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Merci Laurent. Je suis ravi que cette petite vidéo vous ait plu, d'autant plus que ce réseau ferroviaire est souvent absent de la mémoire collective. Pourtant, il a joué un rôle fondamental dans l'économie locale. À une époque où les moyens de transport étaient limitées, ces lignes d'intérêt général et local ont été une véritable révolution et ont considérablement transformé la région. C'est une part essentielle de notre histoire.

Merci pour votre message. J'ai pris beaucoup de plaisir à mener mes recherches et réaliser cette petite vidéo.

Merci Jérôme pour ce sympathique message. Les recherches bibliographiques, enrichies par des enquêtes sur le terrain, ont été à la fois passionnantes et instructives. Tout a commencé dès les premières images de la vidéo, en observant mes cartes postales. Comment aurait-on pu envisager une voie de chemin de fer à Longeville ? Et quel était l'état du chemin de fer en Vendée, un département souvent négligé à l'époque ?

Bonjour Mickael et merci de votre sympathique message. L'histoire des tramways de Vendée, en particulier à Challans, est fascinante. Il faut dire que sa célèbre ligne vers Fromentine a été inaugurée en 1896 !

Bonjour, êtes vous sur de ne pas avoir de musique de fond? Pour ma part, j'ai de jolies musiques de fond et quelques bruitages derrière les commentaires durant toute la vidéo :)

​@@newplayeurBonjour, effectivement je l'entends désormais...

Bonjour Thomas. Le seul passage de la vidéo sans musique de fond se situe autour de la 13e minute, pendant la section sur la Première Guerre mondiale. Pour ce moment précis, il n'est pas nécessaire d'ajouter un environnement musical. Ce fut une catastrophe humaine et économique, entraînant un retard de plus de 15 ans pour la création de la ligne. De nombreuses familles étaient en deuil, et certains Longevillais ne sont pas revenus. Face à cette tragédie, la construction d'un réseau de chemin de fer semble dérisoire. C'est pourquoi ces quelques secondes du documentaire sont sans musique de fond.

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Merci Marc de votre commentaire Je suis d'accord avec certaines de vos interrogations. C'est la raison pour laquelle la parenthèse de cette vidéo s'appelle "Les Phéniciens, Mythe ou réalité ?" En revanche, l'éventuelle présence phénicienne est développée très longuement par Cyrille Delaire dans son ouvrage "Région Côtière Vendéenne de Talmont à la Tranche". Celui-ci développe aussi la présence probable du Promontoire des Pictons. Le même développement a été repris par Pierre Gilbert dans "La Pays Jardais et son histoire" sur de nombreuses pages où il évoque la présence possible des phéniciens. Paul Challon dans son livre "Des Sables d'Olonne à la pointe d'Arçay par Longeville et le Bernard" relate aussi dans son chapitre "il était une fois les Pheniciens"en affirmant que les Phéniciens avaient des relais prospères dans le golfe des Pictons. Le collectif d'écrivains ayant réalisé "Longeville sur Mer, un village Vendéen, histoire et vie quotidienne" nous parle à nouveau de la présence phénicienne et des traces de leur passage en différents points du golfe. Michel Chamard évoque également la présence de la population du Proche Orient ayant traversé la méditerrannée pour s'installer sur nos côtes. Difficile de ne pas évoquer dans cette vidéo l'éventuelle présence des phéniciens et de mettre de côté les théories déjà largement discutées par divers auteurs. Mon chapitre, "Les Phéniciens, Mythe ou réalité ?" me parait une bonne interrogation. Les cités d'autrefois étaient réalisées en des matériaux de type bois et donc éphémères ce qui rend les traces difficiles à retrouver. Les phéniciens n'utilisaient pas non plus de monnaies qui permettraient de les identifier. Espérons que des archéologues pourront infirmer ou confirmer cette présence dans les années à venir. En ce qui concerne le niveau de la mer en fonction de la destruction du promontoire, les auteurs ne sont pas tous d'accord sur le déroulé des évènements et de la date des brèches effectuées par l'océan. Enfin, Cyrille Delaire nous parle effectivement de la tour de surveillance du Moyen-Age dont les fondations ont été découvertes par son propriétaire qui en a extrait les pierres pour construire les dépendances de sa maison du bourg, puis la maison de son fils.Il ne parle aucunement d'un petit manoir. Cyrille Delaire a fait un croquis des bases de ce "simple donjon semblable au clocher d'une église" avant sa démolition finale. Celui-ci n'a rien avoir avec l'éventuelle cité antique. Je vous remercie de votre échange Cordialement

