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Le P'tit Philou
Франция
Добавлен 26 апр 2023
Bienvenue sur la toute récente chaîne Le Grimoire !
Depuis longtemps j'avais envie de partager avec mes congénères mes étonnements sur la faculté humaine de projeter ses pensées, ses doutes, ses angoisses sur la grande scène du monde, cet espace m'est apparu comme étant l'antichambre idoine
pour le faire plus concrètement...
Rejoignez-moi, Grimoire en main, pour savourer le plaisir d'instants de voyage, de questionnements, de recul sur la condition humaine. Que le but soit curatif, informatif ou simplement contemplatif, le Grimoire goulu de savoir en sera content...!
Attention, ce vilain bouquin peut se révéler facétieux, taquin, ironique, en tout cas toujours joueur...
Mais qu'est-ce que la vie sans risque de perdre ses repères, ses fondements ? Serait-ce encore bien...vivre ?
Alors je vous invite à prendre bien des risques, au moins celui d'apprendre, pourchassé par un grimoire !
A très vite !
Depuis longtemps j'avais envie de partager avec mes congénères mes étonnements sur la faculté humaine de projeter ses pensées, ses doutes, ses angoisses sur la grande scène du monde, cet espace m'est apparu comme étant l'antichambre idoine
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Attention, ce vilain bouquin peut se révéler facétieux, taquin, ironique, en tout cas toujours joueur...
Mais qu'est-ce que la vie sans risque de perdre ses repères, ses fondements ? Serait-ce encore bien...vivre ?
Alors je vous invite à prendre bien des risques, au moins celui d'apprendre, pourchassé par un grimoire !
A très vite !
L'allégorie de la caverne de Platon
Bonjour à tous,
Je vais vous présenter cette si fameuse allégorie de la caverne, incontournable des classes terminale mais aussi de tout ceux cherchant les plus belles introductions à la philosophie.
En effet Platon nous invite à considérer par la métaphore les principales missions du philosophe, et nous rappeler une des plus cruelles vérités concernant la condition humaine : son ignorance.
Platon investit l'image de la caverne pour nous ramener à cet état de fait embryonnaire chez l'homme : l'obscurantisme, cette ignorance qui se répand partout, qui croit savoir par hubris, ce péché d'orgueil.
L'homme doit par son courage s'extraire de la caverne pour approcher cette lumière d'abord aveuglan...
Je vais vous présenter cette si fameuse allégorie de la caverne, incontournable des classes terminale mais aussi de tout ceux cherchant les plus belles introductions à la philosophie.
En effet Platon nous invite à considérer par la métaphore les principales missions du philosophe, et nous rappeler une des plus cruelles vérités concernant la condition humaine : son ignorance.
Platon investit l'image de la caverne pour nous ramener à cet état de fait embryonnaire chez l'homme : l'obscurantisme, cette ignorance qui se répand partout, qui croit savoir par hubris, ce péché d'orgueil.
L'homme doit par son courage s'extraire de la caverne pour approcher cette lumière d'abord aveuglan...
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Que signifie vraiment : "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point" ?
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Que signifie vraiment "Je pense donc je suis" ?
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Jeunesse de Nietzsche : un passé méconnu
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Tellement juste 😊
Effectivement, très pertinent ! Merci ❤️
Merci à vous pour votre très aimable commentaire chère Louise !
Ce que c’est intéressant !
Merci beaucoup pour votre sympathique commentaire, je suis ravi que cela vous ait plu !
Tu viens de me libéré d'un poid je crois. Il faut que je lise un peu de philo je pense.
Avec grand plaisir ! N'hésite pas si tu as besoin de recommandations de lectures.
J'avoue que de toutes les explications que j'ai eues sur le wokisme, c'est la vôtre qui m'a véritablement permis de comprendre ce que c'est. Merci beaucoup.
Un grand merci à votre commentaire incroyablement généreux, je suis ravi de savoir que cette vidéo vous a été claire et audible, c'est toujours un doute et un souci constant que j'ai à partir du moment où je fais l'enregistrement.
ah , ta réflexion est tout à fait nécessaire je trouves. Et je te rejoint complètement dans ce constat d'une société désacralisé, où ces idéologies ont prit racines. J'aime ton approche non agressive, face à cette tendance...je suis persuader qu'il faut essayer de comprendre...même si pour un gars comme moi de 45 balais....ce wokisme à tout va me fait peur pour l'avenir des npouvelles générations
Merci beaucoup pour votre commentaire ! Il a été difficile de tenter la neutralité sur un sujet qui draine si vite nos passions, nos valeurs, nos représentations. Je comprends très bien votre peur pour les nouvelles générations... Le wokisme représente un revirement complet à bien des endroits sur la façon de voir le monde par rapport à votre génération et la mienne.
Magnifique, vous allez à la source du mal. Bravo.
Un grand merci pour votre remarque encourageante.
J'attends la suite avec impatience. Bravo 😊
J’ai jamais commenté une vidéo dans ma vie. Je suis un homme très dépressif. Laisser moi vous dire Vos vidéos m’ont guéries!!! Elles m’ont permis de comprendre la cause de ma souffrance. Si y’a un Dieu qui existe sur terre, pour moi c’est VOUS !❤
Votre commentaire a été lu avec attention et n'a pas manqué de me toucher. Je suis ravi si ces vidéos ont pu vous aider, continuez de prendre soin de vous. A très bientôt !
Les victimes de viol dérangent même dans leur famille Les victimes d’incestes Les femmes battues Bref la vérité dérange
Merci beaucoup. Nous avons besoin de cet antidote !
Bravo ! Comme dirait une amie (psychanalyste junguienne) « il y a peu de candidats prêts à explorer leur Ombre »…
Bravo pour le contenu de vos vidéos ! Un seul bémol pour moi , celle relative à la culpabilité et la psychanalyse ; ce bémol et non des moindres porte le nom de Carl Gustave Jung…Hélas impossible d’en parler ici par écrit…
Bonjour et merci de votre commentaire très pertinent ! Quand je parlais de psychanalyse, en effet bien que j'indique que toute pratique psychanalytique n'est pas culpabilisante en soi ( ce serait une généralisation abusive) j'aurais sans doute pu insister davantage sur le fait qu'il y a des exceptions. Je parle notamment de la conception freudienne et de celle de ses nombreux disciples telle qu'elle est enseignée à l'université par exemple. Hélas la vidéo se serait avérée trop longue si j'étais entré dans tous les détails (cela mériterait une vidéo à part entière) mais je vous rejoins tout à fait sur l'idée qu'il est une exception à ce discours que je porte, qui se veut panoramique, général (et toute généralité comporte des exceptions).
Complet en abordant le phénomène de manière collective et individuelle. Mais aussi sous le jour de la sublimation sous l'aspect psycho. La meta cognition et la ré attribution des causes face à l'ego et les projections. La connaissance de soi au travers des autres et de ses propres bais. Le passage à l'action ou "l'amor fati" et l'abandon d'un pouvoir qui nous échappe. Gros boulot et articulé dans une belle écriture. Merci beaucoup d'avoir approfondi le sujet.
Merci beaucoup pour votre commentaire très encourageant. Vous résumez très bien les points principaux abordés dans la vidéo. Je suis ravi qu'elle vous ait plu ! Je vous retrouve pour une prochaine vidéo qui traitera de la monstruosité, tout un programme. En attendant je vous souhaite une belle journée.
