927 ben bonne chance sans personne pour vous financer, c'est beau la théorie mais la pratique c'est autre chose. Si on pousse ce raisonnement absurde, la planète serait responsable de nous avoir mi au monde. Par ailleurs, si vous pensez que les ingénieurs sont le problème de 2 choses de l'une soit vous n'êtes pas ingénieur et donc dure d'en juger soit vous avez réalisé que vous ne devez être. Libre à vous de voir comment résoudre ce dilemme.
@@gauthiersornet6051Dois-je comprendre que les dernières avancées technologiques visant à détruire des gens n'ont pas été financées et que les ingénieurs qui les ont conçues l'ont fait pour le plaisir ?
Barreau se moque pas mal des soucis qui concernent les hommes (à part les CFC), il se penche surtout sur la désertification biologique qui s'aggrave toujours plus, et dont le peu qui reste risque de disparaître sous peu, surtout si on se tape un dérèglement climatique doublé d'une pénurie d'énergie
La recherche est un tirage pondéré oui. Mais pour autant je ne souscris pas forcément à l'idée d'une "moralisation" de la recherche particulièrement si elle doit être soumise à des chaperons. C'est précisément ce qui a détruit la sociologie. Parce qu'avec les régulations et la définition de ce qui est moral viennent aussi des rapports de pouvoir. Il n'y aucune différence entre l'interdiction de la dissection promulguée par l'Eglise pour le bien des âmes et mettre des scellés sur la recherche en informatique quantique pour "le bien de la démocratie" . Il vaut mieux je pense expliciter qui relève du régalien sans hypocrisie sur les rapports de forces. Par exemple, est-ce qu'une société privée peut vraiment avoir le droit de financer directement des recherches sur l'innocuité de ses pesticides ? Et qui doit trancher ? Pour moi ca doit se regler par des referendums sur l'attribution des responsabilités. Ensuite il y a la probabilité de tirer la boule noir ,certe, mais surtout la probabilité que la société face de la merde avec. Ok les algos de snapchat sont dangereusement merdiques. Mais pas plus que les parents qui laissent un smartphone entre les mains de leurs enfants.
Cher Lê serait-il possible stp de mettre un encart "pub" avant et après le placement de produit, car même si je comprends que les annonceurs sont nécessaires pour que la chaine survivre (et c'est important), je pense qu'elles nuisent à la concentration et donc à la compréhension du fond du sujet. Pas forcément pour les plus jeunes habitués à la même situation sur YT mais peut-être pour les plus agés qui pourraient être perdus, décrocher et finalement perdre l'opportunité d'entendre le discours.
Je pense qu'il faudra à la fois du socio solutionisme ET de l'innovation scientifique, les deux poussés à FOND, pour simplement minimiser les crises à venir. Et même pas les éradiquer. Mais il faut pousser les curseurs à fond, tout en arbitrant ce qui doit disparaitre ou petre conservé et optimisé. Mais en effet une sobriété (même organisée) seule, ça sent pas super bon. Et le techno solutionnisme seul ne suffira jamais. il faut les deux, poussés à fond, et dirigés vers des objectifs environmentaux et sociaux.
oh la quand même. Aurélien Barreau n'as pas tort. C'est pas en inversant l'argument que ça va le démontrer. Qu'est-ce que a créer l'usine à charbon ? l'innovation, c'est pas un truc qui existe à l'état naturel. Le fait est que au lieu d'avoir attendu d'être sur que le cramage de tonnes de roche noir qui vennent de sous la terre ne sois pas quelque chose de dangeurueux pour la population d'aucun aspect que se soit. Le fait est que avant tout, nou étions dans une harmonie plus qu'absolue il y anecenr 3000 ans, avant l'invention de l'agriculture et la sédentarisation de nos sociétés. Donc oui, l'innovation a causé les problèmes dans lesquels nous sommes. Quand aux solution, non elle ne viendrons pas seulement de l'innovationn pusiqu'ili existe d'autre variables, comme les pratiques et les usages sur lesqueles on peut agir.
23:11 Non car cette visions qui "soit disant" prend le contre pied de ce que dit Barrau ici, n'est pas une visions globale. L'innovation peut apporter "un petit scotch" sur un des défauts qu'elle a elle même créé au départ, mais aujourd'hui, si on prend du recul, on dézoom, et qu'on fait correctement les balances bénéfices risques, Barrau a raison très largement, L'innovation est massivement plus néfaste que bénéfique malgré l'illusion que non car nous n'avons pas encore payé le crédit de nos innovations..Janco l'illustre tres bien avec son "coût par humain pour creer des conditions d evie dans l'ISS, illustrant que quand on pense créer de la valeur on en détruit 1000 fois plus. Le réveilleur ce n'est pas la premiere fois qu'il contre des argumentaires globaux avec des arguments ponctuels, ça ne marche pas, il en est de même pour sa vidéo sur le TRE, ya un refus d'avoir une vision globale, et une mauvaise compréhension des ordres de grandeurs, dans ces prises de positions. Et je dirai même ya un peu une croyance que "la technologie va nous sauver" il est un peu technophile, ce qui justifierai bien ces multiples prises de positions d'apparence sceptique sur Janco, barrau etc.. par exemple sur le TRE ou tout son argumentaire repose sur un homme de paille rapidement passé au début.
Les politiques trop securitaires c'est surtout des politiques de contrôles par définition tres arbitraires et lentes. Le meilleir moyen de s'affaiblir.
Les dictatures profite du ralentissement, elles veulent avoir le temps de comprendre les mesures qu'elles doivent prendre pour garder le contrôle... Donc si tu considères que l'on n'es pas en démocratie accélérer en Open Source est notre seule chance même si ca implique une confrontation avec la dictature qui sera de toute façon inévitable autant frappé les premiers...
Les discours technophobes simpliste ... Euh c'est très perturbant d'entendre ça ici. En quelques semaines je n'arrête pas de voir des vidéos qui tournent autour de ce sujet alors qu'il me semblait qu'il y avait un consensus là dessus. A savoir, certes l'innovation pourra aider et sera toujours un levier bon à prendre mais en aucune manière cela ne pourra être la solution au problème environnemental d'aujourd'hui. La sobriété à l'inverse aura un rôle majeur à jouer. L'exemple des CFC et la couche d'ozone était un problème hyper simple à côté du challenge systemique qui nous attend. En aucune manière sa résolution ne peut prédire quoi que ce soit sur notre capacité a limiter notre impact environnemental... Me semble t il en tout cas...
Comme chaque innovation est systématiquement consommatrice d'énergie et donc d'extraction. Donc la réponse est oui. C'est aussi simple que ça depuis l age de fer.
Je ne pense pas qu'on puisse répondre à cette question philosophique et idéologique avec des arguments scientifique. Pour une raison simple, on ne peut pas prendre en compte toutes les données, nous n'avons pas les connaissances nécessaire pour avoir un raisonnement scientifique sur la question. Ce sont les pouvoirs économique et politique qui dirigent l'innovation. Les premiers n'agissent pas pour le bien commun mais pour les bénéfices économique et les second agissent parfois pour le bien commun mais pas toujours. Donc pour avoir un raisonnement scientifique sur cette question, il faut ajouter les données économique, politique et géo politique. Chose strictement impossible! Il est donc impossible d'avoir un raisonnement scientifique sur cette question en particulier. C'est donc une question philosophique et idéologique, avec tout les biais humains que cela comporte. En commençant par se mentir à soi même! Perso, j'adore apprendre, m'informer, je ne suis pas abonné à cette chaine par hasard et 80% des chaines ou je suis abonné parle soit de politique soit de science. Pourtant, je pense que la connaissance n'est pas une chose positive. Un exemple simple pour illustrer, vulgariser ma pensée. Mon chien n'a que très peu de connaissance et pourtant il est heureux 24h/24 7j/7. D'ailleurs on dit bien imbécile heureux. Le bonheur est subjectif, plus on a de chose, plus on a conscience des choses et plus on a des chances d'être malheureux. Regardons rapidement les grandes technologies de ces dernières années. La TV a eut un impact énorme. Elle a eut son côté positif que tout le monde connait, mais à côté elle a créé des addictions et à permis une propagande sans fin sur les populations. Comme la publicité par exemple, mais aussi la propagande politique qui opère depuis que la TV existe. Internet que j'utilise tous les jours est un fléau. Les côtés positif n'améliore que très très peu la vie des gens et les conséquences de tout cela sont totalement catastrophique. Addiction, isolement, propagande, problème relationnel, problème de sommeil, de santé, de surpoids, ....... La liste est extrêmement longue et quasiment 100% de la population est touché par cela. Sans oublier toute la pollution engendré. A l'inverse, internet a apporter principalement du divertissement, mais quand on demande aux anciennes générations si elles s'ennuyaient en dehors du travail, ou si elles étaient malheureuse, la réponse était non. Et je ne parle pas des smartphones que j'utilise par contre quasiment pas. L'innovation a eut une utilité pour l'humanité, mais comme strictement tout dans ce monde, il y a des limites et il faut savoir s'arrêter. C'est un peu comme au casino, il faut savoir arrêter tant qu'on est gagnant car tôt ou tard on perdra tout, on reviendra au point d'équilibre du système. C'est comme le capitalisme, il nous a permis de manger à notre faim, de ne plus avoir froid et de nous divertir. Nous avons donc déséquilibrer le système, mais nous aurions du nous arrêter il y a quelques décennies. Les anciennes générations n'arrivent même plus a assimiler les nouvelles technologies et aujourd'hui les nouvelles générations commencent elles aussi a avoir du mal. Strictement rien dans l'univers n'est infinie, et strictement tout dans l'univers tends à l'équilibre. Penser que nous pouvons croitre au niveau de l'innovation, de la démographie ou de l'économie indéfiniment n'a aucun sens scientifique! Nous faisons parti de l'univers et tout dans l'univers est basé sur l'équilibre. Les espèces vivantes n'en sont pas exemptées, la biosphère et la planète non plus! Une étude a prouvé que les activités humaine ont déjà modifiés l'axe de rotation de la Terre! Des comportements sociaux arrivent a modifier l'axe du planète! Car tout est en équilibre. L'espèce humaine devrait stopper toutes ses activités immédiatement. La température moyenne mondiale est déjà de +1.43°C, nous avons fait un bon d'environ 0.3°C en quelques années. Il est peut être déjà trop tard, mais il est tout à fait probable que nous soyons une espèce en danger d'extinction comme les millions d'autres espèces de la planète. Jusqu'ici tout va bien comme on dit, mais strictement rien ne nous certifie que demain tout ira bien! Et quand des milliers de scientifique partout dans le monde identifie les activités humaine et les innovations comme une des causes du problème, alors le bon sens devrait nous amener à tout arrêter! La science ne sauvera pas l'humanité cette fois, au contraire elle est en train de la plonger dans le déni et l'ignorance. Et on sait tous très bien comment l'être humain va régler ce problème, avec la guerre et les massacres. Seulement, la science nous a offert un beau cadeau pour conclure ce chapitre de l'humanité sur Terre, la bombe nucléaire. La boucle est bouclé, certains l'ont déjà bien compris et les autres se mentent à eux même par peur ou par ignorance. Aurélien Barrau a malheureusement raison. Il est provocateur car il a bien compris que l'enjeu c'est la Vie sur Terre tout simplement pour les millions d'années à venir ou qui sait, peut être pour toujours. En 2050 le monde sera bien différent de celui qu'on connait aujourd'hui et il ressemblera d'avantage au monde des années 1800 qu'à ce qu'on voit dans la science fiction. Et je pense aussi que l'avenir de l'Homme expliquera pourquoi l'univers parait vide. Nous ne sommes pas la première civilisation a faire cette erreur et nous ne serons pas la dernière. Je crois que cela s'appelle la théorie du grand filtre cosmique. On dirait un truc de secte, mais c'est à mon sens la meilleur explication au paradoxe de Fermi. Nous sommes seul dans l'univers car chaque civilisation qui choisit l'innovation et la technologie tombe dans le même piège que nous et finit par s'autodétruire, disparaitre. Je trouve la Nature bien faites pour cela, elle donne une direction à prendre. Malheureusement notre espèce à choisit d'emprunter un autre chemin, rempli de piège qui ne mène nul part.
La sobriété aide mais n'est pas la principale cause.... alors là, c'est pas cool de lacher ca comme ca mine de rien et de laisser sous entendre que vu que cetait vrai dans les 20 dernieres annees cest que ca le sera dans le futur...
L'economie fait partie de l'environnement humain désormais. La perturber c'est mettre en danger notre équilibre et sécurité déjà fragile. On doit faire avec notre système tant qu'aucun autre ne fait consensus dans le monde. L'innovation ne doit pas être ralentie mais règlementée d'autant plus que cette derniere est dangereuse à court ou à long terme. Cette réglementation doit se faire par coopération et sanction des pays non respecteux. Dans tous les cas il est préférable de s'adapter plutot que de creer le chaos par la décroissance dont la courbe est corrélée à l'apport intellectuel de ses partisans. La décroissance c'est l'effondrement du travail, l'effondrement de l'offre pour tous les produits et services y compris fondamentaux comme la nourriture, les soins et secours c'est l'apparition de dictatures et d'anarchies. La décroissance c'est l'arrêt du progrès et l'impossibilité de s'adapter aux nouveaux defis comme les catastrophes naturelles et pandémies ou encore les crises politiques. C'est empêcher le developpement de technologies qui permettront aux chercheurs de faire de nouvelles percées tout en améliorant notre quotidien,notre santé et notre sécurité. L'innovation est le seul chemin, et il est vertueux. Les contraintes environnementales vont créer une sélection naturelle des entreprises polluantes et favoriser celles qui innovent dans le vert à coup de consommation responsable et de réglementation equitable. Ayez un peu plus foi en l'humanité plutot que de jouer les cloportes.
Les pandémies et les catastrophes naturelles sont justement provoquées et aggravée par l'activité excessive des humains et la surconsommation des énergies, donc ce que tu dis n'a pas de sens.
@@lakouk1901 non, les catastrophes naturelles ne sont pas le seul danger et toutes ne sont pas aggravées par le dérèglement climatique. Les éruptions volcaniques et les astéroïdes en sont le meilleur exemple. Et un désordre politique et social aura des conséquences bien pires sur l'humanité.
23:14 Je trouve cet extrait très peu pertinent. Évidemment que certain « progrès » technologiques ont permis de résoudre des pb environnementaux, mais ne considérer que les solutions que ces technologies ont trouvées sans les mettre en parallèle avec les problèmes qu’elles ont causées ca n’a aucun sens. Or je pense que si on mettait les solutions (gaz à la place du charbon, fermeture de la couche d’O3) à côté des problèmes (émissions GES, destruction des espaces naturels, incitation à la surconsommation etc) on en viendrai jamais à dire que la technologie va nous aider, vu à quel point c’est elle qui nous pose le plus de problème (ou en tous cas l’utilisation qu’on en a, et c’est ce que Baraud dénonce : on aurait beau avoir une énergie 100% neutre en CO2 la crise environnementale et de la biodiversité continueraient)
Et bien force est de dire que vous êtes un problème qui vient s'ajouter à la somme déjà insurmontable de ceux qui nous mènent à la catastrophe. Je vous invite à vous assoir à nouveau, calmement, devant les vidéos d'AB ou de relire son dernier livre (l'hypothèse K) et de faire l'effort de dépasser votre première impression de répulsion (de personne qui se pense très intelligente et donc piquée au vif) face à l'affirmation "vous n'êtes pas la solution, vous êtes le problème" afin d'en saisir le sens qui de toute évidence vous échappe.
