⭐ L'INVASION DES PROFANATEURS : TOUJOURS D’ACTUALITÉ !

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  • Опубликовано: 3 фев 2025

Комментарии • 18

  • @scamianbas
    @scamianbas 2 месяца назад +4

    Les gens normaux pointés du doigt et le hurlement qui l'accompagne m'a marqué à vie.

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад +1

      Merci pour ton commentaire. C'est également vrai pour moi ! Cette scène est absolument marquante et glaçante.
      Ce qui rend cette scène encore plus perturbante, c’est qu’elle exploite une peur profondément humaine : celle d’être identifié comme différent, traqué, et rejeté par la société. Ce cri devient un symbole terrifiant de la conformité imposée par la force.
      Pour toi, qu’est-ce qui rend cette scène si impactante ? Est-ce l’angoisse de perdre son humanité ou l’idée que même nos proches pourraient se retourner contre nous ? Dans tous les cas, c’est un chef-d’œuvre d’angoisse qui continue de résonner encore à notre époque.

    • @scamianbas
      @scamianbas 2 месяца назад

      @@questionsdescience Je dirais que c'est la violence symbolique dont on peut être victime quand on ne pense pas comme les autres, ainsi que la déshumanisation et la "reprogrammation" qui va avec. Une allégorie des dégâts que peut faire la pensée unique véhiculée par les médias traditionnels de nos jours.

  • @vdel9036
    @vdel9036 2 месяца назад +2

    Ce film, je l'ai vu et il reste dans un coin de ma mémoire, dans le tiroir des épouvantes exquises.😊
    Dans le même registre, il y a aussi "The Thing", de John Carpenter.😱

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад +1

      Merci pour ton commentaire, c'est une belle manière de décrire ce genre de film : "épouvantes exquises" ! 😊 C’est vrai que L’Invasion des profanateurs a cette capacité à s’ancrer durablement dans nos esprits avec son ambiance paranoïaque et son horreur subtile.
      The Thing de John Carpenter est effectivement dans le même registre : une tension insidieuse, la défiance envers les autres, et cette idée glaçante que l’ennemi peut être nous-même. Là où L’Invasion des profanateurs joue sur le remplacement collectif et le déni de l'humanité, The Thing pousse l’angoisse encore plus loin en isolant les personnages et en les confrontant à une menace qui détruit de l’intérieur.
      Les deux films partagent cette capacité à nous faire réfléchir sur la nature de l’identité, la confiance, et le sentiment de perte de contrôle face à une force implacable. Deux chefs-d’œuvre, chacun avec sa manière unique de nous tenir en haleine et de nous marquer durablement.
      Si tu apprécies ce genre d’épouvante psychologique, as-tu vu d’autres films dans la même veine, comme It Follows ? Ça pourrait aussi te plaire !

    • @vdel9036
      @vdel9036 2 месяца назад

      @@questionsdescience Je regarde moins de films, maintenant. Mes références ciné sont donc assez anciennes.
      Un autre film qui m'a pas mal marqué est "the descent". Il attaque le spectateur par l'angle de la claustrophobie. Une histoire de spéléologie qui tourne mal, avec une menace imprévue supplémentaire qui rajoute de la tension à une situation déjà désespérée.
      Faut-il qu'on soit bizarres, pour aimer ce genre de films.😄

  • @Musicalmant.
    @Musicalmant. 2 месяца назад +1

    *J'ai vu ce film il y a très longtemps, c'est vrai, que pour l'époque, ce film à marquer la science fiction* 😎😎👍👍

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад +1

      Merci pour ton commentaire ! Tu as tout à fait raison, L’Invasion des profanateurs a véritablement marqué l’histoire de la science-fiction. Pour l’époque, il mêlait brillamment l’angoisse psychologique à une critique sociale, ce qui le rend encore pertinent aujourd’hui.
      Avec sa parabole sur la peur de l’uniformité et de la perte d’identité, il a su capter les préoccupations de son temps, tout en posant des questions universelles sur l’individualité et le libre arbitre. C’est ce qui en fait un classique intemporel.
      L’as-tu revu récemment ? Ce genre de film gagne souvent une nouvelle profondeur avec le recul des années. Et il est fascinant de voir à quel point son message résonne encore à notre époque.

    • @Musicalmant.
      @Musicalmant. 2 месяца назад

      @@questionsdescience la dernière fois que je l'ai vu c'est en 1980/81 et pas depuis; mais le revoir avec le côté "nostalgie" et le passionné de fiction que je suis (bien qu'elle rejoint trop souvent la réalité) et pas dans le positif ... J'aimerai bien le revoir en effet

  • @FLMNH
    @FLMNH 2 месяца назад +2

    je ne sais pas pourquoi mais ca me fait penser au propos du "les deux corps du roi" (je précise que je ne l'ai pas encore lu)
    le roi ayant un corps émotionnel, faillible, mortel et un autre celui de son royaume

  • @fleur1de2cactus3
    @fleur1de2cactus3 2 месяца назад +1

    Sutherland, pour moi, c'est Casanova (1976). Je ne connais pas les Profanateurs mais espère le voir, un jour.

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад

      Merci pour ton commentaire ! C’est vrai que Donald Sutherland est incroyable dans Casanova de Fellini, un rôle mémorable et très différent de celui qu’il joue dans L’Invasion des profanateurs. Dans ce dernier, il offre une performance marquante, oscillant entre vulnérabilité et paranoïa, parfaite pour porter l’angoisse grandissante du film.
      Si tu as aimé son interprétation dans Casanova, je pense que tu seras impressionné par sa capacité à s’immerger dans un univers totalement différent avec Les Profanateurs. Ce film est une perle de la science-fiction et du thriller psychologique, avec une tension qui monte crescendo et un final inoubliable.
      Je te souhaite de le découvrir bientôt, c’est une œuvre qui vaut vraiment le détour, surtout si tu apprécies le jeu d’acteur de Sutherland. Tu pourrais y retrouver un autre côté de son immense talent !

