La nécropole nationale de Souain-Perthes-lès-Hurlus - L'Opéra (51)

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  • Опубликовано: 15 сен 2024
  • Située à l'écart de Souain-Perthes-les-Hurlus sur l'ancienne route du village détruit de Tahure, la nécropole nationale de Souain - L'Opéra regroupe les dépouilles de 144 corps de soldats morts pour la France lors des offensives de 1915. Si une vingtaine de combattants repose dans des tombes individuelles, les autres sont inhumés dans des ossuaires. Rassemblant les corps de combattants décédés dans l'ambulance divisionnaire installée en 1915 à cet endroit-même, ce cimetière, considéré comme provisoire, aurait dû, en 1920, transféré vers des sites plus importants. Mais à la suite de l'intervention d’Henri Seyrig auprès des pouvoirs publics, cette nécropole fut définitivement maintenue et aménagée les années suivantes : grâce à cet homme domicilié à Belfort, et attaché à la mémoire de son fils Jean Roger Seyrig, engagé volontaire, caporal au 1er Etranger décédé au nord-est de Souain le 2 octobre 1915 et inhumé dans ce cimetière (Tombe n°3), les autres familles endeuillées ont pu y venir en pèlerinage et honorer le souvenir de leurs morts. De plus, à titre exceptionnel, Henri Seyrig il obtint des autorités militaires la possibilité de financer l'aménagement du muret de clôture et d’une croix qui lui donne à cette nécropole un caractère original.
    La nécropole de Souain - L'Opéra attachée à la mémoire de l'écrivain Blaise Cendrars
    Aménagée à proximité d'une ancienne ambulance divisionnaire créée en 1915, la nécropole de Souain - L'Opéra a ainsi été nommée en raison de sa proximité avec une place d'armes aussi vaste prétendait-on à la place de l'Opéra à Paris.
    Le site est également attaché au souvenir du caporal Frédéric Louis Sauser dit Blaise Cendrars (1887-1961). Celui-ci, le 28 septembre 1915 à Navarin, est atteint d'une balle de mitrailleuse à la main droite. Après avoir reçu les premiers soins dans l’ambulance divisionnaire, Cendrars est transféré à Châlons-sur-Marne où il est amputé du bras droit, au-dessus du coude. Cité à l'Ordre de l'Armée en novembre 1915, rejoint Bourg-la-Reine. Le 16 janvier 1916, ce ressortissant suisse, engagé volontaire dans la Légion Etrangère, obtient la nationalité française.
    Après cette épreuve il se réadapte et le poète manchot apprend à écrire de la main gauche et laisse au travers de son œuvre autobiographique, La Main Coupée, un témoignage poignant sur la Première Guerre mondiale.

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