Perso j'ai beaucoup aimé. C'est long certes. Mais ça prend son temps de développer l'histoire. Les décors sont beaux. Les costumes, les voitures d'époque, etc....c'est bien filmé. C'est bien écrit, c'est bien monté , les acteurs sont super bon...Du vrai cinéma que l'on à pas vu depuis longtemps...que ça fait plaisir à voir ! Quelle bouffée d'oxygène que de voir un excellent film comme celui-ci !!!
Le réalisateur dépasse pour moi Stephen Spielberg, James Cameron ou même Ridley Scott malgré qu'ils soit tous d'excellent réalisateur pour moi, il y a peut-être James Carpenter qui est égale pour moi comme réalisateur personnellement.
DU GRAND ART !!! Et ça fait longtemps que j’ai pas pris un pied immense devant un film aussi grandiose … et cette interprétation de l’indienne … aussi belle que la femme de Barry Lyndon … elle sait qu’il lui veut du mal … mais elle pense que l’amour le changera … tout est magique … j’étais comme un enfant … et cette fin incroyable ou le maestro apparaît pour le final … J’irais le revoir encore au moins deux trois fois c’est certain … Merci Martin !!! ❤
Vue en IMAX Film puissant, Vertigineux,violent et engagé !!! Oh que oui Lily Gladstone y est impériale et en retenue hypnotisante !!! Pas vue les 3h26. Ps : je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film There Will Be Blood sortie en 2007 avec Daniel Day-Lewis et réalisé par Paul Thomas Anderson sur le même thème du pétrole et de la cupidité des hommes a tourné et a guetter comme des vautours charognard etc... tiré du livre Oil d'Upton Sinclair qui traité les sujets "pétrole famille religion"...
Scorcesse a toujours était un fasciné de l'Histoire américaine, il a un géni certain pour faire le portrait des usa toutes époques confondus , sans embages. Beaucoup de respectect à ce monsieur géni dans la documentation et la réalisation ☺️
Hello! Si je peux me permettre une réaction la mort de l'enfant n'est pas vraiment une mort naturelle. C'est mon interprétation mais quand le personnage de De Niro à appris la grossesse il lui à dit "ça veut dire que tu fait l'amour à ta femme meme si tu lui fais les injections ?" Et il avait l'air mal de la nouvelle comme si ce n'était pas une bonne nouvelle donc je pense que la mort de la petite était previsible même s'il n'avait pas anticipé ce "dommage collatéral" je dirais... C'est juste mon interprétation 😊
Je sors du cinema « Killers of the flower moon » : sans doute un chef d’œuvre par sa mise en scène (Scorsese est un master), j’y ai senti quand même pour ma part des longueurs par ci par là (3 h 26 c’est énorme !) mais l’interprétation de De Niro, DiCaprio et de la révélation féminine Lily Gladstone est magistrale. Très belles images et une superbe ambiance distillée dans ce film qui raconte un drame méconnu, un pan peu glorieux de l’Histoire de l’Amérique de nouveau avec une communauté indienne (les Osages). Si vous aimez Le Parrain et Les Affranchis alors vous allez aimer ce film ! N’y allez pas trop tard car faut tenir la longueur (peu d’actions mais une ambiance et des acteurs et actrice fabuleux)
Merci Merej, vu hier un jeudi dans une grande salle de la défense à 15h20, un jeudi, un peu plus de la moitié de la salle était présente, j'ai espoir ...
Le Scorsese historien est incroyable, il va réaliser The Wager, adapté du même auteur de roman que Kilers of the flower moon, je veux absolument voir ça
Trop hâte de le voir, la plupart de avis sont unanimes ! Ce film ne laisse pas indifférent, et c'est ça qu'on veut dans le grand cinéma ! Vive Scorsese !
@@remaxoumeri Je ne comprends pas trop cette critique à vrai dire. La durée fait partie des informations que l'on connaît AVANT d'aller voir un film. 200 minutes, c'est inédit ? On n'a jamais vu de film de cette durée ? On en sait pourtant suffisamment pour se décider en toute conscience.
@@theoven344je l'ai vue cette apres midi, et je l'ai trouvé beaucoup trop long, sur plusieurs passages ça traîne. Et surtout on comprends très vite qui fait quoi mais le dénouement et les conséquences mettent beaucoup trop de temps à arriver. Nolan a parfois aussi ce "défaut", à vouloir trop expliquer le pourquoi du comment (alors que c'est clair assez rapidement), le film ce perd en scènes inutiles qui rallongent la durée du film. La durée du film n'es pas un défaut en soi, c'est comment ce temps passe qui est important. Et là ça manque parfois de rythme. J'ai trouvé le même défaut à Babylon par exemple.
@@mp77200 Je comprends tout à fait. Ce qui me gêne parfois dans les commentaires, c'est cette impression qu'on juge un film à la découpe, en isolant des éléments par ci par là. Alors que je pense que nous devrions accepter l'oeuvre dans son ensemble, comme un tout voulu par le réalisateur. On peut ensuite s'interroger sur certains de ces choix, essayer de les comprendre...
j'ai pensé au classicisme des derniers Eastwood. Le mec, il connait son art et il balance un scud sans faire d’esbroufe en utilisant au mieux son art. Impressionnant
Merci pour cette analyse! En effet excellent film pour une thématique inédite. Du grand Scorsese avec ses acteurs fétiches, un casting incroyable. Mais c est trop looooooong. Néanmoins c'est top qu'aujourd'hui encore ce type de cinéma soit possible, sans concession. Si Martin avait pu raccourcir de quelques 20 mn, j aurais trouvé cela moins fastidieux car l'atmosphère est tout de même bien lourde et grave pendant 3h26. Allez, reconnaissons néanmoins le master piece du maître 😌
Un film dure, rude, d'une cruauté absolue, une fresque qui fait penser à Cimino et sa porte du paradis, ici il n'y pas de rédemption possible, c'est frontal, je n'ai pas vu le temps passé. Quand on hisse le cinéma a ce niveau !
Quel film putain la claque, excellente analyse Merej !! Beaucoup demandent dans les commentaires des critiques du film où situer ce film par rapport à Oppenheimer et bah selon moi qui suis plutôt fan de Nolan on est à une échelle LARGEMENT supérieure avec le Scorsese. Killers of the flower moon on continuera a en parler pendant les années à venir, je fais le pari qu'il sera placé parmi les meilleurs de la décennie.
Grand film réalisé par le géant SCORSESE , c'est le film de l'Année !! A voir absolument !! par moment , j'ai cru voir du sergio leone .., tellement c'était bon et les 3h26 sont passés comme une fusée ... Exceptionnel !! ça fait longtemps qu'on a pas vu un excellent film en Salle ..
Je suis tout à fait d'accord avec toi Merej , c'est un putain de chef d'oeuvre ! Je suis allé le voir en salle , je suis ressorti comme si j'avais reçu un coup de massue sur la tronche. Scorsese écrase toute la concurrence , il n' y a pas photo. Une leçon de cinéma pour les jeunes ! Tout est parfait , pas une scène à enlever , ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti ça devant un film en salle.
NOM DE DIEU, que j'aime cette critique ! Tu as adoré le film, tu es habité tout en maîtrisant le sujet, magnifique ! Je ne savais pas trop de quoi parlait le film mais le casting vend du rêve et j'aime beaucoup Scorsese ! Je dois voir ce film !
De toutes les critiques que j'ai lu et entendu depuis 2 jours, tu es le seul qui a su trouver les mots qui font tilt chez moi et me donne vraiment envie de le voir 😌
Vas-y pour la BO. 😄 Non pas que ça, mais il y a de très bons morceaux et elle accompagne vraiment certaines scènes/séquences sans prendre le pas dessus. 🙂
@@robinhovaldmarnais4781 Atroce c'est peut-être un peu fort, elle a une cohérence et accompagne le récit quand même, ça fait pas saigner des oreilles non plus. Après, chacun ses goûts bien sûr. 😄
J ai pas encore vu le film mais ce que tu me décris me fait penser à une chanson de Bob Dylan : " Man of peace ". " Il a le don de la parole Il a une langue harmonieuse Il connaît chaque chanson Jamais chanté Les bonnes intentions Peuvent être mauvaises Ses deux mains huileuses Tu sais que parfois Satan Vient en homme de paix......."
Toma-Woke ! tu m'as bien eu 🙃et tu me rassures qu'il y a encore des artistes pour faire du grand Art... Maintenant Scorsese a le brevet et peut le faire après tout ce qu'il a déjà réussi et les producteurs savent qu'ils peuvent lui faire confiance. Toutefois à ce que tu dis, il est encore au-delà de toute espérance 👍
Mais qu'est-ce que c'est que cette vignette pour ta vidéo ?! De la pure provoc, j'étais en train d'affuter mes arguments pour te pourrir, et en t'écoutant, je fini par sortir le callumet de la paix😂 Très belle critique, je te rejoins à 100%, c'est tout simplement du grand art. Lily gladstone est d'une beauté et d'un charme incroyable, elle incarne la madone des natifs américains, on souffre avec elle tout le oong du film. Tout le reste du casting est parfait, dans la justesse (même de niro !) Et cette conclusion, le discours de scorcese nous tire les larmes. Du grand art, le cinéma qu'on aime.
Ta critique confirme mon envie d'aller le voir. Contrairement à celle d'autres qui ne semblent aimer les films que quand ils vont dans le sens de leurs opinions politiques (et là c'est le cas pour le coup). Mais bon c'est Marty aussi, et pas un p*t*in de militant.