@@Seti1erDésolé, je n'avais pas compris que participer à la conception d'armes en temps que salarié vous dédouanait de toute responsabilité. Permettez moi de modifier mon propos en disant qu'il est évident que Science4all à bien compris AB et que sa critique est parfaitement fondée. J'espère que mes élucubrations ne vont pas empêcher nos si brillants et humanistes ingénieurs à poursuivre la mise au point d'armes toujours plus efficaces car l'utilisation de celles ci n'a bien entendu rien à voir avec eux. Bien à vous.
Tes pratiques en matière de placements publicitaires sont désastreuses, que ça soit pour parler de ta boîte ou pour le financement de ton projet. Et ce depuis plusieurs vidéos.
J'apprécie ta transparence dans le partage des sources, j'aimerais (comme d'autre, de ce que j'ai lu en commentaire) simplement qu'il en soit de même pour le reste.
Sauf que mon raisonnement n'est pas en logique fermée. Et donc si A est vrai, Non A n'est pas forcément défini et non pas faux. Votre raisonnement reviendrait en quelque sorte à résoudre une équation en divisant par zéro. Dit autrement votre raisonnement suppose qu'une personne est soit pour ou contre, mais vous oublié qu'elle peut aussi ne pas avoir d'avis et toutes les nuances possibles. Par ailleurs, il y a aussi des ingénieurs qui font des choses bien au passage comme quoi on peut être ingénieur et bien faire... Il faut savoir combattre les idées pas les gens. Si la société laisse faire le déraisonnable, on peut difficilement de reprocher à chaque individu et pourtant ils font ce que la société leur permet, mais ils auraient tord de s'en priver. Il faudrait être un sain pour le reprocher aux gens ;) À bon entendeur a+
Une présentation pertinente des dangers des IA, tout ça pour faire croire que ça pourrait être un argument contre les propos d'Aurélien Barrau (ammenés sans aucun contexte, cf cherrypicking). Et puis Le Réveilleure qui présente très mal le fait que la technologie dans certains cas soit parvenue aprés coup à corriger ses propres erreurs. Malheureusement toutes ne sont pas corrigées. Vous pourriez simplement énoncer clairement que vous êtes partisan du techno-solutionnisme. Et que pour le moment, c'est plus un courant de pensée qu'une vérité scientifique.
Faut-il préciser qu'innovation, découverte et invention sont trois choses distnctes. Innover c'est renter dans le système, beaucoup d'inventions ne sont pas récupérer par le système... Oups c'est de la sociologie des macro-système telle qu'enseigner par Gras et Poirot-Delpech à la sorbonne. Mais je suis trop crétin. Donc l'innovation en tant que perpétuation du système détruit la planète, CQFD !!!! Tant que tu ne mets pas en place une dictature écologique ou une dictature du prolétariat (autre nom pour la démocratie) beh ton truc c'est impossbile. Le capitalisme pour générer de la plus value se doit de détruire les ressources de la planète et par là même la planète. Au final l'humanité devient juste une strate géologique contenant de l'aluminium (ce qui n'existait pas avant).
@@n00byzor67 ... Arguments ? Non parce que même mon neveu de 4 ans peut aller plus loin que "pfff" 😂 Donc deux choix : soit tu te lances dans un débat sérieux et constructif, soit tu la boucles et t'arrêtes de faire chier le monde Je pense sincèrement que le mode de production capitaliste est incompatible avec l'écologie, et j'ai des arguments. Si tu me donnes des arguments solides qui me montrent que j'ai tord, je changerais d'avis : c'est le but d'un débat.
C'est bien de défendre le point de vue des ingénieurs. Mais. Ce qu'Aurélien Barrau dit dans cette conférence ; de façon volontairement provocante ; est en réalité factuel. La grande majorité des ingénieurs et des scientifiques contribuent plus à la création des problèmes que nous rencontrons qu'à leurs résolutions. C'est clair et Net ! Tu ne travailles pas dans une grande société pour faire de l'écologie...
C'est pas les ingénieurs qui définissent les tendances. Ce sont les politiciens, les marqueteux, les financiers. Les ingénieurs vont là où on les payent le plus, c'est a dire là où les boîtes font le plus d'argent, souvent au détriment de l'utilité sociétale, malheureusement. Pourquoi ne pas taper sur les employés du BTP, qui contribuent massivement au réchauffement climatique, parfois pour des projets inutiles ? Ah bah parce que taper sur des employés pas forcément bien payés et considéré ça ne le fait pas. Pourtant s'ils refusaient de travailler pour les grands projets inutiles, ceux-ci ne se feraient pas et on protégerait la planète !
Par contre aurelien barrau à raison. Je dirais qu'on met des pansements sur des plaies ouvertes. Désulfurisé le carburant est un pansement sur le problème de l'extraction et la consommation (en+, abusive) du dit carburant. Et pour les ingénieurs pour certains d'entre eux leurs travaillent vas permettre de forer des puits de pétrole, mine de charbon, mine de cuivre etc. Alors les mecs ne versent pas un bidon d'essence au milieu d'une forêt vierge mais ils vont faire l'étude pour que la pelleteuse la rase. Et construire un parking vide plus de la moitié du temps. 90% des ingénieurs travaillent pour le bien du compte en banque d'une entreprise pas pour le bien commun.
Je pense que l'humanité a toujours eu le goût du risque. Les premiers chasseurs de mammouths ont du y rester. Mais c'est ce qui a fait notre énorme capacité d'adaptation. Si sapiens avait du attendre d'avoir la peau blanche et les yeux bridés pour coloniser le grand nord, nous serions encore une espèce exclusivement africaine. Alors évidemment je ne parle ici que des masses. Il y a toujours eu des prudents, dont je fais partie qui préfèrent réfléchir aux risques avant d'agir, Mais nous sommes minoritaires. Et, tels l'ingénieur en chef du titanic qui entend le propriétaire demander au commandant de mettre en avant toute, se disant que en cas d'accident on ne pourra sauver que 30% des passagers, nous ne pourrons que dire que la voie que nous prenons est risquée, à qui voudra l'entendre. Mais cela n'inflechira pas la trajectoire. De fait, l'humanité ne fera rien contre le réchauffement climatique ou contre l'IA ou tous les autres grands défis, ce sera peut être au prix de beaucoup de vies, mais nous nous adapterons, d'une manière ou d'une autre, ou nous mourrons. Après tout, la nature à toujours fonctionné comme cela
J'ai pris l'exemple du mammouth comme j'aurais pu prendre le premier homo qui est decendu de l'arbre alors que son corps n'était pas adapté à la marche debout. Et vous affirmez que le goût du risque n'est pas inné, je pense précisément le contraire...
@@julien8586 Et pourtant, dans nos sociétés modernes, la perte de liberté contre de la sécurité est un des échanges le mieux accepté par la population !
Ah oui il y a au moins 6 complexités. Ce qui explique les malentendus. Je ne pensais pas que tu palrais de celle de Kolmogorov, qui pourrait s'appeler tout autrement. Un ami m'appelle à minuit pour me dire que j'y bite que dalle à la complexité, ne pouvant comprendre les formalismes. Mais où s'origine la complexité dans l'aporie fondatrice des mathématiques. Le plus marrant c'est que c'et un étudiant de Giuseppe Longo et que Longo en parlait (sans la nommer) la semaine dernière. Je n'explicite aps tout. Ca ne sert à rien. Avec les probablistes pas de changements, juste des proba et pas de prise de décision. Même la logique souple n'y est pas appliquée.
Le CO² n'a jamais été un sujet pour Aurélien, ni le réchauffement climatique. Raser une foret pour mettre un grand parking, quelle possible technologie peut arrêter ça ? Pour Aurélien le vrai problème c'est l'extinction massive du vivant, et le vivant "vivait" bien avant la technologie, donc la technologie ne peut être que nocive et dans le meilleure des cas neutre. Perso je suis pas écolo et je soutiens aucune thèse écolo mais il faut au moins bien comprendre les thèses de chacun.
21:51 Ben non. Dans le cas du problème environnemental, la plupart des chercheurs et des entrepreneurs sont parmi les causes de l'accélération croissante de la production et de la consommation. Ils font partie des causes de l'accélération de la mise à sac des ressources, de la destruction des éco-systèmes, de l'empoisonnement des sols des eaux et de l'atmosphère, et du dérèglement climatique. Prenons un pari : pour chaque ingénieur que vous pourrez citer dont l'action permet d'inverser ces processus, je vous en nommerai neuf dont l'action permet de les prolonger, voire les accélérer. On verra qui arrive à sec en premier. Mon pari est donc "Aurélien Barrau a _au moins_ à 90% raison". Et je commence : les ingénieurs réseau chez mcdo servent à vendre plus. Si mcdo vend plus, il faut produire plus. Avec tout ce qu'on sait des pratiques agricoles de leurs sous-traitants, on peut dire que les ingénieurs réseau chez mcdo sont donc du côté du problème. (Si vous prenez le pari, j'irai chercher combien ils sont)
l'industrie chimique dans un environnement capitaliste, est particulièrement soumis à ce dilemme. Ex: empoissonnement au plomb, empoisonnement au radium, etc.. etc..
La plupart des commentaires qui défendent Barreau sont consternants... "ohlala on est tellement autodestructeurs" Disent-ils tous en baignant dans tout le confort que la société moderne, industrielle et techno-capitaliste leur apporte. On a ce confort de vie aujourdui grace a la science et la technologie, et au travail acharné de nos ancetres. Forcément ya des effets secondaires auxquels il faut remédier, mais le monde va quand meme changer. Donc préparez-vous, rien ne retient les quelques-uns qui rêvent de vivre comme les tribus ancestrales, mais il va falloir s'adapter au changement, et pas seulement climatique.
Je ne crois pas que tu aies bien compris le sens du discours de Barrau, peut-être devrais tu t'intéresser aux travaux de Jacques Ellul sur la technique pour mieux comprendre certaines des déclarations récentes de Barrau
Barrau roule complètement sur la jante depuis 2 ans. Il est devenu aussi c0n qu'un EELV alors qu'il avait un discours philosophique de haut vol y a pas si longtemps. C'est typiquement à cause des discours technophobes comme le sien (cf son récent délire sur l'aérospatial) que les gens détestent l'écologie. Heureusement, il reste Arthur Keller
@@nicejungleles gens détestent l'écologie a cause du changement qu'il représente mais aussi a cause de la manière dont la classe bourgeoise le manipule pour faire croire que ce changement sera douleureux... Alors qu'il n'est douleureux que pour eux. Bref aucun rapport avec la technique
@@nicejungle Peut être qu'il hausse le ton car les gens soit disant intelligents que sont les ingénieurs sont toujours aussi politiquement responsables que des gamins...Leur intervention en duo est très chouette (à Keller et Barrau)
Pas d'accord sur la baisse de la pollution. On a juste exporté notre pollution en Chine, que ce soit ka pollution des villes ou les émissions de GES. Or on ne compte pas la production des biens dans notre bilan national. On a plus de gadgets et de vêtements jetables que jamais, on extrait de plus en plus de métaux rares... J'appelle pas forcément ça de la sobriété.
@nixx5490 la pollution est comptée dans le pays de l'usine et non celui du consommateur. C'est comme dire qu'il y a 100 ans le nord ouest polluait plus, c'est ridicule, car toute la France a profité de la révolution industrielle. Les chiffres que l'on trouve arrangent les pays qui ont délocalisé leur production. Les chiffres prenant en compte la consommation réelle des gens n'existent pas.
@@emile_fa mais absolument pas c'est lunaire, la littérature scientifique fait très bien la distinction entre émissions territoriales et empruntes carbones, et bien évidemment on a plein de chiffres pour les 2, et les 2 sont en baisse en France
@@emile_faj'ai de sérieux doutes sur le fait que ces chiffres "n'existent pas". Je soupçonne plutôt que vous défendez votre argument avec de la paresse intellectuelle.
La réflexion est très intéressante, et je la rejoins sans peine. Innover scientifiquement peut effectivement nous aider, et faire peser le plus de poids possible sur le côté sécurité de la balance me semble une approche sensée et nécessaire.
Par contre ce n'est pas pour moi une réponse juste à Aurélien Barrau. Si l'on prend ses mots au pied de la lettre pourquoi pas. Mais dans le contexte plus général des propos que je lui connais, il me semble qu'il ne s'attaque pas à la question de la puissance de l'innovation, mais à son asservissement structurel à un système qui aujourd'hui fait beaucoup trop peu pour se remettre en question. C'est en ce sens je crois qu'il prône, avec un gout prononcé pour la polémique, une forme d'arrêt, de regard sur soi qui permettrait de se demander où nous voulons vraiment aller. C'est en ce sens qu'il essaye de secouer de jeunes ingénieurs, conscient j'imagine que majoritairement ils iront travailler dans des industries pour lesquelles toute préoccupation environnementale est subodorée au profit.
En un sens, c'est un révolutionnaire et vous me faites plutôt l'effet d'un réformiste.
Pas de critique à ce sujet, je préfère avoir les deux sous la main. Mais prenez garde, amis réformistes, de ne pas être sourds aux colères des révolutionnaires, de bien comprendre leurs outils, et la force de leurs analyses, ou, non content d'avoir attaqué un allié, vous deviendrez un engrenage dans la machine que vous cherchez à transformer.
Et vous, que faites-vous pour vous remettre en question? Avez-vous au moins conscience d'être une machine biologique qui se contente de garbage-out son corpus d'entrainement ? (les vidéos d'Aurélien Barrau font partie de ce corpus).
Peut-être que votre quête contre 'Le Mal' devrait s'arrêter à votre propre mirroir, non ?
intéressant ce fil de réflexions, merci ! - Stéphane
Osons causer et Lê, ce serait un feat incroyaaaaaaable 😍
Oui tellement interessant, grâce à lui j'ai appris qu'il y a la gentille innovation et la méchante innovation ! Heureusement que sa sainteté Lê IV est là pour dire ce qui est gentil et ce qui est méchant, tel un grand inquisiteur purificateur ! 🙏
Dire que l'innovation permet de solutionner des problèmes, je ne crois pas que ça fasse débat.
Ce qui fait débat c'est plutôt de savoir si on peut s'en sortir par l'innovation. Et pas seulement par une innovation débridée - tous les gens raisonnables sont d'accord pour dire que non - mais y compris par la promotion d'une innovation "vertueuse".
