Je suis enseignante depuis 6 ans en REP (banlieue parisienne). J'aime mon métier, j'aime le contact avec les élèves, mes cours se déroulent bien. Mais pour moi il y a 4 gros points négatifs, qui font que je déconseille fortement aux jeunes de se lancer dans ce métier : - aucune formation n'est proposée pour nous rendre "adaptables". Je suis prof d'Histoire-Géo-EMC, est-il normal que sur mes 6 classes, on me demande de faire cours avec 5 élèves non allophones, 4 élèves ULIS non pris en charge par le dispositifs et avec des handicaps lourds (par exemple 3 autistes), et cela sans aucune formation ? Je dois leur parler de la Mésopotamie, du fascisme, de la mondialisation, autant de concepts déjà très difficiles à appréhender pour des enfants de classes sociales très populaires... Je ne sais tout simplement pas faire, je ne parle pas Ouïghour ni Tamoul, je ne connais aucune technique pour gérer les profils atypiques. Et aucune formation ne m'est proposée. Aucune. On nous demande d'être des éducateurs spécialisés, sans aucune formation. - la charge de travail sous estimée par les médias et l'opinion publique, ce qui est humiliant et décourageant. Je fais 21h devant élèves par semaine, +2h d'aide aux devoirs, + environ 6h de préparation en amont des cours (même en ayant une base, il faut toujours refaire), +4h ou 5h de correction, +2 de réunions pédagogiques par semaine, +2h/3h de rendez-vous individuels avec les élèves ou les parents, appels téléphoniques, signalements aux autorités, résolution de conflits et situations de harcèlement entre élèves, +2h d'impressions papier, plastifications, découpage, mise en page des documents. Le compte est vite fait. Certes ce n'est pas l'usine, mais c'est suffisant pour ne pas être attaqués en permanence sur ce sujet. -les effectifs de classe. Dans mon collège, le nombre d'élèves monte à 28. Cela paraît assez peu, mais je vous assure que 28 élèves de cité, tous plus ou moins hyperactifs / tabassés à la maison / livrés à eux même jusqu'à minuit / addicts aux réseaux sociaux / embrigadés dans les trafics ou le sectarisme religieux, c'est sportif. Avec une énorme majorité d'élèves qui ne comprennent pas un texte simple arrivé en 6e (je dois retaper TOUS mes documents au présent par exemple, car impossible pour eux de comprendre le sens des verbes conjugués au passé). Les heures de cours sont longues, épuisantes, et souvent inutiles car les bases ne sont pas acquises. - la violence et le bruit. Les jeunes sont violents, crient, hurlent au scandale, réclament des comptes à la moindre punition et vont jusqu'à poursuivre aux abords du collège les nombreux professeurs qui doivent traverser la cité pour rejoindre le RER. Ces ados sont saturés d'informations, de stimulis, d'images, de sons à cause des réseaux sociaux sur lesquels ils passent leurs nuits, et agissent dans la vie réelle presque comme des animaux. Sans parler de la haine contre certaines catégories de personnes, relayée sur Tik Tok et autres, à laquelle ils adhèrent sans problème. Ils n'ont plus aucun code, ne se rendent même pas compte de leurs paroles, leurs gestes, leurs bruits. Et les parents sont du même acabit. Ceci n'est que mon témoignage, mais je peux vous assurer que cela se passe ainsi pour une grande majorité de professeurs en France.
Jr fais des reunions avec des professeurs de collège et lycee des milieux défavorisés. Ils me remontent les differents problèmes que vous evoquez . Et je suis professeur en Master M1 et je peux vous assurer que j'observe moi même les lacunes, cela ne s'améliore pas avec le temps. Ce sont des enfants qui viennent également d'un milieu défavorisé, de classe moyenne basse.
Ce que vous décrivez est un tel cauchemar que ne peux comprendre pourquoi vous dites "aimer votre métier" avec une telle description. Bon courage et merci.
En effet, tout cela est juste, je suis aussi enseignante et les médias ne savent que nous critiquer et ne font PAS DE VRAI TRAVAIL SUR LE TERRAIN SERIEUX ET DOCUMENTE. A quand des journalistes critiqués comme les enseignants ? Lorsque vous ferez un travail sérieux, vous verrez que votre discours sur l'enseignement devra EVOLUER aussi !
Oui j'ai trouvé ça frappant à quel point les réponses des enseignantes sont similaires et celle de l'enseignant français différente. Là encore on voit un décalage entre la France et les autres.
@@reinana8441 Elles sont toutes les trois vraiment distinctes même. On entend des valeurs communistes chez l'enseignant français, des valeurs aristocrates chez l'enseignante estonienne, et des valeurs martiales chez l'enseignante syngapourienne.
ils n'ont juste pas le meme focus un des pays doit se developper vers l'exterieur un des pays doit se proteger de l'exterieur un des pays doit garder ses valeurs tout en restant competitif dur dur
Je pense sincèrement qu'aujourd'hui il faut s'accrocher pour devenir un enseignant. Non seulement c'est 5 ans d'étude plus un an à l'étranger si tu veux enseigner une langue. Pour être mal payé et surtout très mal considéré. Un prof est critiqué et jugé sur tout. Le contenu de ces cours, sa pédagogie, son volume horaire, ses vacances. Ce qui crée une pénurie de prof selon moi c'est la valeur qu'on donne à notre travail. Petite réflexion: si tous les profs de France absolument tous se mettaient en grève que se passerait-il ?
C’est quoi cette obsession de la grève? Vient il à l’idée d’un agriculteur, d’un éleveur d’un pêcheur de faire grève? Non, car leurs grèves n’ont pas le pouvoir de nuisance des vôtres, et ne mettent pas le citoyen dans l’embarras avant plusieurs semaines … Ils sont pourtant aussi essentiels que vous au pays. Les services hospitaliers s’amusent ils a fermer leurs portes et laisser leurs patients sur le trottoir? Non, car entre la conscience professionnelle, la continuité des soins et là réquisition ça n’est pas possible. Ils sont tout autant que vous nécessaire au pays. On vous confie l’avenir de nos enfants, croyez sérieusement qu’on vous laisse carte blanche? A une époque où on regarde ce qu’on a dans l’assiette, qu’on désire de la traçabilité, une époque où la décision d’un patient doit être éclairée et consenti après des explications claires des soignants. Pourquoi l’éducation de nos enfants seraient exempte de cette transparence? Le corps enseignant a tous ses week-end hors mis lors des classes vertes, a les mêmes vacances que les enfants à quelques jours près. Vacances scolaires qui je le rappelle ont pour origine le fait de laisser les enfants retourner à la ferme familiale pour aider sur l’exploitation. Tous ce temps libre laisse énormément de possibilités de s’exprimer de manière pédagogique ce qui devrait être a priori une de vos qualités professionnelles.
@@leyac2077 Bonjour, je ne souhaites pas faire débats avec vous mais je me permet simplement de rectifier vos arguments concernant les vacances scolaire des professeurs. Je connais beaucoup de professeur et je vais simplement donner l'exemple d'une dame qui est professeur des écoles en maternelle donc à priori elle '' à rien à préparer. Hors, elle ne prend que la moitié de ses vacances à chaque fois. Par exemple elle prend 3 semaines de vacances e' juillet et tous le mois d'août elle ce forme au meilleur technique d'éducation et prépare un maximum d'activité pour l'éveil des enfants. J'ai un ami professeur au collège pour sa première année il devait faire les 6eme,5eme et 3eme en histoire mais aussi en français... Il devait apprendre les programmes tout en enseignant au élèves. Je ne l'ai czsiment pas vu pendant 2ans il m'a dit n'avoir eu aucun week-end de repos entre chaque vacances. Vacances ou il passait 90% de son temps à préparer les cours. Je ne souhaites absolument pas débattre. Je me permets juste de rectifier la vérité sur mes prétendus vacances et week-end des professeurs.
@@SK-ci6wi sans volonté de débat non plus, mais juste d’échange. Nous connaissons tous des enseignants, ils sont plus de 800 milles en France et plutôt bien réparti sur le territoire. Je ne doute pas de la véracité de votre témoignage. J’en connais également, plus ou moins investis, mais ceux avec qui j’ai le plus d’affinités témoignent depuis l’intérieur du système d’une toute autre norme. C’est ceux là même qui connaissent la carte scolaire et sortent leurs enfants de l’éducation nationale où ils exercent, et pour l’un à même choisi l’école à domicile.
ce qui se passe aujourd'hui :le gouvernement recuterait en masse des gens non qualifiés pour les remplacer en 2 semaines.
2 года назад+16
Dommage. Le sujet est intéressante, plein de problématiques sont abordées, mais juste effleurées. Il aurait été utile de voir concrètement comment ces 3 pays investissent dans l'éducation : heures de travail totales des profs selon le niveau et le pays comparé à leur salaire net (à parité de pouvoir d'achat), nombre d'élèves par classe selon le pays, nombre de classe à charge pour un prof selon le pays, possibilité de sorties/activités originales selon le pays, etc. Là on aurait eu certains indicateurs pour comparer un peu plus précisément les choses.
A titre personnel, j'ai des élèves qui arrivent en sixième avec un niveau de lecture, de compréhension et d'écriture très faible. C'est alarmant et à la fois impossible à résorber avec seulement mes heures de cours car le programme n'admet pas de place pour reprendre des bases élémentaires. Les 3/4 de la classe ne savent même pas multiplier par deux une note sur 10 pour avoir une note sur 20. J'ai testé hier même avec une classe qui venaient de recevoir leur évaluation sur 10 d'expliquer que pour avoir une note sur 20 il fallait doubler la note. Gros moment de solitude pour expliquer que 0.5 x 2 est égal à 1. Je suis professeur d'histoire géographie et emc et c'est vraiment dramatique ce niveau surtout pour les élèves et des parents qui ne pensent pas vraiment qu'il y a des lacunes déjà très importantes à l'entrée en sixième ou qui sont dans le déni (car ces problèmes apparaissent déjà dans le dossier scolaire en primaire ). Alors du fait des lacunes et pour ma part je suis en rép+ donc j'ai beaucoup de cas comme ça par classe, la progression est beaucoup plus lente et souvent laborieuse. Et les élèves passeront en 5eme à la fin de l'année, trop peu de redoublements possibles et les rares places sont données aux élèves qui s'accrochent avec l'accord des parents (qui peut poser problème quand il y a du déni). Du coup les élèves pensent avoir le niveau puisqu'ils passent mais c'est mentir et tôt ou tard la sentence arrivera. Il faut repenser le redoublement , le valoriser, accepter que les élèves soient différent, accepter qu'un élève nécessité deux ans plutôt qu'une année pour valider des compétences, exiger de plus petits effectifs en classe, repenser les journées types d'un élève, revenir aux fondamentaux les seuls qui permettent ensuite d'approfondir et de découvrir de nouvelles matières. Mais le temps scolaire n'est pas le temps du politique et c'est là le véritable problème : tous les cinq ans si ce n'est moins, on change de gouvernement et/ou de ministre de l'éducation nationale cela renforce l'immobilisme perçu et vécu dans l'enseignement en France : -la course aux bons chiffres pour les ministres ( résultats aux examens gonflés qui servent à valider la politique du ministre en place) -une réforme importante au collège il faudrait que cette réforme soit directement mise en place dès la première année du quinquennat pour apprécier les premiers résultats : si vous mettez en place une réforme mais que vous n'avez que deux ans avant de quitter votre poste ou de changer de gouvernement vous ne pouvez pas suivre une classe d'âge de la sixième à la troisième avec cette réforme, vous n'avez donc aucun recul dessus). -la course pour chaque ministre d'entreprendre de petites réformes pour marquer ses années en poste , conduisant à une multitudes de petites réformes timides et souvent inefficaces car ne changeant pas le fonctionnement global de l'enseignement mais alourdissant parfois voire s'opposant à d'autres réformes en place. Ce temps politique est vraiment problématique pour penser et appliquer une réforme globale de l'enseignement public en France. -les programmes sont trop lourds surtout pour des élèves en difficultes déjà sur les fondamentaux. En hg et emc, mais ça doit être également pareil dans d'autres matières, les programmes sont lourds, alors deux choix s'offrent à l'enseignant : faire vite en prenant le risque de perdre une partie de la classe ou faire moins mais en approfondissant, en travaillant les compétences plus que les connaissances pures et dures. (Car les compétences les suivront , les connaissances moins ). Donc vous ajoutez au niveau parfois très faible , la gestion de classe avec parfois des groupes classes qui nécessitent de prendre le temps de rappeler les impératifs en cours et c'est comme ça que vous finissez par devoir courir après le temps en essayant de joindre les deux bouts, avec d'un côté l'impératif du programme et des compétences et de l'autre la réalité du terrain avec des élèves ayant de multiples lacunes , des problèmes divers de mise au travail ou de comportement. - j'ai des élèves allophones qui sont des ex up2a mais qui ne maîtrisent pas le français courant, beaucoup arrivent en cours d'année et ne font que quelques mois avant d'intégrer une classe classique, sans avs il est difficile d'adapter le cours. -jai des élèves en situation de handicap avec un élève trisomique dans une classe, pas toujours d'avs, l'élève en question a 12ans mais mentalement il en a deux. Comment puis-je différencier mon cours? Pourquoi cet élève se retrouve en inclusion totale ? C'est une violence énorme pour ces élèves qui passent leurs journées à ne rien comprendre et qui par manque de temps et d'encadrement n'ont pas le soutien constant et l'aide constante du personnel éducatif car ils ne sont pas les seuls à nécessiter une vigilance et une adaptation des cours. C'est d'une tristesse.... Et on se sent seul pour gérer cela, seul à être face à notre propre impuissance qui découle d'un système destructeur pour les élèves à besoins particuliers Enfin, la levée de boucliers systématiques des enseignants qui ayant peur du pire à venir, défendent le moins pire.