  • @Eric-sf-hlf
    @Eric-sf-hlf 2 месяца назад

    Celui de 1955 m'avais beaucoup marqué enfant. Certainement vu dans l'émission "La dernière séance". Réflexion sociale obligatoire et très bon sujet de débat.

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад

      Merci pour ton commentaire ! 😊 La version de 1955, avec son ambiance paranoïaque et son sous-texte social lié à la peur du conformisme et des "menaces invisibles" (comme le maccarthysme à l'époque), reste un sujet de débat très riche.
      Et si en plus tu l'as découvert grâce à La dernière séance, ça ajoute une touche nostalgique vraiment sympa. Cette émission a marqué tellement de spectateurs en mettant en lumière des œuvres marquantes du cinéma classique !
      C'est d'ailleurs intéressant de comparer les deux versions (1955 et celle de Kaufman en 1978). La première joue sur un climat d'urgence lié à l'après-guerre et à la peur de la Guerre froide, tandis que la seconde réinterprète la même histoire pour aborder des angoisses plus contemporaines, comme la désillusion des années 70 ou la méfiance envers les institutions. Si tu devais choisir entre les deux, laquelle préfères-tu et pourquoi ? 😊

  • @xyzoub
    @xyzoub 2 месяца назад +1

    Salut Sébastien, j'aime beaucoup tes vidéos, elles sont très bien faites et tu as un don de pédagogue. J'ai aussi vu ce film il y a quelques années, il réadapte le vieux mythe immémorial du mort-vivant qui visait à nous apprendre à nous méfier de l'organisation excessive du monde et de la société, et qui nous parle particulièrement à nous modernes. Il est à noter que la figure du mort-vivant, par exemple dans ce film sous la forme d'une invasion extra-terrestre, ou encore dans l'immense littérature, cinémathèque et séries sur la figure du zombie, qui sont plébiscitées par le public, nous la présente douée de plus en plus de capacités physiques et d'intelligence : la sournoiserie et la perfidie dans le film _L'invasion des profanateurs,_ alors que le mort-vivant classique est bête et idiot, ou encore la force physique démesurée comme dans le film _World War Z_ (2013), dans lequel des zombies font des sauts gigantesques pour attraper un hélicoptère en vol. Ces histoires des mort-vivants disent quelque chose sur nous, et nous offrent une catharsis en nous libérant de nos pulsions coupables sur notre incapacité à changer le monde.
    Je ne peux que te conseiller d'écouter le lumineux podcast sur les figures mythologiques contemporaines de Ralf.
    ruclips.net/video/IAR96-NTJNg/видео.html&ab_channel=Ralf

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад +2

      Merci beaucoup pour ton commentaire et tes compliments, ça me touche beaucoup ! 😊
      Tu as tout à fait raison de souligner la richesse mythologique et symbolique des figures comme le mort-vivant ou le zombie, et "L'invasion des profanateurs" (version de Kaufman) illustre effectivement une adaptation fascinante de ces thématiques dans un contexte moderne. Ce qui est marquant dans ce film, c’est justement cette critique sociale implicite : la perte d’individualité, l’uniformisation, et cette idée que l’excès d’organisation peut déshumaniser complètement une société.
      J’aime beaucoup ton analyse sur l’évolution des figures du mort-vivant. C’est vrai qu’on est passé d’un zombie lent et idiot, presque grotesque, à des créatures bien plus terrifiantes par leur intelligence, leur ruse ou leur puissance. Cela reflète sans doute nos propres angoisses contemporaines : face à des systèmes ou des crises qui nous dépassent, comme la technologie, le réchauffement climatique ou les pandémies, on projette ces peurs dans des monstres qui semblent inarrêtables et face auxquels on se sent impuissant.
      Et je partage ton point de vue sur le rôle cathartique de ces récits. Ils nous permettent d’exorciser nos peurs et frustrations collectives, tout en nous offrant des métaphores pour réfléchir à nos sociétés. C’est aussi ce qui rend ces œuvres intemporelles !
      Merci pour la suggestion du podcast de Ralf, je vais aller y jeter une oreille, ça m’intrigue beaucoup. 😊

  • @elrictartampion
    @elrictartampion 2 месяца назад +1

    bon film, trés mauvaises traduction du titre (body snatchers )qui a rien à voir avec l'histoire du film.trés bonne analyse

    • @questionsdescience
      @questionsdescience  2 месяца назад +1

      Merci pour ton commentaire ! 😊 Je suis d’accord avec toi : Body Snatchers est un titre qui reflète bien mieux l’essence du film, en mettant l’accent sur cette idée d’usurpation corporelle par les extraterrestres. En français, L’invasion des profanateurs donne l’impression qu’il s’agit d’un film plus classique sur une menace envahissante, ce qui peut un peu détourner l’attention du vrai sujet.
      Cela dit, c’est une habitude dans les traductions de titres de l’époque, où l’objectif était souvent d’attirer le public avec des mots qui évoquent des genres populaires. Heureusement, le film lui-même est tellement puissant et évocateur qu’il transcende ce problème de traduction.
      Et toi, est-ce que tu as une proposition de titre en français qui te semblerait plus fidèle à l’esprit de Body Snatchers ? 😊