@@LeGrimoireytb Le pardon qui découle de la ré attribution des responsabilités est également un moyen de guérir le ressentiment. Car la plus part des gens ne font pas ce qu'ils font contre les autres mais d'abord pour eux même. Par égoisme, méconnaissance, désintérêt.... Mais la vidéo aurait été bien trop longue pour développer chaques éléments. Hâte de vous entendre dans la prochaine video. A bientôt.
⚜⚜⚜
J'adore le point de vue que tu exposes bien souvent il est facile de rejeter la faute mais se remettre en question malgré la difficulté première ouvre de magnifique porte sur l'amour. Je me sens concerné ayant entretenu plein de ressentiment, je confirme que l'on est son propre bourreau et l'on fait souffrir nos proches et ce cercle est extrêmement difficile à éclaircir. Merci pour ce partage, je suis convaincu qu'il faut apprendre à "aimer" son "ennemi" car des lors qu'il y a ces termes le ressentiment est. Aimer son prochain c'est savoir le remettre en question parfois, pour que le reflet qu'on trouve dans les autres reflette l'amour que l'on lui et se porte à soi. Je me sens faible parfois de ne pas réussir à pardonner comme si lâcher du terrain c'était être indigne Mais quand j'y arrive je suis surpris que quelques regards en prennent exemple et je sens une petite flamme s'allumer dans le cœur en face de moi. Je pense que c'est un travail collectif et pour assouplir notre moral peut être ne devons nous accepter certaines horreurs comme nécessaires à la prise de conscience pour évoluer...
Merci pour le travail de vulgarisation. De nombreuses clarifications sont les beinvenues mais cela reste complexe. Pour faire suite à la video précédente sur le ressentiment, avez vous des précisions à apporter sur l'homme actif/joyeux? Seul l'utilisation de sa volonté de puissance fait la différence ou j'ai mal compris? Bien à vous.
Vous faites bien de me dire que certaines choses restent complexes ou même nébuleuses, je peux ne pas assez me rendre compte de la difficulté à être compris parfois dans ce que j'énonce alors le savoir me permettra d'avancer pour tâcher d'être encore plus clair. Il est vrai que je n'ai sans doute pas assez développé sur l'homme actif/joyeux, vous savez pointer les choses au bon endroit ! J'entendais l'homme actif joyeux/actif déjà par opposition à l'homme réactif plus avant dans la vidéo, c'est à dire celui qui est toujours dans la réaction d'un événement, qui n'agit par conséquent pas vraiment de lui-même, qui se laisse influencer de trop par la pâte des circonstances qu'il va avoir le sentiment de subir. C'est cela qui peut développer à terme du ressentiment : avoir ce sentiment de subir passivement les choses alors que l'on est a minima maître de ce processus, alors qu'on peut agir sans être absorbé par l'événement qui nous fait face. L'homme réactif tombe dans l'écueil de la mauvaise foi sartrienne : si je suis malheureux c'est parce que j'estime que ma vie est déterminée par les circonstances que j'accable à m'avoir rendu malheureux, en me dédouanant de ma liberté et de mes possibilités pour m'extraire de ce malheur. L'homme actif lui ne se laisse pas décontenancer, est conscient des déterminismes présents dans son existence mais ne rompt pas, et poursuit sa voie. Il n'impute pas telle blessure à telle circonstance extérieure pour se dédouaner et attribuer tous ses échecs aux autres, à un manque de chance etc et ainsi développer une "conscience ressentimiste" (j'emprunte ce terme à Cynthia Fleury dans un livre que je vous recommande : Ci-gît l'amer : guérir du ressentiment). Il dispose d'une volonté de puissance assez sereine et débordante pour ne pas se laisser abîmer de trop par les événements, et il y consent par-dessus tout. Ce consentement aux déterminismes de ce monde, à ce qui ne peut lui échapper le libère de tout ressentiment parce qu'il est ainsi protégé du ressassement ou de la victimisation. Ce consentement, que Nietzsche reprend aux stoïciens, l'"Amor fati" (aime ton destin) libère l'homme et le rend ainsi joyeux, c'est en tout cas ainsi que j'imagine un tel homme dit actif : joyeux parce que libéré des carcans de la haine envers autrui ou le monde. Pour votre deuxième question : Nietzsche part du principe que nous utilisons tous nécessairement notre volonté de puissance comme elle est partout. Il va en effet dire que nous avons un rapport à elle qui peut varier sensiblement selon les individus. La volonté de puissance peut être orientée aussi bien pour développer une haine des hommes libres et actifs et ainsi concourir à créer une religion cohérente, contraignant les hommes, forçant à la conversion, à la repentance etc ( c'est un exemple qu'il utilise souvent), tout comme elle peut être "utilisée" comme un homme actif, qui accepte que notre monde est déterminé et vogue avec cette donnée pour créer, se mesurer à lui-même, aux autres, à expérimenter, à s'aventurer etc. Le verbe utiliser peut créer un quiproquo en ceci qu'on pourrait en penser (à tort) que tout homme serait libre d'utiliser sa volonté de puissance dans telle ou telle direction alors que Nietzsche est un peu plus "tragique" à ce sujet : il va dire que l'orientation de notre volonté de puissance nous est consubstantielle, elle est inscrite en nous. La haine du prêtre pour le monde que l'on connaît est farouchement enserrée en lui-même, de là sa conversion et ses actions ultérieures pour imposer sa façon du monde. En revanche je ne pense pas que le fatalisme soit total : une réorientation de notre volonté de puissance est bien sûr possible ! J'espère avoir été clair, n'hésitez pas à demander des clarifications. Au plaisir, et belle journée !
@@LeGrimoireytb Je me rends compte à quel point le debut de mon message était mal formulé. Je voulais dire que votre intervention était la bienvenue afin de clarifier des idées reçus sur le travail de Nietzsche. Mais que cela restait complexe. De même que par le mot "utilisation" je souhaitais l'utiliser dans le sens "d'orientation/sens" de la volonté de puissance. Mieux formuler, avec plus de précision mes propos et rattrapper mes lacunes en philo sont mes travaux du moment. Merci d'y paticiper et merci pour vos réponses qui répondent parfaitement à mes questions.
Je vous en prie, au temps pour moi d'avoir mal compris. Vous êtes très humble, bien plus qu'il n'en faut sachant la pertinence de vos interventions et cela me rappelle une phrase d'une de mes professeurs de philosophie : "je serai toute ma vie étudiante". Cela m'avait beaucoup ému ! Quand l'humilité et l'intelligence prennent conscience de concert de l'abîme infini du savoir et de l’étendue de notre ignorance. Cela laisse rêveur, et ne peut qu'inciter à toujours plus apprendre ! Je vous remercie également.
@@LeGrimoireytb La volonté d'apprendre affute le discernement qui préserve des amalgames qui rendent aigri . Permet également de continuer à s'emerveiller. Et l'étendu du savoir infini valorise d'autant le partage, celui la même que vous pratiquez. Alors merci.
🙏 Ça me fait penser à l’adage dont j’ai oublié l’auteur et que je paraphrase : Ce n’est pas notre corps qui habite une âme mais notre âme qui habite notre corps. Pour répondre aux précédentes de vos réponses, bien sûr que j’apprécie Ferrari, Tsamere et toute la génération On j’demande qu’à en rire et Ondar show. Bien sûr que j’ai essayé d’entendre le mythe de Sisyphe de Camus mais trop complexe à mon goût. Je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi les 2 mythes m’ont rendu perplexe ; dans un cas Sisyphe est condamné à pousser la grosse pierre qui ne cesse de retomber, malgré tout il peut garder l’espoir de la hisser sur le sommet par contre dans l’autre cas aucun espoir ne s’offre à lui car dès qu’il arrive au sommet, le rocher retombe de l’autre côté… Il m’est bien évident que différentes conceptions sont formulées à travers ces 2 mythes. J’en appelle à vos différentes lectures pour m’éclairer à ce sujet. Je ne sais pas si je comprends vos podcasts mais j’ai plaisir à vous écouter. Je me réjouis que votre nombre d’abonnés augmente. Bonne journée.