@@guillaumebolla627 c'est surtout que le collège unique n'a pas changé l'ancien modèle du collège. Les exigences restent les mêmes , et ces exigences fonctionnent pour les élèves préparés à cela (anciennement il n'y avait que ce profil d'élève ). Donc sous couvert d'ouvrir le collège à tous, on a gardé les même exigences. Naturellement on reste sur les très bons et bons élèves y arrivent, les autres souffrent en emportant parfois le personnel. Même si des tentatives et des moyens supplémentaires sont donnés dans les zap, puis réseau éclair puis rep. Ça a été de la démagogie dès le départ à dire aux français nous allons accueillir tous les élèves au collège mais attention on n'a pas changé d'un pouce les exigences. Le résultat était prévisible dès le départ. Si on ne change pas et que l'on garde un "moule" unique , on se retrouve avec des exigences communes mais des niveaux bien trop hétérogènes... C'est tout l'enjeu actuellement de raccrocher des élèves avec le même programme, les mêmes épreuves etc. Ça ne fonctionne pas. En tout cas pas encore car l'école en France accentue les inégalités entre les élèves.
Moi je ne suis pas favorable à l'insertion en classe d'enfants porteurs de handicaps....on ne les aide pas ainsi parce que ce n'est pas adapté pour eux.... l'inclusion est devenue une idéologie....
Je suis pas français je me contente de voir ce que les infos rapportent et et de lire les différents plaintes émises par certaines personnes dans le milieu de l éducation . Ce n est que mon opinion , et avec toute l humilité dont un être humain peut faire preuve , peut être que le problème de la France en matière d éducation se trouve dans le manque de rigueur et de discipline . Il faut être intransigeant avec les élèves perturbateurs les exclure pour qu ils comprennent que leurs agissements ne sont aucunement tolérables car ils perturbent aussi les élèves qui ont la volonté d apprendre . Il faut les secouer , ce sont des enfants mais ce sont des êtres doués d intelligence ils sont conscients de leurs actes . Bien sûr il faut toujours prévenir avant de punir mais la punition devra s exercer tôt ou tard
Vous savez qu'en France certaines accusations sont très graves. Un élève qui manifeste qu'il a rien à f***e devrait être sanctionné. Mais il va immédiatement vous traiter de raciste... Et là, la carrière de l' enseignant voire sa personne sont fichues. Quand elles ne sont pas tout simplement mises en danger. J' ai essayé de ne pas en écrire des pages et des pages parce que nous sommes sur "un réseau social par internet."
L'école française n'est pas bonne pour les meilleurs non plus, du moins ceux qui des capacités car ces profils cherchent autre chose que de simples connaissances et compétences scolaires à cocher dans une grille
Oui, enfin il faut préciser que tout le système PISA est aussi très critiquée, entre autre puisqu'il compare des méthode et des contextes totalement différent. Comment comparer les compétences en français et en mandarin quand les deux langues ne saprennent pas du tout de la même manière ?? Donc dire que les pays les mieux classé ont un meilleur système éducatif c'est une très grosse simplification.
Je suis enseignante et je suis fatiguée. Fatiguée de me remettre tout le temps en question, fatiguée de m'interrompre à longueur de temps pour faire la police, de me faire couper la parole et même de sentir du mépris et de la moquerie de la part de certains élèves. Je voudrais partir des fois mais j'ai un crédit pour ma maison, pas d'argent sur le compte de formation (et oui nous on y a pas le droit). Donc me retrouver sans argent du jour au lendemain me fait peur mais à part ça pas grand chose ne me retient. Je suis usée alors que ça fait seulement 4 ans que j'enseigne
La France engendre des petits moutons savants. Et ceux là deviennent professeurs car ils sont les plus adaptés naturellement à ce type d’éducation. Hors bon nombre d’élèves ne trouvent pas leur place dans cette société ( l’école ) qui fait la part belle à la mémorisation de concepts abstraits. De plus nous ne savons pas miser sur les centres d’intérêt, ce qui touche tout un chacun, et permet de s’ouvrir à d’autres domaines donc développe la curiosité. Apprendre peut un être un plaisir, cela peut être un labeur également mais c’est une torture lorsqu’on éprouve aucun intérêt pour une matière… Si la méthode est en plus clivante c’est l’échec ! Nos professeurs sont mal formé sur le plan pédagogique. C’est un fait. Nos élèves en échec ne sont pas au centre de l’équation, ils ont pourtant certainement des centres d’intérêt ou même des passion qu’il serait bon d’exploiter afin de les aider à s’accomplir, et non pas les forcer à rentrer dans le moule sous peine de se voir mis au banc de la société. Nous avons tous été marqué par deux ou trois de nos professeur dans notre scolarité. De façon positive j’entends. C’est bien trop peu malheureusement.
si on arretait de proposer des spécialités a partir de l'age adulte ou presque (lycée fac) on aurait bien plus de gens épanouis et extremement doués en France....les riches s'en sortent car ils peuvent chercher leurs centre a l'exterieur dans des cours privés clubs etc mais les autres a moins d'un coup de bol on doit entendre des années qu'on est pas assez bon dans ci ou ça qu'on est hors cases....pourtant nous ne sommes pas naturellement generalistes et certains (la majorité) grandissent avec des complexes des pertes d'interet pour l'apprentissage des étouffements d'identité et de potentiel et se decouragent avant d'avoir eu l'opportunité de découvrir leur talent specifique et leur grande capacité dans un domaine qui n'est juste pas au programme ou qui sera seulement accessible a ceux qui ont survecu a ce tri inégalitaire.... pauvre pays qui tue dans l'oeuf des gens exceptionnels...grand gachis
On ne peut pas faire une éducation centrée sur les élèves individuellement si on a des effectifs de 30 élèves, il faut retourner sur terre. Quand est-ce que les parents vont se battre pour de vraies réformes comme par exemple la réduction des effectifs ?
Dans les établissements scolaires, il y a un ras le bol généralisé de la profession, le moral et l'envie sont au plus bas, la profession est méprisée comme jamais (à votre exemple), plus mal payée que jamais à partir de la mi- carrière. A mon humble avis, vous n'aurez plus guère d'enseignants à décrier, d'ici 15 ans, il n'y en aura quasiment plus. Le dernier des métiers, payé comme de la ......., alors qu'on demande un BAC+5 aux candidats.
@@footix72 POURQUOI? Est-ce que ce serait différent avec des élèves respectueux et motivés, voire bons? Une école facultative et des classes de niveau cela changerait tout, non?
@@clementsimonnet5187 autrefois, cela s'appelait l'instruction publique. En effet, l'éducation est du ressort des parents, et l'instruction de celui des professeurs. Un État qui s'arroge le droit d'éduquer les enfants est un État totalitaire, ou, du moins, à vocation totalitaire.
Le profs français et chauve de sciences éco : c’est juste l’angoisse, un bon et pure produit bien degueu de cette chère éducation nationale…..au secours🤮🙄
Déjà si on avait des instructions officielles MOINS PRECISES et laissant plus de liberté aux enseignants, je pense que ça irait beaucoup mieux et qu'il y aurait beaucoup plus d'innovation ! Empêtrés dans des programmes de plus en plus ambitieux, l'école française confond école efficace et école élitiste. Plus les programmes sont bourrés , plus les élèves sont saturés, et moins ils apprennent. En France on confond quantité et qualité. L'école française illustre parfaitement ce que Montaigne condamnait en disant : "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine. Aujourd'hui on recule en matière éducative par rapport aux années 90.
@23:50 Non, pas besoin, laissez les matières normales. Donner un cours sur l'environnement, surtout si il est rédigé par des membres du parti vert, ça ne va servir à rien.
L'éducation nationale et l'école en France contribuent. à la coconstruction des inégalités qu'elles sont censées diminuer... et le manque notamment de linguistique y participe grandement. Les discriminations linguistiques, le manque d'appui sur les ressources déjà présentes chez les enfants, le mythe de la bonne norme et surtout ce fanatisme orthographique ne font que descendre encore plus les mômes qui n'ont pas à la maison la variation scolaire du français. Ils sont en situation d'insécurité linguistique et souvent n'osent simplement pas participer. On appelle même "cours de français" les cours de littérature... aucun prof de français n'est formé à la socioinguistique alors que le langage est la base de la transmission... Ce serait un bon point de départ, si seulement on cherchait vraiment à améliorer les choses
@@guillaumebolla627 C'est à dire la survalorisation d'un "bon usage" d'une "bonne" orthographe, bien souvent aux dépens du fond du propos voire de la liberté d’expression (le fameux "apprends à écrire avant de parler ") On passe beaucoup plus de temps que nos voisins à apprendre une norme standard de l’orthographe à l’ecole, en dépit du nombre incalculable de choses plus utiles à apprendre (esprit critique, philo, écologie...) On perd des points sur l’orthographe dans un devoir censé évaluer tout autre chose (math, histoire...) On fait croire qu’il n'existe qu'une bonne norme et on dévalorise ceux qui ne la maîtrisent pas. Et on y tient ! Il y a juste à regarder la réaction des médias quand un linguiste propose des rectifications orthographiques. Tout ça sans que l’absence de linguiste à l'académie française ne pose problème à personne. À savoir : Voltaire, si cher à nos retraités de luxe, avait comme bien d'autres une orthographe variable. Et le mot originel est "nénufar", avec un F. Le ph est une erreur de copie. Si cela vous intéresse je vous conseille La faute de l’orthographe, conférence dispo sur yt de deux professeurs qui expliquent tout ça, ainsi que l'ouvrage de Philippe Blanchet "discriminations linguistiques : combattre la glotophobie" qui évoque notre rapport à l'orthographe
Tu es pas sociolinguiste par hasard ? Ma prof a dit que les cours en sociolinguistique ont été supprimé pour le Master Meef donc ça pause effectivement problème.
@@biduletruc7612 D'accord pour freiner sur l'orthographe mais que faire quand 10 pc des jeunes ne connaissent que 450 mots? Faut-il revaloriser l'oral quand-même? Où apprend-on les mots? Il faut revaloriser la lecture alors? Enseigner le français en mode "langue étrangère" avec des articles et des débats?
Connaissant bien le sujet, il est justement demandé de ne pas noter l’orthographe dans les devoirs hors les dictées. Et justement, on a lâché beaucoup de leste là dessus. A tel point que les élèves demandent si l’orthogonale est noté et ne font que bien moins d’effort en dehors des cours de français. « on est pas en francais, on s’en fiche de ca » Le niveau d’orthographe/ grammaire est très très faible. Beaucoup d’élèves ne mettent même plus de majuscules à leurs phrases et même a leur prénom, justement parce qu’on ne doit plus en tenir compte ni le relever. Je comprends votre idée dans le sens où il ne faut pas en faire une obsession mais rassurez-vous c’est tout le contraire. L’importance de la maîtrise de la grammaire/ orthographe est très importante surtout en français, une langue qui regorge d’homophones. Les élèves qui ne maitrisent que mal cela se retrouve ensuite en difficulté de compréhension de textes simples … alors je pense qu’un juste milieu est important !
