Merci pour cette video ! J'ai visite plusieirs fois Gorée quand j'habitais au Sénégal et ca me fait toujours plaisir d'en apprendre encore plus et de revoir ce lieu que j'adore ! 😊
Sincèrement je suis bluffé par votre si beau reportage. Je suis sénégalais né et ayant vécu au Sénégal mais jamais je n’ai vu Goree être si bien présentée. Je vous ai découvert à travers vos reportages sur le Maroc où je vis.j’ai 60 ans et cela fait du bien de voir des jeunes comme vous. Vous êtes le symbole d’un monde meilleur qui petit à petit prends forme discrètement. Bon vent à tous les deux et n’ayez crainte votre avenir sera radieux.
Et ien un grand merci pour cette visite de l’ile. Je l’ai vue de façon touristique en 1987. La citadelle est une vraie decouverte géniale et la maison des esclaves, je ne me souvienais plus qu’elle n’etait qu’un symbole ni que les historiens presumaient qu’il n’y avait sans doute aucun esclave qui y avait transité. Peut-être qu’en 1987 on ne le savait pas encore...en tout cas une vraie re-découverte et merci les architectes.
Très beau et très intéressant votre documentaire, merci Agathe et Mathieu. Contente de me remémorer un magnifique séjour parmi ces gens chaleureux et affectueux...Merci a une certaine figurante qu’on reconnaît dans certains plans, elle avait rendu ce voyage possible...continuez de nous faire voyager 😊
Une révélation qu’on ignorait sur la maison des esclaves parce que lors des sorties pédagogiques à l’école on nous racontait pleines de choses qui ne sont pas forcément vraies sur la maison des esclaves et Gorée. Merci à vous Mathieu et Agathe❤️🙏🏾
N'importe quoi! Tu jettes a la poubelle tout ce qu'on t'a appris à l'école a cause de personnes qui n'ont même pas visité la maison ? Le commerce d'esclaves se faisait dans plusieurs maisons a Gorée et le gouvernement sénégalais a préféré conserver celle ci Cette maison est authentique
Eh ‘bien Terrible les souvenirs des marchands d’esclaves Fermer les yeux et imaginer la souffrance des gens arrachés à leur famille Pire l’occupation française ça alors Je l’ai vu jeune dans ville natale. La sûreté nationale était 2/3 algériens & sénégalais avec des CEP ( certificat études primaires) L’autre tier des marocains traducteurs La ville était divisée l’européenne et la marocaine L’occupation venait de l’Algérie ottomane et le Sénégal français de Sedar Sengour Alhamdoulillah tout est revenu à la normale La Gorée reste témoin des atrocités ibériques & américaines suivie par l’occupation française How can those ex colonial countries fix their crimes Les juifs ont été indemnisés et pour Quand que les français & les autres Payeront pour avant & après
Quand on parle d'esclavage les français parlent de victimisation...Mais quand les juifs parlent d'antisémitisme les français sont d'accord avec...Après ils viennent dire les Africains "nos aliés"😂
Ce n'était pas une guerre entre les français et les anglais mais plutôt une opération contre le gouverneur vichyste qui administrait Dakar. La base abritait à l'époque beaucoup de bâtiments ( bateaux militaires ). Pour empêcher que cette armada tombe entre les mains du gouvernement de Vichy les américains et les anglais sont venus bombarder pour couler ces bâtiments. C'était en 1940.