Si je peux me permettre (surtout que je n'ai pas le tenant et les aboutissants des conversations ultérieurs. Alors n'hésitez pas à me reprendre), il me semble que ce que dit Camus au sujet de Sisyphe c'est que la clef n'est pas dans le but de remonter la pierre ou stabiliser la pierre. Mais d'être heureux de remonter la pierre, il faut imaginer Sisyphe heureux. C'est aussi ce que dit la psycho pour garder un taux élevé de dopamine. C.a.d. entretenir le gout de l'effort et non le résultat, l'appât. Et pour revenir à Sisyphe être heureux de remonter la pierre peut se transposer à l'échelle d'une journée comme on l redémarre du bas de la colline. A l'échelle d'une année, je voyais au Canada les habitants refaire leurs plantations devant leur maison à chaque printemps, les lazures étants usée par la rudesse de l'hiver 'et je me disais quel courage). Ou à l'échelle d'une vie, j'ai lu cette aphorie dernièrement qui disait: c'est curieux la vie. On arrive avec rien, on se bat pour tout. Puis on laisse tout pour ne repartir avec rien. Bonne continuation, au plaisir.
Bonjour @Ch0w-, Votre adage est tout à fait en lien avec la vidéo, je vous en remercie ! Vous avez bien saisi un des points de la vidéo : Nietzsche considère que notre corps est le véhicule premier de notre volonté de puissance, et pas cette âme à laquelle il ne croît pas. Ce n'est pas pour rien qu'il appelle le corps "la grande Raison" et l'âme "la petite raison". Il inverse la tradition philosophique occidentale depuis Platon et même avant lui et ceux qu'on appelle les présocratiques qui considère de façon obsédante que notre corps comme le centre depuis lequel nous percevons mal le monde, troublés par des sens trompeurs qui obscurcissent notre observation du monde (on peut penser au fameux mythe de la caverne). L'âme serait selon une telle tradition celle qui nous approche de la vérité, son intégration dans un corps trompeur serait un mal en soi. Le corps a ainsi été méprisé à travers les siècles, en mettant en lumière sa saleté, ses besoins, les pulsions "mauvaises" qu'il occasionne en nous...Nietzsche opère un renversement en revalorisant le corps. Ce corps sans lequel aucune impulsion n'est possible, ce centre sans lequel on n'est rien sinon une âme éthérée qui n'est pas garantie de survivre. djclayton01 vous a fourni l'interprétation très éclairante de Camus au sujet de ce Mythe de Sisyphe, je n'ai rien à redire ! Bien sûr c'est une lecture particulière que celle de Camus, et on peut l'entendre de bien des façons différentes. Sisyphe est avant tout un homme qui a été puni, châtié, pour son hubris, c'est à dire son arrogance, ses excès, de vouloir flouter les limites bien établies entre les hommes et les dieux ! Des limites que les dieux ont jugées telles en tout cas, sachant combien ils sont très humains au bout du compte... Son arrogance a été d'édifier un palais démesuré, excessif en tous points. C'est en tout cas la vision de certains critiques littéraires. Pour d'autres il a été puni pour avoir déjoué la mort, en voulant échapper à la mort qui lui était inéluctable. Il aurait même réussi à menotter un temps Thanatos, la mort même ! Les dieux lui ont alors "offert" (je suis ironique) un châtiment pire que la mort... Pour ma part je n'imagine pas Sisyphe heureux, mais c'est pour vous dire que c'est avant tout à chacun de ressentir le mythe de la façon qui lui sied ! Le cheminement plus que le résultat me semble à moi aussi plus essentiel, mais là il s'agit de faire perpétuellement la même chose, sans ressort aucun (pour soi ou une communauté comme le très bel exemple des lazures que votre interlocuteur donne). Mais là comme souvent c'est le symbole qui l'emporte : et on peut le voir comme une allégorie de l'effort, que l'on peut rapprocher de la dialectique du maître et de l'esclave selon Hegel : l'esclave est sous la tutelle de son maître mais ce dernier ne peut rien faire de concret comme cultiver la terre, coudre etc alors que l'esclave du bas de sa condition s'élève en apprenant au contact de la terre et trouve un horizon dans de telles actions libératrices. A vous d'imaginer comment se sent Sisyphe. Après tout, toutes ces constructions théoriques ne sont que la cristallisations de projections personnelles non ? Merci pour vos encouragements, je vous dis à bientôt et très belle journée/soirée.
@@djclayton01 Bonjour, En effet, je suis autant d’accord avec vous qu’avec LeGrimoire. La seule question que je pose est quelle est la différence entre les deux métaphores : Dans la première, Sisyphe est condamné à remonter le rocher qui ne cesse de retomber ad vitam aeternam, dans ce cas là, vos réponses (Le ptit Filou et vous) peuvent correspondants à l’allégorie de la vie … Par contre, la seconde métaphore où Sisyphe condamné a hissé cette pierre jusqu’au sommet de la montagne, atteint le sommet de la montagne, cependant le rocher, à peine quelques secondes après dégringole de l’autre côté de la montagne. C’est cette seconde métaphore qui me rend dubitatif quant aux conceptions de la première métaphore… Merci d’avoir pris la peine de me répondre mais vous comprenez bien que ces deux métaphores n’aboutissent pas aux mêmes conclusions. Bonne journée.
Bonjour Le P’tit Philou Est-ce que LeGrimoire correspond à une autre de vos chaînes RUclips ? Merci de m’avoir conforté en ce qui concerne la correspondance de l’adage avec votre vidéo. Cependant, comme je l’ai signalé à djclayton dans mon commentaire précédent, ce n’est pas les différentes conceptions autour du mythe classique de Sisyphe mais la différence entre les deux mythes. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il me semble que B.Werber a cité cette seconde version : Sisyphe a réussi à hisser le rocher jusqu’au sommet mais sitôt fait, le Rocher retombe de l’autre côté. Ces deux versions ne se contredisent pas mais n’aboutissent pas aux mêmes interprétations. Il me semble que dans la première version, on peut entrevoir une lueur d’espoir quant à Sisyphe qui a un objectif… Comme il est dit, dans un voyage, ce n’est pas l’arrivée mais le parcours qui nous grandit. Cependant, dans la seconde version, à peine Sisyphe arrive au terme de sa mission que le rocher retombe de l’autre côté ; ainsi aucun espoir… l’Homme se tue à la tâche pour n’aboutir à rien puisqu’il se retrouve de l’autre côté de la montagne sans aucune autre perspective. Cette image pourrait expliquer le suicide dont nous parle A.Camus dans ce mythe de Sisyphe. Bien à vous.
@@Ch0w- Comme ça instantanément, je dirais que la seconde métaphore exprime soit l'éternelle recomencement (ou pour le dire autrement "rien n'est jamais acquis" ou "on ne peut pas être et avoir été" ce qui introduit une notion de temporalité et d'impermanence de la vie dans la réflexion), soit l'idée que tout ce qui est acquis est détruit? (et donc à réiterer sur un autre sujet si on prend la remonté du rocher comme processus et annonçant une remonté du rocher dut à la volonté d'élévation ou de puissance Nietzschéenne?)