Merci de votre réponse, plus nuancée que dans le film. Le port phénicien et la cité engloutie de Belesbat ont été évoqués par M. Baudouin, archéologue vendéen de la fin du 19e siècle, à l’imagination exubérante. De nos jours, ses explications sont jugées parfois farfelues, notamment sur Belesbat, ou avec de nombreuses réserves, sur d’autres sujets. À sa décharge, il ne disposait pas des données historiques actuelles et il était influencé par l’époque. Les chercheurs, pétris de culture classique, voyaient l'influence orientale (gréco-romaine, phénicienne...) partout. Une « phénicomania » tendait à supposer une fondation phénicienne à toute une série de villes de la côte atlantique, surtout en Bretagne, par référence à la route maritime de l’étain. Par ailleurs, une « atlantidomania » poussait à imaginer des cités englouties à de nombreux endroits. Dans « Les origines phéniciennes de la Bretagne, Archéologie d'un mythe, 2008 », Dominique Frère critique « les rêveries de M. Baudoin, qui voit même des habitants du mythique Atlantide en Vendée ». Et dans « La Préhistoire de l'île d'Yeu, 1998 », Claude Bugeon critique les analyses « peu scientifiques » de M. Baudoin. . Concernant le nom « Belesbat », M. Baudoin y voyait un rapprochement avec le dieu des Phéniciens, Baal. Stéphane Gendron, expert aux Nations-Unies pour les Noms Géographiques et l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur la toponymie régionale, a montré que c’était purement fantaisiste. Dans « Bel-Ébat des villes, Bel-Ébat des champs, 2016 », il explique que Bel-Ébat (ou Bel-Esbat) est un nom de lieu très répandu dans le centre et l’ouest de la France. En Vendée, on en dénombre trois, à St Vincent, à Sainte-Florence (maison forestière) et à Fontenay-le-Comte (rue). Ce nom désigne en fait un lieu où l’on s’adonne à des « esbatements », en ancien français, c’est-à-dire des exercices physiques. Il s’agit principalement du jeu de paume, très développé au 16e siècle. On parlait de « bel esbat » (ou ébat), pour qualifier des « esbats » honnêtes et vertueux et se démarquer de ceux plus violents ou dangereux (comme le tir à l’arc ou l’arbalète). Cela écartait en même temps les éventuelles connotations érotiques d’autres ébats. Hors des villes, ce nom désignait les ébats de la chasse, considérés à l’époque comme une occupation vertueuse pour l’éducation des chiens et l’équilibre que trouvait le chasseur dans ce divertissement et dans la compagnie des chiens, par opposition aux combats et affrontements guerriers ou violents. On disait au 17e siècle : « Il s’est allé esbattre à la chasse, ou bien, mener les chiens à l’ébat, c’est-à-dire, promener les chiens ». Ce nom de lieu est très répandu en lisière de forêt, et désigne des domaines de chasse, des rendez-vous de chasse ou des maisons forestières. Le nom de Belesbat à St Vincent correspond à un tel lieu de chasse. La Grande Forêt, dite Forêt noire du Veillon, s'étendait à cette époque jusqu'à Saint-Hilaire-la-Forêt et Saint-Vincent-sur Jard. . Pour les historiens modernes, il s’agit pas de nier la possibilité de la venue de navigateurs phéniciens sur la côte atlantique mais ces contacts n’ont laissé aucun témoignage archéologique. Aucun site de comptoir phénicien n’est connu dans l’ouest de la France, ni aucun objet en nombre. En Vendée, les rares objets, grecs et gréco-italiques évoqués ne sont que des monnaies trouvées le long des côtes, près des rivières, là où les bateaux pouvaient s’ancrer non loin des grands ports accessibles au commerce de cabotage. . Certes, les routes de l’étain ont existé. L’étain fondu en petite quantité avec le cuivre, donnait le bronze, très recherché jusqu’au milieu du Ier millénaire av. J.-C. L’étain provenait d’Espagne, puis d’Armorique et de Cornouailles. Mais la route maritime des phéniciens, évoquée par M. Baudoin, de la mer Méditerranée à la Bretagne et aux îles britanniques, est très mal connue. D’une part, les textes en parlent tardivement dans l‘histoire des Phéniciens, vers la fin de leur monopole (Hamilcar, navigateur carthaginois, explore les iles britanniques au 5e siècle avant J.C.). D’autre part, les routes de l’étain vraiment connues suivaient les voies navigables de la Gaule (Loire-Rhône, Seine-Loire-Rhône, Garonne). Les commanditaires en étaient les Phéniciens puis les Grecs et les Étrusques. Rien de probant n’indique une route maritime des Phéniciens vers l’Atlantique, à ce point ancienne, régulière et importante, avec des comptoirs, comme les Phéniciens en ont développés en Méditerranée. Encore moins en Vendée, puisque la source de l’étain était plus au Nord. Certes, la venue de navigateurs phéniciens sur la côte atlantique est probable, mais leur commerce de cabotage ne laissait pas de traces de leurs escales de nuit, qui n’ont aucune raison de se situer plus à Belesbat, qu’à Talmont, Olonne, Yeu, Croix-de-Vie ou Noirmoutier. . Quand aux légendes sur les villes englouties, elles sont la plupart du temps non géographiquement localisées et souvent inspirées de l’Atlantide ou du thème du Déluge. Celle de la ville d’Ys en Bretagne, disparue au IVe ou Ve siècle, est la plus répandue. Parfois, ce sont de lointains souvenirs de submersions marines historiques qui ont suscité ces légendes, mais souvent l’ampleur de la catastrophe a été exagérée ou romancée (châtiment divin en réponse à certains actes de débauche ou autres) dans l'imagination populaire ou littéraire. En fait, rien n’établit l’existence d’une cité engloutie à Belesbat.