Je l'ai vu cet après-midi et j'ai trouvé ca si incroyable que j'y retourne ce week end, j'ai pas été si impacté par un film vu en salles depuis le dernier Tarantino
@@krisskriss1223 Bah c'était en 2019 donc 4 ans avant et le Tarantino fait parti de mes 100 films préférés depuis donc je vois pas ce qu'il y a de si étonnant. T'as des gens qui crient au "chef-d'œuvre" toutes les deux semaines pour Avatar 2, Oppenheimer, Barbie... Moi c'est tous les 5 ans. Là le Scorsese oui il m'a impacté comme rarement, c'est un vrai chef-d'œuvre.
C'est le genre de films qui grandit en toi, qui ne cesse de te hanter apres que tu l'ais vu. Excatement comme ce que tu dis, "on n'en ressors pas indemne". En sortant je trouvais ca génial mais javais l'impression qu'il manquait un truc et puis plus j'y repense, plus le film grandit dans mon esprit. Un chef-d'œuvre absolu, d'une noirceur inimaginable.
Killer of The Flower Moon Baldur's Gate 3 Le RC Lens qui met un tacle à Arsenal à domicile... Il y avait un peu de liqueur tout de même , dans cette année de vomis :)
L'oppression des Amérindiens en général, les actes de génocide en particulier, ont donc laissé des blessures dans la mémoire collective et des tensions dans les études historiques que celle-ci imprègne. Dans certains pays, leur reconnaissance politique existe mais reste souvent hésitante ou réservée, comme aux États-Unis où le mot « génocide » est pratiquement écarté du débat politique alors que le débat scientifique en fait un usage intensif. La violence des actes de génocide se prolonge dans le déni exprimé aux survivants. Le mal-être parfois mortifère de nombreux descendants de natifs, qui se restructurent autour des idées floues de génocide et d'holocauste, est analysé comme une séquelle d'événements honteux mal assimilés par les sociétés américaines[49]. L'insuffisante reconnaissance politique des injustices du colonialisme et de l'ethnocide poursuivi jusque dans l'ère post-coloniale entraîne, à partir des années 1970, un suremploi du terme « génocide » dans le discours des partisans de l'indigénisme et de l'indianité, et même un « envahissement de l’analyse scientifique par la mémoire », écrit l'américaniste Frédéric Dorel[50]. La controverse dite du génocide indien ou amérindien, très vivante dans les années 1990 aux États-Unis, intéresse l'historiographie touchant, d'une part, le dépeuplement amérindien, et d'autre part le « phénomène meurtrier », processus qui amena à plusieurs reprises, dans toutes les Amériques, la population d'immigration et la population autochtone à se dresser l'une contre l'autre, jusqu'aux débordements génocidaires de soldats ou de gouvernants ayant perdu toute mesure. Même la thèse d'un génocide indien sur l'ensemble du continent, pourtant rejetée par l'essentiel des historiens et dénoncée pour ses possibles effets pervers, est susceptible de modifier les études dans tous ces domaines et de faire avancer ou reculer la reconnaissance des exterminations et autres crimes[3]. Dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, l'idée effrayante de holocaust (un francophone dirait plus volontiers hécatombe) fait ponctuellement son apparition, aussi bien dans le célèbre récit historique de Dee Brown, Bury My Heart at Wounded Knee, que dans quelques publications scientifiques[ Durant cette période, la formule « génocide indien », association d'idées de militants, est raillée dans des cercles conservateurs américains, et n'est prise au sérieux par aucun spécialiste. Cependant, des glissements de sens sont observables dans les travaux de certains intellectuels, y compris en dehors des États-Unis. Une prise de conscience est née dans les années 1970, dans le sillage du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Souvent, la lutte des descendants de natifs et des activistes sensibles à leur cause ne fait pas de distinction entre Amériques du Nord, Centrale et du Sud[Note 10]. Les politiciens américains remarquent l'apparition du mot « génocide » dans la littérature, de la plus militante et passionnée à la plus méthodique et savante. En 1992, alors qu'on célèbre l'anniversaire de la découverte de l'Amérique, Lynne Cheney, alors directrice du National Endowment for the Humanities, importante organisation chargée de promouvoir la culture et l'éducation, décide de rejeter tout texte qui comprendra le mot, un refus conforme aux vues du gouvernement républicain de l'époque ; mais la gauche libérale se méfie elle aussi du mot[73]. Le 8 septembre 2000 sont célébrés les 175 ans du Bureau des affaires indiennes au secrétariat de l'Intérieur des États-Unis. Le directeur du Bureau, Kevin Gover, un Indien Pawnee, présente les excuses de son administration pour « le racisme et les actes inhumains commis dans le passé » et promet de réparer les torts, dont ceux de « l'épuration ethnique par la propagation délibérée d'épidémies, la destruction des troupeaux de bisons [...], et le meurtre lâche de femmes et d'enfants »[74]. En 2004, des sénateurs proposent que soient reconnus les déprédations, les violations de traités, les déplacements forcés dans les réserves, les politiques injustes dont le gouvernement fédéral est responsable, mais aussi les confrontations armées sanglantes et les massacres, ainsi que les actes violents commis par des citoyens américains contre des natifs. Ce n'est qu'en 2009 que les excuses de la nation sont signées, par le président Barack Obama, bien que ces excuses, notamment, rendent implicites les massacres commis par des militaires et les déplacements forcés[75]. Le mot « génocide » n'est prononcé à aucun moment, écrit à aucun endroit. Selon Benjamin Madley, si certains politiciens craignent les conséquences de la reconnaissance d'un génocide, il faut aussi blâmer le débat historique qui n'a pas trouvé d'issue[75]. Cependant, Robert Przeklasa, chercheur au Centre pour les nations natives de Californie, considère en 2015, un an avant la sortie du livre de Madley An American Genocide, que le déni est scandaleux dans les cas les plus assurés : « Des universitaires ont démontré avec force que le département d'État à l'éducation de Californie est dans l'erreur quand le bureau déclare que les événements entourant la ruée vers l'or en Californie n'étaient pas un génocide. Depuis trop longtemps, le département d'État a ignoré la recherche et fourni à des millions d'écoliers sur plusieurs générations une information trompeuse sur cette période en taisant le génocide. »[76] En juin 2019, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom présente des excuses devant des représentants des peuples natifs, en déclarant notamment : « C'était un génocide. Il n'y a pas d'autre façon de le décrire. Et cela doit être décrit ainsi dans les livres d'histoire. » Après avoir entendu des témoignages, un « Truth and Healing Council » clarifiera le dossier historique sur la relation entre l'État et les Amérindiens de Californie[77],[78]. Selon Jessica Wolf, agent des relations avec les médias à l'UCLA, le prédécesseur de Newsom, Jerry Brown, fut néanmoins le premier à apprécier le livre de Madley et à évoquer publiquement le génocide[79]
@@baswordfish ce n'est pas grave, l'important est d'avoir retransmis, c'est tout ce à quoi je pense chaque fois que je vois un film des "blancs" les " deux cœurs" sur les Amérindiens 😉👍
J'ai ressenti la même chose; comme un lent empoisonnement. En sortant de la salle je me suis dit que c'était techniquement irréprochable; qu'il n'y avait aucune fausse note et pourtant je n'étais pas enthousiaste; je ne savais pourquoi. Voilà 24h que j'ai vu le film et plus le temps passe plus je me rends compte qu'il ne cesse depuis de me hanter. Un très grand film.
@@dinovelvet3240 alors déjà le ses films sont pas géniaux, 😂😂😂. Redescend deux secondes gamins , le mec est mondialement reconnue pour son génie .😂 Donc t’aime pas tant pis pour toi , mais calme toi sur le bonhomme
Chiant comme la pluie ce film. La mèche est vendue en 15 minutes, et 3h de ronflement à suivre les actions des personnages... et c'est tout. Pire que Silence.
La métaphore du poison qui fait de plus en plus mal est très vraie ! Surtout dans mon cas vu que je me suis retenu de pisser pendant 1h30 juste pour rien louper 😂
Vu D 1. Une merveille. Les 3h26, passent en un clin d’œil. Quel tour de force ! L'histoire nous tient nous compresse et ne nous lâche plus ! Foncez !!!!