Et ceux qui pensent que non ne croient pas ça parce qu'ils pensent que des innovations bien senties aux bons moments ça ne changerait rien, mais parce qu'ils croient que ce n'est pas un problème de politique de l'innovation mais un problème structurel et que l'innovation est une conséquence de la structure qui ne peut pas être traitée de façon abstraite.
Pour faire une analogie c'est comme si on avait un problème de criminalité dans une ville et que pour certains le problème était une question d'éthique, et qu'il fallait investir politiquement dans le développement éthique des individus, alors que pour d'autre l'éthique ne pouvait pas être prise de façon abstraite et qu'elle était à l'image de l'organisation sociale de cette micro-société, et que l'investissement politique devait a contrario porter sur la réforme de cette structure ; ce serait deux approches qui mèneraient à des choix politiques radicalement différent.
L'important c'est surtout de bien définir de quelle innovation on parle.
Innovation c'est un concept creux et trompeur si on ne le défini pas précisément, tout comme le concept "liberté" ne veut rien dire si on ne précise pas de quelle forme de liberté on parle, la liberté "de qui", "par qui" et et "pour qui", et si on parle de liberté formelle ou réelle par exemple ^^
Le structurel est par définition politique. La structure c'est l'organisation de la société, donc par définition c'est politique.
Pour la criminalité un bon exemple serait par exemple de faire de la surveillance de masse et réduire les libertés individuelle par autoritarisme, l'usage de la force pour punir les contrevenants parfois de de façon "prédictive" (même si ça puni plein de faux positifs) ou de modifier la structure car on a identifié que ce qui cause vraiment la criminalité c'est pas l'absence de répression qui est déjà très forte en l'état mais les conditions de vie et les inégalités sociales qui mènent aux comportements "criminels". Sachant que celui qui défini ce qui est criminel ou pas c'est celui qui a le pouvoir politique de déterminer ça.
C'est un choix politique.
Idem pour l'innovation, si on considère l'aspect financier et l'indicateur du PIB comme quide, on se retrouve dans l'effet cobra a favoriser un indicateur qui sera peut être bien éloigné de ce qu'on pensait atteindre avec cet indicateur au départ.
Faut bien déterminer qui a le pouvoir et quelle serait l'idéologie réelle (et pas seulement affichée) d'un pouvoir en place. Les choix du pouvoir sont guidés par ce qu'il pense être le mieux pour la société selon lui, son idéologie, mais c'est précisément ce "mieux" qui n'est pas dit explicitement bien souvent.
Tout le monde veut faire le bien, même ceux qu'on considère les pires ordures, mais tout le monde n'a pas la même définition de ce qui est "bien" ou pas ^^
Je crois que c'est surtout sur la "probabilité" des solutions plutôt. Les politiques pourraient mettre en œuvre les outils déjà à leur dispositions pour régler beaucoup de problèmes (pour le dérèglement climatique des politiques de sobriété par exemple). La variable où on attribue une chance c'est donc la volonté politique et/ou celle du peuple. Si on choisit le côté innovation la variable avec une proba c'est plutôt est-ce que les chercheurs/ingénieurs vont trouver un nouvel outil. De plus, une fois que les outils sont développés il faut aussi les déployer et là la balle est de nouveau du côté des politiques (et/ou des entreprises privées).
Je sais pas si ça vous vas comme interprétation et si oui j'aimerais bien entendre votre opinion sur les obstacles qui conduisent à réduire les probabilités côté non-innovation et côté innovation. Ça pourrait permettre de se faire une idée duquel est peut être plus efficace.
Btw on oppose souvent les deux pistes mais même si elles peuvent pas être simultanément suivies à 100% on pourrait faire du 60-40, 70-30 ou qu'importe.
Le mot « innovation » que l'on utilise est à comprendre au sens du « Manuel d'Oslo ». C'est un terme maketing de l'OCDE qui est un moyen de booster la croissance en « inventant » des merdes en plastiques inutiles, au lieu d'investir dans la recherche fondamentale.
Ce n'est pas du tout un terme anodin, c'est juste du jargon néolibéral pour enfûmer tout le monde.
Comprendre et améliorer une société est aussi une forme d'innovation.
Le propos d'Aurélien Barrau à mon sens consiste plutôt à dire que l'emploi de la science d'aujourd'hui ne se fait pas dnas la bonne direction. Cela signifie qu'elle est employée séparément de toute considération morale ou éthique, ce qui se traduit notamment chez les chercheurs en l'absence de réflexion sur l'utilisation potentielle des innovations qu'ils mettent au jour. Je pense enfin, pour ma part (et en tant que futur ingénieur) que ce n'est pas parce que l'on découvre quelque chose que cette chose doit nécessairement être portée à la connaissance de tous et encore moins si l'on a pas préalablement pensé aux conséquences morales de ce que l'on met en place. Une conférence que cite beaucoup Aurélien Barrau et que je trouve intéressante est celle de Grothendieck au CERN datant de 1972 qui pose la question du 'but' de la recherche. Sur ce dernier je reste indécis quoique je pense que la recherche scientifique (je n'inclus pas dedans que les sciences dites "dures" bien sûr) doive exister pour satisfaire la curiosité humaine et pour partager ensemble le bonheur que l'on éprouve dans l'exercice de nos facultés, seule richesse qui soit donnée également à tous les hommes, mais pas nécessairement des innovations qui trouveront beaucoup plus d'usages en mal/inutiles que profitant réellement à tous: concevoir cela ce n'est pas "freiner l'innovation" c'est à mon sens devenir lucide sur ses bienfaits/méfaits. J'ai assisté à la conférence d'Aurélien Barrau à CentraleSupélec et ce qu'il nous disait n'était pas que nous étions le problème mais qu'en l'état nous l'étions si l'on considérait l'utilisation actuelle que l'on faisait majoritairement de la science. Si les ingénieurs pensaient comme toi, se questionnaient comme tu le fais, sûrement un tel discours n'aurait pas lieu d'être mais comme tu l'as beaucoup répété, l'innovation aujourd'hui quelqu'en soit l'impact dispose d'une bien meilleure presse que la sécurité. Tout ça pour dire que vos propos sont plus proches que tu ne sembles le croire. Très belle vidéo d'ailleurs, et merci!
Tu vulgarises tellement bien, c'est fascinant, c'est passionnant
Les propos d'Aurélien Barrau semblent avoir mal été compris. Quand il dit que la technique n'est pas une solution au problème du saccage de l'environnement, il veut dire que dans la mesure où toute technologie ne fait qu'accélérer la production de déchets et la pollution, il est illusoire de croire qu'il puisse exister une solution technique permettant de rendre l'environnement à nouveau sain. Autrement dit, prétendre que l'homme puisse en quelques années (voire décennies) réparer les dommages qu'il a causés, alors que la nature est le résultat de plusieurs milliards d'années d'évolution c'est donner à l'homme, rappelons-le lui-même issu de la nature, un pouvoir qu'il n'aura jamais.
Ce qui par ailleurs, semble logique. Dès lors qu'il faut beaucoup moins de temps pour détruire que pour construire, et compte tenu de l'infini complexité de la nature, il semble bien que seule la nature soit en mesure de se réparer elle-même.
La seule solution est la sobriété et l'économie d'énergie.
À mon avis il tien ce type de discours pour signifier qu'on (l'humanité) est arrivé à un stade de développement tellement absurde que toute les petites innovations apporté pas les ingénieurs et autres chercheurs ne sont qu'un pensement sur une jambe de bois
Facile pour un théoricien, de critiquer ceux qui font réellement quelque chose.
Pour reprendre la métaphore, c'est plutot "ajouter une jambe de fer, à une jambe de bois, sur un mannequin."
Globalement ces innovations n'apportent rien, elles n'ont de sens que parce qu'elles sont utilisé par des entreprises en lutte perpetuelle contre leur concurrent, et qui dans leur quete de vitesse, ralentisse tous les secteurs non concernés, voir les individus... Et comme c'est le cas dans les secteurs, bah ça fait des bouchons, et on arrive à stagner.
wow
donc certaines personnes ignorent tellement les avancées qui sont en train d'etre faites en ce moment qu'elles peuvent pondre ce genre de commentaire
interessant
et c'est pour ça que Barrau porte (collectionne) des rolex plutôt que des smart watch?
Merci!👍🏾 cette vidéo est d'utilité publique. J'en ai montré quelques passages à mes enfants avec explication adapter à leurs niveau de compréhension pour certains moments de la vidéo.
Ce que dit Aurélien Barrau en affirmant que nous autres ingénieurs sommes le problème se base sur une approche philosophique de notre raison d'être.
Evidemment que de nombreux problèmes environnementaux peuvent trouver leur réponse dans l'innovation mais la question à se poser avant tout est celle de ce à quoi doit nous servir l'innovation dans un premier temps, quelle manière d'habiter le monde voulons nous collectivement ? Quel héritage voulons nous que l'humanité porte ?
Dire que nous pouvons résoudre les problèmes alors que nous avons créé les problèmes dans un premier temps ne me paraît pas être pertinent pour répondre à ces questions et ouvre des perspectives plus dystopiques qu'autre chose.
*Dire que l'innovation permet de solutionner et aussi le pire ------**______**------*
Je ne suis pas d accord avec ton interprétation du discours d Aurélien Barrau. Il ne remet pas en question l idée d innovation mais la place qu'on lui donne dans la résolution du problème écologique et de façon plus générale dans les problèmes de société.
Etienne Klein met en lumière la substitution de l idée de Progrès par l innovation. De ce que j en comprends, Aurélien Barrau tente de nous réconcilier avec l idée de Progrès.
Merci pour ta vidéo en tout cas !
Ce raisonnement est extrêmement intéressant, mais pourquoi diable associer sans cesse sans démonstration "démocratie = bien", universellement, que l'on soit à Taïwan, en France ou aux USA ? L'important est surtout qu'une institution ayant le dernier mot soit garante du bien commun. La démocratie n'est pas toujours la meilleure forme politique pour cela, surtout sur des sujets aussi complexes que la direction que prend l'innovation.
on dirait que tu ne comprends pas ce que dit barrau, c'est étonnant: peut être que j'ai tord, que je n'ai pas compris, mais ce que je comprends en t'écoutant, c'est que tu expliques que la sécurité est essentielle pour justement éviter l'effondrement ou la corruption des systèmes, et que l'innovation en matière de sécurité est essentielle pour que la sécurité soit efficace, et c'est ça qui va permettre d'aller dans le bon sens. Ce que tu ne comprends pas, c'est que non seulement l'effondrement du système dans lequel on vit est inévitable, mais qu'en plus il est souhaitable dans tout les domaines, a part celui de la pensée, et le plus vite possible, pour pouvoir changer de direction. C'est en cela que Barrau dit que vous n'êtes pas la solution mais le problème je crois (mais encore une fois, j'ai peut être mal compris.), car vous ne voulez pas comprendre que sécuriser le système global dans lequel on vit est bien plus mauvais que le laisser s'effondrer tout en anticipant ce que l'effondrement implique avec des solutions concrètes qui ne dépendant pas du numérique ou des réseaux pour sécuriser les populations. sécuriser les banques ou les échanges? pourquoi? en quoi ça changera la face du monde de ce qu'il est actuellement? En quoi ce que tu proposes lutterais concrètement, contre la corruption qui ne vient pas des systèmes mais de l'esprit tordu dans lequel on baigne et on réfléchit en permanence? je ne vois pas en quoi ce que tu dis va changer l'esprit globale de la société. tu ne vois le monde qu'au travers de ton domaine, un domaine qui hélas, ne fait pas partie de la solution mais du problème. Si les gens comme toi faisait bien plus confiance à aurélien barrau, sans pour autant boire ses paroles sans réfléchir, tu verrais peut être les choses différemment, mais la chose qui te ferait voire vraiment les choses radicalement autre, c'est si tu enfilais les lunettes de quelqu'un de pauvre qui ne vit pas au travers du numérique, qui n'est pas ingénieur, et dont le monde concret s'effondre sans qu'il n'en ai rien à foutre de savoir que peut être, un mec à l'autre bout de la planète a accès à ses données personnelles, parce qu'a priori, son premier problème, c'est de manger!!. Et pourtant, même dans ton domaine, il ya des gens extrêmement compétents qui préfèreraient que tout s'effondre plutôt que de mettre des pansements sur des choses qui de toute façon ne guérirons pas, sauf si une prise de conscience avait lieu. (et ça n'arrivera pas on dirait). ce n'est pas tout blanc d'un coté et tout noir de l'autre. Tu veux sécuriser des systèmes, tu ne sais même pas, finalement, contre qui et pourquoi. contre les corrompus en tout genre??? contre ceux qui veulent s'en servir pour manipuler les masses? contre les algo mal foutu? contre le pouvoir d'une IA? et ça, ça va tout changer? On dirait un macroniste (désolé), un mec qui croit être lucide en regardant le monde alors qu'il ne le voit que par un coté, celui qui lui est familier, et tout ce qui ne l'est pas, est forcément mauvais. (enfin bon, c'est comme ça que je vois les choses quand je t'écoute, et encore une fois, ne travaillant pas de ce domaine je peux n'avoir rien compris. ceci dit, je suis quand même entouré de gens qui sont dans ce domaine et qui pensent la même chose que moi, comme quoi...). Après, ce que tu dis sur l'innovation en matière de sécurité, pas de problèmes, c'est bien, et tu es très calé sur le sujet donc parfait, mais ça ne changera pas le fond du problème, et c'est ce que veut dire barrau je crois. Et perso, j'en ai marre (et je ne suis pas la seule hélas), d'entendre en permanence des gens qui n'ont pas spécialement de problèmes de frics comme toi (oui, je le sais...ou comme pleins d'autres qui blablatent à longueur de temps du haut de leurs fonctions ou de leurs chaines, janco ou autre inclus évidemment, même si ce qu'ils disent est essentiel et va dans le bon sens, mais qui sont tous des mecs sans problèmes ni d'argent ni de reconnaissance, parler de sauver le monde alors qu'il ne font pas concrètement face à ces problèmes tout les jours, et que du coup, il ne se pose pas la question de savoir si ce qu'ils veulent sauver, les gens du bas ont vraiment envie de le sauver aussi. t'as pas envie de sauver le monde quand tu trouves que le monde est pourri, t'as envie qu'il soit détruit....Et ça, étant donné que c'est un problème récurrent qui touche une grande partie de la population, tu pourras sécuriser tout les réseaux que tu veux, tu pourras sécuriser le domaine énergétique et faire en sorte que toute l'énergie consommée soit bas carbone, ça ne changera pas les choses, ça ne changera pas le mépris, ça ne changera pas la prétention de ceux qui ont la parole le pouvoir et le fric, ça ne changera pas le fait que trop de gens prennent les autres de haut, ou décide à leurs place de ce que devrait être leurs vies. Se faire voler ses données, quand on se fait voler sa vie en permanence, tu crois vraiment qu'on en a quelque chose à battre? tu penses sincèrement que si demain, on ne se sent plus manipuler par des algo on se sentira plus libres? tu crois que si demain, les comptes de tout le monde sont sécurisées, ça changera leurs vies? tu crois que si c'est une IA qui prends le pouvoirs plutôt que des abrutis soumis au paraitre ça changera quelque chose? tu crois que ça arrêtera le populisme qui germe sur la colère??? sérieux? Le numérique EST une partie du problème, parce qu'il est le reflet de la société et fait perdurer l'idée que c'est plus important d'être sécurisé numériquement plutôt que de manger, d'avoir une identité numérique plutôt que d'exister vraiment. voilà pourquoi certains, qui sont pourtant étonnement brillant dans le domaine de l'informatique, en sont arrivés à souhaiter qu'internet mondial soit coupé plutôt que de chercher des solutions pour améliorer les choses alors que ça ne sert à rien. voila pourquoi d'autres, n'attende que ça: la guerre, pour permettre un sursaut. (et je ne dis pas que c'est ce que j'attends personnellement.)
