Видео

C'est destiné aux élèves de grande section maternelle, mais on peut commencer un peu plus tôt... Ça s'adresse aussi aux élèves plus âgés qui ont des difficultés, surtout pour la compréhension...

Lili*

Bonjour, votre enfant est scolarisé en grande section ?

Quel est le son du c ? Quel est le son du g ?

@@brigittebidal4193 ça dépend de la voyelle

J'ai téléchargé l'application Nana et ses amis, elle est super, mon fils est entrain de décrire et de mémoriser les images vec mon assistance. Après avoir vu vos vidéos, je suis persuadée qu'il faut mémoriser le maximum d'images. J'aimerais bien avoir plus de conseils, et si possible d'une assistance en ligne.

Vous avez raison, et nous travaillons oralement la langue écrite grâce à la méthode du sens anticipé Nana et ses amis

Nous sommes tout à fait d'accord, c'est pourquoi Nana et ses amis est avant tout une méthode d'entrée orale dans la langue écrite...

Bonjour, Vous pouvez citer Brigitte Bidal et Élise Lubin qui sont les auteures de la méthode du sens anticipé " Nana et ses amis". Cette réflexion est le résultat de plusieurs dizaines d'années de travail en classe dans le cadre des programmes de l'éducation nationale, dans le but d'améliorer les pratiques dans l'apprentissage de la lecture. A votre disposition si vous avez d'autres questions.