C'est un calvaire de bout en bout mais dans tous les bons sens du terme. Je trouve que les deux premières heures sont géniales. Dès le départ, on nous montre tout ce que les peuples amérindiens ont perdu du fait du progrès et de l'arrivée des Européens. J'ai été un peu ralentie au moment du procès parce qu'on étudiait trop la relation de dépendance entre King et son neveu. À ce moment-là, on les déteste tous les deux et chacun fait ce qu'il peut pour faire porter le chapeau à l'autre. Selon moi, c'est beaucoup moins fort que ce qui a été montré avant. Des histoires de magouilleurs et d'assassins face à des familles entières qui n'obtiendront jamais réparation. Ce serait ma critique : d'avoir donné paradoxalement autant de lumière aux fauteurs de trouble et moins aux victimes. La scène de radio est de loin un moment où tu comprends que Scorsese avait vraiment envie de mettre la communauté Osage en avant mais c'est le souci quand tu embauches des pointures, il faut leur filer des rôles de premier plan. C'est encore la merde aujourd'hui, rassurez-vous. Il existe encore énormément de réserves où les gens ne trouvent pas de boulot, sont addicts aux drogues ou alcooliques et où les femmes sont utilisés dans des réseaux de prostitution. Il y a quelques années, des associations ont dénoncé l'inaction des autorités pour enquêter sur les disparitions de femmes amérindiennes. La plupart est d'ailleurs qualifiée de fugue ou disparition volontaire alors que tout montre qu'elle est inquiétante. Mais quand une Américaine typée caucasienne disparaît 24h, c'est sur toutes les chaînes d'info. Il y a des milliers de femmes qui ont disparu il y a 30 ans ou plus et n'ont jamais été revues. J'adore le personnage de Molly. Par contre, je n'ai jamais compris pourquoi elle s'est autant obstinée avec son corniaud de mari. Si bien que la scène finale entre les deux où elle lui demande ce qu'il y avait dans la seringue, tu as envie de lever les bras au ciel parce que soit elle est naïve au point de croire son mari ignorant de la gravité des faits (j'en doute) ou elle pense que son honnêteté pourrait sauver leur couple ou alors pire elle a encore besoin d'avoir la confirmation que le mec est une déjection humaine prête à tout pour l'argent. Je pense que le fait : - D'avoir fomenté l'assassinat de sa plus jeune sœur. - que le beau-frère ait participé au meurtre de la plus âgée - d'être malade à crever après piqûres et que dès que les injections cessent et que le mec est loin d'elle, hop hop elle va beaucoup mieux. - que le détective privé ait été roué de coups par lui. - qu'il est tout fait pour que Washington ne sache rien. Les déductions sont simples. Je pense que ça va avec le fait que l'on essaye de complexifier un individu qui est simplement pourri jusqu'à la moelle en plus d'être débile juste parce que c'est Leo qui l'incarne. Je pense qu'il y a des gens qui ne sont pas compliqués du tout : ce sont juste des gens mauvais et néfastes. Des parasites sans cervelle. Des chiens errants. Même quand on essaye de créer le doute : il va témoigner ou pas ? Bien sûr qu'il va le faire, à partir du moment où ce n'est plus intéressant d'être du côté de son oncle. Je trouve qu'à ce moment-là, on perd beaucoup de temps et on peut commencer à sentir les heures.
@Merej Pourquoi ne pas avoir fait la critique avec David (vu que vous l'avez vu ensemble) ça aurait été chouette. Merci pour ton avis sur le film, c'est sûr que je vais le voir celui-ci.
Je n'ai pas vu encore le film mais une nouvelle fois le Blanc se distingue dans l'Histoire par sa folie meurtrière sur les Amérindiens, les Noirs, les Indiens d'Amazonie,... J'irai le voir , je serai secoué et j'aurai honte .
Je sors tout juste de la séance et je partage complètement ton analyse. Ce qui est terrible c'est que ces salauds sont d'autant plus salauds, qu'ils sont jamais à aucun moments foutus d'assumer qu'ils sont... des salauds. Décidément, cette année, avec Nolan les plus grands réalisateurs ont décidés de sortir des films très personnels.... espérons qu'en novembre, il en sera de même pour le prochain Ridley Scott !!
Merej j'espère que tu feras un gros live dessus pour parler plus en détail du film avec d'autre personne. Y a tellement à dire sur les prestations, la photo,la couleur...Fraser qui est là pas beaucoup dans le film. Mais qui en impose de fou. Bref J'espère un live consacré à se film. Incroyable je l ai vu hier, je suis toujours sur le cul. Pfoua la la la
Superbe critique pour un chef-d'oeuvre total, le meilleur film de l'année sans aucun doute. Ça fait beaucoup à encaissser donc je dois laisser le film mûrir un peu dans mon esprit mais il fera très certainement parti d'un de mes Scorsese préférés.
Mer(ej)ci pour ta vidéo. Voici ce que j'en avais écrit après son visionnement: Pas simple d'adapter à la fois le foisonnant et très documenté bouquin de David Grann et l'histoire tragique de la tribu Osage, chapitre à peine immergé de l'immense iceberg génocidaire des premières nations américaines. Si Scorsese parvient au moins à remettre en lumière une Histoire pour laquelle, d'un bord ou l'autre de la frontière, on ne dédie qu'une faible attention et qu'une trop mince reconnaissance, saluons-le pour cela. Mais cinématographiquement, le film semble être un peu le miroir inversé du livre de Grann. Si ce dernier marque un peu le pas dans ses derniers chapitres consacrés aux dernières investigations de l'auteur, élargissant la portée du massacre au-delà de la condamnation de W.K. Hale , le film, lui, retrouve un souffle narratif dans son dernier tiers jusqu'à un final un peu facétieux mais diablement (!) habile qui replace l'exploitation des événements pour le FBI pour dessiner sa propre grandeur historique et qui, suite à un caméo inattendu (voir deux si vous avez reconnu le chanteur conteur), rend un beau dernier hommage au personnage central du récit, Mollie Buckhart. Pour ses 2 premiers tiers, cependant, ton et rythme ont un peu de mal à se poser. Scorsese limite les effets de style bien que l'on retrouve des plans-séquences hyper maîtrisés (présentation de la dynamique domestique des Buckhart par exemple), et que certaines fulgurances sont présentes (notamment une séquence de rituel infernal ou les ombres des hommes blancs face aux flammes semble singer une danse rituelle autochtone dédiée cependant à la destruction plus qu'à une célébration) et se concentre sur les interactions entre personnages en champs-contre-champs qui auraient gagné d'être illustrés par des dialogues plus aiguisés. Si la lenteur (non la longueur) de ces premières deux heures est assez notable, il faut saluer la direction artistique (costumes, décors, accessoires), la photo de Rodrigo Pietro (avec Scorsese depuis The Wolf of Wall Street et à la feuille de route assez impressionnante - Almodovar, Spike Lee, Ang Lee, Oliver Stone...). On perçoit toutefois quelques hésitations formelles (images d'archive ou reconstitution? pensées en voix off ou absence de leur expression?) et ses sauts de rythme (cut très abrupt sur le décès de l'enfant par exemple). Bien entendu il faut souligner la direction d'acteurs. Mais sur ce dernier point, le film n'aurait-il pas été enrichi d'un point de vue moins centré sur Ernest Buckart et plus, comme pour l'oeuvre de Grann, sur le personnage de Tom White, au moins dans sa seconde moitié? Le risque que Scorses a failli prendre, bien entendu, aurait été grand s'il avait mis davantage l'accent sur l'enquête et l'éclosion du FBI que sur les Osages et leur triste destin mais, ici, l'agent interprété par Jessie Plemmons manque cruellement de consistance alors que sa détermination a été cruciale à l'enquête selon Grann. En se centrant sur DiCaprio, Scorsese certes continue de cultiver son intérêt pour les malfrats, dominateurs (deNiro) comme soumis (DiCaprio), mais diminue quelque peu l'impact émotif que les conséquences de ce drame sur la nation Osage devraient véhiculer. Le personnage rejoint un peu ici le DeNiro/Frank Sheeran de The Irishman, rongé par une érosion morale et déchiré par les conséquences d'une fidélité mal orientée. Pourquoi donc ce choix? Peut-être ce qu'a intéressé Scorsese, c'est que ce Buckhart campé par un magistral diCaprio, c'est un peu l'Amérique. Nourrie par le vice, guidée par la richesse, influençable, obsédée par les éliminations menant aux conquêtes, sincères dans ses amours mais incapable de déchiffrer la conséquence de ses actes, et condamnée, quand sa réalisation est tardive, à réaliser que ses effets s'abattent tant sur son environnement (ici la dilapidation de la richesse Osage) que sur son identité (la femme agonisant de son fait, l'enfant perdu, l'impossible rédemption maritale). Bukhart/DiCaprio, c'est l'Amérique qui peine à se comprendre responsable. Le film se place donc au sein des questionnements identitaires que Scorsese impose à ses compatriotes comme ce fut le cas dans d'autres de ses oeuvres (Gangs of New York ou The Irishman n'étant que deux exemples) et inscrit ce film dans un contexte où l'Histoire peut être enfouie en fonction des chaises musicales du pouvoir et où la reconnaissance du passé des Premières Nations paraît encore bien trop balbutiante.
Le réalisateur Martin Scorcese est un de mes réalisateurs préférés, il dépasse pour moi Steven Spielberg et James Cameron en autre malgré qu'ils sont d'excellents réalisateurs. Il a 80 ans le gars quand même ...
Je sors de la salle, alors scorcese cest mon real préfèré mais il me manque un truc pour le qualifier de chef d'oeuvre, cest remarquablement bien shooté, la photo est sublime mais je sais pas il me laisse un gout amer, di caprio avec sa grimace continue un peu trop forcé, les indiens jouent super bien par contre , l'ambiance musicale est belle et envoutante, de niro joue enfin bien depuis tres longtemps cela prouve que quand il est bien dirigé il en a sous le pied mais je sais pas il me manque un truc... Le meilleur film de l'annee reste pour moi BABYLON qui lui pour moi est un chef d'oeuvre absolu que je me lasse pas de regarder et que j'ai envie de regarder ce n'est pas le cas avec celui la mais n'enleve pas le fait que ca reste un grand film du vrai et du grand CINEMA ❤
Quand il faisait son film pour Netflix il travaillait déjà sur ce livre. C’est dire le temps qu’il a mis à préparer e film pour raconter cette histoire vraie. Quand on sait qu’en plus c’est cette affaire qui donné naissance au FBI avec Hoover
Un belle critique donné avec passion. Scorsese montre un côté sombre de l’histoire américaine en allant un peu plus en arrière que ses films précédents. On pourrait y voir son premier western. Le film semble appuyer là où ça fait mal ; après la communauté noire celles des «native americans» sont toujours aussi mal en point face à «L’homme blanc». P.S. : Je vais attendre la location en ligne, plus de 3 hrs au cinéma c’est trop pour moi !