Waouh! Sacré coup de gueule! Et tout en bienveillance qui plus est! Ça fait toujours bizarre de lire une inconnue qui décrit ce qu'on ressent, et en même temps, on se sent moins seul :) merci à toi pour ce partage, et comme je ne ferai pas partie de ceux qui disent : « t'en fais pas, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir » (pas sûr que ça s'applique à l'espèce humaine d'ailleurs), je te souhaiterai juste bon courage!
Voilà un cri du coeur salutaire!
Oui la plupart des débats autour de la transition écologique sont nauséabonds et complètement hors sol. Ce sont des élites en compétition pour défendre leurs petits privilèges mesquins. Le monde actuel est pourrit jusqu'à la moelle, il sert les intérêts de certains et écrasent tout le reste.
Barreau nous rappelle que le fonds du problème il est là et pas dans une hypothétique inadéquation entre la gestion raisonné de nos techniques et leur développement aveugle. Le problème, c'est de voir les humains et les non-humains comme des ressources (humaines ou naturelles) dont on peut disposer comme bon nous chante.
Pour ceux qui crèvent tous les jours et dont l'âme est assassinée un petit peu plus à chaque journée de travail, tout ça est bien superficiel, voire écoeurant!
@@yomegui3578bon courage à toi aussi, et si ça peut te rassurer, nous sommes chaque jour un peu plus nombreux à penser que le futur va être très compliqué, même si beaucoup ne s'exprime pas
D'accord avec vous sauf que je ne souhaite pas que le monde soit détruit car j'ai une fille et puis il reste encore plein de belles choses dans ce monde... je suis juste un témoins impuissant.
@@jefcess6927l'impuissance, c'est l'excuse de ceux qui ne veulent rien changer. Ta fille n'a aucun avenir dans ce monde, à part celui de souffrir puis de mourir, alors si tu penses que les quelques moment de joie qu'elle aura, ça vaut le coup, alors qu'elle serait bien mieux si on changeait les choses, je n'aimerais pas que tu sois mon père.
"On vit dans des conditions géopolitiques vraiment pas optimales" C'est le meilleur
euphémisme que j'ai entendu pour dire qu'on est dans la merde.
Genre pire qu'à quelle époque ? L'euphémisme c'est de penser que le passé était une période de stabilité géopolitique
@@mickaragopire qu’il y a 10 ans
@@ethanytroyabed ha oui au moment de la guerre du Dombass, de l'État Islamique, de la guerre de Gaza...
@@mickaragoOui relativement, il n'a jamais été question de dire qu'avant était une période de stabilité
Globalement on ouvre un débat sourd et sur un terrain glissant ici parce qu'on a pas harmonisé ce de quoi l'on parle et quels indicateurs on mesure et d'autant plus parce
Ici comparer l'état des sociétés humaines ou l'état géopolitique du monde avec toutes ses composantes non comparables (comme on peut pas facilement arbitrer sur la même échelle la pollution CO2 de la pollution de l'air aux particules fines ou de la pollution des sols) de "meilleur" ou "pire" c'est extrêmement subjectif et abstrait, d'autant plus sur une échelle éthique ou de morale qui sont des échelles elles même subjectives
Pour exemple la tendance aujourd'hui est à baisser la pollution des villes en electrifiant les moyens de transport mais augmenter d'autres pollutions dans les pays où les ressources minières nécessaires à cette transition sont extraites, transformées et jetées , parle t'on globalement d'une amélioration ?
Localement oui pour la partie de la population profitant de l'innovation, non pour l'autre, oui aujourd'hui, pas nécessairement à long terme (voir le travail de vulgarisation d'Aurore Stephan ou Philippe Biouhix à ce sujet)
Pour revenir à notre sujet les chiffres sur la pauvreté, la sous nutrition, la mal nutrition, la pollution des sols, le creusement des inégalités, la stabilité d'accès à l'emploi, l'accès au logement, la capacité d'action des systèmes sociaux et associatifs, la course à l'armement, la tendance autoritaire des états, l'augmentation des moyens de répression, les tensions sociales, la mixité/fracture sociale, au niveau macro et géopolitique les tensions sur les approvisionnements énergétiques, le retour des tensions frontalières, d'autres indicateurs "secondaires" mesurant l'efficacité de nos démocraties comme la présences de lobbies dans les instances de décision et notamment et y compris les COP, la liberté de la presse, la possession et l'orientation des organes de presse, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour dire que, en tendance, nos sociétés sont dans une mauvaise passe
Certes si l'on prend une photo on est "plus hauts" qu'en 1970 mais à cette époque on montait encore, aujourd'hui on est en chute assez évidente
Faut lever les œillères et regarder l'Histoire Droit Dans les Yeux !
Faut arrêter d'être Gauchiste aujourd'hui !
Cela vous tue ! Et cela tue notre Pays !
20:12. "Qui tirent des bournes".. 😅 j'adore ❤
Oui, on l'a échappé berne !
j'étais à peu près certain que cette histoire de boules et d'urnes allait déraper.
Merci Lê ☺️ 🙏🏻
9:30 Je suis doctorant dégouté du monde de la recherche, et cette phrase représente bien UNE de mes critiques. Lors de ma première année, j'ai suivi une formation que je qualifierai "d'introduction à la thèse", et je me souviens, en mal, d'une réponse que j'ai eu de la part du directeur de mon école doctorale lors d'un échange sur la nature/valeur d'une publication scientifique. Il m'a affirmé qu'une publication qui confirme des résultats existants n'a aucune valeur. . .
Dorénavant seule notre intuition guidera le destin de l'humanité
Ça n'a aucune valeur... pour lui. C'est plus un problème qui vient du modèle académique plutôt que du modèle de la recherche. Il veut ses points SIGAPS et la reconnaissance de ses pairs, c'est tout. Effet cobra de la classification qualitative des papiers a partir d'algos quantitatifs.
Hey, toi qui lis ce commentaire ! Petite question pour voir si tu as bien compris la vidéo : quels sont les trois critères qui définissent l'hypothèse du monde vulnérable selon Nick Bostrom ?
(P.S. Merci pour cette vidéo on sent qu'il y a un vrai travail de recherche derrière !)
Confondre technophopbie et anticapitalisme ça revient à confondre progrès et capitalisme. Le développement technique est guidé majoritairement par les intérêts d'accumulation des richesses (impérialistes pour les relations entre les pays, et financiers pour les entreprises). Tu ne peux pas déplorer d'un côté que le progrès ne soit pas guidé par un l'intérêt collectif, et de l'autre ignorer ce qui est en cause : le système de production de la connaissance est guidé par la rentabilité financière; il n'est pas neutre et est déjà différentiel, mais pour la somme d’intérêt individuel détenteur de capitaux.
Poser des définitions restreinte sur l'innovation, la technique et le progrès c'est bien, mais les mettre dans la bouche des autres c'est fallacieux : on est nombreux à penser que développer un nouveau missile c'est pas de l'innovation. Il y a déjà un problème logique à ce niveau.
Ensuite on ne peux pas défendre l'innovation en sélectionnant géographiquement ces effets : réduire la pollution du charbon en Europe s'est fait en déplaçant cette pollution ailleurs (pour le charbon, principalement en Chine).
Réfléchir de manière abstraite et idéel sur l'innovation, empêche de penser ce qui la détermine concrètement. Essayer de ne comprendre des effet de société qu'en évitant soigneusement les sciences sociales est un problème
Oui, je suis assez d'accord.
La critique ne porte pas tant sur la notion de progrès ou d'innovation, mais sur l'emprise du capitalisme technocratique sur ces notions. C'est le progrès aveugle, complètement déconnecté des besoins humains qui pose problème. Qui serait en effet contre l'amélioration des conditions de vie de l'humanité, encore faut il savoir ce qu'on met derrière...
Cette section commentaire est entrain de prendre une teinte marxiste révolutionnaire ^^, c'est ce qu'il manque cruellement à cette vidéo : de la politique tout simplement
@@ThomasLetocart La Science qui dérive en idéologie gauchiste. Le progrès et le capitalisme ont détruit des environnements mais ont aussi trouvé les solutions des effets néfastes de surproduction. Le Capitalisme et le monde d'aujourdhui se base beaucoup sur le pétrole, mais c'est les progrès techniques qui feront qu'on n'utilisera plus de pétrole mais une énergie verte. Et non pas en arrêtant la machine du progrès. Tout ça c'est de l'idéologie pour ados français égo centré, qui rêve de communisme devant leur MAC BOOK PRO a 6000euros. C'est ridicule.
à la 23e minute, tous les "problèmes environnementaux" qu'il cite qui ont été réglés par la technologie ont été causés par la technologie. Hmm.
@laurentdelageneste8100 Le sophisme c'est quand beublo dit que "des problèmes environnementaux réglés par la technologie ont d'abord été créés par la technologie". Cette proposition fait penser que ce sont les mêmes technologies qui sont à l'origine et la solution des problèmes. Ce qui est faux. La proposition sans sophisme est : "des problèmes environnementaux réglés par certaines technologies ont d'abord été créés par d'autres" C'est moins pénétrant, mais c'est vrai.
@laurentdelageneste8100la question sous jacente est : est ce qu'on peut remédier à la situation actuelle avec plus de technologie (sous entendu, sans perdre les bénéfices des technologies et modèles qui ont contribué a créé le problème en premier lieu). Dire " la technologie crée des problèmes" ça ne veut rien dire en soit. Un peu comme si on disait : "la société crée des problèmes" ou "la politique crée des problèmes"
@Science4Allfrancais Pour Barrau, les émissions de GES sont un problème *secondaire* en comparaison de la destruction de la biodiversité. Et là, même si la technologie peut aider, le problème de fond est tout simplement le développement des humains.
N'oublions pas que Barrau, en toute humilité, a reconnu ne pas savoir comment faire pour régler le problème qui apparaît lorsqu'on arrête les choses qui bousillent l'environnement : le chômage.
Parce que oui, si on arrête ou limite l'aviation, l'automobile, le tourisme, l'électronique, Internet, etc., c'est probablement 90% des gens qui perdent leur boulot.
@@brinckau Oui, mais on peut envoyer 2 personnes sur 3 faire pousser des légumes bio dans des -camps de travail- des fermes en permaculture. Plus de chômage, surtout si on -liquide- forme les récalcitrants.
@@marinoceccotti9155 Sinon, on peut faire comme faisaient les gens il y a des milliers d'années, avant l'invention du travail. On a la preuve historique que c'est possible, et on sait même que ça peut durer pendant des centaines de millénaires sans massacrer tout ce qui bouge sur cette planète.
@@brinckau Sans changements profonds dans nos modes de vie (niveau de vie, libertés individuelles et mentalité/vision du monde), ce que préconise Barrau ne peut pas fonctionner, c'est assez évident. Et ces changements n'auront vraisemblablement pas lieu.
@@boletuserythropus8344 Non, ça n'aura pas lieu. Du moins pas de manière voulue.
J'aime bien ta chaine et je partage beaucoup des points de vue, notamment celui sur le fait que les technologies ne sont pas mauvaises en tant que telles, mais que c'est plutôt l'utilisation qui l'est. En revanche, dire que des technologies peuvent résoudre des problèmes sans en créer d'autre me semble faux, tout est une histoire de compromis, des fois ça vaut le coup, des fois pas du tout, mais il y a TOUJOURS du négatif. C'est à mon sens ce que dit Aurélien Barreau : le problème c'est qu'on ne pose jamais la question, si on peut le faire, alors on le fait, sans jamais poser la question des effets négatifs. Au passage, prendre l'exemple du plomb dans l'essence me semble être un très mauvais exemple... Le problème majeur c'est le carburant, pas le plomb, on peut l'enlever, cool, mais ça change pas vraiment la face du monde, ce serait comme dire "on a des nouvelles cigarettes avec seulement 49 substances toxiques au lieu de 50... Bravo mais ça donne toujours le cancer !
Défendre que certaines technos sont bonnes dans l'ensemble, je comprends la démarche, mais franchement vous auriez pu trouver mieux... Par exemple le vélo électrique : oui il faut produire 3kg batteries, mais si ça remplace un véhicule de 1500kg et les centaines de L da carburant qui vont avec c'est acceptable
Mais au delà de ça encore, je trouve très limite l'intégration d'Aurélien Barreau dans la miniature de la vidéo et le fait de faire du cherry picking dans ses propos qui déforment totalement son discours, c'est à mon sens assez malhonnête et "putaclic", un peu comme la vidéo avec Jancovici dans la miniature, assez "putaclic" également, bref décevant de la part d'une chaine scientifique comme celle-ci habituellement rigoureuse !
Je viens de finir le jeu The Talos Principle 2. Je le recommande (ainsi que le premier). Leur thème est totalement dans l'ère du temps et pose exactement les mêmes question quant à l'innovation, la sécurité et l'environnement.
Joli la presque-contreptrie à 20:11 sinon
La technologie a résolu des problèmes tout en en créant de nombreux autres!
On peut parler des voitures électrique par exemple.
C'est une réponse technique au problème des émissions de CO2.
Si on regarde cela que du point de vue des émissions de CO2, alors la technique permet de réduire les émissions de CO2 d'un véhicule.
Par contre, si on regarde toutes les facettes du problème, la conclusion devient beaucoup moins évidente!
Déjà, on se créé de forte dépendance, comme les métaux rare par exemple.
Tout en ne réduisant pas notre dépendance aux énergies fossile.
Il faut bien du pétrole et rien d'autres pour retourner des millions de mètre cube de sol pour extraire les métaux, pour creuser des mines ou exploiter les océans.
On va donc réduire légèrement nos émissions de CO2 et déplacer le reste à l'abri des regards de l'opinion publique.
Ensuite, toujours au sujet des métaux, il faut ouvrir des milliers voir des millions de nouvelles mines afin de produire les nouveaux véhicule.
La pollution n'est pas dans l'air, mais dans le sol, cette pollution n'aura pas d'impact sur le climat, mais accélérera la 6ème extinction massive des espèces qui a lieu en ce moment même!
