De la peur d’un monde sans vie 🎤 Philippe Descola

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  • Опубликовано: 5 сен 2024
  • Dans la lignée de Claude Lévi-Strauss, Philippe Descola est une figure majeure de l’anthropologie en France et dans le monde. Son livre Par-delà nature et culture, publié en 2005, a ouvert de nouveaux horizons pour penser le vivant à l’intérieur de nos sociétés.
    Nous recevons cet invité de marque pour donner du grain à moudre à l’Épouvantable expo, qui interrogera nos rapports effrayés / effrayants au monde vivant à partir de novembre 2024 à la REcyclerie. Dans cette conversation, Philippe Descola n’exprime pas tant sa biophobie que sa biophilie : « Je n’ai pas du tout peur du vivant ; j’ai peur de l’absence de vivant. J’ai passé quelques années de ma vie en Amazonie et j’ai trouvé cela merveilleux : c’est une stimulation permanente de la sensibilité. »
    Et face au délitement du vivant et à l’amnésie environnementale, l’anthropologue a un puissant remède : « Le remède c’est la pratique. Renouer la pratique, et pas simplement se promener dans les bois et dire ohhh et ahhh quand on entend des chants d’oiseaux, que l’on voit des fleurs au bord du chemin. C’est d’apprendre un petit peu ce que sont ces fleurs et ces oiseaux. Acquérir un minimum de connaissances sur ce monde qui, d’une certaine façon, continue à se présenter à nous avec une certaine altérité. »
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    0:00 Peur du vivant ou de l’absence du vivant ?
    4:26 Vulgariser le concept de « nature »
    8:52 Remèdes contre l’amnésie environnementale
    13:30 Peuple Achuar et front de colonisation
    18:28 Anthropisation et destruction du vivant
    27:23 De l’étude du vivant à la lutte politique
    31:25 Épilogue, passage de relais à Nastassja Martin

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