Bravo ! Toujours aussi réussi 😉
Merci beaucoup pour votre commentaire, ça fait plaisir !
@@LeGrimoireytb ❤️
Il a du ressentiment pour la religion 😂
Je ne peux qu'être d'accord avec vous et cela se voit beaucoup dans son livre l'Antéchrist notamment !
"Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité. Nietzsche "Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme." Carl Gustav Jung
Edit : vraiment étrange mais je vous avais répondu et mon commentaire a disparu... Je vous disais que j'appréciais beaucoup vos deux citations ! Dans la première Nietzsche déboulonne notre besoin de vérité, celui qui culmine chez nombre de scientifiques, de philosophes etc, un besoin qui se révèle obsédant et qui donc n'est pas sans être suspect. C'est qu'il cache des intentions, des attentes, des sentiments qui se sont mussés... Aujourd'hui on parlerait volontiers de biais cognitifs. Nietzsche préfère un monde mensonger mais qui est tangible, au sol "sûr", plutôt que de miser sur une vérité érigée dans le bastion fantasmatique des hommes, qui fonde de toutes pièces des arrières-mondes comme les Idées platoniciennes ou encore le Paradis/L'Enfer chrétien... De tels paradis artificiels laissent entendre un refus (un effroi) de ce monde dans sa laideur, ses mensonges, sa nudité effroyable mais dont le consentement le rend soudainement plus beau, plus vrai. Si le concept de vérité est sapé dans ses fondements, alors mêmes certains "mensonges" seront plus vrais que de supposées vérités au moyen desquelles se déguisent des peurs et des attentes bien humaines. Magnifique citation je le répète ! Combien on ne parle pas assez de Carl Gustav Jung... Freud lui a dérobé jusqu'à son ombre ! Il reste qu'il souligne si justement combien ce que l'on dénie si férocement nous poursuit jusqu'à nous soumettre, comme un ricochet, un retour de bâton qui n'en finit pas. En consentant à notre "ombre" (un de ses concepts cardinaux) ces fantômes se rajoutent à notre force. Être libre, ce n'est pas choisir entre A et B, sachant que l'on entrevoit bien les déterminismes qui se cachent derrière ce supposé choix, c'est d'avoir la force de consentir à nos déterminismes. C'est une libération autant qu'un gain de liberté. Un paradoxe édifiant qui résonne aussi bien aussi chez un Spinoza ou un Nietzsche. Merci encore de partager ces deux perles, je vous dis à bientôt !
@@LeGrimoireytb C'est en effet rageant les messages qui disparraissent. Merci d'avoir pris le courage de nous gratifier par deux fois d'une réponse aussi approfondie. La citation de Nietzsche m'est apparut comme un écho à votre video. Puis celle de Jung comme une réponse à la précédente. L'un et l'autre ont developpé chacun ces idées/concepts au travers de leur travail et d'autres aphorismes plus connues tel que: "La force d'un homme se mesure à la quantité de vérité qu'il est capable de supporter" Nietzsche ou "Tant que vous n'aurez pas rendu l'inconscient conscient il dirigera votre vie et vous l'appellerez destin" Jung. Je suis au passage fasciné par les ponts que font parfois la psycho avec la philo et la socio. Bel été, bonne vacances et à bientôt.
Vos citations complètent et enrichissent très bien les vidéos ! Celle que vous avez nommé montre un Nietzsche qui semble aller plus loin que le geste socratique/platonicien dans l’incarnation des grands idéaux philosophiques (douter, s'étonner, mettre en branle ses certitudes, quel qu'en soit le prix) parce qu'il semble se confronter à des perspectives désagréables, qui incommodent (la religion sécurisante fracassée, nos petites consolations traquées, l'homme dupe de lui-même et j'en passe !), plutôt que de se rasséréner par des biais de confirmation. Les systèmes philosophiques peuvent être considérés comme des consolations pour parer au non-sens du monde, c'est en tout cas mon point de vue. Ils ont au moins l'immense mérite de proposer une création, un cristal de sublimation à l'effroi que cela peut occasionner. Cette citation de Jung que vous amenez dans votre dernier message me plait énormément aussi dans sa façon de montrer combien l'homme peut être fataliste alors qu'il dispose en lui de ce système qu'il peut dénouer pour se libérer et trouver des horizons de liberté. Sublime ! Encore une perspective qui déboulonne nos croyances limitantes. Oui c'est confondant que de tels ponts existent, et on ne peut qu'en être émerveillés, et là ils sont tout à fait dans notre propos tant Nietzsche se disait psychologue/physiologiste (les deux sont coextensifs pour lui) de civilisation. Freud a avancé des thèses qui se rapprochent immensément de celles du philosophe. Merci encore pour votre partage; je vous souhaite également un très bel été (la prochaine vidéo portera sur le ressentiment 2ème volet; nous y voilà enfin !). A bientôt !
@@LeGrimoireytb J'espère ne pas vous faire regretter vos louanges :) . Voici une autre citation qui condense selon moi les deux autres dans ce qu'elles ont en commun sur la conscience, la réalité, la vérité et la psychologie humaine: "'L'humanité est une suite discontinue d'hommes libres qu'isole irrémédiablement leur subjectivité" Simone de Beauvoir. Je m'éloigne un peu de la dissonance cognitive entre "ce que je veux" et "ce qui est" et les moyens que met l'humain pour y remédier (Nietzsche et Jung). Mais cette autre citation: "Les autres ne sont pas notre enfer parce qu'ils sont autres. Ils créent notre enfer lorsqu'ils n'acceptent pas d'entrer en relation avec nous." A.Jacquard. Soulève au de la de la question de la communication. La recherche qui se cache derrière la communication car chez l'homme la forme de communication est aussi importante que le fond. Je crois que nous cherchons dans l'altérité la similarité quand elle nous rassure et la complémentarité quand elle nous fait progresser. Et qu'en dehors de ça c'est l'ego qui rejette (désir de reconnaissance Hegel ou l'enfer Sartrien?). Qu'en pensez vous?
Que cela fait du bien de lire Simone de Beauvoir dans un autre aspect que le féminisme, qui d'ailleurs la réduit souvent à cette facette-là de sa vie, alors qu'elle a réalisé des livres passionnants qu'on oublie comme Pour une morale de l’ambiguïté que je vous conseille absolument ! Vos présentes citations pointent effectivement toutes du doigt le mur irréductible qui sépare chacune des individualités humaines. C'est là toute la difficile problématique de l'altérité : l'enfant pense que chacun des êtres humains lui ressemblent de façon criante, ou encore qu'ils sont une extension de lui-même et il aura à apprendre toute sa vie que ce sont de tendres illusions, qu'à chaque fois l'altérité le soumettra aux incontournables problèmes de communication, de compréhension, que cette même altérité fera insensiblement office de butée infranchissable entre lui et les autres. La culture et l'éducation sont souvent entendues par la psychanalyse comme ayant à transmettre aux homme cette leçon de l'altérité, bien plus qu'à son espoir de diminution. Des choses comme la littérature entendent toutefois tout à la fois consentir à cette donnée et à l'amoindrir, ce que je trouve passionnant ! Je vous rejoins tout à fait dans votre sentiment que nous cherchons de l'altérité quand elle nous "arrange", et que la plupart du temps nous cherchons de la similitude avec autrui. Quand nous sommes à la recherche de l'altérité, c'est peut-être que nous trouvons assez de similitude avec cet autre pour accepter ce qu'il y a d'étrange et de différent en lui. Il faudrait une capacité de décentrement radical et une sagesse considérable pour accepter l'altérité telle qu'elle est et partir à sa recherche, ce serait une drôle d'abnégation pour beaucoup et surtout à notre époque. Comme vous le dites l'ego rejette : il va rejeter ce qui lui fait mal (l'altérité fait mal : elle pousse à se remettre en question, à essuyer le refus, la contrainte, la contradiction) et donc préférer le consentement invincible à ses croyances et donc chercher des êtres qui conforteront ses lubies, si je devais résumer à très grand trait. La plupart des malheurs au sein des relations humaines vient sans doute de là : vouloir aveuglément forcer ce mur entre soi et autrui, forcer l'autre à devenir comme soi en le poussant à adopter ses mimiques, ses opinions, ses obsessions, ses façons de faire etc. Beaucoup d'êtres humains rêvent en secret ou même sans le savoir d'un monde où tout devient unité. C'est l'ambition caricature des "grands méchants" telle qu'on la retrouve dans les séries, les jeux vidéo etc, parce que la recherche d'unité réduirait la tristesse occasionnée par l'inévitable incompréhension mutuelle. A ce titre on peut tout à fait s’inspirer de vos deux références, mais aussi de celles de l’École de Francfort, la psychanalyse en ruisselle également. Très belle journée/soirée !