De plus, l'objectif est d'avoir 100% du parc automobile qui roule en électrique en 2050, c'est à dire dans 26 ans.
Pourtant, un véhicule peut avoir une durée de vie bien supérieur à 26 ans.
Donc nous allons détruire des véhicules qui fonctionne pour les remplacer par des nouveaux véhicule, c'est simplement du gaspillage!
Et si dans 15 ans, les véhicules a hydrogène deviennent plus rentable que les véhicule électrique, alors on changera à nouveau et on aura construit des voitures électrique pour rien.
Sans oublier que pour alimenter des millions de voitures électrique, il faudra bien construire quelques centrales, et ces dernières seront construites avec des énergies fossiles, impossible autrement.
Et j'oublie d'autres points peut être encore plus important.
Donc on se rends bien compte que la technologie ne résous pas le problème, elle en créé de nouveaux!
Et regarder le passé pour prévoir le présent est toujours une erreur!
Ce n'est aucunement comparable.
De plus, Aurélien Barrau est très loin d'être le seul à affirmer qu'il n'y a pas de solutions techniques aux problèmes écologique et climatique.
Les seuls qui affirment le contraire ont soit des intérêts financière à trouver des solutions techniques, soit ne prennent pas toutes les facettes du problème!
On ne peut combattre les problèmes écologique sans identifier les causes.
Et les causes de tous les problèmes écologique actuels sont directement liées au système économique mondial.
Essayer de comprendre cette question sans y insérer la question économique empêche littéralement de comprendre la question et les solutions a y apporter.
Ceci me fait penser aux espèces invasive amener par l'Homme soit disant pour résoudre un problème.
On fait venir une espèce de l'autre bout du monde pour résoudre une problématique locale.
Mais on se rends compte que l'équilibre est perturbé et que l'espèce n'a pas de prédateur.
Alors on fait venir à la hâte un prédateur qui certes règle le problème mais en amène un autre.
Et ainsi de suite, jusqu'à trouver un équilibre, chose qui demande beaucoup de temps et qui ne se retrouve pas toujours.
C'est exactement pareil, on fait une découverte, comme tout dans ce monde, elle a des côtés positif et négatif.
Petit à petit l'aspect négatif prends le dessus sur l'aspect positif.
On cherche donc une solution pour résoudre ce problème.
On créé donc une technologie pour résoudre le problème, mais cette technologie amène d'autres problèmes parce qu'elle a des côtés négatif et positif, comme tout dans ce monde.
Nous sommes donc dans un cercle vicieux, la seule solution est de rompre ce cercle en stoppant tout.
C'est ce qu'on appelle la sobriété.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'on voit bien que la technologie n'est pas obligatoirement synonyme d'avancée, de bonheur.
Nos parents n'avaient pas internet et pourtant ils étaient bien plus heureux.
C'est très abstractif et passionnant.
Salut, je reflechis à une application pour gérer les besoins du quotidien au sein d'une ville, une manière de centraliser les activités de manière efficientes (cherche un job, commander un repas, reserver une chambre ou une soirée, s'inscrire à un cours, etc...)
Concrêtement qu'est-ce que je devrai prendre en compte comme difficultés ou contraintes ?
23:00 je vais modérer la personne qui critique la conférence. Je ne suis pas du tout d'accord avec Aurélien Barreau sur sa thèse, cependant ces arguments reste valable: c'est le principe de l'autoroute et les voies qu'on ajoute pour chercher à fluidifier le trafic. (problème qui a d'ailleurs été évoqué dans les premières vidéos de cette chaine)
Alors oui on a découvert que l'essence que plomb et que les aérosols étaient toxique, et on les as remplacé... ON LES AS REMPLACE, du coup vu que c'est plus toxique, qu'est-ce qu'on fait... Bah on en produit plus, et vu que ça marche, on réduit les couts dessus, et ça redevient toxique.
Si monsieur veut regarder l'histoire, je l'invite à regarde l'histoire de Mcdonald ou mieux l'histoire de la vente de Bois en france, pour comprendre qu'au dela de la technologie, oui c'est un problème social ou le fameux adage "je te donne la main, tu prend le bras".
Merci beaucoup pour la vidéo.
N'oublie pas de mentionner "publicité' quand c'est la pub la prochaine fois, histoire d'être 100% CNIL frendly :)
Merci pour cette nouvelle vidéo !
Soutien 💪
Très informatif et passionnant
Lé, je t'adore. Mais je pense que tu oublies la délocalisation de nos émissions de CO2 par rapport à il y a un demi siècle.
Ceux qui crèvent sous le smug aujourd'hui sont les chinois qui produisent pour nous.
Il laisse une note dans la vidéo précisant bien que ce constat tient malgré les délocalisations.
Le problème des ingénieurs, cest qu'ils ont besoin de manger comme tout le monde, et comme tout le monde ils vont la où leur compétences est le mieux rémunérée : dans les boites qui font de la tech pour de la tech, au détriment d'une réflexion sur l'intérêt societale réel de ce quelles produisent. Donc ok les ingénieurs contribuent aux problèmes, mais comme tour le monde en fait. Cest eux qu'on engueule car ils contribuent à concevoir la techno sphère qui ronge notre planète, mais quid des financiers qui investissent dans les energies fossiles pour un peu de rentabilité court termes, quid des politiques qui font l'autruche depuis des décennies sur les sujets environnementaux, quid des journalistes pas fichu d'informer correctement dès que le niveau scientifique du sujet traité dépasse le niveau collège, qui du marketeux qui vendrait de l'eau en bouteille a des poissons?
Intéressant, mais Wow, c'est la première fois que je vois un extrait vidéo constitué d'une seule et unique phrase. Du coup, extraite des deux heures de conférence, je me permets d'en mettre une autre: "Si certain n’arrive pas à comprendre que la question qui nous intéresse ici ce soir, dépasse leur petite mesquinerie individuelle, c’est leur problème." Chacun fera ce qu'il veut de cette phrase unique et hors contexte. quand au dilemme que tu nous présente, je pense que toutes les armées du monde ne s’embarrassent nullement de ce genre de souci.
Barreau qui chouine quand on lui parle de sa Rolex. Donc en terme de mesquinerie individuel, je suis désolé mais il est servi. Il ne peut pas attaquer les gens de manière outrancière et juste après leur reprocher de mal le prendre . S'il a vraiment dit ce que vous lui prêtez, cela empire son propos initial, j'irai même jusqu'à dire sans plus de contexte que ça fait de lui un connard.
tes analyses sont toujours intéressantes mais tant que tu feras l'impasse sur les dynamiques de classe et les rapports de force politiques et historiques tu garderas un angle mort trop important pour être tout à fait pertinent
Si l’innovation amènera à la destruction de l’humanité in-fine, alors allons-y à fond !!! ;)
Mais (vérification). Elles sont jaunes... pas blanche.
Je blague et c'est sans modération.
Bravo. L'idée d'une sobriété de l'information et des découvertes me parait révolutionnaire.
Ok. Merci beaucoup Lê.
Alors je suis totalement d'accord sur pratiquement tout ce que tu dis.
Mais pour la question des ordinateurs quantique, je ne suis pas convaincu du tout. L'idée de ne pas valoriser la recherche n'est valable que si tous les autres pays font du même.
Si tu es le seul pays à ne pas faire de la recherche dedans, tu risques de grosses conséquences à long termes sans aucun gain en sécurité.
De plus, concernant les algorithmes de chiffrement, il en existe déjà tout à fait résistant aux ordinateurs quantiques. Mais ce n'est adopté nul part que pour l'instant personne n'estime que c'est bientôt nécessaire.
Même quand on a des solutions, on ne va pas les implémenter tant que ce n'est pas absolument nécessaire (voir IPV6) et retarder ce progrès technologique n'aidera pas à implémenter les solutions dans le domaine.
tout à fait d'accord, nous sommes en plein dans la théorie des jeux et dans une partie de dilemme du prisonnier à n acteurs, dans laquelle il suffit que un seul acteur décide de ne pas coopérer pour gagner et que les autres perdent. La solution trouvée pour le nucléaire fait froid dans le dos, mais le MAD est une solution à ce dilemme.
Je ne sais pas dans quel monde de philosophie politique on vit sur cette chaîne, mais il semble que les théories marxistes, anarchistes et postmodernes n'ont jamais vu le jour. C'est quoi ce fétichisme des démocraties occidentales? La vente d'armes au Moyen-Orient, la déstabilisation du gouvernement ukrainien, la néocolonisation de l'Afrique, la xénophobie généralisée, la haine du pauvre, toutes ces choses, et bien d'autres encore, ne sont que des dysfonctionnement regrettables qu'il serait bon de résoudre? Je regrette l'époque où j'était aussi peu éduqué sur la question.
Bienvenu chez les ingénieurs...
@@red0queen Techniquement, je suis ingénieur (j'ai le diplôme), et honnêtement, je ne comprends pas trop le message. L'"échec" de l'éducation nationale à faire des gens des citoyens ne se limite pas aux ingénieurs, mais ce n'est pas son but réel
Le monde du libéral-"progressisme", à l'instar du Réveilleur...
@@tenhayz1889 t'as raison, juste je trouve ça plus choquant que des gens bien placé dans le système s'y intéresse pas d'eux même vu leur niveau de revenu et donc de potentiel temps libre disponible pour compenser les manques de l'éducation nationale. Surtout quand ils se permettent de donner leur avis sur la politique (coucou janco). C'est une classe de privilégié avec le même niveau d'éducation politique qu'un enfant, mais qui fabriquent les outils de destruction de la planète tout en pensant pouvoir être la solution...
pffff... c'est vrai que les cocos et les wokes c'est le futur 🤦♂
La question reste si nous vivons dans la prequel de Terminator ou de Waterworld. Merci pour tes efforts !
plutôt la prequel de "The Road"
22:15 Aurélien Barrau force une prise de conscience. L'innovation pour l'innovation n'a aucun sens. C'est une fuite en avant irresponsable. Je trouve qu'il est en phase avec ta vidéo. La connaissance et la technique au service de la vie. La déconstruction des valeurs prédatrices symboles de réussite.
Le problème n'est pas la technique, c'est bien plus profond. C'est le désirable. Tant que nos valeurs sont destructrices, l'innovation 'verte' ne fera que retarder l’inévitable.
Super intéressant !
Je ne résiste pas à partager le livre de Olivier Hamant : "la 3e voie du vivant" qui met en lumière l'opposition Performance / Robustesse.
Ça ressemble très fortement à l'opposition Innovation / Sécurité !
Un livre passionnant qui rentre très en profondeur dans cette opposition et analyse de manière très documenté comment elle se manifeste tout simplement partout dans la société : en science, en ingénierie, dans la vie de tous les jours etc...
La vidéo est hyper bien mais je pense que la dernière partie illustre une vision un peu archaïque du progrès technique. Je trouve que la vision présenté d'un espèce de techno-solutionnisme modéré est un peu trompeuse. Je dis techo-solutionnisme modéré parce qu'au fond il y a les éléments du techno-solutionnisme (l'idée du progrès linéaire avec "le progrès technique peut aider", "attention au retour au passé"). Sauf qu'en fait cela répond qu'à une critique naïve faite au techno-solutionnisme qui serait "le progrès est aléatoire on peut pas compter uniquement dessus" très bien illutstré par la métaphore des boules tirées. Or la critique du techno-solutionnisme est bien plus profonde que ça. En réalité une critique du techno-solutionnisme un peu sérieuse est avant tout une critique du capitalisme. Il s'agit de dire que le progrès technique est un produit de son contexte socio-économique et qu'il ne faut pas avoir une vision linéaire de l'évolution des techniques (le passé c'est des bourrins qui savent pas faire des trucs et qui meurt de faim). Ainsi le progrès technique produit par le capitalisme (dans une logique de rentabilité et donc d'exploitation) ne peut pas résoudre le problème du changement climatique. En fait, c'est parfaitement visible, les progrès techniques d'optimisation de la consommation servent souvent plus une augmentation de la consommation qu'une baisse de l'exploitation de ressource, c'est visible sur l'optimisation de la consommation énergétique des appareils électriques notamment. Je pense que quand Aurélien Barreau dit aux centraliens qu'ils sont le problèmes, il ne dit pas "vous êtes des individus problèmatiques" mais que la solution ne peut pas être inventé par un groupe social produit de cette école. Et je suis rarement d'accord avec Aurélien Barreau mais pour le coup c'est assez clair que c'est peu probable. L'argument techno-solutionniste, même modéré possède une faille c'est qu'il voit le progrès comme une avancé sur un axe des techniques. C'est une vision très naïve de l'histoire des sciences. Il y a d'ailleurs des contre-argument qui viennent de l'histoire des sciences et des techniques (Jean-Baptiste Fressoz par ex)
Merci pour cette vulgarisation. Concernant la sécurité du vote, je trouve que plus qu'il soit manipulé par qqun/un groupe malvaillant, c'est la perte de confiance dans les résultats du vote et la remise en cause de ceux-ci. Il me semble que la confiance de la population dans le système est beaucoup plus important pour la stabilité d'un pays.
Par contre, Infomaniack, c'est un placement de produit, non ? Il n'y a pas d'obligation légale ( ou du moins une éthique personnel) à le signaler ?
Merci pour cette vidéo !
Bonjour, Il a un problème et l'alarmisme ne doit pas servir mal à propos. L'utilisation du propos du NIST est déplacé car hors contexte. On sait garantir l'intégrité, l'authenticité etc d'un vote. Voir de quelques centaines ou milliers avec de la puissance de calcul. Pas pour des centaines de milliers et encore moins pour des millions (je ne dit pas que ce n'est pas possible, je dit qu'on ne sait pas faire avec les moyens "physiques" dont on dispose). Pas à l'échelle d'un état. J'espère que c'est une maladresse et pas une manipulation. Il est possible de se référer au texte de Cortier et Gaudry sur le vote électronique. Ce peut être un outil de démocratie (très) locale, pas plus. Mais les garantis apportées peuvent parfois être très importante et ouvrir de nouvelle forme de vote difficile (voir impossible) à mettre en oeuvre pour un vote classique.
C'est quoi le problème spécifique aux "puissances étrangères" et "régimes autoritaires"? Si le gouvernement français, soi-disant démocratique, nous espionnait, cela ne serait pas un problème? Il est certain que personne en France n'oserait utiliser de connaissances sur la vie privée d'une bête noire politique pour la discréditer, non, cela est impossible!