De nos jours, on perd de plus en plus l'esprit critique, l'esprit de la compétition, des concours et de l'expérimentation. Trop de laxisme sans discipline, ce n'est pas non plus une solution pour la réussite scolaire.
Bonjour merci pour Arte. Mes questions portent sur le sujet de l´efficacité ou si vous le voulez bien est de l´utilités de l´éducation pour les adolescents et autres. Est-ce qu´ éduquer est un métier qui est productif dans le sens du futur adulte dans une perspective internationale ? Ou est-ce qu'il est simplement une routine obligatoire pour les travailleurs de l´éducation nationale ? Merci de comprendre le bons sens de ma réflexion.
Ce qui tue l EN et le métier de prof : *** Un fonctionnement purement IDÉOLOGIQUE et déconnecté du réel. La pire chose qui puisse exister . *** La main mise d'un Etat centralisateur à la fois absent et ultra présent dans l'organisation. Et la main mise de syndicats idéologiques absurdes sur le fonctionnement au jour le jour ( logique, pour combler le vide de l Etat) . *** des profs bcp trop suivistes , obéissants jusqu'à l'absurde, avec aucun regard critique sur ces syndicats et l'absurdité du sys Exemple : en seconde générale le niveau en calcul des élèves est LAMENTABLE. Ils ne veulent pas de groupes de niveaux , donc on va continuer comme cela .... Ils ne proposent rien pour améliorer , tout le monde s'en fout .... *** Passages automatiques d'une classe à l'autre , aucune orientation , aucune prise en compte des débouchés , le bac donné à des analphabètes , .... Dingue *** Refus de voir les sys. étrangers qui marchent .... Etc etc En bref , ce système est fait pour : *** Que nos politicards vivent bien peinards , les jeunes sont gardés ... *** Les syndicats et l'administration vivent peinards eux aussi . Tant qu'il ny a pas trop de vagues , ca tient debout *** Bcp de choses dont faites pour endormir les jeunes le tout sur le dos de 95 % des profs , souvent complices .
Avec ce nouveau système éducatif vous pouvez avoir de bon fonctionnaires et ouvriers🤖, mais vous ne pouvez jamais avoir de bon dirigeants ou leaders🧠...
Ah l éducation nationale française ! Rien n’a évolué depuis 30 ans , surtout quand je vois le programme d’aujourd’hui identique ou presque depuis des décennies. Le monde évolue, pas vraiment les programmes éducationnels français. Le problème est aussi lié à l’implication de nos profs dans leurs métiers, mais comment les impliquer alors que notre état ne fait rien pour. Qui pourrait travailler correctement avec peu de moyens ? qui n aurait pas déjà démissionné ? Je rejoins assez l’avis de l’Estonie avec peu de motivation et d’implication de la part des profs les résultats sur nos enfants s’en ressentent clairement pour exemple : Ma gamine est en 3eme a plutôt de bon résultat en classe, cependant je peux clairement voir des différences sur ces mêmes résultats entre les professeurs qu’elle apprécie parce qu’ils sont impliqués et font de la pédagogie plutôt que de la course à la note et ceux qui sont lassés par leur métier, ennuyés, voir irascibles et qui plombent des cours. Dans ce dernier cas , elle n’a aucune envie d’aller en classe et son apprentissage dégringole. Au fond le plus important n’est t’il pas ce que nos enfants retiennent de leurs cours et pas de leurs notes ? On fait beaucoup de généralités éducationnelles avec une course au résultat parce qu’il faut diplômer encore et encore …. « C est comme ça qu’on fait des élites » m’a-t-on dit un jour ! Quelle tristesse…
C'est FAUX, Les programmes ne sont pas identiques "depuis des décennies" et ils CHANGENT TOUT LE TEMPS - C'est bien cela LE PROBLEME ! Quand on devient efficace, et hop on doit refaire tout parce que les programmes changent ! On ne peut pas laisser dire des choses comme ça qui ne correspondent pas à la réalité ! Les nouveaux programmes datent de 2019 (ils n'ont que 3 ans).
@@marielinemouriesse pardon mais je persiste et signe dans les grandes lignes le programme reste le même que celui de mon époque , d’ailleurs j’ai encore certains de mes cours de 3eme milieu 90 et nous avons fait un comparatif avec ma fille qui est en 3eme actuellement et désolé que cela vous déplaise les différences sont subsidiaires.
Faites ce métier pendant plusieurs années et attendez de voir si vous ne deviendrez pas "irascible ": répéter 10 fois la même chose A CHAQUE FOIS parce qu'ils écoutent rien, s'interrompre toutes les 1min 30 parce qu il y en a toujours un qui se retourne pour bavarder, ne pas pouvoir écrire tranquillement au tableau parce qu'il faut avoir des yeux dans le dos, les élèves qui laissent leur merde par terre à la fin de l'heure, les élèves qui parlent pas français mais qui ne veulent pas venir avec leur téléphone pour traduire et qui du coup dorment, les élèves avec des troubles Dys, autistes et autres joyeusetés et pas d'accompagnant, dès que tu veux prendre du temps avec eux pour les aider d'autres en profitent, les élèves qui se traitent de "sale arabe" à longueur de temps mais "c'est pour rigoler", etc etc ... Je pourrais faire une liste 10 fois plus longue.
@@adastra3883 Pourquoi ne pas travailler seulement avec ceux qui le désirent? J'ai parfois fait cela. On introduit le sujet du cours, le but du cours, la date du test et puis on fait une annonce: Ceux que ça n'intéresse pas peuvent écouter de la musique ou regarder des vidéos avec les écouteurs ou ils peuvent aussi quitter la classe sans être noté absents. Les attitudes ont subitement changé, je vous jure.
@@TheAxeForgetsTheTreeRemembers tout dans ses explications montre qu'il est en dehors du professeur et juste dans la contestation en ne cherchant pas a transmettre des connaissances mais juste a transmettre sa visions gauchistes lutte des classes etc.
Le chauve avec son bouc qui ressemble à rien là, il se rend compte qu'il incarne toute la pensée qui a menée à la situation qu'il déplore ? 🧐 Ou il fait de l'humour ? J'me rends pas compte. 🙄
5:00: Ah Ah Ah mais c'est incroyable; voilà bien la différence fronçaise pour ce prof de sciences éco: des élèves seuls qui apprennent derrière leur ordi portable, quelle horreur pour lui. (comparé auss deux autres enseignantes qui voient "des jeunes adultes qui se préparent pour le futur"). Mon dieu, le mammouth est encore plus vieux que je ne l'avais imaginé: c'est jurassique classe en fait l'école en France!
Bon Dieu, est-ce que nous n'aurions pas tellement à dire? Si le but de l'éducation serait de donner ce que l'on nommerait plus volontiers aujourd'hui des informations, ne penserions-nous pas que beaucoup seraient oubliées parmi elles? Sachant cela, quel serait le but de nos systèmes éducatifs lorsque des enfants commenceraient sporadiquement à lever la main pour demander à leur tuteur à quoi ça servirait d'apprendre >? Est-ce que nous n'aurions pas pu entendre des choses du genre : pour que tout le monde soit au même niveau (12 ans plus tard), si ce ne serait pas carrément parce que ce serait dans le programme, ils en seraient obligés, sinon un >? À cause de cela, qui d'entre nous saurait sa table des multiplications par cœur jusqu'à 12 x 12 = 1912, pardon 144, je me serais trompé? Qui se souviendrait de principes d'algèbres concernant entre autres les exposants, la trigonométrie, sa grammaire... sa chimie, sa biologie, sa géographie, son histoire, sa physique, son économie, sa morale, son dessin technique, sa musique, son anglais, etc.? Plusieurs auteurs auraient pu aussi écrire sur nos systèmes d'éducation, comme entre autres Ivan Illich dans >, allant jusqu'à suggérer les réunions informelles, la nappe à pique-nique sur laquelle échanger, les groupes organisés dans le but d'apprendre sur un sujet précis, d'actualité, ou plus pédagogique par son universalité (ses liens plus larges). Autrement dit, serait-ce si difficile et coûteux dans nos sociétés dites organisées, ce genre d'infrastructure, ou si nous privilégierions trop nos institutions monolithiques pouvant avoir quelque lien de parenté avec nos usines produisant à la chaîne leurs marchandises (salades), voire nos hôpitaux pour aliénés comme nos prisons pour délinquants? Nous pourrions plutôt nous imaginer qu'un apprentissage en arborescence pourrait se faire, et où tous pourraient se retrouver tôt ou tard à la fin d'un même cursus pour passer un examen de graduation pouvant être devenu inutile, soit dit en passant (1ʳᵉ et 2e année, école élémentaire ; maternelle, tu ne pourrais toujours pas couler comme le Titanic, car ce serait impossible). Bref, de cette façon, est-ce que nous ne pourrions pas comprendre que des élèves pourraient apprendre plus vite tant quantitativement que qualitativement (l'algèbre ou la capacité d'abstraction, dès la maternelle)? Que plus de liens utiles et mémorisés pourraient avoir été établis avec le monde réel (la vie)? Que parce que les élèves seraient tous les moindrement intelligents, qu'ils pourraient se retrouver au même endroit pour ce qui serait plus fondamental et utile (lire, écrire, compter...), le restant pouvant être laissé soi-disant libre et sans évaluation obligatoire, au même titre que la biblio et les récréations dans les cours du même nom (étant devenues, elles aussi, probablement inutiles)? Bien sûr, tout cela pourrait nécessiter quelques autobus scolaires en plus. Mais étant donné que le cursus pourrait s'étendre sur les moins de 12 années, le manque à gagner en coût pourrait se faire en-dedans, peut-être de, quoi, 6 à 10 années? Oui, si école buissonnière, un dénommé Albert Einstein aurait connu ça pour devenir un des plus grands scientifiques de tous les temps (relativité...). Pour vraiment terminer, nous pourrions penser à des tas d'avantages ou ce à quoi devraient ressembler nos systèmes d'éducation (en aucun ordre apparent) : le lien plus étroit entre tuteur-élève et élève-élève ; le dépistage plus étroit des cas problématiques (problèmes personnels, sens déficients, TDAH, spectre de l'autisme...), donc leur correction et leur réinsertion éventuelles plus rapide ; le goût plus prononcé pour ce que l'on nommerait l'éducation permanente en institution ou non chez les adultes ; l'approfondissement plus important d'une matière apprise ; l'apprentissage d'autres matières, même éventuellement extrinsèques au cursus habituel, et de façon dite plus transversale quantitativement et qualitativement ; le temps de pratique et d'exercice comme d'étude après les cours plus court, sinon plus long à cause de la rétention mémorielle de façon structurelle, l'engouement, la stimulation (motivation) créées ; la découverte de centres d'intérêts pour une orientation académique plus précoce et pour le marché du travail, si même ce ne serait plusieurs ; les allègements en gestion, etc.
Bonjour, j'adhère à votre approche mais il faut rester réaliste et adosser à vos propositions la vie des élèves et de leurs parents. On a le plus souvent en face de nous 60 pc de petits sauvageons qui n'en ont rien, mais rien à faire d'apprendre car autour d'eux c'est le chaos, la déchéance, la misère et ils ne comprennent pas ce qu'ils font là; ils sont déconnectés de la réalité et leur ignorance les entraîne davantage chaque jour vers un auto-abrutissement pour fuir encore davantage cette réalité et aussi très souvent de la violence. Rien que de se rendre à l'école n'a plus aucun sens pour nombre d'entre eux. Et si la plupart y viennent c'est pour s'amuser, socialiser...bref pour toute la partie non scolaire. Il faudrait une véritable révolution avec tous les risques que cela pourrait engendrer. J'y pense souvent et dites-moi ce que vous en pensez: - apprentissage uniquement des bases (maths, français) jusque 12 ans + lecture surveillée 2 heures par jour pour les autres sujets - non obligation scolaire dès 12 ans - classes thématiques de niveaux ( et non d'âge) et de ce fait possibilité de faire des années sabbatiques - allocations familiales versées directement à l'étudiant dès 13 ans sous réserve de présence
@@sophiaerling7714 Mais ce serait justement ce que je voudrais dire par adosser la vie des élèves et de leurs parents, autrement dit, de relativiser autrement. Nous pourrions nous rappeler pour notre part et pour ce qui existerait encore aujourd'hui, que tous en aurions déjà eu marre dès la troisième ou quatrième année, et que l'on n'aurait trop su où nous nous en irions avec tout ce que nous aurions appris. Des cours de grammaire, d'histoire, de géographie, etc.? Mais irions-nous tous plus tard devenir grammairien, géographe, historien, etc.? Pour le milieu familial et social, la pandémie, les problèmes reliés à l'environnement, la monoparentalité, les dépendances de toutes sortes, les problèmes familiaux augmentant, etc., oui, tout ça, ça serait problématique et comme pourrait donner l'impression qu'il ne donnerait rien d'étudier, voire de trouver un travail valorisant plus tard. Pour le reste, oui, apprendre à lire, écrire et compter, comme j'aurais dit, ce serait effectivement un minimum. Mais pour le reste, concernant par exemple la trigonométrie que l'on aurait tous oubliée, est-ce que ça ne pourrait pas faire partie de quelque spécialisation plus tard? Est-ce que l'on ne pourrait pas s'y intéresser plus transversalement ou indirectement, risquant de la sorte d'être beaucoup plus connaissant, cohérent, etc. (faisant des liens ou structures), en plus d'apprendre plus vite tout en pouvant laisser la place à autre chose? Non, ce serait vraiment de façon stratégique que nous devrions modifier nos systèmes d'éducation. Mais ce devrait être plus de l'ingénierie sociale (néologisme [?] que j'aurais déjà utilisé) dans le domaine de l'éducation de se mettre à table, tout le monde, et de le bâtir ce système. Donc, tout ce que vous auriez proposé serait valable, mais jusqu'ou pourrions-nous nous dire.