Merej jt'adore! Je n'avais pas vue le moment Radio théatre lucky strike comme une boutade alors que c'est tellement ça! Et oui' c'est un chef-d'oeuvre. Aucun doute même. C'est le film de la maturité je dirais.
Killers of the flower moon réalisé par martin scorsese, avec un casting de grande renommée dont une belle surprise pour ma part, avec la présence de brendan fraser, il a un rôle très secondaire voir tertiaire mais interprété à la perfection. On suit donc le personnage de Ernesto burkhart( Leonardo dicaprio) qui revient de la guerre pour retrouver ça contrée natal l'Oklahoma, auprès de son oncle William hale( Robert De Niro), burkhart va se retrouver bien malgré lui embrigader dans des affaires très sale, instiguer par son oncle. Ce nouveau Martin scorsese et avant tout un hommage au peuple osage, qui a été manipulé par les blancs et massacré pour leur richesses, pour autant on et pas sûr un film moralisateur, qui montre que des blancs vil de pouvoir et d'argent, au contraire, on nous montre des personnages qui son facilement manipulable, malgré les crime répréhensible qu'ils ont commis il y'a une once de scrupule qui émane d'eux, le personnage interprété par dicaprio et l'un d'eux, burkhart et quelqu'un de simplet en plus d'être d'une naïveté enfantine, donc facilement manipulable, puis du côté des osage, ont à des personnages qui ne sont pas forcément saint d'esprit, en clair ils sont montré comme des humains à part entière, avec leurs qualités et leurs faiblesse, leur croyances et leur vice, ont et sur une œuvre très nuancé, et ces de plus en plus rares d'avoir une œuvre qui et loin d'être manichéenne, et mon dieu que ça fait plaisir à voir, tout n'est pas blanc ou noir dans notre monde, et scorsese le dépeint très bien sur 3h30 de film. J'ai ressenti Killers of the flower moon, comme la très longue agonie d'un peuple asservie par un mal incurable, l'argent, avant même que les blancs viennent pour profiter de leur richesses, ils ont était corrompus par l'or noir, ce qui leur a fait tourner le cerveau au point de vouloir ressemblé au occidentaux, vivre et s'habiller comme eux, et pour ça ils ont du signer un pacte avec le diable interprété à la perfection par De Niro. Killers of the flower moon, c'est une œuvre fondamentalement réussi de bout en bout, je n'es aucune connaissance particulière sur comment réaliser un bon film je n'y connais rien en direction photo etc..., en revanche j'ai des yeux et je sais reconnaître la beauté des choses qui nous entoure, bien que la beauté reste subjectif, on peut difficilement critiquer négativement le nouveau scorsese sur le plan technique, tant les plans proposés par scorsese sont juste magnifique, rien ne dépasse, rien est flou, la photographie et d'une beauté renversante, j'ai été littéralement scotché sur mon siège pendant 3h30, malgré 2 où 3 connard dans la salle qui mon par moments sorti du film, j'ai été subjugué du début à la fin et malgré une durée excessivement longue, parce que oui j'ai personnellement senti la longue durée de l'œuvre, pour autant je ne me suis a aucun moment ennuyé, ces bien simple, au moment ou j'ai commencé à soufflé le film arrivé sur ça fin, scorsese à su s'arrêter au bon moment, puis cette fin et d'une grande originalité, exposé les faits historiques sur fond théâtrale avec un petit caméo du maestro, c'est digne d'un grand chef d'orchestre. Pour conclure sur l'excellent killers of the flower moon, c'est une masterclass bien plus abouti techniquement que son irishman, ou les comédien(ne) sont quasi tous exceptionnel, surtout le trio, Dicaprio, De Niro et la magnifique lily gladstone, actrice que j'ai découverte avec se film, est elle et juste incroyable, elle apporte une grande sincérité et une certaine tendresse à son personnage, ont s'attache à elle des les premières secondes où elle fait son apparition, la ou dicaprio par moments et dans l'exagération surtout vers la fin, elle ne devis jamais de son personnage, les quelques passages d'effondrement emotionel de sa part, son d'une très grande justesse, au point qu'elle a réussi à me donner des frissons, killers of the flower moon et un grand film certe très long, mais le plaisir lui, il et d'autant plus grand du moins pour moi, même dans la noirceur de son histoire l'œuvre et d'une beauté renversante sur tous les plans.❤️❤️❤️👍👍
Enfin !!! Du vrai cinoche américain ! Édit : put... merej je ne regarde plus tes vidéos si tu continues à spoiler ! Je regarde le film et viens te voir.
On dirait un film réalisé par Clint Eastwood. Un tres bon moment de cinema comme quoi les plateformes de streaming donne la possibilité de faire de grand film. Quand les studios traditionnels ne propose plus que des films facile comme Barbie. J’espère que Brian de Palma pourra nous offrir un grand film par ce biais.
Sûrement déjà dit mais au cas où, DiCaprio De Niro déjà ensemble dans un film en 1993, "Blessures Secrètes" donc pas exactement la première fois mais une première oui pour un film avec ce budget clairement
Je viens de le voir...tu en parles remarquablement en mettant les mots justes...Scorcese nous installe doucement dans cet univers , comme s il nous installait dans un fauteuil moelleux pour y rester, et on y reste, malgré la dureté, il temporise son film avec ce tambour qui nous accompagne tout le long et qui laisse une tension constante, on est porté par cette histoire tragique racontée de main de maître. MA-GNI-Fi-QUE!
Je l'ai vu cette après midi, bon film, photo incroyable, décors et costumes impeccable mais beaucoup trop long. Ça traîne, et c'est vite long quand on comprends assez rapidement les enjeux. Le dénouement mets beaucoup trop de temps à arriver. Quant aux interprétations, Robert de Niro est génial, lily Gladstone est incroyable mais j'ai trouvé Dicrapio à la limite du surjeu, il était bon mais sur certaines scènes c'est peut être un peu de trop.
Perso j'ai beaucoup aimé. C'est long certes. Mais ça prend son temps de développer l'histoire. Les décors sont beaux. Les costumes, les voitures d'époque, etc....c'est bien filmé. C'est bien écrit, c'est bien monté , les acteurs sont super bon...Du vrai cinéma que l'on à pas vu depuis longtemps...que ça fait plaisir à voir ! Quelle bouffée d'oxygène que de voir un excellent film comme celui-ci !!!
"Le mec il a 80 ans". Oui mais le mec c'est Scorsese !
Le réalisateur dépasse pour moi Stephen Spielberg, James Cameron ou même Ridley Scott malgré qu'ils soit tous d'excellent réalisateur pour moi, il y a peut-être James Carpenter qui est égale pour moi comme réalisateur personnellement.
Vous avez raison, un Scorcese au cinéma, rare, peut-être le dernier, ça ne se refuse pas, pour un cinéphile !!😉
Et ? La on est en plein dans du fétichisme culturel...la désolé mais le film est chiant à en mourir
3h30, je sors de la séance c était une torture.
Bientôt il va dire de Clint Eastwood le mec a 93 ans 😅 oui mais c'est Clint Eastwood aussi.
@@madmatt1414 En manque de super-héro ? . Tkt, tu vas en bouffer encore .....
DU GRAND ART !!!
Et ça fait longtemps que j’ai pas pris un pied immense devant un film aussi grandiose … et cette interprétation de l’indienne … aussi belle que la femme de Barry Lyndon … elle sait qu’il lui veut du mal … mais elle pense que l’amour le changera … tout est magique … j’étais comme un enfant … et cette fin incroyable ou le maestro apparaît pour le final …
J’irais le revoir encore au moins deux trois fois c’est certain …
Merci Martin !!! ❤
Franchement le film a pas grand choses d'intéressant, c'est plus du divertissement que de l'art
@@sanssucreajoute6554 écris un livre !… intéressant et donne des leçons de cinéma à Mr Scorsese .
Vue en IMAX
Film puissant, Vertigineux,violent et engagé !!!
Oh que oui Lily Gladstone y est impériale et en retenue hypnotisante !!!
Pas vue les 3h26.
Ps : je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film There Will Be Blood sortie en 2007 avec Daniel Day-Lewis et réalisé par Paul Thomas Anderson sur le même thème du pétrole et de la cupidité des hommes a tourné et a guetter comme des vautours charognard etc... tiré du livre Oil d'Upton Sinclair qui traité les sujets "pétrole famille religion"...
Scorcesse a toujours était un fasciné de l'Histoire américaine, il a un géni certain pour faire le portrait des usa toutes époques confondus , sans embages. Beaucoup de respectect à ce monsieur géni dans la documentation et la réalisation ☺️
Hello! Si je peux me permettre une réaction la mort de l'enfant n'est pas vraiment une mort naturelle. C'est mon interprétation mais quand le personnage de De Niro à appris la grossesse il lui à dit "ça veut dire que tu fait l'amour à ta femme meme si tu lui fais les injections ?" Et il avait l'air mal de la nouvelle comme si ce n'était pas une bonne nouvelle donc je pense que la mort de la petite était previsible même s'il n'avait pas anticipé ce "dommage collatéral" je dirais...