Merci pour tes vidéos. Je trouve dommage l'attaque vers le discours d'Aurilien Barrau : je penses que c'est le sous-estimé que de dire qu'il n'a pas conscience qu'il est préférable de se chauffer au gaz plutôt qu'au charbon toutes choses egales par ailleurs. La problématique qu'il soulève est que ce remplacement du gaz par le charbon qui a sans aucun doute eu un effet positif sur la santé des habitants des villes, c'est aussi accompagné d'effets rebonds en tout genre et que, globalement, la prédation des ressources a empiré depuis cette époque. Je peux me tromper mais je penses que le message de Monsieur Barrau (que l'on peut beaucoup critiquer sur la forme) est surtout une critique du techno-solutionnisme... Or je penses que vous devez être en phase sur ce point je me trompes ? Dans le monde occidental avtuel ou les besoin de subsistance sont comblés (si on ignore le fait quils sont horriblement mal distribué mais c'est un autre sujet) les futurs ingénieurs ont, je penses, en effet plus de chance de travailler dans une industrie/entreprise qui va empirer la crise plutôt que la résoudre, même avec les meilleurs volontés du monde. C'est un peu une phrase choce de dire "vous êtes le problème" mais est-ce vraiment si faux que cela ? Pour moi ca mériterait un débat plus long qu'une simple attaque au détour d'une vidéo. Merci encore !
Salut, à 16:42 je vois peut être naïvement une solution simple pour sécuriser un vote électronique sur un réseau de télécom public. Il suffirait d' ordonner à tous les serveurs présents sur ce réseau la déconnexion totale et l' isolement total du même réseau des réseaux internationaux. À ce stade une démocratie peut s' exercer et s' exprimer temporairement le temps de cet isolement si les seuls serveurs restant en ligne sont exclusivement conçus et utilisés pour valider un vote.
En regard de la façon dont la démocratie fonctionne en France, il n' y aurait qu' une journée maximum par an dédiée à cet usage et ce serait évidemment un dimanche.
Une autre et peut être tout aussi naïve solution serait de disposer d' une part d' un réseau exclusivement dédié à des oppérations sécurisées comme des oppérations administratives d' état et donc possiblement des votes électroniques, et d' autre part d' un second réseau comme l' internet actuel pour les activités usuelles.
Je ne vois donc pas pourquoi ni en quoi il serait impossible de sécuriser un vote électronique.
J' ajouterais que dans le cas du réseau doublé cela permettrait aussi le fonctionnement permanent d' une démocratie participative directe.
L'un des soucis du vote électronique c'est que tu peu pas garantir en même temps l'authenticité du votant et son anonymat. Si c'est authentifié, c'est plus anonyme, si c'est anonyme, c'est plus authentifiable. sans parler du problème de confiance envers les machines de vote. Sinon, la démocratie via internet c'est sympa, mais c'est comme maintenant, c'est ceux qui ont le temps et les moyens qui vont s'y adonner... l'avantage du papier, c'est que, paradoxalement, ça reste plus sûr, ou en tout cas perçu comme tel, et numériser le système c'est enterrer le peu de confiance que les gens ont encore dans le processus électoral. Pour falsifier un résultat via le papier, faut être méga organisé, corrompre des dizaines de personnes. Falsifier un vote électronique, faut plus que quelques personnes pour avoir la possibilité de corrompre tous les résultats. Va débunker les complotistes quand ce sera numérisé...
@red0queen L'anonymat et l'authentification ne sont pas mutuellement exclusifs, il existe des solutions qui permettent de garder les deux. Par exemple on envoie une série de tokens randomisés aux votants, ils doivent utiliser un de ces tokens pour voter mais personne ne sait quel token la personne X a reçu. On peut publier les résultats pour que la personne avec le token X regarde quel vote a été compté pour le token X.
Mais il est impossible (ou très difficile) de garder le secret du vote, par ex empêcher de prouver qu'on a voté X ou Y en présentant le token et la liste des votes à une personne tierce, vu que la preuve de vote pour soi-même est transmissible.
@@thear1s il existe aussi les preuves à divulgation nulle de connaissance (ZK-Proof), je pense que ça pourrait faire partie de la solution. Sauf si le terminal utilisé par le votant est infesté, on revient au point de départ.
@@thear1s Beaucoup de complexité pour résoudre des problèmes qui, by design, se pose beaucoup moins avec les méthodes actuelles via papier. Penchez-vous plutôt sur comment résoudre l'abstention plutôt que d'essayer de nous faire une technocratie qui permette au milliardaires de voter depuis leurs yatch offshore pendant que le reste de la population continue de désespérer d'être représentée...
Franchement, l'intérêt du vote électronique c'est juste faire kiffer des ingénieurs, ça résout aucun problème qu'on ne puisse résoudre par une meilleure organisation sociale/démocratique, par contre ça pose tonne de questions qui enterrerons le peu de confiance qu'on encore les citoyens envers les institutions. Voir les critiques du solutionnisme technolgique d'Evegny Morozov par exemple.
@@kalgon57 Salut, je viens de voir un sujet de la chaine Deus ex silicium où sont présentés des serveurs dédiés au minage des cripto-monaies. Ces serveurs sont constitués de puces complètement dédiés au traitement des algorithmes des dites cripto-monaies. Il est donc tout à fait possible de produire des terminaux de vote dédiés sous la forme d' une tablette tactile par exemple. Nous avons déjà tous et toutes chez nous les box de nos divers opérateurs de télécom + un smart phone en permanence à portée de main + un pc portable ou fixe + un terminal aussi présent dans chaque tv avec android. Donc s' équiper d' un terminal dédié pour faire vraiment vivre la démocratie en france serait loin d' une gageure bien au contraire. M' est avis.
Il y a quelques mois je lisais l'excellent livre "Histoire politique de la Roue" de Raphaël Metz ou la roue sert de métaphore pour l'innovation et ou en opposant la roue de vélo (résiliente, "conviviale" - au sens de illich ) a la roue de tgv (efficace, et aliénante) il nous explique qu'une meme innovations peut avoir deux pendants....
Pffff. En quoi la roue du tgv est aliénante... Le vélo c'est très bien, mais pour le paris Marseille ça devient vite compliqué.
Même si le plus probable est que je ne comprenne tout simplement pas les propos énoncés, il me semble que le discours de Barreau est légèrement déformé ici. En effet, je crois qu'il dénonce justement l'ingénierie et l'innovation qui se passent du principe de présomption. En particulier, on observe parfois des innovations qui viennnent répondre à un besoin créé par une innovation précédente. Nombre des innovations du passé qui permirent des avancées en leur temps sont des causes de difficultés civilisationnelles d'aujourd'hui. Donc je crois que les questions étaient mal posées, ou que les indicateurs de qualité des innovations manquaient. À mon avis, il est désormais possible d'envisager une évaluation à priori des innovations grâce à des indicateurs tels que des ACV et des évaluations de la complexité induite.
Non les émissions de CO2 d'un Français n'ont pas chuté!
C'est la délocalisation des entreprises qui faussent cette vision!
Les émissions de CO2 du smartphone fabriqué en Chine et vendu en France sont comptabilisées dans le bilan de la Chine et non de la France!
Pour avoir une bonne idée des émissions de CO2 d'un Français, il faut prendre les chiffres des émissions de CO2 liées à la consommation.
Et quand on regarde les chiffres, on voit bien que nos émissions de CO2 ont augmentés d'environ 20% en 50 ans!
Le découplage énergétique est négligeable, la technique ne permet pas de réduire notre emprunte sur la planète, c'est simplement un fait!
Et Aurélien Barrau tiens ce discours pour provoquer!
Il a bien conscience que les ingénieurs peuvent être une solution, mais que dans ce monde ultra capitaliste, ils finiront tous par travailler pour le système économique et donc ils fabriqueront des choses n'ayant pour objectif uniquement l'argent!
Aujourd'hui, on fabrique une chose non pas par besoin mais uniquement parce qu'on peut le faire!
Je ne sais plus si c'est Aurélien Barrau ou un autre qui dit ça.
Et ceci est le résultat du néo libéralisme.
On peut théoriser beaucoup de choses, sur le papier cela fonctionne souvent.
Mais dans les fait, cela fonctionne rarement.
Et ce pour une raison assez simple, parce que la théorie ne prends jamais toutes les données en compte!
La science est la seule cause de ce dérèglement climatique, penser qu'elle pourrait être la solution est absurde!
La science est en partie une conséquence du capitalisme.
Sans ce dernier, nous n'aurions pas autant de connaissance et de technologie.
Sans le capitalisme, nos connaissances aurait peut être 100 ans de retard par rapport à aujourd'hui, voir plus.
Et plus on avance dans nos découvertes, plus les nouvelles découvertes nécessite de l'argent.
On voit donc bien le cercle vicieux, la science a besoin du capitalisme pour se développer, et le capitalisme est la cause du dérèglement climatique, donc il faudrait plus de capitalisme pour développer encore plus la science afin que cette dernière combatte nos problèmes.
Alors qu'il suffirait simplement d'arrêter tout pour voir nos problèmes quasiment disparaitre.
Oui je l'avoue, je suis socio-solutionniste.
Je vois le problème de cette manière : Soit on mise toute la possibilité de reproduction pérenne de nos sociétés sur quelque chose qui n'a encore jamais existé, à savoir les innovations technologiques miraculeuses qui permetraient de réguler les "externalités négatives" d'une machine de destruction massive dont le but fondamental est la croissance aveugle de sa propre capacité à détruire (i.e. le capitalisme technocratique).
Soit on essaye de s'inspirer de ce qui a déjà existé par le passé, à savoir des sociétés en équilibre stable avec les écosystèmes qu'elles habitaient.
Si mon dilemme entre technosolutionnisme et sociosolutionnisme est valide, et en gardant en tête la gravité et la vitesse de l'écocide que nous sommes entrain de vivre (le climat n'est pas le problème principal, seulement si on le comprends comme une cause majeure de l'effondrement de la biodiversité, c'est ça qui compte pour nous!), je choisis le sociosolutionnisme car le risque du technosolutionnisme me semble bien trop grand et incertain.
Mon raisonnement est peut-être trop simpliste et il n'arrive certainement pas à la hauteur des plus hautes sphères de sophistication intellectuelle dans lesquelles baignent les ingénieurs.
Je pense toutefois que Barreau a raison quand il dit que le problème n'est pas technique mais philosophique. C'est une question de rapport au monde, une manière de voir le vivant comme une chose appropriable et dont on pourrait se servir à sa guise.
Il cherche souvent à choquer et provoquer son audience et c'est peut-être pas très malin mais le fonds de ce qu'il dit me semble très juste.
Désolé pour le pavé, j'adore cette chaîne et c'est rare que je sois autant en désaccord avec ce qui y est dit, ça reste néanmoins un excellent contenu, d'utilité publique!
Ingénieur informaticien je suis totalement d’accord avec votre commentaire
"des sociétés en équilibre stable avec les écosystèmes qu'elles habitaient." Je suis géologue (à la retraite) et je serais curieux de connaître un exemple d'une telle société...
Depuis 300 000 ans homosapiens a eu le temps d’expérimenter toutes sortes de sociétés …
@@arnaudsaudax2672 On pourrait remplacer par quelque chose de moins élégant comme "des sociétés bien moins autodestructrices" et le propos est inchangé. Le souci par rapport au sujet de la vidéo, la tension entre sécurité et innovation, c'est qu'il y a un élément supplémentaire, le confort, qui s'est construit sur le sacrifice de la sécurité. C'est-à-dire que maintenir le statut quo est déjà insoutenable
@laurentdelageneste8100 @effco
Bonjour, par curiosité justement: aux ingénieurs et autres experts dans la tech (s'il y en a d'autres ici): comment est vécu l'actuel compétition des états pour l'innovation dans l'IA ? C'est juste une question de sous? Puis pourquoi ce rejet total des problèmes écologiques?
Excusez moi, mais vous faites une confusion initiale entre science de l'information dans le champ de la technologie, et traitement de l'information en neuro psychologie. Votre raisonnement pour brillant qu'il soit est donc là irrecevable, par ce qu'initialement infondé. Vous avez de grande qualités en logique formelle, je vous le concède aisément, mais votre axiologie, si je puis dire est un peu fragile, particulièrement sur cette proposition. Si vous vous y autorisez, un détour par la phénoménologie devrait vous permettre de reconsidérer utilement votre approche du traitement de la donnée. Cordialement, O.R.
Merci.
Beaucoup.
La vision est parcellaire. Par exemple Alain Aspect envisage que ses essais sur l'intrication quantique permettrai un échange d'information sûr, car un observateur de l'échange en modifie la qualité.
Si les innovations règlent des problèmes localement, il me semble que cela implique de nouveaux problèmes globaux, qui grandissent de manière exponentielle ce qui devient insoutenable, la société n'a plus le temps d'appréhender surenchère continue (exemple la 4G vs 5G). Il n'y a qu'à voire la futilité matérielle dans laquelle on vit pour le réaliser. La recherche doit elle considérer l'impact des innovations qui en résulte ? Il n'y a pas consensus, par exemple Etienne Klein explique que c'est la politique qui doit décider l'usage de l'innovation. Bombe ou centrale nucléaire ? Souvent c'est le motif guerrier qui motive les plus grandes innovations et mobilise les plus grands budget.
Néanmoins le débat mérite d'être posé, moi qui suis technophile car ingénieur en automatisme, suis assez conservateur sur le déploiement d'innovations, jaime bien maîtriser et me questionner avant d'y aller.
Se dire que les ingénieurs sont le problème c'est dire que le problème vient du pistolet et non de celui qui l'achète ou l'utilise... Un ingé c'est pareilles rare sont ceux qui ont le luxe de faire ce qu'ils veulent. Si ce que fait l'ingé n'est pas green il faut voir ça avec son boss ;)
Du coup, si je m'évertue à mettre au point un nouveau flingue ultra performant, je ne fais pas partie des ingénieurs qui sont un problème ?! Seul mon boss qui me nourri sera le problème ? Seuls les gens qui l'utiliseront seront à incriminer ? Youpi, je m'y colle de suite !
@@jefcess6927 si vous vous y collez de suite c'est votre choix
@@jefcess6927 ne faite pas de votre cas une généralité. "Youpi, je m'y colle de suite !" si c'est votre choix et que vous financez votre temps pour le faire ce n'est pas la faute des l'ingénieurs mais bien de votre choix (tout les ingénieurs n'ont pas comme vous l'envi de faire des armes destructrices ce n'est pas propre au fait d'être ingénieur). Par ailleurs, si vous voulez bénévolement financer le développement d'une nouvelle arme vous aurez des gens intéressés je pense mais bonne chance pour aboutir sans Messène.
Si on poursuit ce raisonnement qui selon moi a un gros coté absurde, la planète est responsable de nous avoir mis au monde et donc la planète fait le pollueur belle esprits hypocrite ben wé sans elle pas de pollueurs...
C'est prendre le problème par le mauvais coté volontairement ou non...
@@jefcess6927 ben bonne chance sans personne pour vous financer, c'est beau la théorie mais la pratique c'est autre chose. Si on pousse ce raisonnement absurde, la planète serait responsable de nous avoir mi au monde. Par ailleurs, si vous pensez que les ingénieurs sont le problème de 2 choses de l'une soit vous n'êtes pas ingénieur et donc dure d'en juger soit vous avez réalisé que vous ne devez être. Libre à vous de voir comment résoudre ce dilemme.