@@jocelynbeaudry D'accord mais le problème serait alors le coût, l'organisation et la transition vers ce nouveau système . Et il ne faut pas oublier que l'école a aussi pour but de faire apparaître des intérêts. La trigonométrie va intéresser les futurs architectes et la géographie de futurs diplomates; c'est aussi pour cela que les programmes sont variés, pour que chacun puisse comprendre ce dont il est capable, ce dont il a envie, pour faire naître des "vocations"...alors forcément oui, toutes les matières ne plaisent pas à tous...cela fait aussi partie de la culture générale qui permet de se faire des relations une fois adultes. Et puis il y a la pression des parents qui veulent tous que les enfants aient le bac et de ce fait on a dévalorisé les filières techniques et manuelles. La vérité c'est qu'il y a deux types de parents: ceux qui s'en foutent et ceux qui poussent leurs enfants à devenir le meilleur d'eux-même. Et cela, aucun système d'école ne pourra le changer, sauf à retirer les enfants de leurs foyers.
@@sophiaerling7714 Si le but de l'éducation serait de faire apparaître de nouveaux intérêts, ce ne serait pas tellement évident, des élèves pouvant avoir été marqués par le système d'éducation. Si vous disiez qu'il faudrait simplement faire connaître sans devoir pratiquer, etc., là, nous pourrions il me semblerait davantage comprendre. Non, l'école actuel, auraient pu dire certains, serait un moule. Et si vous ne vous conformiez pas à ce moule, vous risqueriez d'avoir pendant longtemps des problèmes, voire détester jusqu'à la pomme du professeur l'éducation pour ne plus que restituer aux examens ce que vous auriez appris, comme l'on restituerait un mauvais repas. Mais quel gaspillage ne pourrions-nous pas nous dire ? Faudrait-il faire couler aussi les élèves pour ça comme le Titanic aurait pu couler ? Pour les relations adultes, qui aurait dit qu'il faudrait les subir, plutôt que de tout juste s'en aller sans sanction si ça ne nous conviendrait pas (attention aux analogies) ? Donc, bien sûr, il y aurait non seulement la pression des adultes, mais aussi dudit système en complicité ou non avec ces derniers, pouvant aller travailler alors que les enfants seraient à l'école en soi-disant sécurité. Pour le reste, nous pourrions en connaître qui aurait pu trimer dure pour seulement ce bout de papier nommé diplôme, est-ce que le jeu en aurait valu la chandelle ?
Il faut revenir aux fondamentaux de l' école, un sanctuaire du savoir ou les délires et autres courants de pensée n' ont pas leur place. Une seule devise : Respect-Travail-Mérite.
Mais dans leur culture ils respectent les enseignants. Alors 30 enfants qui ne respectent ni les enseignants et qui pour une part trop importante n'ont pas appris à écouter les autres et à ne pas leur couper la parole. Essayez vous mêmes, j'aimerais bien vous voir . Si on apprenait le respect des enseignants, si on redonnait du pouvoir aux enseignants on pourrait gérer 30 par classes. Si on veut une école personnalisée, centrée sur votre petit génie, il faut diminuer les effectifs. On ne peut pas avoir le beurre , l'argent du beurre et la cuisse de la fermière.
On exige aux enfants qu'ils apprennent mais on leur apprend pas à apprendre, l'école reproduit les inégalités en France et les profs ne sont absolument pas objectifs quand ils corrigent les copies de leurs élèves c'est triste mais vrai, certains sont racistes et sabotent les élèves, on privilégie les enfants des cadres en laissant de côtés ceux des ouvriers,
Je pense que les profs sont dépassés par des hordes de gamins accros à TikTok et qui n'en ont rien à cirer d'apprendre quoi que ce soit, ; c'est aussi simple que cela.
@@sophiaerling7714 c'est pas un système qui a la gagne que ça soit les profs ou les élevés.Ils n'ont pas le mental de supporter tout un tas de choses comme la mauvaise note qui casse le moral et la confiance en soi de certains élèves après ce n'est pas une généralité on peut dire ce que l'on veut même les meilleurs ne sont pas incroyables et certains sont des frimeurs qui croient être meilleur que tout le monde
L' écriture manuscrite est révélatrice. Ceux qui s' en moquent rendent des copies hirsutes et tout ébouriffées. Ceux qui font un effort sont plus agréables à lire et l'évaluation en rend compte. (PS : l'apprentissage d'un alphabet différent n'est pas une excuse : j'ai fait du grec et du sanskrit,,,)
Discutable. Lorsque les enseignants sont mal payés, qu'ils se payent sur leurs fonds propres leur ordinateur, leur matériel, leur connexion. c'est surtout une ruine pour eux !
Cela ne m'étonne pas que le système scolaire Allemand - FÉDÉRAL - soit meilleur que le Français. Une vérité qui dérange. Et pourtant... Ce centralisme absurde qui a lieu en France est à bout de souffle. Le fédéralisme - comme en Allemagne - donc, est une solution.
Quand il n'y a plus aucun respect des professeurs ou que certains parents font la loi ou n'acceptent pas qu'un professeur exerce son droit de rectification par rapport au comportement déviant d'un ou de plusieurs de ses élèves, comment voulez-vous que l'école fasse son travail? De surcroît, on n'apprend plus, dans notre système éducatif, à réfléchir mais on formate les cerveaux, ces mêmes cerveaux qui se gavent de conneries et de superficialité sur les réseaux sociaux ou à l'aide des jeux vidéos qui rendent bien service aux parents qui n'ont plus le temps de gérer l'éducation de leurs enfants en raison de leur carrière, de leurs crédits divers et variés ou de leur propre crétinisme déjà bien avancé!
@@OhPuree42 Je suis juste quelqu'un qui constate l'état de délitement avancé de notre société dont la plupart des individus n'utilisent plus que leurs deux premiers cervaux pour exister!
@@HuguesBrial j'avais pas capté que je parlais à quelqu'un à fond dans les pseudosciences et croyances chelou. Ça paraît encore plus ridicule pour vous de dénigrer l'éducation des jeunes d'aujourd'hui.
Après avoir testée différentes possibilités, point toutes encore, Ai pu observer, qu'il manquait trop souvent la chance de s'exprimer oralement, De partager des textes à voix haute, De jouer, dans les cours de récréation, des lectures tout en marchant, Lire en public, valoriser la voix, donne de la respiration au plaisir d'apprendre. Être en mouvement, d'avantage de classes, avec petits groupes de travail, pas des classes surchargées -stop !!!!! Les professeurs se déplacent et les élèves aussi. des minis formations, qui éveillent, qui stimulent le flux et reflux de nos sens. Vouloir être bouddha jeune c'est peut-être pas utile tout de suite. 😜 Stop la compétition et les comparaisons. Tout évolue sans cesse. Bien à vous.
Oui redoubler d'efforts pour virer les WoKEs et se concentrer sur l'essentiel Apprendre à nos enfants les bases, Mathématiques et surtout le Français sans oublier l'histoire sans la culpabilité qui vas avec s'il vous plaît rester neutre et ne pas arboré d'idéologie à l'école ...
Comparons des pommes avec des pommes, les profs français feraient peut-être partis des moins bien payés d’Europe, mais comparons leur taux horaire réellement effectué en incluant les vacances…etc.
As-tu compté les heures passées à préparer les cours ? Les semaines de vacances à corriger les copies ? Les heures de conseil pédagogique ? Les rendez-vous avec les parents, l'infirmière scolaire ? As-tu compté ça ? Le travail d'un enseignant est un iceberg. Le travail réalisé en présentiel est peu à côté du travail de didactique
@@reinana8441 l’image de l’iceberg est jolie. Autant pour un maraîcher producteur vendeur ça passe, il est certain que résumer son temps de travail au temps de vente sur le marché est une ânerie. Mais franchement pour un enseignant? « Les semaines de vacances à corriger les copies » faut il attendre les vacances scolaires pour corriger les devoirs des élèves, dont la remise n’aura lieu que plus de deux semaines après?? Est ce pertinent au niveau pédagogique? Être enseignant ça n’est pas être Ouvrier Spécialisé. C’est être cadre, et avec ce statut il faut montrer un investissement, une adaptabilité et une disponibilité.
@@christinebonvallet4818 C'est facile de critiquer les professeurs mais avec des élèves indisciplinés on perd énormément de temps. Souvent les programmes ne sont mêmes pas achevés (et je parle en connaissance de cause en tant qu'élève). C'est bien beau tout ça mais il y a un programme à boucler.
Je suis enseignante depuis 6 ans en REP (banlieue parisienne). J'aime mon métier, j'aime le contact avec les élèves, mes cours se déroulent bien. Mais pour moi il y a 4 gros points négatifs, qui font que je déconseille fortement aux jeunes de se lancer dans ce métier :
- aucune formation n'est proposée pour nous rendre "adaptables". Je suis prof d'Histoire-Géo-EMC, est-il normal que sur mes 6 classes, on me demande de faire cours avec 5 élèves non allophones, 4 élèves ULIS non pris en charge par le dispositifs et avec des handicaps lourds (par exemple 3 autistes), et cela sans aucune formation ? Je dois leur parler de la Mésopotamie, du fascisme, de la mondialisation, autant de concepts déjà très difficiles à appréhender pour des enfants de classes sociales très populaires... Je ne sais tout simplement pas faire, je ne parle pas Ouïghour ni Tamoul, je ne connais aucune technique pour gérer les profils atypiques. Et aucune formation ne m'est proposée. Aucune. On nous demande d'être des éducateurs spécialisés, sans aucune formation.
- la charge de travail sous estimée par les médias et l'opinion publique, ce qui est humiliant et décourageant. Je fais 21h devant élèves par semaine, +2h d'aide aux devoirs, + environ 6h de préparation en amont des cours (même en ayant une base, il faut toujours refaire), +4h ou 5h de correction, +2 de réunions pédagogiques par semaine, +2h/3h de rendez-vous individuels avec les élèves ou les parents, appels téléphoniques, signalements aux autorités, résolution de conflits et situations de harcèlement entre élèves, +2h d'impressions papier, plastifications, découpage, mise en page des documents. Le compte est vite fait. Certes ce n'est pas l'usine, mais c'est suffisant pour ne pas être attaqués en permanence sur ce sujet.
-les effectifs de classe. Dans mon collège, le nombre d'élèves monte à 28. Cela paraît assez peu, mais je vous assure que 28 élèves de cité, tous plus ou moins hyperactifs / tabassés à la maison / livrés à eux même jusqu'à minuit / addicts aux réseaux sociaux / embrigadés dans les trafics ou le sectarisme religieux, c'est sportif. Avec une énorme majorité d'élèves qui ne comprennent pas un texte simple arrivé en 6e (je dois retaper TOUS mes documents au présent par exemple, car impossible pour eux de comprendre le sens des verbes conjugués au passé). Les heures de cours sont longues, épuisantes, et souvent inutiles car les bases ne sont pas acquises.