Ces violences commises contre moi ont été une fatalité, alors c'est absurde
Normal, la vérité n'existe pas, il y a que des représentations, du réel.
Effectivement, notre société continue : de castrer les forts.
Ce n'est pas plus pour Nietzsche, l'histoire que le présent ou le futur qui nous détermine, mais les valeurs. L'humain est libre à priori et fatum à postériori, ce n'est pas contradictoire, il est libre au présent, parce que ne connaissant pas tous les éléments qui le déterminent et à posteriori, il assume ce qui s'est passé, comme fatum. La volonté n'est pas un réservoir d'énergie, mais de force; les nihilistes sans but, ont plein d'énergie, mais pas de force, sans volonté.
Ahhhhh, c’est pour ça 😮😊
En complément des vidéos de Cynthia Fleury lesquelles peuvent être parfois opaques ! Bravo !
Le livre de Cynthia Fleury sur le ressentiment est un petit bijou, mais oui son langage peut sembler énigmatique parfois. Il reste qu'elle aborde ce sentiment selon un spectre plus large que celui que j'aborde, essentiellement nietzschéen. En tout cas merci pour votre gentil retour !
Bonjour, Merci pour cette vidéo plaisante, mes remarques constructives : Ce qui ne tue pas, nous rend plus riche d'expériences. Le but n'est pas d"expérimenter toutes les valeur, mais de créer de nouvelles valeurs. La souffrance est une limite à dépasser. Sans les souffrances, qu'il dépassé, Nietzsche n'aurait pas créer son oeuvre. C'est bien la calamité, qu'ils ont traversée, qui les a renforcé, sans elle, ils seraient comme avant. Ni l'enfant, ni le parent n'est la cause, c'est une bio-rétroaction, c'est la relation qui est la cause. Les chiens domptables sont des esclaves, les chiens libre sont des maitres, effectivement les domptables répondent aux ordres; hors sujet de la citation. Ne pas opposer amour et souffrance, il y a un temps pour les deux. Nietzsche voit la souffrance comme un aiguillon, qui le titille, et l'empêche de dormir sur ses lauriers. Pourrions nous citer un génie qui n'a pas souffert ? Défricher de nouveau territoires inconnus auparavant, implique de l'effort et des souffrances. Alpiniste ou cycliste, ou marcheur, ou coureur de marathon, idem : effort, souffrance et dépassement de soi, même si la hauteur de la montagne peut donner un sentiment de surplomb momentané. La souffrance n'est n'est pas un prétexte au dépassement de soi, mais en fait partie. @+, Fabs
Je vous remercie beaucoup d'avoir également posté votre commentaire sur RUclips en plus de Facebook. Merci de votre message plein de finesse et de nuance. Je vous rejoins sur bon nombre de thèses que vous amenez. Nietzsche n'aurait bien entendu pas créé une œuvre pareille, il répète souvent que la souffrance était énergisante/galvanisante pour lui. En ce qui concerne l'expérience de la calamité, disons qu'il en revient à la disposition intérieure de chacun, il y a une inévitable variation individuelle dans la manière que nous avons de traverser un naufrage. Je vous renvoie à l'article "What doesn't kill you makes you weaker" de Noam Shpancer. Bien entendu que la calamité est une occasion de renforcement pour beaucoup. Les armées entrainées au "malheur" si l'on peut dire sont bien plus préparées et adroites que celles qui ne le sont pas. Je vous rejoins sur l'idée de la bio-rétroaction, ou encore de circularité, l'école de Palo Alto en parle beaucoup pour décrire les pathologies, qui ne sont selon elle pas une entité individuelle mais l'expression d'un problème de communication groupal. Je suis aussi d'accord sur votre remarque à propos des chiens, je voulais juste souligner que des chiens ayant vécu des traumatismes du fait d'une vie erratique, errante, auront des lacunes et des carences, mais ce peut être le point de vue biaisé selon lequel le chien est considéré comme utile pour l'homme, ce que je ne partage aucunement je vous rassure ! Je ne désire pas opposer amour et souffrance, je suis navré si je me suis mal fait comprendre : l'amour n'amène pas nécessairement à l'épanouissement, et la souffrance à l'hécatombe; il y a trop de variabilité, de contextes à prendre en compte. Oui je suis bien d'accord avec vous, une vie sans risque est une vie sans horizon, c'est une vie faiblarde et apeurée, ce que je ne souhaite à personne. Je vous conseille de lire l'excellent et mémorable Eloge du risque de Anne Dufourmantelle qui est un de mes livres de chevet. J'ai pris l'exemple de l'alpinisme pour apprécier personnellement plus que de raison les montagnes (je pense que la surabondance d'images les montrant en témoigne...), mais bien sûr ce raisonnement s'applique à toutes ces grosses disciplines sportives. De façon générale je vous rejoins sur l'idée que la souffrance est un aiguillon, un catalyseur, une épreuve qui nous fait ressortir grandi, plus robuste, qu'elle est un exhausteur d'expériences nouvelles et créatrices. Dans ma vidéo je désirais juste nuancer sur ce que je considère comme l'écueil d'une conception trop romantique ou masochiste de la souffrance, il existe des souffrances qui affaiblissent de trop, qui sabotent une vie, qui "tuent". Je vous remercie encore pour votre partage, à très bientôt !