@@gauthiersornet6051Dois-je comprendre que les dernières avancées technologiques visant à détruire des gens n'ont pas été financées et que les ingénieurs qui les ont conçues l'ont fait pour le plaisir ?
Barreau se moque pas mal des soucis qui concernent les hommes (à part les CFC), il se penche surtout sur la désertification biologique qui s'aggrave toujours plus, et dont le peu qui reste risque de disparaître sous peu, surtout si on se tape un dérèglement climatique doublé d'une pénurie d'énergie
La recherche est un tirage pondéré oui. Mais pour autant je ne souscris pas forcément à l'idée d'une "moralisation" de la recherche particulièrement si elle doit être soumise à des chaperons.
C'est précisément ce qui a détruit la sociologie.
Parce qu'avec les régulations et la définition de ce qui est moral viennent aussi des rapports de pouvoir.
Il n'y aucune différence entre l'interdiction de la dissection promulguée par l'Eglise pour le bien des âmes et mettre des scellés sur la recherche en informatique quantique pour "le bien de la démocratie" .
Il vaut mieux je pense expliciter qui relève du régalien sans hypocrisie sur les rapports de forces.
Par exemple, est-ce qu'une société privée peut vraiment avoir le droit de financer directement des recherches sur l'innocuité de ses pesticides ?
Et qui doit trancher ?
Pour moi ca doit se regler par des referendums sur l'attribution des responsabilités.
Ensuite il y a la probabilité de tirer la boule noir ,certe, mais surtout la probabilité que la société face de la merde avec.
Ok les algos de snapchat sont dangereusement merdiques.
Mais pas plus que les parents qui laissent un smartphone entre les mains de leurs enfants.
Merci 👍
Cher Lê serait-il possible stp de mettre un encart "pub" avant et après le placement de produit, car même si je comprends que les annonceurs sont nécessaires pour que la chaine survivre (et c'est important), je pense qu'elles nuisent à la concentration et donc à la compréhension du fond du sujet. Pas forcément pour les plus jeunes habitués à la même situation sur YT mais peut-être pour les plus agés qui pourraient être perdus, décrocher et finalement perdre l'opportunité d'entendre le discours.
Je pense qu'il faudra à la fois du socio solutionisme ET de l'innovation scientifique, les deux poussés à FOND, pour simplement minimiser les crises à venir. Et même pas les éradiquer. Mais il faut pousser les curseurs à fond, tout en arbitrant ce qui doit disparaitre ou petre conservé et optimisé. Mais en effet une sobriété (même organisée) seule, ça sent pas super bon. Et le techno solutionnisme seul ne suffira jamais. il faut les deux, poussés à fond, et dirigés vers des objectifs environmentaux et sociaux.
oh la quand même. Aurélien Barreau n'as pas tort. C'est pas en inversant l'argument que ça va le démontrer. Qu'est-ce que a créer l'usine à charbon ? l'innovation, c'est pas un truc qui existe à l'état naturel. Le fait est que au lieu d'avoir attendu d'être sur que le cramage de tonnes de roche noir qui vennent de sous la terre ne sois pas quelque chose de dangeurueux pour la population d'aucun aspect que se soit. Le fait est que avant tout, nou étions dans une harmonie plus qu'absolue il y anecenr 3000 ans, avant l'invention de l'agriculture et la sédentarisation de nos sociétés. Donc oui, l'innovation a causé les problèmes dans lesquels nous sommes. Quand aux solution, non elle ne viendrons pas seulement de l'innovationn pusiqu'ili existe d'autre variables, comme les pratiques et les usages sur lesqueles on peut agir.
23:11 Non car cette visions qui "soit disant" prend le contre pied de ce que dit Barrau ici, n'est pas une visions globale. L'innovation peut apporter "un petit scotch" sur un des défauts qu'elle a elle même créé au départ, mais aujourd'hui, si on prend du recul, on dézoom, et qu'on fait correctement les balances bénéfices risques, Barrau a raison très largement, L'innovation est massivement plus néfaste que bénéfique malgré l'illusion que non car nous n'avons pas encore payé le crédit de nos innovations..Janco l'illustre tres bien avec son "coût par humain pour creer des conditions d evie dans l'ISS, illustrant que quand on pense créer de la valeur on en détruit 1000 fois plus.
Le réveilleur ce n'est pas la premiere fois qu'il contre des argumentaires globaux avec des arguments ponctuels, ça ne marche pas, il en est de même pour sa vidéo sur le TRE, ya un refus d'avoir une vision globale, et une mauvaise compréhension des ordres de grandeurs, dans ces prises de positions. Et je dirai même ya un peu une croyance que "la technologie va nous sauver" il est un peu technophile, ce qui justifierai bien ces multiples prises de positions d'apparence sceptique sur Janco, barrau etc.. par exemple sur le TRE ou tout son argumentaire repose sur un homme de paille rapidement passé au début.
Les politiques trop securitaires c'est surtout des politiques de contrôles par définition tres arbitraires et lentes. Le meilleir moyen de s'affaiblir.
Les dictatures profite du ralentissement, elles veulent avoir le temps de comprendre les mesures qu'elles doivent prendre pour garder le contrôle... Donc si tu considères que l'on n'es pas en démocratie accélérer en Open Source est notre seule chance même si ca implique une confrontation avec la dictature qui sera de toute façon inévitable autant frappé les premiers...
tu parle d'espion d'une puissance etrangere mais il y a aussi de notre pays dont nous devons avoir peur en terme d'espionnage
Est-ce que tournesol est libre ?
De mon point de vu,c'est un des plus importants critères de fiabilité
Oui. Voir "Nos algorithmes sont Libres" sur la page d'accueil de Tournesol.
Les discours technophobes simpliste ... Euh c'est très perturbant d'entendre ça ici. En quelques semaines je n'arrête pas de voir des vidéos qui tournent autour de ce sujet alors qu'il me semblait qu'il y avait un consensus là dessus. A savoir, certes l'innovation pourra aider et sera toujours un levier bon à prendre mais en aucune manière cela ne pourra être la solution au problème environnemental d'aujourd'hui. La sobriété à l'inverse aura un rôle majeur à jouer. L'exemple des CFC et la couche d'ozone était un problème hyper simple à côté du challenge systemique qui nous attend. En aucune manière sa résolution ne peut prédire quoi que ce soit sur notre capacité a limiter notre impact environnemental... Me semble t il en tout cas...
Comme chaque innovation est systématiquement consommatrice d'énergie et donc d'extraction. Donc la réponse est oui. C'est aussi simple que ça depuis l age de fer.
Je ne pense pas qu'on puisse répondre à cette question philosophique et idéologique avec des arguments scientifique.
Pour une raison simple, on ne peut pas prendre en compte toutes les données, nous n'avons pas les connaissances nécessaire pour avoir un raisonnement scientifique sur la question.
Ce sont les pouvoirs économique et politique qui dirigent l'innovation.
Les premiers n'agissent pas pour le bien commun mais pour les bénéfices économique et les second agissent parfois pour le bien commun mais pas toujours.
Donc pour avoir un raisonnement scientifique sur cette question, il faut ajouter les données économique, politique et géo politique. Chose strictement impossible!
Il est donc impossible d'avoir un raisonnement scientifique sur cette question en particulier.
C'est donc une question philosophique et idéologique, avec tout les biais humains que cela comporte.
En commençant par se mentir à soi même!
Perso, j'adore apprendre, m'informer, je ne suis pas abonné à cette chaine par hasard et 80% des chaines ou je suis abonné parle soit de politique soit de science.
Pourtant, je pense que la connaissance n'est pas une chose positive.
Un exemple simple pour illustrer, vulgariser ma pensée.
Mon chien n'a que très peu de connaissance et pourtant il est heureux 24h/24 7j/7.
D'ailleurs on dit bien imbécile heureux.
Le bonheur est subjectif, plus on a de chose, plus on a conscience des choses et plus on a des chances d'être malheureux.
Regardons rapidement les grandes technologies de ces dernières années.
La TV a eut un impact énorme.
Elle a eut son côté positif que tout le monde connait, mais à côté elle a créé des addictions et à permis une propagande sans fin sur les populations.
Comme la publicité par exemple, mais aussi la propagande politique qui opère depuis que la TV existe.
Internet que j'utilise tous les jours est un fléau.
Les côtés positif n'améliore que très très peu la vie des gens et les conséquences de tout cela sont totalement catastrophique.
Addiction, isolement, propagande, problème relationnel, problème de sommeil, de santé, de surpoids, .......
La liste est extrêmement longue et quasiment 100% de la population est touché par cela.
Sans oublier toute la pollution engendré.
A l'inverse, internet a apporter principalement du divertissement, mais quand on demande aux anciennes générations si elles s'ennuyaient en dehors du travail, ou si elles étaient malheureuse, la réponse était non.
Et je ne parle pas des smartphones que j'utilise par contre quasiment pas.
L'innovation a eut une utilité pour l'humanité, mais comme strictement tout dans ce monde, il y a des limites et il faut savoir s'arrêter.
C'est un peu comme au casino, il faut savoir arrêter tant qu'on est gagnant car tôt ou tard on perdra tout, on reviendra au point d'équilibre du système.
C'est comme le capitalisme, il nous a permis de manger à notre faim, de ne plus avoir froid et de nous divertir.
Nous avons donc déséquilibrer le système, mais nous aurions du nous arrêter il y a quelques décennies.
Les anciennes générations n'arrivent même plus a assimiler les nouvelles technologies et aujourd'hui les nouvelles générations commencent elles aussi a avoir du mal.
Strictement rien dans l'univers n'est infinie, et strictement tout dans l'univers tends à l'équilibre.
Penser que nous pouvons croitre au niveau de l'innovation, de la démographie ou de l'économie indéfiniment n'a aucun sens scientifique!
Nous faisons parti de l'univers et tout dans l'univers est basé sur l'équilibre.
Les espèces vivantes n'en sont pas exemptées, la biosphère et la planète non plus!
Une étude a prouvé que les activités humaine ont déjà modifiés l'axe de rotation de la Terre!
Des comportements sociaux arrivent a modifier l'axe du planète!
Car tout est en équilibre.
L'espèce humaine devrait stopper toutes ses activités immédiatement.
La température moyenne mondiale est déjà de +1.43°C, nous avons fait un bon d'environ 0.3°C en quelques années.
Il est peut être déjà trop tard, mais il est tout à fait probable que nous soyons une espèce en danger d'extinction comme les millions d'autres espèces de la planète.
Jusqu'ici tout va bien comme on dit, mais strictement rien ne nous certifie que demain tout ira bien!
Et quand des milliers de scientifique partout dans le monde identifie les activités humaine et les innovations comme une des causes du problème, alors le bon sens devrait nous amener à tout arrêter!
La science ne sauvera pas l'humanité cette fois, au contraire elle est en train de la plonger dans le déni et l'ignorance.
Et on sait tous très bien comment l'être humain va régler ce problème, avec la guerre et les massacres.
Seulement, la science nous a offert un beau cadeau pour conclure ce chapitre de l'humanité sur Terre, la bombe nucléaire.
La boucle est bouclé, certains l'ont déjà bien compris et les autres se mentent à eux même par peur ou par ignorance.
Aurélien Barrau a malheureusement raison.
Il est provocateur car il a bien compris que l'enjeu c'est la Vie sur Terre tout simplement pour les millions d'années à venir ou qui sait, peut être pour toujours.
En 2050 le monde sera bien différent de celui qu'on connait aujourd'hui et il ressemblera d'avantage au monde des années 1800 qu'à ce qu'on voit dans la science fiction.
Et je pense aussi que l'avenir de l'Homme expliquera pourquoi l'univers parait vide.
Nous ne sommes pas la première civilisation a faire cette erreur et nous ne serons pas la dernière.
Je crois que cela s'appelle la théorie du grand filtre cosmique.
On dirait un truc de secte, mais c'est à mon sens la meilleur explication au paradoxe de Fermi.
Nous sommes seul dans l'univers car chaque civilisation qui choisit l'innovation et la technologie tombe dans le même piège que nous et finit par s'autodétruire, disparaitre.
Je trouve la Nature bien faites pour cela, elle donne une direction à prendre.
Malheureusement notre espèce à choisit d'emprunter un autre chemin, rempli de piège qui ne mène nul part.
Arrêter tout c'est créer des climats de d'instabilité et de régression.moin s d'innovation en santé, en prévention de catastrophes naturelles etc
La sobriété aide mais n'est pas la principale cause.... alors là, c'est pas cool de lacher ca comme ca mine de rien et de laisser sous entendre que vu que cetait vrai dans les 20 dernieres annees cest que ca le sera dans le futur...
L'economie fait partie de l'environnement humain désormais. La perturber c'est mettre en danger notre équilibre et sécurité déjà fragile. On doit faire avec notre système tant qu'aucun autre ne fait consensus dans le monde. L'innovation ne doit pas être ralentie mais règlementée d'autant plus que cette derniere est dangereuse à court ou à long terme. Cette réglementation doit se faire par coopération et sanction des pays non respecteux. Dans tous les cas il est préférable de s'adapter plutot que de creer le chaos par la décroissance dont la courbe est corrélée à l'apport intellectuel de ses partisans.
La décroissance c'est l'effondrement du travail, l'effondrement de l'offre pour tous les produits et services y compris fondamentaux comme la nourriture, les soins et secours c'est l'apparition de dictatures et d'anarchies. La décroissance c'est l'arrêt du progrès et l'impossibilité de s'adapter aux nouveaux defis comme les catastrophes naturelles et pandémies ou encore les crises politiques. C'est empêcher le developpement de technologies qui permettront aux chercheurs de faire de nouvelles percées tout en améliorant notre quotidien,notre santé et notre sécurité.
L'innovation est le seul chemin, et il est vertueux. Les contraintes environnementales vont créer une sélection naturelle des entreprises polluantes et favoriser celles qui innovent dans le vert à coup de consommation responsable et de réglementation equitable.
Ayez un peu plus foi en l'humanité plutot que de jouer les cloportes.
Les pandémies et les catastrophes naturelles sont justement provoquées et aggravée par l'activité excessive des humains et la surconsommation des énergies, donc ce que tu dis n'a pas de sens.
@@lakouk1901 non, les catastrophes naturelles ne sont pas le seul danger et toutes ne sont pas aggravées par le dérèglement climatique. Les éruptions volcaniques et les astéroïdes en sont le meilleur exemple. Et un désordre politique et social aura des conséquences bien pires sur l'humanité.
@@lakouk1901 l'activité humaine doit être moins polluante, mais plus par le progrès et la réglementation que par une destruction de l'économie.