- la violence et le bruit. Les jeunes sont violents, crient, hurlent au scandale, réclament des comptes à la moindre punition et vont jusqu'à poursuivre aux abords du collège les nombreux professeurs qui doivent traverser la cité pour rejoindre le RER. Ces ados sont saturés d'informations, de stimulis, d'images, de sons à cause des réseaux sociaux sur lesquels ils passent leurs nuits, et agissent dans la vie réelle presque comme des animaux. Sans parler de la haine contre certaines catégories de personnes, relayée sur Tik Tok et autres, à laquelle ils adhèrent sans problème. Ils n'ont plus aucun code, ne se rendent même pas compte de leurs paroles, leurs gestes, leurs bruits. Et les parents sont du même acabit.
Ceci n'est que mon témoignage, mais je peux vous assurer que cela se passe ainsi pour une grande majorité de professeurs en France.
C'est raciste dis donc de pointer ces problèmes
Jr fais des reunions avec des professeurs de collège et lycee des milieux défavorisés. Ils me remontent les differents problèmes que vous evoquez . Et je suis professeur en Master M1 et je peux vous assurer que j'observe moi même les lacunes, cela ne s'améliore pas avec le temps. Ce sont des enfants qui viennent également d'un milieu défavorisé, de classe moyenne basse.
Ce que vous décrivez est un tel cauchemar que ne peux comprendre pourquoi vous dites "aimer votre métier" avec une telle description. Bon courage et merci.
En effet, tout cela est juste, je suis aussi enseignante et les médias ne savent que nous critiquer et ne font PAS DE VRAI TRAVAIL SUR LE TERRAIN SERIEUX ET DOCUMENTE. A quand des journalistes critiqués comme les enseignants ? Lorsque vous ferez un travail sérieux, vous verrez que votre discours sur l'enseignement devra EVOLUER aussi !
Pour les réseaux sociaux je suis d'accord, mais au final la société encourage ça donc bon, on tourne en rond
Je suis un enseigné, et ça fait 74 ans que ça dure. Et pourtant ça continue, j'ai encore plein de choses à encore apprendre!
la différence entre ce que disent l'estonienne/la singapourienne et ce que dit le français est comique
Oui j'ai trouvé ça frappant à quel point les réponses des enseignantes sont similaires et celle de l'enseignant français différente. Là encore on voit un décalage entre la France et les autres.
@@reinana8441 Elles sont toutes les trois vraiment distinctes même. On entend des valeurs communistes chez l'enseignant français, des valeurs aristocrates chez l'enseignante estonienne, et des valeurs martiales chez l'enseignante syngapourienne.
Tellement, c'est un sketch...
ils n'ont juste pas le meme focus un des pays doit se developper vers l'exterieur un des pays doit se proteger de l'exterieur un des pays doit garder ses valeurs tout en restant competitif dur dur
@@Cdnn777 c'est ça, mais les commentaires cherchent que le négatif ! :)
Je pense sincèrement qu'aujourd'hui il faut s'accrocher pour devenir un enseignant. Non seulement c'est 5 ans d'étude plus un an à l'étranger si tu veux enseigner une langue. Pour être mal payé et surtout très mal considéré. Un prof est critiqué et jugé sur tout. Le contenu de ces cours, sa pédagogie, son volume horaire, ses vacances. Ce qui crée une pénurie de prof selon moi c'est la valeur qu'on donne à notre travail. Petite réflexion: si tous les profs de France absolument tous se mettaient en grève que se passerait-il ?
C’est quoi cette obsession de la grève?
Vient il à l’idée d’un agriculteur, d’un éleveur d’un pêcheur de faire grève? Non, car leurs grèves n’ont pas le pouvoir de nuisance des vôtres, et ne mettent pas le citoyen dans l’embarras avant plusieurs semaines … Ils sont pourtant aussi essentiels que vous au pays.
Les services hospitaliers s’amusent ils a fermer leurs portes et laisser leurs patients sur le trottoir? Non, car entre la conscience professionnelle, la continuité des soins et là réquisition ça n’est pas possible.
Ils sont tout autant que vous nécessaire au pays.
On vous confie l’avenir de nos enfants, croyez sérieusement qu’on vous laisse carte blanche?
A une époque où on regarde ce qu’on a dans l’assiette, qu’on désire de la traçabilité, une époque où la décision d’un patient doit être éclairée et consenti après des explications claires des soignants.
Pourquoi l’éducation de nos enfants seraient exempte de cette transparence?
Le corps enseignant a tous ses week-end hors mis lors des classes vertes, a les mêmes vacances que les enfants à quelques jours près.
Vacances scolaires qui je le rappelle ont pour origine le fait de laisser les enfants retourner à la ferme familiale pour aider sur l’exploitation.
Tous ce temps libre laisse énormément de possibilités de s’exprimer de manière pédagogique ce qui devrait être a priori une de vos qualités professionnelles.
@@leyac2077 Bonjour, je ne souhaites pas faire débats avec vous mais je me permet simplement de rectifier vos arguments concernant les vacances scolaire des professeurs.
Je connais beaucoup de professeur et je vais simplement donner l'exemple d'une dame qui est professeur des écoles en maternelle donc à priori elle '' à rien à préparer.
Hors, elle ne prend que la moitié de ses vacances à chaque fois. Par exemple elle prend 3 semaines de vacances e' juillet et tous le mois d'août elle ce forme au meilleur technique d'éducation et prépare un maximum d'activité pour l'éveil des enfants.
J'ai un ami professeur au collège pour sa première année il devait faire les 6eme,5eme et 3eme en histoire mais aussi en français... Il devait apprendre les programmes tout en enseignant au élèves. Je ne l'ai czsiment pas vu pendant 2ans il m'a dit n'avoir eu aucun week-end de repos entre chaque vacances. Vacances ou il passait 90% de son temps à préparer les cours.
Je ne souhaites absolument pas débattre. Je me permets juste de rectifier la vérité sur mes prétendus vacances et week-end des professeurs.
@@SK-ci6wi sans volonté de débat non plus, mais juste d’échange.
Nous connaissons tous des enseignants, ils sont plus de 800 milles en France et plutôt bien réparti sur le territoire.
Je ne doute pas de la véracité de votre témoignage.
J’en connais également, plus ou moins investis, mais ceux avec qui j’ai le plus d’affinités témoignent depuis l’intérieur du système d’une toute autre norme.
C’est ceux là même qui connaissent la carte scolaire et sortent leurs enfants de l’éducation nationale où ils exercent, et pour l’un à même choisi l’école à domicile.
Les pauvres élèves n auraient plus de cours !
ce qui se passe aujourd'hui :le gouvernement recuterait en masse des gens non qualifiés pour les remplacer en 2 semaines.
Dommage. Le sujet est intéressante, plein de problématiques sont abordées, mais juste effleurées. Il aurait été utile de voir concrètement comment ces 3 pays investissent dans l'éducation : heures de travail totales des profs selon le niveau et le pays comparé à leur salaire net (à parité de pouvoir d'achat), nombre d'élèves par classe selon le pays, nombre de classe à charge pour un prof selon le pays, possibilité de sorties/activités originales selon le pays, etc.
Là on aurait eu certains indicateurs pour comparer un peu plus précisément les choses.
A titre personnel, j'ai des élèves qui arrivent en sixième avec un niveau de lecture, de compréhension et d'écriture très faible. C'est alarmant et à la fois impossible à résorber avec seulement mes heures de cours car le programme n'admet pas de place pour reprendre des bases élémentaires.
Les 3/4 de la classe ne savent même pas multiplier par deux une note sur 10 pour avoir une note sur 20. J'ai testé hier même avec une classe qui venaient de recevoir leur évaluation sur 10 d'expliquer que pour avoir une note sur 20 il fallait doubler la note. Gros moment de solitude pour expliquer que 0.5 x 2 est égal à 1.
Je suis professeur d'histoire géographie et emc et c'est vraiment dramatique ce niveau surtout pour les élèves et des parents qui ne pensent pas vraiment qu'il y a des lacunes déjà très importantes à l'entrée en sixième ou qui sont dans le déni (car ces problèmes apparaissent déjà dans le dossier scolaire en primaire ).
Alors du fait des lacunes et pour ma part je suis en rép+ donc j'ai beaucoup de cas comme ça par classe, la progression est beaucoup plus lente et souvent laborieuse.
Et les élèves passeront en 5eme à la fin de l'année, trop peu de redoublements possibles et les rares places sont données aux élèves qui s'accrochent avec l'accord des parents (qui peut poser problème quand il y a du déni).
Du coup les élèves pensent avoir le niveau puisqu'ils passent mais c'est mentir et tôt ou tard la sentence arrivera.
Il faut repenser le redoublement , le valoriser, accepter que les élèves soient différent, accepter qu'un élève nécessité deux ans plutôt qu'une année pour valider des compétences, exiger de plus petits effectifs en classe, repenser les journées types d'un élève, revenir aux fondamentaux les seuls qui permettent ensuite d'approfondir et de découvrir de nouvelles matières.
Mais le temps scolaire n'est pas le temps du politique et c'est là le véritable problème : tous les cinq ans si ce n'est moins, on change de gouvernement et/ou de ministre de l'éducation nationale cela renforce l'immobilisme perçu et vécu dans l'enseignement en France :
-la course aux bons chiffres pour les ministres ( résultats aux examens gonflés qui servent à valider la politique du ministre en place)
-une réforme importante au collège il faudrait que cette réforme soit directement mise en place dès la première année du quinquennat pour apprécier les premiers résultats : si vous mettez en place une réforme mais que vous n'avez que deux ans avant de quitter votre poste ou de changer de gouvernement vous ne pouvez pas suivre une classe d'âge de la sixième à la troisième avec cette réforme, vous n'avez donc aucun recul dessus).
-la course pour chaque ministre d'entreprendre de petites réformes pour marquer ses années en poste , conduisant à une multitudes de petites réformes timides et souvent inefficaces car ne changeant pas le fonctionnement global de l'enseignement mais alourdissant parfois voire s'opposant à d'autres réformes en place.
Ce temps politique est vraiment problématique pour penser et appliquer une réforme globale de l'enseignement public en France.
-les programmes sont trop lourds surtout pour des élèves en difficultes déjà sur les fondamentaux. En hg et emc, mais ça doit être également pareil dans d'autres matières, les programmes sont lourds, alors deux choix s'offrent à l'enseignant : faire vite en prenant le risque de perdre une partie de la classe ou faire moins mais en approfondissant, en travaillant les compétences plus que les connaissances pures et dures. (Car les compétences les suivront , les connaissances moins ). Donc vous ajoutez au niveau parfois très faible , la gestion de classe avec parfois des groupes classes qui nécessitent de prendre le temps de rappeler les impératifs en cours et c'est comme ça que vous finissez par devoir courir après le temps en essayant de joindre les deux bouts, avec d'un côté l'impératif du programme et des compétences et de l'autre la réalité du terrain avec des élèves ayant de multiples lacunes , des problèmes divers de mise au travail ou de comportement.
- j'ai des élèves allophones qui sont des ex up2a mais qui ne maîtrisent pas le français courant, beaucoup arrivent en cours d'année et ne font que quelques mois avant d'intégrer une classe classique, sans avs il est difficile d'adapter le cours.
-jai des élèves en situation de handicap avec un élève trisomique dans une classe, pas toujours d'avs, l'élève en question a 12ans mais mentalement il en a deux. Comment puis-je différencier mon cours? Pourquoi cet élève se retrouve en inclusion totale ? C'est une violence énorme pour ces élèves qui passent leurs journées à ne rien comprendre et qui par manque de temps et d'encadrement n'ont pas le soutien constant et l'aide constante du personnel éducatif car ils ne sont pas les seuls à nécessiter une vigilance et une adaptation des cours. C'est d'une tristesse.... Et on se sent seul pour gérer cela, seul à être face à notre propre impuissance qui découle d'un système destructeur pour les élèves à besoins particuliers
Enfin, la levée de boucliers systématiques des enseignants qui ayant peur du pire à venir, défendent le moins pire.
@@morinnathalie1413 non 😅
Finalement, cette mesure du collège unique - portée par de grandes valeurs de gauche - est une catastrophe....pour tout le monde.
@@guillaumebolla627 c'est surtout que le collège unique n'a pas changé l'ancien modèle du collège. Les exigences restent les mêmes , et ces exigences fonctionnent pour les élèves préparés à cela (anciennement il n'y avait que ce profil d'élève ). Donc sous couvert d'ouvrir le collège à tous, on a gardé les même exigences. Naturellement on reste sur les très bons et bons élèves y arrivent, les autres souffrent en emportant parfois le personnel.
Même si des tentatives et des moyens supplémentaires sont donnés dans les zap, puis réseau éclair puis rep.