Bonjour, J’ai bien entendu l’histoire de l’alpiniste mais j’ai pensé à tort que serait abordé le mythe de Sisyphe. Car il existe 2 versions de celui-ci : - Sisyphe est condamné à remonter le rocher qui ne cesse de retomber. - Sisyphe parvient à hisser le rocher au sommet mais ce dernier retombe de l’autre côté. Cette seconde métaphore m’incommode. En outre, plusieurs de vos vidéos ont plus d’1k de vues et pourtant peu d’abonnés ?!? Bonne après midi
Je vous avoue que je n'ai à aucun moment pensé à ce mythe, bien que je l'adore ! Et il aurait très bien pu être abordé après la question du suicide, surtout que Albert Camus en parle dans son livre éponyme. Après la vidéo ne s'y prêtait pas vraiment, il faudrait que j'en fasse un contenu à part entière. Le mythe de Sisyphe est pertinent pour le rapprocher du cas de l'alpiniste mais avec des pincettes car à mon avis l'alpiniste cherche une transcendance (certes au sein même de ce monde pour la plupart, non à l'extérieur de celui-ci), s'il est prêt à accepter autant de souffrances pour ce faire c'est bien dans cette espérance d'un contact mystique avec lui et avec la nature qui l'accompagne. Mais oui ce rapprochement est très pertinent dans ce sens qu'il y a quelque chose de très itératif dans sa manière de vivre l'expérience : il reproduit chaque jour certains mêmes gestes, et quand il a fini son ascension et qu'il doit rentrer dans le monde d'en bas, du quotidien qu'il tâche de fuir, il y a sans doute de cette frustration qui le pousse à recommencer sans cesse ses ascensions. Je ne savais pas qu'il y avait deux versions du mythe, je ne connaissais que la première, merci ! Qu'est-ce qui vous incommode dans la seconde ? Ah ça vous savez c'est chose très fréquente sur RUclips, il peut y avoir beaucoup de vues mais les spectateurs ne pensent souvent pas à s'abonner pour une foule de raisons ! Bon après-midi à vous aussi, au plaisir.
@@LeGrimoireytb Il faut imaginer Sisyphe, heureux. A. Camus
Bonjour, il me semble qu'il faut distinguer l'inconfort inevitable du changement qui signifie que nous sommes en train d'évoluer. De l'inconfort qui signifie qu'on est pas sur le bon chemin et qu'il vaut mieux s'arrêter. Bref une histoire de discernement. Merci pour cette nouvelle video.
Bonjour djclayton01, oui tout à fait il revient à chacun de distinguer les situations où la souffrance est un passage nécessaire pour permettre un plus grand bien des circonstances où la persévérance est stérile et n'amène à rien de constructif. Il existe aussi des situations où le discernement est complexe à user, parfois quand nous nous engageons dans un projet nous ne sommes certains de rien, l'issue est imprévisible en ce qu'elle peut être bénéfique pour nous comme être stérile malgré des années d'acharnement (ce serait donc une autre tâche, plus fine, pour le discernement, que de savoir établir une balance entre les bénéfices potentiels à la clé et le risque encouru). Dans tous les cas cela mériterait un développement, qui sait peut-être un jour dans une autre vidéo ! Merci de votre intervention !
Bonne remarque de djclayton01 et réponse éclairante de vous A quand le podcast de l’alpiniste. Bonne après midi
A la base la référence sur l'alpinisme se trouve justement dans ma dernière vidéo "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" mais il est vrai que vous m'avez donné l'idée prochainement de faire une vidéo sur la marche, comme pratique philosophique. Je n'ai pas oublié la requête de djclayton01 sur les remèdes au ressentiment, qui arrivera très bientôt... Bonne journée à vous !
@@LeGrimoireytb je suis aux aguets ;)
Bizarre, bizarre ! J’ai fini de lire toutes les vidéos en finissant par votre 1ère vidéo « Jeunesse de… » J’ai laissé différents commentaires dans les suivantes et je finirai par citer les 2 RUclipsrs qui m’ont donné le goût de découvrir les philosoeufs et leurs filosofi ! - Le Précepteur qui a commencé sa chaîne avec son nom C.Robin décrivant l’actualité et a évolué (voir son site)…pour nous familiariser avec la philosophie et a même écrit une BD (en collaboration avec un artiste pour l’illustration) - Kosmos qui avec sa voix chaleureuse et empathique a même écrit des vidéos d’une minute pour nous faire découvrir des philosophes (c’est fort). Je vous cite ces deux chaînes non pour vous comparer à Kosmos et Précepteur mais seulement pour vous exprimer la joie que j’ai à lire vos vidéos qui ancrent la philosopheie et les philosophes dans notre présent. Sur ce je vous souhaite une bonne continuation, bcp d’abonnés à votre chaîne et surtout, surtout gardez votre fraîcheur dans le partage de vos recherches que vous nous offrez. J’ai hâte de lire vos prochains podcasts. ❤️🩹
J'ai écouté mes premiers podcasts sur RUclips à travers le Précepteur moi aussi, et je ne savais pas qu'il décrivait l'actualité avant, très intéressant merci ! MonsieurPhi pourrait aussi vous plaire, quoique vous le connaissez sans doute déjà. Le Dolmen aura de quoi de vous passionner également ! Je vous remercie en tout cas vivement de m'inclure dans cette humble tâche de faire vivre la philosophie au sein de notre présent, elle qui a tant à nous apporter. Elle a été un véritable onguent pour moi-même face au dogmatisme et rien que cela la rend nécessaire à mes yeux ! Je tâcherai de rester "frais" selon votre gentille remarque, en tout cas votre message est très encourageant et un prochain podcast arrive très prochainement.
Bonsoir, Ah ! Désir quand tu nous tiens😅 Freud qui s’est toute sa vie rebellé contre sa religion judaïque {à la fin de sa vie s’est demandé pourquoi il n’est pas devenu rabbin} a fondé ses concepts sur cette dite religion et contre son disciple JUNG devenu son ennemi alors que (je pense, j’existe 😊) la théorie jungienne est une psychologie du collectif (lui aussi s’est intéressé aux philosophies bouddhistes, il a même failli devenir fou à vouloir explorer le SOI) à contrario celle freudienne est la psychologie de l’1dividu… Merci à FREUD de nous avoir permis de rencontrer le conscient, l’inconscient et le subconscient mais je rends grâce à Jung qui nous a fait découvrir les archétypes propre à toute civilisation depuis la nuit des temps et ce quelque soit l’endroit du globe où nous situons sachant que le centre du monde est là où je me trouve à l’instant présent et gare à ta gueule si tu m’crois pas (A. Souchon) et de toute façon si tu rencontres Bouddha, tues le, parce qu’il peut y en avoir qu’un et c’est MOI (proverbe chinois). Je m’amuse comme vous me le suggérez 😮
Oui vous décrivez un paradoxe très révélateur des nombreuses contradictions que porte Freud ! Et oui, il a évincé Jung, qui commençait à expérimenter davantage de liberté intellectuelle et tant d'autres sont passés à la moulinette émotionnelle de Freud (adoration puis rejet total, lui qui avait tant peur de perdre la mainmise sur son produit, la psychanalyse). Il s'agirait d'en faire un livre. Nietzsche par exemple est parfois chrétien malgré lui dans certains de ses raisonnements, ce qu'il aurait détesté entendre ! En tout cas Jung mériterait d'être bien davantage lu. Dans ma faculté de psychologie, pas un seul professeur n'en faisait mention... Continuez de vous amuser, cette chaîne est là pour ça aussi malgré le choix de ses sujets (l'humour et l'autodérision sont les maîtres mots !) :)
Bjr... sublime votre développement ici...j'ai adoré surtout votre phrase de la fin de votre sublime texte...j'y adhère 😂.....il y a en tout 54 philosophes...tous très éclairant.... j'aime beaucoup Marc Aurèle , Freud ...et le stoïcisme.....tous ont donné du sens a. nos vies , qui au fond n'en à pas...vu qu'on n'a pas en plus, choisi de venir au (Monde)....😅....
