Cap Sud Ouest : Ile de Ré, au cœur des marais

100 kilomètres de côtes, des plages magnifiques, des villages pittoresques où les roses trémières sont reines, l’île de Ré est une destination de vacances très prisée !
Mais dans cette émission, nous vous proposons de découvrir un autre visage de l’île. Un territoire plus sauvage, plus secret, situé tout au nord, là où les marais s’étendent à perte de vue.
Les hommes se sont installés tardivement sur l’île de Ré. Ce n’est qu’au XIIᵉ siècle que les moines viennent ici pour développer la viticulture mais surtout les marais salants. Entre le XVᵉ et le XIXᵉ siècle, le sel, surnommé l’or blanc, a fait la richesse de l'île de Ré. Indispensable à la conservation des aliments, il était exporté jusque dans le nord de l'Europe. A l'apogée de l'activité salicole au XIXᵉ siècle, 1 000 sauniers produisaient jusqu'à 30 000 tonnes de sel chaque année. Au XXᵉ siècle, l’activité a commencé a périclité. Mais depuis quelques années, de jeunes sauniers ont repris le chemin des marais. Brice Collonnier a découvert ce métier alors qu'il était étudiant aux Beaux-Arts. Tous les étés, il venait travailler dans les marais salants. En 2010, il décide de reprendre un marais totalement abandonné depuis plusieurs décennies. Une véritable aventure ! Pour Brice, son marais est à la fois un espace de création et un environnement naturel à préserver.
Ces paysages, qui paraissent si sauvages, sont en fait totalement façonnés par l’homme. A l’origine, l’île de Ré était constituée de 4 îles : Ré, Ars, Les Portes et Loix. Au fil des siècles, le dépôt naturel d’alluvions argileux a permis de relier ces îlots. Ré, est une terre amphibie ! Difficile de découvrir l’importance de ces marais, qui recouvrent plus de 20% du territoire, sauf à utiliser un moyen de locomotion adapté. Jordane Didier guide Raphaëlle pour une balade en paddle dans ce labyrinthe de canaux.
Dans la baie du Fiers d’Ars, tout au nord de l’île de Ré, il existe un endroit où l’homme se met au service de la nature, la Réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges. Cet espace a pour mission d’entretenir et de protéger ces zones humides afin de préserver une biodiversité d’une richesse insoupçonnée. C’est en compagnie d’Hervé Roques, animateur à la Réserve depuis 25 ans, que Raphaëlle découvre cet endroit protégé, devenu un véritable sanctuaire pour les oiseaux.
Vus du ciel, les marais sont comme une mosaïque dont les couleurs changent au gré des lumières. Un paysage dont Yann Werdefroy ne se lasse pas et qui ne cesse de l’inspirer. Ce photographe est arrivé sur l’île il y a 15 ans, il n’est finalement jamais reparti !
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[@arzmel55]

beau reportage qui est bien documenté sur l'ensemble , ce qui est pas toujours le cas . un saunier de l'ile de ré . salut Brice

[@douvientlevent6617]

Comment ça peut se passer avec l'arrivée de nouvelles formes de pollution comme certaines nano technologies dans les eaux usées dont certaines ont la particularité d'être auto réplicantes et particulièrement résistantes ?

[@echoukroun]

TRÈS BEL ODE À NOTRE CHÈRE ILE…