désolé si c'est pas le cas mais je crois que vous avez fait exprès de ne pas visiter la maison des exclaves Mais dans l'ensemble c'est vraiment magnifique et en tant que sénégalais j'ai pu connaitre beaucoup de choses donc j'ignorais
Merci ☺️ nous n’avons vraiment pas fait exprès… mais comme nous l’avion déjà visiter il y a quelques années c’est pas la première chose qu’on a fait sur l’île et du coup on a complètement loupé la visite 🤣
Il faut arrêter de travestir l'histoire en disant que la maison des esclaves c'est juste pour le symbole. C'est du déni. C'est un gros mensonge que vous faites
Je suis vraiment choqué par votre façon de réécrire notre histoire. Comme l'occident a honte de son passé esclavagiste et colonialiste elle cherche partout à effacer ses traces. La maison d'esclave est un fait historique. Les millions d'esclaves qui passèrent de l'ile vers le nouveau monde sont réels. Vous ne pouvez le nier. Certains historiens révisionnistes blancs et racistes jouent avec l'histoire Africaine. Merci
Nous n’essayons absolument pas d’effacer l’histoire… l’historien qui a écrit sur l’histoire de Gorée sur laquelle nous nous appuyons est un sénégalais justement. Nous n’avons pas pris le sujet à la légère et nos dires sont appuyer de plusieurs recherches approfondies.
@@odysseesdarchitectures Je ne connais pas personnellement d'historiens du pays qui défendent de telles allégations. Les seules fois où nous avons étudié ses thèses au département d'histoire à l'université elles provenaient d'historiens étrangers principalement des français. Comme quoi la maison servait de lieu de commerce propriété de Signare et le fait de minorer le nombre.. Comment l'esclavage qui a duré 3 siècles ici y'a certains qui nient le chiffre de millions pour parler de 200 à 300 mille esclaves. Est ce que vous avez lu la collection histoire générale de l'Afrique ?
On ne parle pas ici de l’histoire de l’Afrique mais bon de l’histoire de l’île de Gorée. On ne minimise pas du tout l’histoire de l’esclavage bien au contraire ! Nous avons bien lu les écrits d’un chercheur sénégalais. Il s’agit de Hamady Bocoum.
Les comptoirs et le partage de la côte. La refonte de la carte politique alla de pair avec la recrudescence de la violence entre les États et le développement de la traite négrière qui accéléra l’émiettement politique de la Sénégambie. Elle coïncida aussi avec l’arrivée des Hollandais, des Français et des Anglais dont la présence sur la côte sénégambienne se consolida, dès la deuxième moitié du XVIIe siècle, au détriment du monopole portugais. En effet, la traite négrière, devenue la pierre angulaire du mercantilisme colonial à la suite de l’essor de l’industrie sucrière dans le Nouveau Monde, précipita le partage de la Sénégambie en zones d’influence par la construction de comptoirs fortifiés le long de la côte. Dès 1621, les Hollandais s’installaient à Gorée suivis, en 1659, par les Français à Saint-Louis, en face de l’embouchure du fleuve Sénégal, tandis que les Anglais construisaient, en 1651, le fort Saint James à l’embouchure du fleuve Gambie. Les Portugais, ainsi éliminés progressivement de la Séné-gambie septentrionale, se confinèrent, en dehors de leur base permanente dans les îles du Cap-Vert, à Cacheu et Bissau. Mais ils étaient déjà obligés de partager avec les nouvelles puissances européennes le riche marché de la région des rivières du Sud. En tout cas, la construction d’un chapelet de comptoirs fortifiés le long de la côte paracheva la réorientation du commerce de la Sénégambie vers la mer. Le fort Saint-Louis, à l’embouchure du fleuve Sénégal, permit aux Français de contrôler tout le commerce qui se faisait le long du fleuve de février à mai, dans les différentes escales du désert du Waalo, à Coq et à Terrier Rouge dans le Fouta Toro. La construction du fort Saint-Joseph, à la fin du XVIIe siècle dans le Gajaaga, assura le monopole français dans toute la vallée du fleuve Sénégal, de son embouchure jusqu’à sa partie amont, porte du Soudan. La France tenta ainsi de faire de ce fleuve le