L'humour et l'autodérision sont les 2 bouée principale choses de notre sauvetage psychologique ....je ne peux ne passer de l'un comme de l'autre pour rester à flot......😊
Je me lance pour faire des commentaires que vous me suggérez : - Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité (Platon) cf le curé et le perroquet. * Je dirais plutôt que tte vérité n’est pas bonne à dire selon le public et le siècle (voir Socrate, Galilée et bien d’autres qui ont osé nous éclairer…) * Quand Descartes se questionne entre la limite entre le fou et le philosophe… je peux faire le perroquet en répétant que c’est une même pièce -pile, face et la tranche- Autrement dit, l’amour/haine, la tranche étant l’équilibre… le yin et le yang… Quelque soit les émotions, il y a tjrs son pendant… à nous de trouver l’équilibre. * En psycho, on dit que le contraire de : - artiste est le schizophrène - religieux est le maniaco-dépressif (nommé aujourd’hui troubles bipolaires) - général de guerres est le paranoïaque. C’est sûrement aller vite en besogne cependant ça me parle. Bonne fin de dimanche. Je m’en vais continuer à lire vos autres podcasts
Oui je suis bien d'accord sur votre premier point, l'histoire a montré maintes et maintes fois que certains publics n'étaient pas prêts à entendre certaines vérités, pour des raisons politiques, religieuses, ou simplement par le fait d'esprits étriqués, "trop" enserrés dans leur siècle... Socrate est un très bel exemple, et il mériterait un long développement. Son sens du devoir est remarquable tel qu'on peut le lire dans l'Apologie de Socrate. Galilée aussi ! En lien à votre seconde remarque, en effet et Descartes parle beaucoup contrairement à ce qu'on peut croire de la vie émotionnelle, notamment dans son Traité des passions de l'âme que je vous recommande vivement, ou encore dans ses Lettres à Élisabeth. Cette interprétation de ce passage de Descartes sur la limite entre la raison et la folie aura valu une querelle philosophique assez fameuse entre Foucault et Derrida... A nous de trouver l'équilibre oui, même pour ceux qui ne l'entrevoient qu'au sein des extrêmes... Je parlerai de ce paradoxe avec l'alpinisme dans une vidéo qui sortira très bientôt ! Et pourtant tant de schizophrènes ont un sens artistique précisément par leur perception du monde unique, mais oui à travers l'excès de certains caractères peut se dresser un tableau pathologique (qui reste schématique : un artiste exubérant, un général excessivement méfiant, ou encore un religieux qui parvient à suspendre ses symptômes à travers la croyance en Dieu). Je vous renvoie à l’Éloge de la folie d’Érasme qui est intemporel !
Merci le Grimoire d’avoir pris la peine non seulement de me lire mais surtout de me répondre. Quant à l’origine de l’histoire du perroquet et du curé, j’ai honte {pas vrai jamais honte, plutôt imbu de ma personne (ce que j’aime dans la langue française c’est que personne signifie aussi bien un individu qu’aucun individu)} d’avouer que j’en ai oublié l’auteur 😮. Au sortir du lycée, les choix qui s’imposaient étaient soit la philo ou la psycho, j’ai opté pour le second pensant à tord que celui-ci m’éclairerait quant au sens de l’existence…!?! J’ai plutôt une ex-culture psychologique cependant je suis plus attiré par la chanson française (qualifiée de populaire au siècle passé et inscrite au patrimoine aujourd’hui), les humoristes et la science-fiction alors qu’au 20 ième siècle, on jugeait ces lectures vulgaires, insensées et trop populaires… actuellement on remarque que ces écrivains étaient, sont des visionnaires. Par exemple j’aime tout le répertoire de J.Dutronc et ses fameux aphorismes : - La vie est une maladie mortelle transmissible sexuellement. - Je n’ai strictement rien à dire mais je tiens à ce que vous le sachiez. Du même acabit les amis de Voltaire - Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire. Les humoristes sont ce que l’on appelle les bouffons du roi (craints par les gens de la cour) qui mettent en avant nos pires défauts tout en nous faisant rire. Je n’ai pas su apprécier Coluche de son vivant mais les blagues sur les cons sont une fine analyse de nous hier comme aujourd’hui et malheureusement demain : - Il y a de plus en plus de cons cette année à croire que les cons de l’année prochaine sont déjà nés. Et les Inconnus, connus et reconnus ont bercé ma vie de pré adulte. Quant aux auteurs de science-fiction, par ex I. ASIMOV (à l’origine un grand scientifique qui a vulgarisé la science, l’histoire…) a décrit dans les années 50, bien avant la naissance des smartphones et internet, que les gens seraient scotchés à leur ordinateur (mille excuses, oublié le titre de son roman). Évidemment, je ne peux pas citer tous les chanteurs, humoristes ou auteurs et même cinéastes (Matrix) qui m’ont bercé et m’influencent car la liste serait trop longue. Bien évidemment que je connais Mr Phi, notamment « Pourquoi nous vous mangeons ? » J’aime de Foucault « L’histoire de la folie. » ; par contre je ne connais pas « L’éloge de la folie. » d’Erasme et je n’ai jamais lu Derrida, je connais sa déconstruction ou différance sonne mieux que différence à travers A. Barreau. Maintenant que j’ai étalé ma culture bien plus mieux (j’aime les pléonasmes) que ma confiture, je peux vous dire que j’ai éprouvé bcp de plaisir à voir que votre chaîne a acquis plus de 30 abonnés de plus qu’hier. Il va falloir songer à Tepee😅 Ce que j’aime dans votre chaîne, c’est que la philo m’est plus accessible car même si le Précepteur, Kosmos, la chaîne philosophique… vulgarisent la philosophie.., c’est toujours compliqué et, oui ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer 😊 ? Quand je vous lis, ça me parait simple. Aujourd’hui, mes pb de vue m’empêchent de lire autre chose que des livres audio ce qui ne m’empêche pas de vous remercier de me conseiller de lire le Traité des passions de l’âme de Descartes mais pour continuer à faire le perroquet « La vie est une grande scène de théâtre où chacun a un rôle à jouer. » W.Shakespeare ( actuellement il existe des shakespeariens qui affirment que Shakespeare a existé et des anti shakespeariens qui affirment le contraire… Povre J’expire) « La vie n’est qu’un jeu mais jouons sérieusement. » oublié l’auteur. J’espère que ma diatribe ne vous a pas trop ennuyé au contraire de vos podcasts que j’😢 Longue vie à votre chaîne et bien entendu à vous😅 PS : dithyrambique et non diatribe