Ça a été de la démagogie dès le départ à dire aux français nous allons accueillir tous les élèves au collège mais attention on n'a pas changé d'un pouce les exigences.
Le résultat était prévisible dès le départ. Si on ne change pas et que l'on garde un "moule" unique , on se retrouve avec des exigences communes mais des niveaux bien trop hétérogènes...
C'est tout l'enjeu actuellement de raccrocher des élèves avec le même programme, les mêmes épreuves etc. Ça ne fonctionne pas. En tout cas pas encore car l'école en France accentue les inégalités entre les élèves.
@@ma64328 Merci d'avoir pris le temps de me faire part de votre expérience.
Moi je ne suis pas favorable à l'insertion en classe d'enfants porteurs de handicaps....on ne les aide pas ainsi parce que ce n'est pas adapté pour eux.... l'inclusion est devenue une idéologie....
La compréhension est le plus important pour l'enfant ! Seule la connaissance rend libre ! AA
Je suis pas français je me contente de voir ce que les infos rapportent et et de lire les différents plaintes émises par certaines personnes dans le milieu de l éducation . Ce n est que mon opinion , et avec toute l humilité dont un être humain peut faire preuve , peut être que le problème de la France en matière d éducation se trouve dans le manque de rigueur et de discipline . Il faut être intransigeant avec les élèves perturbateurs les exclure pour qu ils comprennent que leurs agissements ne sont aucunement tolérables car ils perturbent aussi les élèves qui ont la volonté d apprendre . Il faut les secouer , ce sont des enfants mais ce sont des êtres doués d intelligence ils sont conscients de leurs actes . Bien sûr il faut toujours prévenir avant de punir mais la punition devra s exercer tôt ou tard
Vous savez qu'en France certaines accusations sont très graves.
Un élève qui manifeste qu'il a rien à f***e devrait être sanctionné.
Mais il va immédiatement vous traiter de raciste...
Et là, la carrière de l' enseignant voire sa personne sont fichues. Quand elles ne sont pas tout simplement mises en danger.
J' ai essayé de ne pas en écrire des pages et des pages parce que nous sommes sur "un réseau social par internet."
Hé pas si vite laissez encore 30 ans et 70 ministres de l’éducation nationale pour passer à l’action en f Rance
😂😂
Merci pour partager ce video! C'est tres bon!
Oui c'est ça, mettez leur des écrans à foison dès le plus jeune âge et vous verrez comme vous allez défoncer leurs yeux et leur attention.
Les crétins pensent que l'ordinateur et la tablette rendent les enfants intelligents et l'école performante.
L'école française n'est pas bonne pour les meilleurs non plus, du moins ceux qui des capacités car ces profils cherchent autre chose que de simples connaissances et compétences scolaires à cocher dans une grille
C'est certain... mais bon, il ne faudrait pas que ces meilleurs élèves réussissent trop bien non plus hein. Les places sont chères et réservées!
Oui, enfin il faut préciser que tout le système PISA est aussi très critiquée, entre autre puisqu'il compare des méthode et des contextes totalement différent. Comment comparer les compétences en français et en mandarin quand les deux langues ne saprennent pas du tout de la même manière ?? Donc dire que les pays les mieux classé ont un meilleur système éducatif c'est une très grosse simplification.
Ouiiiii lecole doit redoubler !!!! Excellent documentaire ❤
Il a tout résumé en comparant l’éducation nationale française à une randonnée mal préparée
"Combattre l'inégalité de détente". C'est original
Un éclairage des plus intéressants ! Merci🙏
Je suis enseignante et je suis fatiguée.
Fatiguée de me remettre tout le temps en question, fatiguée de m'interrompre à longueur de temps pour faire la police, de me faire couper la parole et même de sentir du mépris et de la moquerie de la part de certains élèves.
Je voudrais partir des fois mais j'ai un crédit pour ma maison, pas d'argent sur le compte de formation (et oui nous on y a pas le droit). Donc me retrouver sans argent du jour au lendemain me fait peur mais à part ça pas grand chose ne me retient. Je suis usée alors que ça fait seulement 4 ans que j'enseigne
Change de métier tu gagneras plus et sera mieux reconnu ... Ils te paient pour ta mission humanitaire ?
Bon courage 😭
La France engendre des petits moutons savants. Et ceux là deviennent professeurs car ils sont les plus adaptés naturellement à ce type d’éducation. Hors bon nombre d’élèves ne trouvent pas leur place dans cette société ( l’école ) qui fait la part belle à la mémorisation de concepts abstraits. De plus nous ne savons pas miser sur les centres d’intérêt, ce qui touche tout un chacun, et permet de s’ouvrir à d’autres domaines donc développe la curiosité. Apprendre peut un être un plaisir, cela peut être un labeur également mais c’est une torture lorsqu’on éprouve aucun intérêt pour une matière… Si la méthode est en plus clivante c’est l’échec ! Nos professeurs sont mal formé sur le plan pédagogique. C’est un fait. Nos élèves en échec ne sont pas au centre de l’équation, ils ont pourtant certainement des centres d’intérêt ou même des passion qu’il serait bon d’exploiter afin de les aider à s’accomplir, et non pas les forcer à rentrer dans le moule sous peine de se voir mis au banc de la société. Nous avons tous été marqué par deux ou trois de nos professeur dans notre scolarité. De façon positive j’entends. C’est bien trop peu malheureusement.
si on arretait de proposer des spécialités a partir de l'age adulte ou presque (lycée fac) on aurait bien plus de gens épanouis et extremement doués en France....les riches s'en sortent car ils peuvent chercher leurs centre a l'exterieur dans des cours privés clubs etc mais les autres a moins d'un coup de bol on doit entendre des années qu'on est pas assez bon dans ci ou ça qu'on est hors cases....pourtant nous ne sommes pas naturellement generalistes et certains (la majorité) grandissent avec des complexes des pertes d'interet pour l'apprentissage des étouffements d'identité et de potentiel et se decouragent avant d'avoir eu l'opportunité de découvrir leur talent specifique et leur grande capacité dans un domaine qui n'est juste pas au programme ou qui sera seulement accessible a ceux qui ont survecu a ce tri inégalitaire.... pauvre pays qui tue dans l'oeuf des gens exceptionnels...grand gachis
On ne peut pas faire une éducation centrée sur les élèves individuellement si on a des effectifs de 30 élèves, il faut retourner sur terre. Quand est-ce que les parents vont se battre pour de vraies réformes comme par exemple la réduction des effectifs ?
Dis nous comment mettre les élèves au centre de l'équation quand il y en a 32 élèves par classe en moyenne?
@@dasvsk5241 le système est à repenser. C’est pas sous sa forme actuelle que cela peut fonctionner. Tu en as d’autres des questions comme ça ?
Le professeur français incarne toutes les causes des problématiques qu'il dénonce.
Dans les établissements scolaires, il y a un ras le bol généralisé de la profession, le moral et l'envie sont au plus bas, la profession est méprisée comme jamais (à votre exemple), plus mal payée que jamais à partir de la mi- carrière.
A mon humble avis, vous n'aurez plus guère d'enseignants à décrier, d'ici 15 ans, il n'y en aura quasiment plus.
Le dernier des métiers, payé comme de la ......., alors qu'on demande un BAC+5 aux candidats.
Je n'ai aucun mépris pour les enseignants. Si vous ne comprenez pas mon commentaire ne venez pas le critiquer.
@@-of7mb Je reconnais la bassesse quand je la lis et j'y réponds, c'est mon droit, bien entendu.
Je suis prof. Je vous écoute...
@@footix72 POURQUOI? Est-ce que ce serait différent avec des élèves respectueux et motivés, voire bons? Une école facultative et des classes de niveau cela changerait tout, non?
Enseignement ou éducation ? Les deux termes n'ont pas la même origine. L'éducation reste du ressort de la famille, pas du corps enseignant...
Pourquoi cela s'appelle l'éducation nationale alors ?
@@clementsimonnet5187 toute la question est là…
@@clementsimonnet5187 autrefois, cela s'appelait l'instruction publique. En effet, l'éducation est du ressort des parents, et l'instruction de celui des professeurs. Un État qui s'arroge le droit d'éduquer les enfants est un État totalitaire, ou, du moins, à vocation totalitaire.
Il faut vraiment conduire les élèves vers l'armée ? Vers où en fait ?
Je reconnais mes limites : je ne connais pas l' avenir.
Le profs français et chauve de sciences éco : c’est juste l’angoisse, un bon et pure produit bien degueu de cette chère éducation nationale…..au secours🤮🙄
Déjà si on avait des instructions officielles MOINS PRECISES et laissant plus de liberté aux enseignants, je pense que ça irait beaucoup mieux et qu'il y aurait beaucoup plus d'innovation ! Empêtrés dans des programmes de plus en plus ambitieux, l'école française confond école efficace et école élitiste. Plus les programmes sont bourrés , plus les élèves sont saturés, et moins ils apprennent. En France on confond quantité et qualité. L'école française illustre parfaitement ce que Montaigne condamnait en disant : "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine. Aujourd'hui on recule en matière éducative par rapport aux années 90.
@23:50 Non, pas besoin, laissez les matières normales. Donner un cours sur l'environnement, surtout si il est rédigé par des membres du parti vert, ça ne va servir à rien.
L'éducation nationale et l'école en France contribuent. à la coconstruction des inégalités qu'elles sont censées diminuer... et le manque notamment de linguistique y participe grandement. Les discriminations linguistiques, le manque d'appui sur les ressources déjà présentes chez les enfants, le mythe de la bonne norme et surtout ce fanatisme orthographique ne font que descendre encore plus les mômes qui n'ont pas à la maison la variation scolaire du français. Ils sont en situation d'insécurité linguistique et souvent n'osent simplement pas participer. On appelle même "cours de français" les cours de littérature... aucun prof de français n'est formé à la socioinguistique alors que le langage est la base de la transmission... Ce serait un bon point de départ, si seulement on cherchait vraiment à améliorer les choses
Pardon ? Ce "fanatisme orthographique", c'est à dire ?
@@guillaumebolla627 C'est à dire la survalorisation d'un "bon usage" d'une "bonne" orthographe, bien souvent aux dépens du fond du propos voire de la liberté d’expression (le fameux "apprends à écrire avant de parler ")
On passe beaucoup plus de temps que nos voisins à apprendre une norme standard de l’orthographe à l’ecole, en dépit du nombre incalculable de choses plus utiles à apprendre (esprit critique, philo, écologie...)
On perd des points sur l’orthographe dans un devoir censé évaluer tout autre chose (math, histoire...)
On fait croire qu’il n'existe qu'une bonne norme et on dévalorise ceux qui ne la maîtrisent pas. Et on y tient ! Il y a juste à regarder la réaction des médias quand un linguiste propose des rectifications orthographiques. Tout ça sans que l’absence de linguiste à l'académie française ne pose problème à personne. À savoir : Voltaire, si cher à nos retraités de luxe, avait comme bien d'autres une orthographe variable. Et le mot originel est "nénufar", avec un F. Le ph est une erreur de copie.
Si cela vous intéresse je vous conseille La faute de l’orthographe, conférence dispo sur yt de deux professeurs qui expliquent tout ça, ainsi que l'ouvrage de Philippe Blanchet "discriminations linguistiques : combattre la glotophobie" qui évoque notre rapport à l'orthographe
Tu es pas sociolinguiste par hasard ?
Ma prof a dit que les cours en sociolinguistique ont été supprimé pour le Master Meef donc ça pause effectivement problème.
@@biduletruc7612 D'accord pour freiner sur l'orthographe mais que faire quand 10 pc des jeunes ne connaissent que 450 mots? Faut-il revaloriser l'oral quand-même? Où apprend-on les mots? Il faut revaloriser la lecture alors? Enseigner le français en mode "langue étrangère" avec des articles et des débats?
Connaissant bien le sujet, il est justement demandé de ne pas noter l’orthographe dans les devoirs hors les dictées. Et justement, on a lâché beaucoup de leste là dessus. A tel point que les élèves demandent si l’orthogonale est noté et ne font que bien moins d’effort en dehors des cours de français. « on est pas en francais, on s’en fiche de ca » Le niveau d’orthographe/ grammaire est très très faible. Beaucoup d’élèves ne mettent même plus de majuscules à leurs phrases et même a leur prénom, justement parce qu’on ne doit plus en tenir compte ni le relever. Je comprends votre idée dans le sens où il ne faut pas en faire une obsession mais rassurez-vous c’est tout le contraire. L’importance de la maîtrise de la grammaire/ orthographe est très importante surtout en français, une langue qui regorge d’homophones. Les élèves qui ne maitrisent que mal cela se retrouve ensuite en difficulté de compréhension de textes simples … alors je pense qu’un juste milieu est important !