Pourquoi c'est stupide de travailler la fluence dans le cadre de l'apprentissage de la lecture Au début de ma carrière, j'ai rencontré une élève qui semblait lire parfaitement, elle lisait à voix haute avec facilité, elle mettait le ton …. mais elle ne comprenait absolument rien à ce qu'elle lisait. A l'époque, je n'ai pas su comment l'aider, je n'avais pas encore créé la méthode du sens anticipé, mais cette enfant m'a permis de constater qu'on pouvait lire sans comprendre. Par la suite, j'ai repéré de nombreuses situations où la lecture à voix haute était complètement dissociée du sens, des situations où on lit à voix haute tout en pensant à autre chose : - je me suis vue lire aux enfants une histoire en pensant à ce que j'allais faire à dîner... donc il y une complète dissociation entre le texte lu et son sens... et en général, ça ne durait pas longtemps car les enfants vous font vite revenir dans la réalité.... - Autre exemple : Du temps où il y avait encore des dactylos qui tapaient à la machine, il y en avait une qui écrivait sans savoir absolument rien de ce qu'elle écrivait : ses collègues s'étaient amusées à lui mettre des textes stupides à la place du document à taper, et elle ne s'était rendu compte de rien........son cerveau exécutait son travail en mode automatique, tout en pensant à autre chose. Donc elle dissociait l'acte de lecture-écriture d'un côté, totalement automatisé, et sa pensée d'un autre côté qui concernait tout autre chose... Il y a aussi la situation où on lit avant de s'endormir et avec la fatigue, les yeux continuent à lire le texte, mais c'est le sens d'autres mots qui vient remplacer celui du texte.... On pourrait multiplier les exemples qui prouvent que le fait de lire se décompose en deux compétences complètement séparées : d'un côté, première compétence : transformer des signes en sons et de l'autre côté, seconde compétence : activer les neurones qui permettent la compréhension. Vouloir entraîner les élèves à la fluence, cela consiste à leur demander de lire vite et même de compter le nombre de mots lus par minute. Faire cela dès le début de l'apprentissage de la lecture c'est à dire au CP et même un peu plus tard, c'est mettre dans l'idée de l'enfant que la lecture, c'est seulement la première compétence, celle de la transformation des signes en sons... L'élève croit qu'il lit parce qu'il prononce les sons qui correspondent aux signes écrits... il reconnaît même les mots et il est capable de les prononcer correctement... cela ne signifie absolument pas qu'il comprend ce qu'il lit... si on l'encourage dans cette voie en lui disant que c'est très bien du moment qu'il lit vite, il continuera à lire sans comprendre, et c'est grave de conséquences, parce que l'élève qui croit de bonne foi qu'il sait lire parce qu'il oralise un texte, s'habitue à ne pas faire l'effort de comprendre et va droit dans le mur de l'échec scolaire ... De plus, son problème est difficile à dépister parce qu'on croit, y compris lui-même et c'est là le pire , qu'il sait lire.... Alors qu'il ne sait pas lire en réalité.... Ce que je dis ne concerne pas tous les élèves : 75 à 80% n'ont pas de difficultés et lisent en comprenant, avec ou sans entraînement à la fluence. Ceux qui me préoccupent, ce sont les 20 ou 25% qui ont des difficultés, parce qu'on ne peut pas continuer à faire comme s'ils n'existaient pas... Plutôt que de demander aux élèves de lire vite, il faut au contraire privilégier la compréhension. C'est dès le début, dès la fin de la maternelle, que l'élève doit apprendre à interroger le texte pour le comprendre.... L'apprentissage de la lecture ne fonctionne pas comme un moteur à explosion qui démarre lorsque les étincelles sont rapprochées. T t t t t brrrrm ….. Le fonctionnement du cerveau est infiniment plus complexe, et la tâche à accomplir pour apprendre à lire est extrêmement complexe aussi... Je passerai sur la bonne façon d'apprendre à lire que j'ai déjà développée dans mes autres vidéos. Je veux juste insister sur le fait que la compréhension doit être le souci permanent de l'enseignant dans l'apprentissage de la lecture. Lorsque les enfants ont appris correctement à déchiffrer, à la fin du CP ou au début du CE1, pour un certain nombre d' enfants, il est encore nécessaire de s'arrêter à la fin de chaque phrase pour que le cerveau ait le temps de se redire la phrase pour la comprendre...Chacun apprend à son rythme, et précipiter les choses pour ceux qui ne sont pas prêts est tout à fait préjudiciable... On ajoute un stress inutile, alors que le stress, justement, est une émotion négative qui empêche l'acquisition des automatismes. Les enfants fragiles n'ont surtout pas besoin qu'on les stresse en les pressant de lire vite, alors qu'ils ont besoin de se poser pour se concentrer et pour acquérir des automatismes... Après, lorsque la lecture est bien assurée, au CM1 ou au CM2, on peut entraîner les élèves à lire vite et bien, de façon compréhensible et expressive à l'oral, pour former de bons orateurs qui sachent s'adresser à un public de façon convaincante, et également, on peut entraîner les élèves à lire de façon efficace et rapide en lecture silencieuse pour tirer l'essentiel d'un document quelconque, de façon à trouver rapidement le renseignement qu'ils cherchent ou à être capable faire un bon résumé d'un texte....Mais ce type d'apprentissage est là aussi bien plus complexe que le fait d’accélérer le nombre de mots lus par minute … C'est justement parce que la compréhension est essentielle dans l'apprentissage de la lecture que nous avons créé la méthode du sens anticipé Nana et ses Amis, qui s'utilise dès la maternelle et plus tard s'il y a des difficultés d'apprentissage de la lecture. Pour en savoir plus, regardez les autres vidéos de notre chaîne et n'hésitez pas à nous poser vos questions dans les commentaires. A bientôt.

@@nanaetsesamis merci beaucoup c très gentil de votre part

Bonjour, Avez-vous téléchargé l'application Nana et ses amis pour travailler avec votre enfant ?

Je traverse ça aussi depuis bcp d année je me demande comment my prendre

Bonjour, quelle méthode avez-vous utilisée ?

Bonjour, quel âge a votre enfant ?

6 ans pile et cp@@brigittebidal4193

On est en 2024 et ça existe encore malheureusement.

Méthode du sens anticipé, oui.... méthode audiovisuelle, non, nous utilisons la syllabique, mais toujours dans un objectif de recherche de sens.. cette vidéo vous en dira plus ruclips.net/video/Xl8-z1plSO4/видео.html

Bonjour, Avez-vous écouté cette vidéo ? Il me semble bien que non....

Bonjour je pense que le travaille de la fluence de la lecture doit être nuancé. en amont la fluence au niveau des mots doit être toujours liée au sens. la fluence au niveau du texte va toujours être guider par l'anticipation du sens .ce qui gêne dans la fluence c'est l'emploi du chronomètre ce qui pousse les élèves à se pencher sur la fluence et oublier totalement le sens. la solution pour moi c'est pas classer les prestations des élèves une après l'autre. Il faut les regrouper dans un intervalle de temps sans annoncer la valleur numérique exacte libérer l'élève et pour enlever le stress.