C'est juste mon interprétation 😊
Je sors du cinema
« Killers of the flower moon » : sans doute un chef d’œuvre par sa mise en scène (Scorsese est un master), j’y ai senti quand même pour ma part des longueurs par ci par là (3 h 26 c’est énorme !) mais l’interprétation de De Niro, DiCaprio et de la révélation féminine Lily Gladstone est magistrale. Très belles images et une superbe ambiance distillée dans ce film qui raconte un drame méconnu, un pan peu glorieux de l’Histoire de l’Amérique de nouveau avec une communauté indienne (les Osages). Si vous aimez Le Parrain et Les Affranchis alors vous allez aimer ce film ! N’y allez pas trop tard car faut tenir la longueur (peu d’actions mais une ambiance et des acteurs et actrice fabuleux)
Une critique qui donne envie direct et sans délai d'aller voir le film merci Merej
J’ai eu peur en voyant la miniature 😂
Sacré merej
Mais oui, quel film !
Merci Merej, vu hier un jeudi dans une grande salle de la défense à 15h20, un jeudi, un peu plus de la moitié de la salle était présente, j'ai espoir ...
Le Scorsese historien est incroyable, il va réaliser The Wager, adapté du même auteur de roman que Kilers of the flower moon, je veux absolument voir ça
Trop hâte de le voir, la plupart de avis sont unanimes ! Ce film ne laisse pas indifférent, et c'est ça qu'on veut dans le grand cinéma ! Vive Scorsese !
"La plupart...", je n'en ai pas croisé un qui n'était pas dithyrambique !
Il y'en a pourtant quelques uns. Qui le trouvent trop longs.
@@remaxoumeri Je ne comprends pas trop cette critique à vrai dire. La durée fait partie des informations que l'on connaît AVANT d'aller voir un film. 200 minutes, c'est inédit ? On n'a jamais vu de film de cette durée ? On en sait pourtant suffisamment pour se décider en toute conscience.
@@theoven344je l'ai vue cette apres midi, et je l'ai trouvé beaucoup trop long, sur plusieurs passages ça traîne.
Et surtout on comprends très vite qui fait quoi mais le dénouement et les conséquences mettent beaucoup trop de temps à arriver.
Nolan a parfois aussi ce "défaut", à vouloir trop expliquer le pourquoi du comment (alors que c'est clair assez rapidement), le film ce perd en scènes inutiles qui rallongent la durée du film.
La durée du film n'es pas un défaut en soi, c'est comment ce temps passe qui est important. Et là ça manque parfois de rythme.
J'ai trouvé le même défaut à Babylon par exemple.
@@mp77200 Je comprends tout à fait. Ce qui me gêne parfois dans les commentaires, c'est cette impression qu'on juge un film à la découpe, en isolant des éléments par ci par là. Alors que je pense que nous devrions accepter l'oeuvre dans son ensemble, comme un tout voulu par le réalisateur. On peut ensuite s'interroger sur certains de ces choix, essayer de les comprendre...
Mon film de l’année ! ❤j’ai kiffé de ouf ! Tout est millimétré. Chef d’œuvre
j'ai pensé au classicisme des derniers Eastwood. Le mec, il connait son art et il balance un scud sans faire d’esbroufe en utilisant au mieux son art. Impressionnant
Merci pour cette analyse! En effet excellent film pour une thématique inédite. Du grand Scorsese avec ses acteurs fétiches, un casting incroyable. Mais c est trop looooooong. Néanmoins c'est top qu'aujourd'hui encore ce type de cinéma soit possible, sans concession. Si Martin avait pu raccourcir de quelques 20 mn, j aurais trouvé cela moins fastidieux car l'atmosphère est tout de même bien lourde et grave pendant 3h26. Allez, reconnaissons néanmoins le master piece du maître 😌
Tu as vraiment bien vendu le film Merej
Je vais filer au cinéma dès que je peux
Très bonne journée
Laurent
Un film dure, rude, d'une cruauté absolue, une fresque qui fait penser à Cimino et sa porte du paradis, ici il n'y pas de rédemption possible, c'est frontal, je n'ai pas vu le temps passé. Quand on hisse le cinéma a ce niveau !
Merci Merej... tellement envie de voir ce film ❤
PS : Di Caprio et De Niro ont déjà partagé l'affiche d'un long métrage : "blessures secrètes" 😉
Exact, et quel bon film "blessures secrètes"
Ils ont aussi été ensemble dans un autre film il me semble
@@salvatito7932 Marvin's Room (Simples secrets)
Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese un grand film par un grand réalisateur 🎥 au sommet de son Art.
Parlons de la prestation magistrale de DiCaprio, il est absolument bluffant
Quel film putain la claque, excellente analyse Merej !! Beaucoup demandent dans les commentaires des critiques du film où situer ce film par rapport à Oppenheimer et bah selon moi qui suis plutôt fan de Nolan on est à une échelle LARGEMENT supérieure avec le Scorsese. Killers of the flower moon on continuera a en parler pendant les années à venir, je fais le pari qu'il sera placé parmi les meilleurs de la décennie.
ça on verra ou pas
Hâte de le voir ! J'aime ton enthousiasme !
Merci Merej, dès que je trouve une séance VO, j'y cours.
Tu m'a donné super envie de le voir !
Grand film réalisé par le géant SCORSESE , c'est le film de l'Année !! A voir absolument !!
par moment , j'ai cru voir du sergio leone .., tellement c'était bon et les 3h26 sont passés comme une fusée ... Exceptionnel !! ça fait longtemps qu'on a pas vu un excellent film en Salle ..
Je suis tout à fait d'accord avec toi Merej , c'est un putain de chef d'oeuvre ! Je suis allé le voir en salle , je suis ressorti comme si j'avais reçu un coup de massue sur la tronche. Scorsese écrase toute la concurrence , il n' y a pas photo. Une leçon de cinéma pour les jeunes ! Tout est parfait , pas une scène à enlever , ça fait longtemps que je n'avais pas ressenti ça devant un film en salle.
NOM DE DIEU, que j'aime cette critique ! Tu as adoré le film, tu es habité tout en maîtrisant le sujet, magnifique ! Je ne savais pas trop de quoi parlait le film mais le casting vend du rêve et j'aime beaucoup Scorsese ! Je dois voir ce film !
C'est plutôt Dicaprio qui a voulu changer de rôle pour ne pas rappeler le sien dans Shutter Island.
De toutes les critiques que j'ai lu et entendu depuis 2 jours, tu es le seul qui a su trouver les mots qui font tilt chez moi et me donne vraiment envie de le voir 😌
Vas-y pour la BO. 😄 Non pas que ça, mais il y a de très bons morceaux et elle accompagne vraiment certaines scènes/séquences sans prendre le pas dessus. 🙂
@@victor.reynart j’ai trouvé la b.o en fond vraiment atroce. Sur 3h30 j’en pouvais plus. Trop répétitif.
@@robinhovaldmarnais4781 Atroce c'est peut-être un peu fort, elle a une cohérence et accompagne le récit quand même, ça fait pas saigner des oreilles non plus. Après, chacun ses goûts bien sûr. 😄
❤ Merci Merej
0:56 "Brendan Fraser, monstrueux!!" aaah non on a dit pas le physique! ^^
Merci pour cette critique👍
Merci pour ta vidéo. J’ai trop hâte d’aller le voir 😊
J ai pas encore vu le film mais ce que tu me décris me fait penser à une chanson de Bob Dylan : " Man of peace ".
" Il a le don de la parole
Il a une langue harmonieuse
Il connaît chaque chanson
Jamais chanté
Les bonnes intentions
Peuvent être mauvaises
Ses deux mains huileuses
Tu sais que parfois Satan
Vient en homme de paix......."
Merci 🙏
Toma-Woke ! tu m'as bien eu 🙃et tu me rassures qu'il y a encore des artistes pour faire du grand Art...
Maintenant Scorsese a le brevet et peut le faire après tout ce qu'il a déjà réussi et les producteurs savent qu'ils peuvent lui faire confiance.
Toutefois à ce que tu dis, il est encore au-delà de toute espérance 👍
Enfin du grand grand grand cinéma
hahahaha tu m'as bien eu avec ton titre ! belle critique bravo !
Mais qu'est-ce que c'est que cette vignette pour ta vidéo ?! De la pure provoc, j'étais en train d'affuter mes arguments pour te pourrir, et en t'écoutant, je fini par sortir le callumet de la paix😂
Très belle critique, je te rejoins à 100%, c'est tout simplement du grand art. Lily gladstone est d'une beauté et d'un charme incroyable, elle incarne la madone des natifs américains, on souffre avec elle tout le oong du film. Tout le reste du casting est parfait, dans la justesse (même de niro !)
Et cette conclusion, le discours de scorcese nous tire les larmes.
Du grand art, le cinéma qu'on aime.
Excellente critique pour un chef d’œuvre du maître Scorsese… Une imagination, des cadrages, des plans caméras, une lumière, c est tellement bon !!!
Ta critique confirme mon envie d'aller le voir.
Contrairement à celle d'autres qui ne semblent aimer les films que quand ils vont dans le sens de leurs opinions politiques (et là c'est le cas pour le coup).
Mais bon c'est Marty aussi, et pas un p*t*in de militant.
Je l'ai vu cet après-midi et j'ai trouvé ca si incroyable que j'y retourne ce week end, j'ai pas été si impacté par un film vu en salles depuis le dernier Tarantino
"Depuis le dernier tarantino"🤣
Faut pas grand chose pour t'impacter toi !!!