De nos jours, on perd de plus en plus l'esprit critique, l'esprit de la compétition, des concours et de l'expérimentation. Trop de laxisme sans discipline, ce n'est pas non plus une solution pour la réussite scolaire.
Bonjour merci pour Arte.
Mes questions portent sur le sujet de l´efficacité ou si vous le voulez bien est de l´utilités de l´éducation pour les adolescents et autres.
Est-ce qu´ éduquer est un métier qui est productif dans le sens du futur adulte dans une perspective internationale ?
Ou est-ce qu'il est simplement une routine obligatoire pour les travailleurs de l´éducation nationale ?
Merci de comprendre le bons sens de ma réflexion.
Nonnnnnnn quel scoop !!
Depuis que l école est nivelé par le dernier élève ( cas soc de la classe ) plus rien ne fonctionne ....
Ce qui tue l EN et le métier de prof :
*** Un fonctionnement purement IDÉOLOGIQUE et déconnecté du réel. La pire chose qui puisse exister .
*** La main mise d'un Etat centralisateur à la fois absent et ultra présent dans l'organisation. Et la main mise de syndicats idéologiques absurdes sur le fonctionnement au jour le jour ( logique, pour combler le vide de l Etat) .
*** des profs bcp trop suivistes , obéissants jusqu'à l'absurde, avec aucun regard critique sur ces syndicats et l'absurdité du sys
Exemple : en seconde générale le niveau en calcul des élèves est LAMENTABLE.
Ils ne veulent pas de groupes de niveaux , donc on va continuer comme cela .... Ils ne proposent rien pour améliorer , tout le monde s'en fout ....
*** Passages automatiques d'une classe à l'autre , aucune orientation , aucune prise en compte des débouchés , le bac donné à des analphabètes , .... Dingue
*** Refus de voir les sys. étrangers qui marchent ....
Etc etc
En bref , ce système est fait pour :
*** Que nos politicards vivent bien peinards , les jeunes sont gardés ...
*** Les syndicats et l'administration vivent peinards eux aussi . Tant qu'il ny a pas trop de vagues , ca tient debout
*** Bcp de choses dont faites pour endormir les jeunes
le tout sur le dos de 95 % des profs , souvent complices .
Avec ce nouveau système éducatif vous pouvez avoir de bon fonctionnaires et ouvriers🤖, mais vous ne pouvez jamais avoir de bon dirigeants ou leaders🧠...
Ah l éducation nationale française !
Rien n’a évolué depuis 30 ans , surtout quand je vois le programme d’aujourd’hui identique ou presque depuis des décennies. Le monde évolue, pas vraiment les programmes éducationnels français.
Le problème est aussi lié à l’implication de nos profs dans leurs métiers, mais comment les impliquer alors que notre état ne fait rien pour. Qui pourrait travailler correctement avec peu de moyens ? qui n aurait pas déjà démissionné ?
Je rejoins assez l’avis de l’Estonie avec peu de motivation et d’implication de la part des profs les résultats sur nos enfants s’en ressentent clairement pour exemple :
Ma gamine est en 3eme a plutôt de bon résultat en classe, cependant je peux clairement voir des différences sur ces mêmes résultats entre les professeurs qu’elle apprécie parce qu’ils sont impliqués et font de la pédagogie plutôt que de la course à la note et ceux qui sont lassés
par leur métier, ennuyés, voir irascibles et qui plombent des cours.
Dans ce dernier cas , elle n’a aucune envie d’aller en classe et son apprentissage dégringole.
Au fond le plus important n’est t’il pas ce que nos enfants retiennent de leurs cours et pas de leurs notes ?
On fait beaucoup de généralités éducationnelles avec une course au résultat parce qu’il faut diplômer encore et encore …. « C est comme ça qu’on fait des élites » m’a-t-on dit un jour ! Quelle tristesse…
C'est FAUX, Les programmes ne sont pas identiques "depuis des décennies" et ils CHANGENT TOUT LE TEMPS - C'est bien cela LE PROBLEME ! Quand on devient efficace, et hop on doit refaire tout parce que les programmes changent ! On ne peut pas laisser dire des choses comme ça qui ne correspondent pas à la réalité ! Les nouveaux programmes datent de 2019 (ils n'ont que 3 ans).
@@marielinemouriesse pardon mais je persiste et signe dans les grandes lignes le programme reste le même que celui de mon époque , d’ailleurs j’ai encore certains de mes cours de 3eme milieu 90 et nous avons fait un comparatif avec ma fille qui est en 3eme actuellement et désolé que cela vous déplaise les différences sont subsidiaires.
Faites ce métier pendant plusieurs années et attendez de voir si vous ne deviendrez pas "irascible ": répéter 10 fois la même chose A CHAQUE FOIS parce qu'ils écoutent rien, s'interrompre toutes les 1min 30 parce qu il y en a toujours un qui se retourne pour bavarder, ne pas pouvoir écrire tranquillement au tableau parce qu'il faut avoir des yeux dans le dos, les élèves qui laissent leur merde par terre à la fin de l'heure, les élèves qui parlent pas français mais qui ne veulent pas venir avec leur téléphone pour traduire et qui du coup dorment, les élèves avec des troubles Dys, autistes et autres joyeusetés et pas d'accompagnant, dès que tu veux prendre du temps avec eux pour les aider d'autres en profitent, les élèves qui se traitent de "sale arabe" à longueur de temps mais "c'est pour rigoler", etc etc ... Je pourrais faire une liste 10 fois plus longue.
@@adastra3883 Pourquoi ne pas travailler seulement avec ceux qui le désirent? J'ai parfois fait cela. On introduit le sujet du cours, le but du cours, la date du test et puis on fait une annonce: Ceux que ça n'intéresse pas peuvent écouter de la musique ou regarder des vidéos avec les écouteurs ou ils peuvent aussi quitter la classe sans être noté absents. Les attitudes ont subitement changé, je vous jure.
@@aldebaran9514 Dans les grandes ou petites lignes, tout a changé. C'est moins bien.
c'est completement ca le titanic coule mais faites comme si tout va bien....
Ce mec français est détestable...
Euh pourquoi ?
@@TheAxeForgetsTheTreeRemembers tout dans ses explications montre qu'il est en dehors du professeur et juste dans la contestation en ne cherchant pas a transmettre des connaissances mais juste a transmettre sa visions gauchistes lutte des classes etc.
@@lefoil1187mes couilles velues !
Le chauve avec son bouc qui ressemble à rien là, il se rend compte qu'il incarne toute la pensée qui a menée à la situation qu'il déplore ? 🧐
Ou il fait de l'humour ? J'me rends pas compte. 🙄
dégenrer la cour de récréation ? vraiment ? Vous vous foutez du monde
5:00: Ah Ah Ah mais c'est incroyable; voilà bien la différence fronçaise pour ce prof de sciences éco: des élèves seuls qui apprennent derrière leur ordi portable, quelle horreur pour lui. (comparé auss deux autres enseignantes qui voient "des jeunes adultes qui se préparent pour le futur").
Mon dieu, le mammouth est encore plus vieux que je ne l'avais imaginé: c'est jurassique classe en fait l'école en France!
Bin tiens, on propose des solutions, mais ca fait grêve par principe de précaution
Pour etre défaillant il est défaillant le système scolaire francais !
Seul le Maxiste chauve a raison et pense réellement aux finalités de l’école !
ils en ont rien à faire du bien etre des enfants que ce soit les profs , les établissements , et l éducation national n en parlons pas !
Bon Dieu, est-ce que nous n'aurions pas tellement à dire? Si le but de l'éducation serait de donner ce que l'on nommerait plus volontiers aujourd'hui des informations, ne penserions-nous pas que beaucoup seraient oubliées parmi elles? Sachant cela, quel serait le but de nos systèmes éducatifs lorsque des enfants commenceraient sporadiquement à lever la main pour demander à leur tuteur à quoi ça servirait d'apprendre >? Est-ce que nous n'aurions pas pu entendre des choses du genre : pour que tout le monde soit au même niveau (12 ans plus tard), si ce ne serait pas carrément parce que ce serait dans le programme, ils en seraient obligés, sinon un >? À cause de cela, qui d'entre nous saurait sa table des multiplications par cœur jusqu'à 12 x 12 = 1912, pardon 144, je me serais trompé? Qui se souviendrait de principes d'algèbres concernant entre autres les exposants, la trigonométrie, sa grammaire... sa chimie, sa biologie, sa géographie, son histoire, sa physique, son économie, sa morale, son dessin technique, sa musique, son anglais, etc.?
Plusieurs auteurs auraient pu aussi écrire sur nos systèmes d'éducation, comme entre autres Ivan Illich dans >, allant jusqu'à suggérer les réunions informelles, la nappe à pique-nique sur laquelle échanger, les groupes organisés dans le but d'apprendre sur un sujet précis, d'actualité, ou plus pédagogique par son universalité (ses liens plus larges). Autrement dit, serait-ce si difficile et coûteux dans nos sociétés dites organisées, ce genre d'infrastructure, ou si nous privilégierions trop nos institutions monolithiques pouvant avoir quelque lien de parenté avec nos usines produisant à la chaîne leurs marchandises (salades), voire nos hôpitaux pour aliénés comme nos prisons pour délinquants? Nous pourrions plutôt nous imaginer qu'un apprentissage en arborescence pourrait se faire, et où tous pourraient se retrouver tôt ou tard à la fin d'un même cursus pour passer un examen de graduation pouvant être devenu inutile, soit dit en passant (1ʳᵉ et 2e année, école élémentaire ; maternelle, tu ne pourrais toujours pas couler comme le Titanic, car ce serait impossible).
Bref, de cette façon, est-ce que nous ne pourrions pas comprendre que des élèves pourraient apprendre plus vite tant quantitativement que qualitativement (l'algèbre ou la capacité d'abstraction, dès la maternelle)? Que plus de liens utiles et mémorisés pourraient avoir été établis avec le monde réel (la vie)? Que parce que les élèves seraient tous les moindrement intelligents, qu'ils pourraient se retrouver au même endroit pour ce qui serait plus fondamental et utile (lire, écrire, compter...), le restant pouvant être laissé soi-disant libre et sans évaluation obligatoire, au même titre que la biblio et les récréations dans les cours du même nom (étant devenues, elles aussi, probablement inutiles)? Bien sûr, tout cela pourrait nécessiter quelques autobus scolaires en plus. Mais étant donné que le cursus pourrait s'étendre sur les moins de 12 années, le manque à gagner en coût pourrait se faire en-dedans, peut-être de, quoi, 6 à 10 années? Oui, si école buissonnière, un dénommé Albert Einstein aurait connu ça pour devenir un des plus grands scientifiques de tous les temps (relativité...).
Pour vraiment terminer, nous pourrions penser à des tas d'avantages ou ce à quoi devraient ressembler nos systèmes d'éducation (en aucun ordre apparent) : le lien plus étroit entre tuteur-élève et élève-élève ; le dépistage plus étroit des cas problématiques (problèmes personnels, sens déficients, TDAH, spectre de l'autisme...), donc leur correction et leur réinsertion éventuelles plus rapide ; le goût plus prononcé pour ce que l'on nommerait l'éducation permanente en institution ou non chez les adultes ; l'approfondissement plus important d'une matière apprise ; l'apprentissage d'autres matières, même éventuellement extrinsèques au cursus habituel, et de façon dite plus transversale quantitativement et qualitativement ; le temps de pratique et d'exercice comme d'étude après les cours plus court, sinon plus long à cause de la rétention mémorielle de façon structurelle, l'engouement, la stimulation (motivation) créées ; la découverte de centres d'intérêts pour une orientation académique plus précoce et pour le marché du travail, si même ce ne serait plusieurs ; les allègements en gestion, etc.