Encore merci de votre réponse. Je vois avec plaisir que nous avons consulté les mêmes sites concernant les phéniciens, notamment celui de Stéphane Gendron, de Veretz qui avait réalisé une étude sur les noms dérivés de Bel Ebats. En réalité, il règne une grande divergence d'opinions sur cette ancienne population sur tous les sites disponibles. Aucun consensus ne semble émerger et les hypothèses se contredisent les unes les autres. Mais le problème est réellement ailleurs. La vidéo est entièrement sourcée sur les publications des auteurs de Longeville et ceux de Jard-sur-Mer qui évoquent tous la présence phénicienne. Pierre Gilbert, ancien maire de Jard-sur-Mer et Président de l'association Patrimoine du Pays jardais a détaillé dans son ouvrage "Le pays Jardais et son histoire, d'Herbadilla à nos jours" cette présence phénicienne avec leur suprématie maritime et leur industrie. En somme, tous les auteurs locaux ont abordé cette potentielle présence. Fallait-il ou non mentionner les phéniciens dont le nom et souvent associé à l'existence du promontoire ? Omettre d'en parler aurait pu être perçu comme un oubli ou une forme de censure intentionnelle. C'est pourquoi dès le début de la séquence, le titre "Les Phéniciens, Mythe ou réalité ?" a été choisi. Toutes les informations sont rigoureusement étayées par des sources et les références bibliographiques sont clairement indiquées sur RUclips. Chacun est donc en mesure de vérifier ces données. Que l'on soit d'accord ou non avec les conclusions des auteurs locaux, c'est une toute autre question. D'autre part, personne ne connait vraiment qui étaient les phéniciens. La vidéo l'explique. Cordialement

Documentaire très intéressant, j'ai bien apprécié les évolutions géologiques, leurs conséquences. Mais également les commentaires très pointus concernant l'historiographie de cette région. Merci à leur auteur, Marc Leroux, de porter une version contradictoire à certains thèmes historiques, et au réalisateur pour son échange riche en infos. Autrefois Paris s'appelait Lutèce...et la Tranche Carvor :=)))

Bonjour Monique. Merci pour votre gentil message. Monique Randon De Grolier était quelqu'un de passionnant et de passionné. Ses tableaux capturaient la beauté de la nature.