@@krisskriss1223 Bah c'était en 2019 donc 4 ans avant et le Tarantino fait parti de mes 100 films préférés depuis donc je vois pas ce qu'il y a de si étonnant. T'as des gens qui crient au "chef-d'œuvre" toutes les deux semaines pour Avatar 2, Oppenheimer, Barbie... Moi c'est tous les 5 ans. Là le Scorsese oui il m'a impacté comme rarement, c'est un vrai chef-d'œuvre.
Un chef d'œuvre
C'est le genre de films qui grandit en toi, qui ne cesse de te hanter apres que tu l'ais vu. Excatement comme ce que tu dis, "on n'en ressors pas indemne". En sortant je trouvais ca génial mais javais l'impression qu'il manquait un truc et puis plus j'y repense, plus le film grandit dans mon esprit. Un chef-d'œuvre absolu, d'une noirceur inimaginable.
Je suis d'accord
Killer of The Flower Moon
Baldur's Gate 3
Le RC Lens qui met un tacle à Arsenal à domicile...
Il y avait un peu de liqueur tout de même , dans cette année de vomis :)
L'oppression des Amérindiens en général, les actes de génocide en particulier, ont donc laissé des blessures dans la mémoire collective et des tensions dans les études historiques que celle-ci imprègne. Dans certains pays, leur reconnaissance politique existe mais reste souvent hésitante ou réservée, comme aux États-Unis où le mot « génocide » est pratiquement écarté du débat politique alors que le débat scientifique en fait un usage intensif.
La violence des actes de génocide se prolonge dans le déni exprimé aux survivants. Le mal-être parfois mortifère de nombreux descendants de natifs, qui se restructurent autour des idées floues de génocide et d'holocauste, est analysé comme une séquelle d'événements honteux mal assimilés par les sociétés américaines[49]. L'insuffisante reconnaissance politique des injustices du colonialisme et de l'ethnocide poursuivi jusque dans l'ère post-coloniale entraîne, à partir des années 1970, un suremploi du terme « génocide » dans le discours des partisans de l'indigénisme et de l'indianité, et même un « envahissement de l’analyse scientifique par la mémoire », écrit l'américaniste Frédéric Dorel[50].
La controverse dite du génocide indien ou amérindien, très vivante dans les années 1990 aux États-Unis, intéresse l'historiographie touchant, d'une part, le dépeuplement amérindien, et d'autre part le « phénomène meurtrier », processus qui amena à plusieurs reprises, dans toutes les Amériques, la population d'immigration et la population autochtone à se dresser l'une contre l'autre, jusqu'aux débordements génocidaires de soldats ou de gouvernants ayant perdu toute mesure. Même la thèse d'un génocide indien sur l'ensemble du continent, pourtant rejetée par l'essentiel des historiens et dénoncée pour ses possibles effets pervers, est susceptible de modifier les études dans tous ces domaines et de faire avancer ou reculer la reconnaissance des exterminations et autres crimes[3].
Dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, l'idée effrayante de holocaust (un francophone dirait plus volontiers hécatombe) fait ponctuellement son apparition, aussi bien dans le célèbre récit historique de Dee Brown, Bury My Heart at Wounded Knee, que dans quelques publications scientifiques[
Durant cette période, la formule « génocide indien », association d'idées de militants, est raillée dans des cercles conservateurs américains, et n'est prise au sérieux par aucun spécialiste. Cependant, des glissements de sens sont observables dans les travaux de certains intellectuels, y compris en dehors des États-Unis.
Une prise de conscience est née dans les années 1970, dans le sillage du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Souvent, la lutte des descendants de natifs et des activistes sensibles à leur cause ne fait pas de distinction entre Amériques du Nord, Centrale et du Sud[Note 10]. Les politiciens américains remarquent l'apparition du mot « génocide » dans la littérature, de la plus militante et passionnée à la plus méthodique et savante. En 1992, alors qu'on célèbre l'anniversaire de la découverte de l'Amérique, Lynne Cheney, alors directrice du National Endowment for the Humanities, importante organisation chargée de promouvoir la culture et l'éducation, décide de rejeter tout texte qui comprendra le mot, un refus conforme aux vues du gouvernement républicain de l'époque ; mais la gauche libérale se méfie elle aussi du mot[73].
Le 8 septembre 2000 sont célébrés les 175 ans du Bureau des affaires indiennes au secrétariat de l'Intérieur des États-Unis. Le directeur du Bureau, Kevin Gover, un Indien Pawnee, présente les excuses de son administration pour « le racisme et les actes inhumains commis dans le passé » et promet de réparer les torts, dont ceux de « l'épuration ethnique par la propagation délibérée d'épidémies, la destruction des troupeaux de bisons [...], et le meurtre lâche de femmes et d'enfants »[74]. En 2004, des sénateurs proposent que soient reconnus les déprédations, les violations de traités, les déplacements forcés dans les réserves, les politiques injustes dont le gouvernement fédéral est responsable, mais aussi les confrontations armées sanglantes et les massacres, ainsi que les actes violents commis par des citoyens américains contre des natifs. Ce n'est qu'en 2009 que les excuses de la nation sont signées, par le président Barack Obama, bien que ces excuses, notamment, rendent implicites les massacres commis par des militaires et les déplacements forcés[75]. Le mot « génocide » n'est prononcé à aucun moment, écrit à aucun endroit.
Selon Benjamin Madley, si certains politiciens craignent les conséquences de la reconnaissance d'un génocide, il faut aussi blâmer le débat historique qui n'a pas trouvé d'issue[75]. Cependant, Robert Przeklasa, chercheur au Centre pour les nations natives de Californie, considère en 2015, un an avant la sortie du livre de Madley An American Genocide, que le déni est scandaleux dans les cas les plus assurés : « Des universitaires ont démontré avec force que le département d'État à l'éducation de Californie est dans l'erreur quand le bureau déclare que les événements entourant la ruée vers l'or en Californie n'étaient pas un génocide. Depuis trop longtemps, le département d'État a ignoré la recherche et fourni à des millions d'écoliers sur plusieurs générations une information trompeuse sur cette période en taisant le génocide. »[76] En juin 2019, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom présente des excuses devant des représentants des peuples natifs, en déclarant notamment : « C'était un génocide. Il n'y a pas d'autre façon de le décrire. Et cela doit être décrit ainsi dans les livres d'histoire. » Après avoir entendu des témoignages, un « Truth and Healing Council » clarifiera le dossier historique sur la relation entre l'État et les Amérindiens de Californie[77],[78]. Selon Jessica Wolf, agent des relations avec les médias à l'UCLA, le prédécesseur de Newsom, Jerry Brown, fut néanmoins le premier à apprécier le livre de Madley et à évoquer publiquement le génocide[79]
Excellente analyse des faits ! Merci pour ce très bon commentaire ! 🙏
@@baswordfish ce n'est pas grave, l'important est d'avoir retransmis, c'est tout ce à quoi je pense chaque fois que je vois un film des "blancs" les " deux cœurs" sur les Amérindiens 😉👍
Merci pour cette critique.
bravo pour ta critique
Entièrement d'accord Vie de le voir chez d'œuvre
J'ai ressenti la même chose; comme un lent empoisonnement. En sortant de la salle je me suis dit que c'était techniquement irréprochable; qu'il n'y avait aucune fausse note et pourtant je n'étais pas enthousiaste; je ne savais pourquoi. Voilà 24h que j'ai vu le film et plus le temps passe plus je me rends compte qu'il ne cesse depuis de me hanter. Un très grand film.
Vu déjà deux fois ! Chef d’œuvre absolue
Wayyaaa jsuis dans la salle ont verras si j’y retourne. Mais bon faut bien trouver le temp la
chacun ses gouts j'ai jamais accroché pour scorcese (ya mieux) donc ça sera sans moi..a part THE DEPARTED ses films sont pas géniaux
@@dinovelvet3240 alors déjà le ses films sont pas géniaux, 😂😂😂. Redescend deux secondes gamins , le mec est mondialement reconnue pour son génie .😂
Donc t’aime pas tant pis pour toi , mais calme toi sur le bonhomme
@@hubertdarcourt2524 mon préféré c'est pas lui point et il est cent fois mieux gamine
@@dinovelvet3240comme qui ?
Chiant comme la pluie ce film. La mèche est vendue en 15 minutes, et 3h de ronflement à suivre les actions des personnages... et c'est tout.
Pire que Silence.
C'est rare une critique qui donne autant envie de voir un film 🎯
Merci merej
La métaphore du poison qui fait de plus en plus mal est très vraie ! Surtout dans mon cas vu que je me suis retenu de pisser pendant 1h30 juste pour rien louper 😂
😄🤣
L'envie de pisser au cinéma, le pire cauchemar !
Vu D 1. Une merveille. Les 3h26, passent en un clin d’œil. Quel tour de force ! L'histoire nous tient nous compresse et ne nous lâche plus ! Foncez !!!!
C'est un calvaire de bout en bout mais dans tous les bons sens du terme. Je trouve que les deux premières heures sont géniales. Dès le départ, on nous montre tout ce que les peuples amérindiens ont perdu du fait du progrès et de l'arrivée des Européens.