Bonjour, j'adhère à votre approche mais il faut rester réaliste et adosser à vos propositions la vie des élèves et de leurs parents. On a le plus souvent en face de nous 60 pc de petits sauvageons qui n'en ont rien, mais rien à faire d'apprendre car autour d'eux c'est le chaos, la déchéance, la misère et ils ne comprennent pas ce qu'ils font là; ils sont déconnectés de la réalité et leur ignorance les entraîne davantage chaque jour vers un auto-abrutissement pour fuir encore davantage cette réalité et aussi très souvent de la violence. Rien que de se rendre à l'école n'a plus aucun sens pour nombre d'entre eux. Et si la plupart y viennent c'est pour s'amuser, socialiser...bref pour toute la partie non scolaire. Il faudrait une véritable révolution avec tous les risques que cela pourrait engendrer. J'y pense souvent et dites-moi ce que vous en pensez:
- apprentissage uniquement des bases (maths, français) jusque 12 ans + lecture surveillée 2 heures par jour pour les autres sujets
- non obligation scolaire dès 12 ans
- classes thématiques de niveaux ( et non d'âge) et de ce fait possibilité de faire des années sabbatiques
- allocations familiales versées directement à l'étudiant dès 13 ans sous réserve de présence
@@sophiaerling7714 Mais ce serait justement ce que je voudrais dire par adosser la vie des élèves et de leurs parents, autrement dit, de relativiser autrement. Nous pourrions nous rappeler pour notre part et pour ce qui existerait encore aujourd'hui, que tous en aurions déjà eu marre dès la troisième ou quatrième année, et que l'on n'aurait trop su où nous nous en irions avec tout ce que nous aurions appris. Des cours de grammaire, d'histoire, de géographie, etc.? Mais irions-nous tous plus tard devenir grammairien, géographe, historien, etc.? Pour le milieu familial et social, la pandémie, les problèmes reliés à l'environnement, la monoparentalité, les dépendances de toutes sortes, les problèmes familiaux augmentant, etc., oui, tout ça, ça serait problématique et comme pourrait donner l'impression qu'il ne donnerait rien d'étudier, voire de trouver un travail valorisant plus tard.
Pour le reste, oui, apprendre à lire, écrire et compter, comme j'aurais dit, ce serait effectivement un minimum. Mais pour le reste, concernant par exemple la trigonométrie que l'on aurait tous oubliée, est-ce que ça ne pourrait pas faire partie de quelque spécialisation plus tard? Est-ce que l'on ne pourrait pas s'y intéresser plus transversalement ou indirectement, risquant de la sorte d'être beaucoup plus connaissant, cohérent, etc. (faisant des liens ou structures), en plus d'apprendre plus vite tout en pouvant laisser la place à autre chose? Non, ce serait vraiment de façon stratégique que nous devrions modifier nos systèmes d'éducation. Mais ce devrait être plus de l'ingénierie sociale (néologisme [?] que j'aurais déjà utilisé) dans le domaine de l'éducation de se mettre à table, tout le monde, et de le bâtir ce système. Donc, tout ce que vous auriez proposé serait valable, mais jusqu'ou pourrions-nous nous dire.
@@jocelynbeaudry D'accord mais le problème serait alors le coût, l'organisation et la transition vers ce nouveau système . Et il ne faut pas oublier que l'école a aussi pour but de faire apparaître des intérêts. La trigonométrie va intéresser les futurs architectes et la géographie de futurs diplomates; c'est aussi pour cela que les programmes sont variés, pour que chacun puisse comprendre ce dont il est capable, ce dont il a envie, pour faire naître des "vocations"...alors forcément oui, toutes les matières ne plaisent pas à tous...cela fait aussi partie de la culture générale qui permet de se faire des relations une fois adultes. Et puis il y a la pression des parents qui veulent tous que les enfants aient le bac et de ce fait on a dévalorisé les filières techniques et manuelles. La vérité c'est qu'il y a deux types de parents: ceux qui s'en foutent et ceux qui poussent leurs enfants à devenir le meilleur d'eux-même. Et cela, aucun système d'école ne pourra le changer, sauf à retirer les enfants de leurs foyers.
@@sophiaerling7714 Si le but de l'éducation serait de faire apparaître de nouveaux intérêts, ce ne serait pas tellement évident, des élèves pouvant avoir été marqués par le système d'éducation. Si vous disiez qu'il faudrait simplement faire connaître sans devoir pratiquer, etc., là, nous pourrions il me semblerait davantage comprendre. Non, l'école actuel, auraient pu dire certains, serait un moule. Et si vous ne vous conformiez pas à ce moule, vous risqueriez d'avoir pendant longtemps des problèmes, voire détester jusqu'à la pomme du professeur l'éducation pour ne plus que restituer aux examens ce que vous auriez appris, comme l'on restituerait un mauvais repas. Mais quel gaspillage ne pourrions-nous pas nous dire ? Faudrait-il faire couler aussi les élèves pour ça comme le Titanic aurait pu couler ? Pour les relations adultes, qui aurait dit qu'il faudrait les subir, plutôt que de tout juste s'en aller sans sanction si ça ne nous conviendrait pas (attention aux analogies) ? Donc, bien sûr, il y aurait non seulement la pression des adultes, mais aussi dudit système en complicité ou non avec ces derniers, pouvant aller travailler alors que les enfants seraient à l'école en soi-disant sécurité. Pour le reste, nous pourrions en connaître qui aurait pu trimer dure pour seulement ce bout de papier nommé diplôme, est-ce que le jeu en aurait valu la chandelle ?
Il faut revenir aux fondamentaux de l' école, un sanctuaire du savoir ou les délires et autres courants de pensée n' ont pas leur place. Une seule devise : Respect-Travail-Mérite.
… visiblement vous n’écoutiez pas beaucoup en classe à l’époque ça se voit car vous avez pas écoutez la vidéo
En Chine, À Singapour ou en Estonie il y a plus de 30 élèves par classe dont beaucoup sont issu d Afrique . C est pour cela qu ils sont n 1.
Mais dans leur culture ils respectent les enseignants. Alors 30 enfants qui ne respectent ni les enseignants et qui pour une part trop importante n'ont pas appris à écouter les autres et à ne pas leur couper la parole. Essayez vous mêmes, j'aimerais bien vous voir . Si on apprenait le respect des enseignants, si on redonnait du pouvoir aux enseignants on pourrait gérer 30 par classes. Si on veut une école personnalisée, centrée sur votre petit génie, il faut diminuer les effectifs. On ne peut pas avoir le beurre , l'argent du beurre et la cuisse de la fermière.
@@marielinemouriesse mdr vous n avez rien compris à l ironie. Il n y a pas d africains en Chine ou en Estonie....
Ce sont les parents qui font les gosses pour lepognons au lieu de les éduquer
On exige aux enfants qu'ils apprennent mais on leur apprend pas à apprendre, l'école reproduit les inégalités en France et les profs ne sont absolument pas objectifs quand ils corrigent les copies de leurs élèves c'est triste mais vrai, certains sont racistes et sabotent les élèves, on privilégie les enfants des cadres en laissant de côtés ceux des ouvriers,
Je pense que les profs sont dépassés par des hordes de gamins accros à TikTok et qui n'en ont rien à cirer d'apprendre quoi que ce soit, ; c'est aussi simple que cela.
@@sophiaerling7714 c'est pas un système qui a la gagne que ça soit les profs ou les élevés.Ils n'ont pas le mental de supporter tout un tas de choses comme la mauvaise note qui casse le moral et la confiance en soi de certains élèves après ce n'est pas une généralité on peut dire ce que l'on veut même les meilleurs ne sont pas incroyables et certains sont des frimeurs qui croient être meilleur que tout le monde
L' écriture manuscrite est révélatrice.
Ceux qui s' en moquent rendent des copies hirsutes et tout ébouriffées.
Ceux qui font un effort sont plus agréables à lire et l'évaluation en rend compte.
(PS : l'apprentissage d'un alphabet différent n'est pas une excuse : j'ai fait du grec et du sanskrit,,,)
Bientôt il y aura plus d'école public l'école se fera à la maison 🏡 🙂
Une ruine
Discutable. Lorsque les enseignants sont mal payés, qu'ils se payent sur leurs fonds propres leur ordinateur, leur matériel, leur connexion. c'est surtout une ruine pour eux !
Cela ne m'étonne pas que le système scolaire Allemand - FÉDÉRAL - soit meilleur que le Français. Une vérité qui dérange. Et pourtant... Ce centralisme absurde qui a lieu en France est à bout de souffle. Le fédéralisme - comme en Allemagne - donc, est une solution.
Wahou, quelle démonstration !!
Meilleur ? Très discutable.
Quand il n'y a plus aucun respect des professeurs ou que certains parents font la loi ou n'acceptent pas qu'un professeur exerce son droit de rectification par rapport au comportement déviant d'un ou de plusieurs de ses élèves, comment voulez-vous que l'école fasse son travail?
De surcroît, on n'apprend plus, dans notre système éducatif, à réfléchir mais on formate les cerveaux, ces mêmes cerveaux qui se gavent de conneries et de superficialité sur les réseaux sociaux ou à l'aide des jeux vidéos qui rendent bien service aux parents qui n'ont plus le temps de gérer l'éducation de leurs enfants en raison de leur carrière, de leurs crédits divers et variés ou de leur propre crétinisme déjà bien avancé!
Dis moi que t'es un boomer aigri sans me dire que t'es un boomer aigri.
@@OhPuree42 Je suis juste quelqu'un qui constate l'état de délitement avancé de notre société dont la plupart des individus n'utilisent plus que leurs deux premiers cervaux pour exister!
@@HuguesBrial leurs deux premiers cerveaux ??
@@OhPuree42;-) oui, le cerveau reptilien et le cerveau limbique!
@@HuguesBrial j'avais pas capté que je parlais à quelqu'un à fond dans les pseudosciences et croyances chelou. Ça paraît encore plus ridicule pour vous de dénigrer l'éducation des jeunes d'aujourd'hui.
Après avoir testée différentes
possibilités, point toutes encore,
Ai pu observer, qu'il manquait trop souvent
la chance de s'exprimer oralement,
De partager des textes à voix haute,
De jouer, dans les cours de récréation,
des lectures tout en marchant,
Lire en public, valoriser la voix, donne
de la respiration au plaisir d'apprendre.
Être en mouvement, d'avantage de classes,
avec petits groupes de travail,
pas des classes surchargées -stop !!!!!
Les professeurs se déplacent et les élèves
aussi.
des minis formations, qui éveillent, qui stimulent
le flux et reflux de nos sens.
Vouloir être bouddha jeune c'est peut-être
pas utile tout de suite. 😜
Stop la compétition et les comparaisons.
Tout évolue sans cesse.
Bien à vous.
Pourquoi tu écris en allant à la ligne tout le temps 🫨🫨
Oui redoubler d'efforts pour virer les WoKEs et se concentrer sur l'essentiel
Apprendre à nos enfants les bases,
Mathématiques et surtout le Français sans oublier l'histoire sans la culpabilité qui vas avec s'il vous plaît rester neutre et ne pas arboré d'idéologie à l'école ...
Surtout les maths en fait, beaucoup plus important que le français
La France n'a pas d'histoire
@@lefoil1187 Sans le français, pas de maths. Souvent les élèves ne comprennent pas les énoncés car ils ne maîtrisent pas le français.
Simplifier les programmes. Se concentrer sur le français et les maths.
ALLEGER - SIMPLIFIER-
Comparons des pommes avec des pommes, les profs français feraient peut-être partis des moins bien payés d’Europe, mais comparons leur taux horaire réellement effectué en incluant les vacances…etc.
As-tu compté les heures passées à préparer les cours ? Les semaines de vacances à corriger les copies ? Les heures de conseil pédagogique ? Les rendez-vous avec les parents, l'infirmière scolaire ? As-tu compté ça ? Le travail d'un enseignant est un iceberg. Le travail réalisé en présentiel est peu à côté du travail de didactique
@@reinana8441 l’image de l’iceberg est jolie. Autant pour un maraîcher producteur vendeur ça passe, il est certain que résumer son temps de travail au temps de vente sur le marché est une ânerie.
Mais franchement pour un enseignant?
« Les semaines de vacances à corriger les copies » faut il attendre les vacances scolaires pour corriger les devoirs des élèves, dont la remise n’aura lieu que plus de deux semaines après?? Est ce pertinent au niveau pédagogique?
Être enseignant ça n’est pas être Ouvrier Spécialisé. C’est être cadre, et avec ce statut il faut montrer un investissement, une adaptabilité et une disponibilité.
@@christinebonvallet4818 C'est facile de critiquer les professeurs mais avec des élèves indisciplinés on perd énormément de temps. Souvent les programmes ne sont mêmes pas achevés (et je parle en connaissance de cause en tant qu'élève). C'est bien beau tout ça mais il y a un programme à boucler.
Là encore désolée, on n'est pas bien placés !
Encore un qui parle et ne sait pas de quoi il parle...