23:14 Je trouve cet extrait très peu pertinent. Évidemment que certain « progrès » technologiques ont permis de résoudre des pb environnementaux, mais ne considérer que les solutions que ces technologies ont trouvées sans les mettre en parallèle avec les problèmes qu’elles ont causées ca n’a aucun sens. Or je pense que si on mettait les solutions (gaz à la place du charbon, fermeture de la couche d’O3) à côté des problèmes (émissions GES, destruction des espaces naturels, incitation à la surconsommation etc) on en viendrai jamais à dire que la technologie va nous aider, vu à quel point c’est elle qui nous pose le plus de problème (ou en tous cas l’utilisation qu’on en a, et c’est ce que Baraud dénonce : on aurait beau avoir une énergie 100% neutre en CO2 la crise environnementale et de la biodiversité continueraient)
Et bien force est de dire que vous êtes un problème qui vient s'ajouter à la somme déjà insurmontable de ceux qui nous mènent à la catastrophe. Je vous invite à vous assoir à nouveau, calmement, devant les vidéos d'AB ou de relire son dernier livre (l'hypothèse K) et de faire l'effort de dépasser votre première impression de répulsion (de personne qui se pense très intelligente et donc piquée au vif) face à l'affirmation "vous n'êtes pas la solution, vous êtes le problème" afin d'en saisir le sens qui de toute évidence vous échappe.
« Qui de toute évidence vous échappe »…
Quelle condescendance !
@@Seti1erDésolé, je n'avais pas compris que participer à la conception d'armes en temps que salarié vous dédouanait de toute responsabilité. Permettez moi de modifier mon propos en disant qu'il est évident que Science4all à bien compris AB et que sa critique est parfaitement fondée. J'espère que mes élucubrations ne vont pas empêcher nos si brillants et humanistes ingénieurs à poursuivre la mise au point d'armes toujours plus efficaces car l'utilisation de celles ci n'a bien entendu rien à voir avec eux. Bien à vous.
20:00 la bonne et la mauvaise innovation, critique de A. Barrau
Tes pratiques en matière de placements publicitaires sont désastreuses, que ça soit pour parler de ta boîte ou pour le financement de ton projet. Et ce depuis plusieurs vidéos.
J'apprécie ta transparence dans le partage des sources, j'aimerais (comme d'autre, de ce que j'ai lu en commentaire) simplement qu'il en soit de même pour le reste.
Sauf que mon raisonnement n'est pas en logique fermée. Et donc si A est vrai, Non A n'est pas forcément défini et non pas faux. Votre raisonnement reviendrait en quelque sorte à résoudre une équation en divisant par zéro. Dit autrement votre raisonnement suppose qu'une personne est soit pour ou contre, mais vous oublié qu'elle peut aussi ne pas avoir d'avis et toutes les nuances possibles. Par ailleurs, il y a aussi des ingénieurs qui font des choses bien au passage comme quoi on peut être ingénieur et bien faire... Il faut savoir combattre les idées pas les gens. Si la société laisse faire le déraisonnable, on peut difficilement de reprocher à chaque individu et pourtant ils font ce que la société leur permet, mais ils auraient tord de s'en priver. Il faudrait être un sain pour le reprocher aux gens ;) À bon entendeur a+
Barrau a TOUJOURS raison !
Une présentation pertinente des dangers des IA, tout ça pour faire croire que ça pourrait être un argument contre les propos d'Aurélien Barrau (ammenés sans aucun contexte, cf cherrypicking). Et puis Le Réveilleure qui présente très mal le fait que la technologie dans certains cas soit parvenue aprés coup à corriger ses propres erreurs. Malheureusement toutes ne sont pas corrigées.
Vous pourriez simplement énoncer clairement que vous êtes partisan du techno-solutionnisme. Et que pour le moment, c'est plus un courant de pensée qu'une vérité scientifique.
Est-ce normal que la science qui a tout donner a la société se retrouve a devoir faire l'aumône ?
Faut-il préciser qu'innovation, découverte et invention sont trois choses distnctes. Innover c'est renter dans le système, beaucoup d'inventions ne sont pas récupérer par le système... Oups c'est de la sociologie des macro-système telle qu'enseigner par Gras et Poirot-Delpech à la sorbonne. Mais je suis trop crétin.
Donc l'innovation en tant que perpétuation du système détruit la planète, CQFD !!!!
Tant que tu ne mets pas en place une dictature écologique ou une dictature du prolétariat (autre nom pour la démocratie) beh ton truc c'est impossbile. Le capitalisme pour générer de la plus value se doit de détruire les ressources de la planète et par là même la planète. Au final l'humanité devient juste une strate géologique contenant de l'aluminium (ce qui n'existait pas avant).
Vive la dictature du prolétariat ! ♥️
pffff... rendormez-vous les coco 🤦♂
@@n00byzor67 ... Arguments ? Non parce que même mon neveu de 4 ans peut aller plus loin que "pfff" 😂
Donc deux choix : soit tu te lances dans un débat sérieux et constructif, soit tu la boucles et t'arrêtes de faire chier le monde
Je pense sincèrement que le mode de production capitaliste est incompatible avec l'écologie, et j'ai des arguments. Si tu me donnes des arguments solides qui me montrent que j'ai tord, je changerais d'avis : c'est le but d'un débat.
@@n00byzor67 Oh un anti démocrate, relis ton Platon ou ton Montesqueu avant de t'endormir.
C'est bon les haricots surtout quand on les met au pluriel.
Merci.
C'est bien de défendre le point de vue des ingénieurs.
Mais.
Ce qu'Aurélien Barrau dit dans cette conférence ; de façon volontairement provocante ; est en réalité factuel.
La grande majorité des ingénieurs et des scientifiques contribuent plus à la création des problèmes que nous rencontrons qu'à leurs résolutions.
C'est clair et Net !
Tu ne travailles pas dans une grande société pour faire de l'écologie...
@laurentdelageneste8100 Je te propose de créer une tirelire et on reverse tout à Aurélien Barrau, ça te va ? 😎
C'est pas les ingénieurs qui définissent les tendances. Ce sont les politiciens, les marqueteux, les financiers. Les ingénieurs vont là où on les payent le plus, c'est a dire là où les boîtes font le plus d'argent, souvent au détriment de l'utilité sociétale, malheureusement. Pourquoi ne pas taper sur les employés du BTP, qui contribuent massivement au réchauffement climatique, parfois pour des projets inutiles ? Ah bah parce que taper sur des employés pas forcément bien payés et considéré ça ne le fait pas. Pourtant s'ils refusaient de travailler pour les grands projets inutiles, ceux-ci ne se feraient pas et on protégerait la planète !
Par contre aurelien barrau à raison. Je dirais qu'on met des pansements sur des plaies ouvertes. Désulfurisé le carburant est un pansement sur le problème de l'extraction et la consommation (en+, abusive) du dit carburant.
Et pour les ingénieurs pour certains d'entre eux leurs travaillent vas permettre de forer des puits de pétrole, mine de charbon, mine de cuivre etc. Alors les mecs ne versent pas un bidon d'essence au milieu d'une forêt vierge mais ils vont faire l'étude pour que la pelleteuse la rase. Et construire un parking vide plus de la moitié du temps. 90% des ingénieurs travaillent pour le bien du compte en banque d'une entreprise pas pour le bien commun.
L'algo m'oblige a mentioner Taylor Swift, vous avez une chanson favorite ?
"Les fleurs du bal" de Laurents voulzy et Souchon
Mais peut-être qu'Aurélien parlait de l'ensemble des ingénieurs et pas forcément de chacun en particulier ?
Je pense que l'humanité a toujours eu le goût du risque. Les premiers chasseurs de mammouths ont du y rester. Mais c'est ce qui a fait notre énorme capacité d'adaptation.
Si sapiens avait du attendre d'avoir la peau blanche et les yeux bridés pour coloniser le grand nord, nous serions encore une espèce exclusivement africaine.
Alors évidemment je ne parle ici que des masses. Il y a toujours eu des prudents, dont je fais partie qui préfèrent réfléchir aux risques avant d'agir, Mais nous sommes minoritaires.
Et, tels l'ingénieur en chef du titanic qui entend le propriétaire demander au commandant de mettre en avant toute, se disant que en cas d'accident on ne pourra sauver que 30% des passagers, nous ne pourrons que dire que la voie que nous prenons est risquée, à qui voudra l'entendre. Mais cela n'inflechira pas la trajectoire.
De fait, l'humanité ne fera rien contre le réchauffement climatique ou contre l'IA ou tous les autres grands défis, ce sera peut être au prix de beaucoup de vies, mais nous nous adapterons, d'une manière ou d'une autre, ou nous mourrons.
Après tout, la nature à toujours fonctionné comme cela
J'ai pris l'exemple du mammouth comme j'aurais pu prendre le premier homo qui est decendu de l'arbre alors que son corps n'était pas adapté à la marche debout. Et vous affirmez que le goût du risque n'est pas inné, je pense précisément le contraire...
@@julien8586 Et pourtant, dans nos sociétés modernes, la perte de liberté contre de la sécurité est un des échanges le mieux accepté par la population !
Ah oui il y a au moins 6 complexités. Ce qui explique les malentendus. Je ne pensais pas que tu palrais de celle de Kolmogorov, qui pourrait s'appeler tout autrement. Un ami m'appelle à minuit pour me dire que j'y bite que dalle à la complexité, ne pouvant comprendre les formalismes. Mais où s'origine la complexité dans l'aporie fondatrice des mathématiques. Le plus marrant c'est que c'et un étudiant de Giuseppe Longo et que Longo en parlait (sans la nommer) la semaine dernière. Je n'explicite aps tout. Ca ne sert à rien.
Avec les probablistes pas de changements, juste des proba et pas de prise de décision. Même la logique souple n'y est pas appliquée.
C’est le fameux epsilon greedy des IA ?
La réfutation de Wittgenstein se trouve peut être chez Pierce, mais je conçois que ce vous soit , éventuellement inaccessible.
Il ne dit pas le contraire. Il dit que les ingénieurs n'inovent plus c'est tout.
non* ?
Le CO² n'a jamais été un sujet pour Aurélien, ni le réchauffement climatique. Raser une foret pour mettre un grand parking, quelle possible technologie peut arrêter ça ? Pour Aurélien le vrai problème c'est l'extinction massive du vivant, et le vivant "vivait" bien avant la technologie, donc la technologie ne peut être que nocive et dans le meilleure des cas neutre. Perso je suis pas écolo et je soutiens aucune thèse écolo mais il faut au moins bien comprendre les thèses de chacun.
Non mais dans ce cas ça tient plus du discours mystique qu'environnemental
@@rolletroll2338 Peut-être, mais c'est juste que c'est sa thèse et qu'il en dit pas autrement :)
21:51 Ben non. Dans le cas du problème environnemental, la plupart des chercheurs et des entrepreneurs sont parmi les causes de l'accélération croissante de la production et de la consommation.
Ils font partie des causes de l'accélération de la mise à sac des ressources, de la destruction des éco-systèmes, de l'empoisonnement des sols des eaux et de l'atmosphère, et du dérèglement climatique.
Prenons un pari : pour chaque ingénieur que vous pourrez citer dont l'action permet d'inverser ces processus, je vous en nommerai neuf dont l'action permet de les prolonger, voire les accélérer.
On verra qui arrive à sec en premier.
Mon pari est donc "Aurélien Barrau a _au moins_ à 90% raison".
Et je commence : les ingénieurs réseau chez mcdo servent à vendre plus. Si mcdo vend plus, il faut produire plus. Avec tout ce qu'on sait des pratiques agricoles de leurs sous-traitants, on peut dire que les ingénieurs réseau chez mcdo sont donc du côté du problème.
(Si vous prenez le pari, j'irai chercher combien ils sont)
l'industrie chimique dans un environnement capitaliste, est particulièrement soumis à ce dilemme. Ex: empoissonnement au plomb, empoisonnement au radium, etc.. etc..
enfin pas seulement capitaliste, mais il est facile de comprendre que l'incitation au profit rapide se fait très souvent au prix de la sécurité
La plupart des commentaires qui défendent Barreau sont consternants...
"ohlala on est tellement autodestructeurs"
Disent-ils tous en baignant dans tout le confort que la société moderne, industrielle et techno-capitaliste leur apporte.
On a ce confort de vie aujourdui grace a la science et la technologie, et au travail acharné de nos ancetres.
Forcément ya des effets secondaires auxquels il faut remédier, mais le monde va quand meme changer.
Donc préparez-vous, rien ne retient les quelques-uns qui rêvent de vivre comme les tribus ancestrales, mais il va falloir s'adapter au changement, et pas seulement climatique.
Qu’est ce que vous racontez
C’est un mystère seulement pour vous
Je ne crois pas que tu aies bien compris le sens du discours de Barrau, peut-être devrais tu t'intéresser aux travaux de Jacques Ellul sur la technique pour mieux comprendre certaines des déclarations récentes de Barrau
Barrau roule complètement sur la jante depuis 2 ans. Il est devenu aussi c0n qu'un EELV alors qu'il avait un discours philosophique de haut vol y a pas si longtemps.
C'est typiquement à cause des discours technophobes comme le sien (cf son récent délire sur l'aérospatial) que les gens détestent l'écologie.
Heureusement, il reste Arthur Keller
@@nicejungleles gens détestent l'écologie a cause du changement qu'il représente mais aussi a cause de la manière dont la classe bourgeoise le manipule pour faire croire que ce changement sera douleureux... Alors qu'il n'est douleureux que pour eux.
Bref aucun rapport avec la technique
J’ai l’impression que les idées d’Aurélien Barrau sont assez proches de celles d’André Gorz, d’ailleurs très intéressantes (et visionnaires).
@@nicejungle Peut être qu'il hausse le ton car les gens soit disant intelligents que sont les ingénieurs sont toujours aussi politiquement responsables que des gamins...Leur intervention en duo est très chouette (à Keller et Barrau)
je hais les commentaires "tu n'as pas compris", explique au lieu de te donner l'air, hautain va
Pas d'accord sur la baisse de la pollution. On a juste exporté notre pollution en Chine, que ce soit ka pollution des villes ou les émissions de GES. Or on ne compte pas la production des biens dans notre bilan national.
On a plus de gadgets et de vêtements jetables que jamais, on extrait de plus en plus de métaux rares... J'appelle pas forcément ça de la sobriété.
C’est bien évidemment pas le cas, toujours les mêmes clichés et c’est pas comme si c’était des chiffres introuvables vous faites aucun effort
@nixx5490 la pollution est comptée dans le pays de l'usine et non celui du consommateur. C'est comme dire qu'il y a 100 ans le nord ouest polluait plus, c'est ridicule, car toute la France a profité de la révolution industrielle.
Les chiffres que l'on trouve arrangent les pays qui ont délocalisé leur production.
Les chiffres prenant en compte la consommation réelle des gens n'existent pas.
@@emile_fa mais absolument pas c'est lunaire, la littérature scientifique fait très bien la distinction entre émissions territoriales et empruntes carbones, et bien évidemment on a plein de chiffres pour les 2, et les 2 sont en baisse en France
@@emile_faj'ai de sérieux doutes sur le fait que ces chiffres "n'existent pas". Je soupçonne plutôt que vous défendez votre argument avec de la paresse intellectuelle.
kit de création de pandémie : deja existant
Si les machines de votes ne peuvent plus être connectées à internet, comment les démocrates vont-ils faire pour gagner des élections ? :)