J'ai été un peu ralentie au moment du procès parce qu'on étudiait trop la relation de dépendance entre King et son neveu. À ce moment-là, on les déteste tous les deux et chacun fait ce qu'il peut pour faire porter le chapeau à l'autre. Selon moi, c'est beaucoup moins fort que ce qui a été montré avant. Des histoires de magouilleurs et d'assassins face à des familles entières qui n'obtiendront jamais réparation. Ce serait ma critique : d'avoir donné paradoxalement autant de lumière aux fauteurs de trouble et moins aux victimes.
La scène de radio est de loin un moment où tu comprends que Scorsese avait vraiment envie de mettre la communauté Osage en avant mais c'est le souci quand tu embauches des pointures, il faut leur filer des rôles de premier plan.
C'est encore la merde aujourd'hui, rassurez-vous. Il existe encore énormément de réserves où les gens ne trouvent pas de boulot, sont addicts aux drogues ou alcooliques et où les femmes sont utilisés dans des réseaux de prostitution. Il y a quelques années, des associations ont dénoncé l'inaction des autorités pour enquêter sur les disparitions de femmes amérindiennes. La plupart est d'ailleurs qualifiée de fugue ou disparition volontaire alors que tout montre qu'elle est inquiétante. Mais quand une Américaine typée caucasienne disparaît 24h, c'est sur toutes les chaînes d'info. Il y a des milliers de femmes qui ont disparu il y a 30 ans ou plus et n'ont jamais été revues.
J'adore le personnage de Molly. Par contre, je n'ai jamais compris pourquoi elle s'est autant obstinée avec son corniaud de mari. Si bien que la scène finale entre les deux où elle lui demande ce qu'il y avait dans la seringue, tu as envie de lever les bras au ciel parce que soit elle est naïve au point de croire son mari ignorant de la gravité des faits (j'en doute) ou elle pense que son honnêteté pourrait sauver leur couple ou alors pire elle a encore besoin d'avoir la confirmation que le mec est une déjection humaine prête à tout pour l'argent.
Je pense que le fait :
- D'avoir fomenté l'assassinat de sa plus jeune sœur.
- que le beau-frère ait participé au meurtre de la plus âgée
- d'être malade à crever après piqûres et que dès que les injections cessent et que le mec est loin d'elle, hop hop elle va beaucoup mieux.
- que le détective privé ait été roué de coups par lui.
- qu'il est tout fait pour que Washington ne sache rien.
Les déductions sont simples.
Je pense que ça va avec le fait que l'on essaye de complexifier un individu qui est simplement pourri jusqu'à la moelle en plus d'être débile juste parce que c'est Leo qui l'incarne. Je pense qu'il y a des gens qui ne sont pas compliqués du tout : ce sont juste des gens mauvais et néfastes. Des parasites sans cervelle. Des chiens errants.
Même quand on essaye de créer le doute : il va témoigner ou pas ? Bien sûr qu'il va le faire, à partir du moment où ce n'est plus intéressant d'être du côté de son oncle. Je trouve qu'à ce moment-là, on perd beaucoup de temps et on peut commencer à sentir les heures.
1er film de l'année qui à l'air de faire l'unanimité... du moins en France.
Je dois aller voir ça !
J' ai hâte de voir se film 😌 merci beaucoup pour ta vidéo, toujours aussi sympa et intéressant
C est là où tu te souviens que le cinéma est un art
@Merej Pourquoi ne pas avoir fait la critique avec David (vu que vous l'avez vu ensemble) ça aurait été chouette. Merci pour ton avis sur le film, c'est sûr que je vais le voir celui-ci.
On va faire un live.
@@merej6401Aaahhh j'ai hâte haha
Trop hâte😎
Ça ne va pas tarder
Je n'ai pas vu encore le film mais une nouvelle fois le Blanc se distingue dans l'Histoire par sa folie meurtrière sur les Amérindiens, les Noirs, les Indiens d'Amazonie,...
J'irai le voir , je serai secoué et j'aurai honte .
Je sors tout juste de la séance et je partage complètement ton analyse. Ce qui est terrible c'est que ces salauds sont d'autant plus salauds, qu'ils sont jamais à aucun moments foutus d'assumer qu'ils sont... des salauds. Décidément, cette année, avec Nolan les plus grands réalisateurs ont décidés de sortir des films très personnels.... espérons qu'en novembre, il en sera de même pour le prochain Ridley Scott !!
La gorge nouée juste en écoutant cette critique. Hâte de voir le film. 👌
Merci Merej😉
Merej j'espère que tu feras un gros live dessus pour parler plus en détail du film avec d'autre personne. Y a tellement à dire sur les prestations, la photo,la couleur...Fraser qui est là pas beaucoup dans le film. Mais qui en impose de fou. Bref J'espère un live consacré à se film. Incroyable je l ai vu hier, je suis toujours sur le cul. Pfoua la la la
excellente ton analyse bravo
Salut Merej ✌🏻
Tu dirais que ce film est un chef-d'œuvre ?
J'adore les films de Martin Scorsese 🤩
Un film à oscar sûrement.
Après Oppenheimer 😮... Une deuxième bombe venu des States encore une fois 👌... Carton plein 🎉
Superbe critique pour un chef-d'oeuvre total, le meilleur film de l'année sans aucun doute. Ça fait beaucoup à encaissser donc je dois laisser le film mûrir un peu dans mon esprit mais il fera très certainement parti d'un de mes Scorsese préférés.
merci Scorsese respect monsieur.. merci Merej belle vidéo de ta part ❤️
Mer(ej)ci pour ta vidéo. Voici ce que j'en avais écrit après son visionnement:
Pas simple d'adapter à la fois le foisonnant et très documenté bouquin de David Grann et l'histoire tragique de la tribu Osage, chapitre à peine immergé de l'immense iceberg génocidaire des premières nations américaines. Si Scorsese parvient au moins à remettre en lumière une Histoire pour laquelle, d'un bord ou l'autre de la frontière, on ne dédie qu'une faible attention et qu'une trop mince reconnaissance, saluons-le pour cela.
Mais cinématographiquement, le film semble être un peu le miroir inversé du livre de Grann. Si ce dernier marque un peu le pas dans ses derniers chapitres consacrés aux dernières investigations de l'auteur, élargissant la portée du massacre au-delà de la condamnation de W.K. Hale , le film, lui, retrouve un souffle narratif dans son dernier tiers jusqu'à un final un peu facétieux mais diablement (!) habile qui replace l'exploitation des événements pour le FBI pour dessiner sa propre grandeur historique et qui, suite à un caméo inattendu (voir deux si vous avez reconnu le chanteur conteur), rend un beau dernier hommage au personnage central du récit, Mollie Buckhart.
Pour ses 2 premiers tiers, cependant, ton et rythme ont un peu de mal à se poser. Scorsese limite les effets de style bien que l'on retrouve des plans-séquences hyper maîtrisés (présentation de la dynamique domestique des Buckhart par exemple), et que certaines fulgurances sont présentes (notamment une séquence de rituel infernal ou les ombres des hommes blancs face aux flammes semble singer une danse rituelle autochtone dédiée cependant à la destruction plus qu'à une célébration) et se concentre sur les interactions entre personnages en champs-contre-champs qui auraient gagné d'être illustrés par des dialogues plus aiguisés. Si la lenteur (non la longueur) de ces premières deux heures est assez notable, il faut saluer la direction artistique (costumes, décors, accessoires), la photo de Rodrigo Pietro (avec Scorsese depuis The Wolf of Wall Street et à la feuille de route assez impressionnante - Almodovar, Spike Lee, Ang Lee, Oliver Stone...). On perçoit toutefois quelques hésitations formelles (images d'archive ou reconstitution? pensées en voix off ou absence de leur expression?) et ses sauts de rythme (cut très abrupt sur le décès de l'enfant par exemple).
Bien entendu il faut souligner la direction d'acteurs. Mais sur ce dernier point, le film n'aurait-il pas été enrichi d'un point de vue moins centré sur Ernest Buckart et plus, comme pour l'oeuvre de Grann, sur le personnage de Tom White, au moins dans sa seconde moitié? Le risque que Scorses a failli prendre, bien entendu, aurait été grand s'il avait mis davantage l'accent sur l'enquête et l'éclosion du FBI que sur les Osages et leur triste destin mais, ici, l'agent interprété par Jessie Plemmons manque cruellement de consistance alors que sa détermination a été cruciale à l'enquête selon Grann. En se centrant sur DiCaprio, Scorsese certes continue de cultiver son intérêt pour les malfrats, dominateurs (deNiro) comme soumis (DiCaprio), mais diminue quelque peu l'impact émotif que les conséquences de ce drame sur la nation Osage devraient véhiculer. Le personnage rejoint un peu ici le DeNiro/Frank Sheeran de The Irishman, rongé par une érosion morale et déchiré par les conséquences d'une fidélité mal orientée. Pourquoi donc ce choix? Peut-être ce qu'a intéressé Scorsese, c'est que ce Buckhart campé par un magistral diCaprio, c'est un peu l'Amérique. Nourrie par le vice, guidée par la richesse, influençable, obsédée par les éliminations menant aux conquêtes, sincères dans ses amours mais incapable de déchiffrer la conséquence de ses actes, et condamnée, quand sa réalisation est tardive, à réaliser que ses effets s'abattent tant sur son environnement (ici la dilapidation de la richesse Osage) que sur son identité (la femme agonisant de son fait, l'enfant perdu, l'impossible rédemption maritale). Bukhart/DiCaprio, c'est l'Amérique qui peine à se comprendre responsable.