Bonjour Ch0w, Votre réponse ne s'est pas affichée jusqu'à présent, je viens de la remarquer par hasard, voilà pourquoi je ne vous réponds que maintenant ! N'ayez aucunement honte de votre "personne" (dans ces deux sens !), si vous saviez combien je me perds moi aussi dans les références; et après tout ce qui compte ce n'est pas d'où elles viennent, mais comment on les a comprises, digérées, et ce qu'on en fait ! Incroyable ce dilemme auquel vous avez fait face quand vous étiez lycéen, vous sentiez vous bien face à ce choix ? Ce sont mes deux disciplines de cœur, la philosophie m'a beaucoup aidé à avoir un recul critique face aux thèses parfois figées et très peu remises en question dans ma fac de psycho, très orientée psychanalyse. Sans elle j'aurais eu peur de devenir un mouton savant, trop sûr de ses vues, et prêt à accepter des thèses en lesquels au fond il ne croit pas. J'y avais perdu un sentiment de liberté intellectuelle, et la philosophie a été cette persistante lanterne pour ne pas m'égarer définitivement. Ce que vous dites sur le trop peu de tolérance des esprits du XXe siècle sur la science-fiction rejoint bien ce que vous affirmiez l'autre jour sur des époques non prêtes à entendre certaines vérités, proférées trop tôt, de ces visionnaires incompris. On m'a dit beaucoup de bien (époque oblige !) de Asimov, et on m'a conseillé de lire son cycle Fondation. Le concept de psychohistoire est fascinant et très riche en sens et en possibilités narratives ! Ce qu'il faut bien retenir de tout cela, c'est qu'aucun empire moral, intellectuel, politique etc ne doit avoir l'apanage d'orienter nos goûts comme on l'a fait pour vous, même une lecture jugée "vulgaire" peut illuminer nos esprits là où un classique validé par tous peut nous laisser de marbre, il n'y a pas de loi à ce propos et c'est ce qui rend la littérature si libre à l'origine (comme idéal, on voit bien combien des livres ont été brûlés ou interdits). Les aphorismes que vous citez sont plein de ces paradoxes édifiants qui rendent légers et joyeux, on se sent plus gais et plus libres en les intégrant. Oui les humoristes sont pourvus de cet art ô combien subtil de faire rire un public tout le poussant à assumer des vérités corrosives mais indispensables à l'écoute pour se libérer du carcan de ne les penser que tout bas (Aristote parle déjà de catharsis dans son livre Poétique). Parfois les humoristes savent bien prendre de revers le public pour le faire rire à des vérités qu'il n'est pas prêt à entendre et le faire rire malgré tout sans qu'il ait bien compris les enjeux derrières, et cela est d'autant plus hilarant ! Sur une note plus actuelle j'apprécie beaucoup écouter Jérémy Ferrari ou encore Constance pour leur cynisme à toute épreuve, et leur courage... L'histoire de la folie est un bijou pour montrer combien la conception de la folie est relative à une époque, du fou du village qui dit quelque chose du réel de pertinent malgré les apparences à ce fou dont on a peur parce qu'il est perçu comme vivant aux antipodes de la raison et qu'on enferme pour protéger une société effrayée... Il reprend à merveille un début de travail de Nietzsche sur la généalogie en parlant d'archéologie, en montrant combien les vérités qui se prétendent universelles ne font que buter sur une époque avec ses habitudes, ses œillères, ses obsessions, et ses dénis... Je vous recommande le site littératureaudio.com pour écouter Éloge de la folie ou encore le Traité des passions de l'âme si l’envie vous en prend, le tout y est ! Je suis très touché du fait que la tonalité de la chaîne vous parle et vous semble abordable, j'essaie au maximum d'être compréhensible tout en ayant conscience que je peux être trop rapide dans mon propos et que je gagnerais parfois à diluer mon argumentaire afin qu'il coule mieux dans la conscience de mes auditeurs ! Vulgariser la philosophie est un sacré challenge mais j'y prends un plaisir incroyable et j'espère que cela se ressent. Combien j'aime la formule de Shakespeare que vous venez de citer, et dans sa continuité "la vie (...) est un récit conté par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien". Tout au contraire votre "diatribe dithyrambique" m'a beaucoup amusé et je vous en remercie. Je vous remercie infiniment de vos encouragements et ne font que du bien à cette chaîne, je vous souhaite moi aussi cette prospérité au moins dans l'émerveillement, la philosophie s'origine ici... Que votre journée et les suivantes vous soient douces !
C’est la 4ème vidéo que je lis sans m’arrêter. 🙏 d’avance après à peine qq mn de lecture de cette vidéo
Moi aussi, je vous souhaite une journée Le P’tit Philou.. Il y a qq mn que j’ai découvert votre chaîne et me suis immédiatement abonné. Je vais continuer à lire les autres vidéos car plus je les entends plus je ressens votre compassion envers les autres, vous même et bien entendu moi. Bonne fin d’aprem
Bonjour T.ch0 ! Votre message me fait très plaisir. J'essaie autant que faire se peut de ne pas être dans la moralisation facile, et chacun à mon sens mérite son petit bout (au moins) de compassion. Je vous souhaite à vous aussi une très bel fin d'après-midi et à bientôt.
Ptit Filou, Je ne sais si j’ai compris quoique ce soit à cette belle capsule, néanmoins ça me donne envie de raconter cette ptite blagounette : Il était une fois un curé et son perroquet dans leur église cependant le dit oiseau répondait aux paroissiens du curé avec des petits noms d’oiseaux ; ce langage trop fleuri mettait l’homme d’église dans une grande colère et pour la énième fois menaçait le perroquet de le clouer par chacune de ses ailes au fond de l’église s’il continuait à proférer de telles insanités. Malgré tout, une fois de plus cet animal volant proféra de gros mots à l’encontre d’une paroissienne. N’y tenant plus, le curé mit sa menace à exécution et cloua le perroquet au fond de l’église, celui-ci levant la tête voit Jésus cloué sur sa croix et lui demande : - ça fait combien de temps tu es cloué, l’autre de répondre - ça fait plus de 2000 ans… - t’as dû en dire de gros mots !!!
Elle est incroyable cette blague ! Déjà je me serais fait un plaisir d'avoir un tel perroquet chez moi... Par contre, je réfléchirais bien davantage à l'éventualité d'une tête de Jésus clouée... Où l'avez-vous entendue ? Peut-être que Jésus souffrait du syndrome de Gilles de la Tourette allez savoir, ça serait très cocasse et amusant, de quoi dérider certains prêtres !
J'ai bien aimé, merci beaucoup.
Merci de ce commentaire, ça fait plaisir ! A très bientôt.
Hâte d'entendre la suite. Merci
La suite de la vidéo très prochainement, d'ici deux à trois semaines normalement. Merci à vous !
@@LeGrimoireytbmerci, à bientôt.
La nature n'est pas inépuisable, nous le savons tous désormais. Il va falloir en rabattre sur nos désirs c'est absolument nécessaire et urgent Sinon nous courons à notre perte. Gros travail mental à opérer. En serons nous capables ? Moi ce défi me passionne
Oui vous avez absolument raison ! Je vous recommande la lecture de l'article "La question de la technique" de Heidegger inclus dans son ouvrage Essais et conférences dans cette idée que la technique a concouru à faire miroiter à l'homme que la Nature est réductible à une sorte de parc à (jouet) ressources. Je pense que vous connaissez aussi des contemporains comme Jean-Marc Jancovici ou encore Aurélien Barrau ? Ils parlent beaucoup de la nécessité de la décroissance et comment la penser aujourd'hui !
Merci de votre réponse. Je vais lire la partie que vous signalez de Heidegger et oui, je connais et apprécie Jancovici et Aurelien Barreau
Thème, sujet passionnant s'il en est. Et vous nous l'avez très bien transmis. J'y reviendrai encore et encore, je crois.
Merci beaucoup pour cette réponse très encourageante, d'autres vidéos sur des thématiques de ce genre sortiront très prochainement. Très belle journée !
1 sans fautes!!✊🤙✊
Merci pour ce mensonge très encourageant !
grandiose !
Merci à vous !
Magnifique exposition de ce poison qu'est le ressentiment ! Merci ❤
Merci beaucoup de ce commentaire !
Merci à vous d'avoir choisi de parler de Nietzsche ! J'espère que d'autres vidéos suivront sur cet être extraordinaire.
Merci beaucoup pour votre commentaire ! Effectivement, Nietzsche est un homme incroyablement inspirant et généreux, et je compte faire bien d'autres vidéos à son sujet. Au plaisir :)
Un premier podcast passionnant et plein de promesses 😊. Hâte d'écouter la suite !
Merci beaucoup pour vos encouragements Louise, cela fait chaud au cœur ! La prochaine vidéo arrive la semaine prochaine ☺