Le film se place donc au sein des questionnements identitaires que Scorsese impose à ses compatriotes comme ce fut le cas dans d'autres de ses oeuvres (Gangs of New York ou The Irishman n'étant que deux exemples) et inscrit ce film dans un contexte où l'Histoire peut être enfouie en fonction des chaises musicales du pouvoir et où la reconnaissance du passé des Premières Nations paraît encore bien trop balbutiante.
C est quoi cette critique à rallonge illisible ? Aller Next
@@hubertdarcourt2524 C'est un exercice de patience... :)
J'aime bien ta critique bien que trop longue, mais je suis allé au bout. Ton analyse de ernest je la trouve assez juste.
@@pascalnicolas3787 Merci, c'est très apprécié.
Merej,ta critique m'a donné des frissons
Le réalisateur Martin Scorcese est un de mes réalisateurs préférés, il dépasse pour moi Steven Spielberg et James Cameron en autre malgré qu'ils sont d'excellents réalisateurs. Il a 80 ans le gars quand même ...
Magnifique critique. Merci Merej 👌🏽
Décidément scorcesse a bien raison de détester les putains de Marvel.
Je sors de la salle, alors scorcese cest mon real préfèré mais il me manque un truc pour le qualifier de chef d'oeuvre, cest remarquablement bien shooté, la photo est sublime mais je sais pas il me laisse un gout amer, di caprio avec sa grimace continue un peu trop forcé, les indiens jouent super bien par contre , l'ambiance musicale est belle et envoutante, de niro joue enfin bien depuis tres longtemps cela prouve que quand il est bien dirigé il en a sous le pied mais je sais pas il me manque un truc...
Le meilleur film de l'annee reste pour moi BABYLON qui lui pour moi est un chef d'oeuvre absolu que je me lasse pas de regarder et que j'ai envie de regarder ce n'est pas le cas avec celui la mais n'enleve pas le fait que ca reste un grand film du vrai et du grand CINEMA ❤
Quand il faisait son film pour Netflix il travaillait déjà sur ce livre. C’est dire le temps qu’il a mis à préparer e film pour raconter cette histoire vraie.
Quand on sait qu’en plus c’est cette affaire qui donné naissance au FBI avec Hoover
Martin Scorsese ! Tout est dit en 2 mots 😅
Merci Merej!
Superbe scénario
Ca donne vraiment envie et par Merej, ca donne encore plus envie
Merci Merej !
Un belle critique donné avec passion. Scorsese montre un côté sombre de l’histoire américaine en allant un peu plus en arrière que ses films précédents. On pourrait y voir son premier western. Le film semble appuyer là où ça fait mal ; après la communauté noire celles des «native americans» sont toujours aussi mal en point face à «L’homme blanc». P.S. : Je vais attendre la location en ligne, plus de 3 hrs au cinéma c’est trop pour moi !
Merej jt'adore! Je n'avais pas vue le moment Radio théatre lucky strike comme une boutade alors que c'est tellement ça!
Et oui' c'est un chef-d'oeuvre. Aucun doute même. C'est le film de la maturité je dirais.
Tu me fais grave envie. Merci à toi.
Killers of the flower moon réalisé par martin scorsese, avec un casting de grande renommée dont une belle surprise pour ma part, avec la présence de brendan fraser, il a un rôle très secondaire voir tertiaire mais interprété à la perfection.
On suit donc le personnage de Ernesto burkhart( Leonardo dicaprio) qui revient de la guerre pour retrouver ça contrée natal l'Oklahoma, auprès de son oncle William hale( Robert De Niro), burkhart va se retrouver bien malgré lui embrigader dans des affaires très sale, instiguer par son oncle.
Ce nouveau Martin scorsese et avant tout un hommage au peuple osage, qui a été manipulé par les blancs et massacré pour leur richesses, pour autant on et pas sûr un film moralisateur, qui montre que des blancs vil de pouvoir et d'argent, au contraire, on nous montre des personnages qui son facilement manipulable, malgré les crime répréhensible qu'ils ont commis il y'a une once de scrupule qui émane d'eux, le personnage interprété par dicaprio et l'un d'eux, burkhart et quelqu'un de simplet en plus d'être d'une naïveté enfantine, donc facilement manipulable, puis du côté des osage, ont à des personnages qui ne sont pas forcément saint d'esprit, en clair ils sont montré comme des humains à part entière, avec leurs qualités et leurs faiblesse, leur croyances et leur vice, ont et sur une œuvre très nuancé, et ces de plus en plus rares d'avoir une œuvre qui et loin d'être manichéenne, et mon dieu que ça fait plaisir à voir, tout n'est pas blanc ou noir dans notre monde, et scorsese le dépeint très bien sur 3h30 de film.
J'ai ressenti Killers of the flower moon, comme la très longue agonie d'un peuple asservie par un mal incurable, l'argent, avant même que les blancs viennent pour profiter de leur richesses, ils ont était corrompus par l'or noir, ce qui leur a fait tourner le cerveau au point de vouloir ressemblé au occidentaux, vivre et s'habiller comme eux, et pour ça ils ont du signer un pacte avec le diable interprété à la perfection par De Niro.
Killers of the flower moon, c'est une œuvre fondamentalement réussi de bout en bout, je n'es aucune connaissance particulière sur comment réaliser un bon film je n'y connais rien en direction photo etc..., en revanche j'ai des yeux et je sais reconnaître la beauté des choses qui nous entoure, bien que la beauté reste subjectif, on peut difficilement critiquer négativement le nouveau scorsese sur le plan technique, tant les plans proposés par scorsese sont juste magnifique, rien ne dépasse, rien est flou, la photographie et d'une beauté renversante, j'ai été littéralement scotché sur mon siège pendant 3h30, malgré 2 où 3 connard dans la salle qui mon par moments sorti du film, j'ai été subjugué du début à la fin et malgré une durée excessivement longue, parce que oui j'ai personnellement senti la longue durée de l'œuvre, pour autant je ne me suis a aucun moment ennuyé, ces bien simple, au moment ou j'ai commencé à soufflé le film arrivé sur ça fin, scorsese à su s'arrêter au bon moment, puis cette fin et d'une grande originalité, exposé les faits historiques sur fond théâtrale avec un petit caméo du maestro, c'est digne d'un grand chef d'orchestre.
Pour conclure sur l'excellent killers of the flower moon, c'est une masterclass bien plus abouti techniquement que son irishman, ou les comédien(ne) sont quasi tous exceptionnel, surtout le trio, Dicaprio, De Niro et la magnifique lily gladstone, actrice que j'ai découverte avec se film, est elle et juste incroyable, elle apporte une grande sincérité et une certaine tendresse à son personnage, ont s'attache à elle des les premières secondes où elle fait son apparition, la ou dicaprio par moments et dans l'exagération surtout vers la fin, elle ne devis jamais de son personnage, les quelques passages d'effondrement emotionel de sa part, son d'une très grande justesse, au point qu'elle a réussi à me donner des frissons, killers of the flower moon et un grand film certe très long, mais le plaisir lui, il et d'autant plus grand du moins pour moi, même dans la noirceur de son histoire l'œuvre et d'une beauté renversante sur tous les plans.❤️❤️❤️👍👍
Enfin !!! Du vrai cinoche américain !
Édit : put... merej je ne regarde plus tes vidéos si tu continues à spoiler ! Je regarde le film et viens te voir.
On l'attendait cette critique
On dirait un film réalisé par Clint Eastwood. Un tres bon moment de cinema comme quoi les plateformes de streaming donne la possibilité de faire de grand film. Quand les studios traditionnels ne propose plus que des films facile comme Barbie.
J’espère que Brian de Palma pourra nous offrir un grand film par ce biais.
Perso j'étais pas prêt le film est fort le malaise profond que Scorsese met en place c'est juste incroyable, c'est que j'attend du cinéma 😉
Oppenheimer et killers of the flower Moon ce sont mes films préférés de l'année 2023.
Cet épilogue est tellement inattendu et génial
Sûrement déjà dit mais au cas où, DiCaprio De Niro déjà ensemble dans un film en 1993, "Blessures Secrètes" donc pas exactement la première fois mais une première oui pour un film avec ce budget clairement
Je viens de le voir...tu en parles remarquablement en mettant les mots justes...Scorcese nous installe doucement dans cet univers , comme s il nous installait dans un fauteuil moelleux pour y rester, et on y reste, malgré la dureté, il temporise son film avec ce tambour qui nous accompagne tout le long et qui laisse une tension constante, on est porté par cette histoire tragique racontée de main de maître. MA-GNI-Fi-QUE!
C'est plus long que "Silence" ça donne envie !
Bill Gates est le Robert de Niro d’aujourd’hui…
j'ai beaucoup aimer le film avec sa lenteur et ses perso complétement barge . J’étais tellement dans le film que j'ai pas vu le temps passé .
UN CHEF-D'ŒUVRE ABSOLU !
Je l'ai vu cette après midi, bon film, photo incroyable, décors et costumes impeccable mais beaucoup trop long.
Ça traîne, et c'est vite long quand on comprends assez rapidement les enjeux.
Le dénouement mets beaucoup trop de temps à arriver.
Quant aux interprétations, Robert de Niro est génial, lily Gladstone est incroyable mais j'ai trouvé Dicrapio à la limite du surjeu, il était bon mais sur certaines scènes c'est peut être un peu de trop.
3615Oula Tu nous vends du rêve !!!!!! Mes rétines m'y font courir à grandes enjambées