centre de gravité du commerce de la Sénégambie septentrionale en attirant vers des escales le commerce d’Arguin et de Portendick, sur la côte mauritanienne, et celui du Soudan, concentré dans la boucle du Niger. L'ile de Gorée, occupée au départ par les Hollandais, reprise par les Portugais en 1629 et 1645 avant de passer aux mains des Anglais, en 1667, et enfin des Français, en 1677, détenait le monopole du commerce le long de la Petite Côte. Ainsi, à partir de là, les Français commercèrent avec le Kayor à l’escale de Rufisque, avec le Bawol à l’escale de Portudal et, enfin, avec le Siin à celle de Joal. Gorée tenta aussi d’étendre sa sphère d’influence vers le sud, en Gambie, avec la factorerie d’Albreda et dans la région des rivières du Sud à Bissau et Cacheu. Les Français s’y heurtèrent à la concurrence des Portugais et surtout des Anglais, solidement établis en Gambie. En effet, le fort Saint James, construit au départ par les Anglais, contrôlait tout le commerce le long du fleuve Gambie avec les escales de Jufure et de Bintang, jusqu’au niveau des chutes de Barakunda avec les escales de Sutuku et de Fatatenda. Le continent européen eurent immédiatement un écho en Sénégambie où les comptoirs de commerce passèrent d’une puissance à l’autre en fonction de l’équilibre des forces sur le plan local ou métropolitain. Dans ce contexte, les Hollandais, qui ébranlèrent les premiers monopoles portugais, furent éliminés dès 1677 par les Anglais et les Français de la côte sénégambienne à l’exception d’Arguin et de Portendick sur la côte mauritanienne où, en raison de l’importance croissante du commerce de la gomme, ils se maintinrent jusqu’à la première moitié du XVIIIe siècle. La Sénégambie resta alors partagée entre la zone d’influence française, de Saint Louis à Gorée, et la zone d’influence anglaise en Gambie, tandis que Français et Anglais disputaient aux Portugais les rivières du Sud. La possession de la Sénégambie demeura d’une importance vitale en raison de sa proximité de l’Europe et de l’Amérique à un moment où l’essor des plantations s’accélérait et faisait tripler, entre 1651 et 1700, la demande en esclaves noirs à destination des Antilles françaises et anglaises. Saint-Louis, Gorée, Fort Saint James, Cacheu et Bissau se transformèrent en véritables entrepôts d’esclaves acheminés vers la côte à partir des marchés intérieurs pour attendre les bateaux négriers à destination du Nouveau Monde. Mais tant que la chasse à l’homme et l’acheminement des esclaves vers la côte à partir de la boucle du Niger ne furent pas systématiquement organisés, ce furent les peuples côtiers, plus particulièrement ceux de Sénégambie, qui demeurèrent encore la source principale de ce trafic négrier. La proximité de la Sénégambie à la fois avec l’Europe et avec l’Amérique et l’ouverture plus tardive des grands marchés d’esclaves dans le golfe de Guinée et en Angola expliquent l’importance de la Sénégambie dans ce commerce des esclaves, qui en était à ses débuts aux XVIe et XVIIe siècles. Il semble clair que Philip D. Curtin a sous-estimé la participation de cette région à ce trafic qu’il réduit à moins de 10 % du total après 1640, et cela malgré l’absence de statistiques fiables. Toutefois, l’importance de ce commerce en Sénégambie n’est pas un mythe, comme le montre bien le témoignage de P. Lemaire en 1682 : «On donne en échange à ces nègres de la toile de coton, du cuivre, de l’étain, du fer, de l’eau-de-vie et quelques bagatelles de verre. Le profit qu’on tire de ce commerce est de 800 %. Les cuirs, l’ivoire et la gomme se portent en France et quant aux esclaves, on les envoie aux îles françaises de l’Amérique pour travailler au sucre. On en a de meilleurs à dix francs pièce et on les revend plus de cent écus. Pour quatre ou cinq pots d’eau-de-vie, souvent on aura un assez bon esclave, ainsi la dépense est moins dans l’achat que dans le transport à cause des grandes dépenses des vaisseaux» Il n’est certes pas possible d’évaluer quantitativement les exportations de la Sénégambie, mais il est nécessaire de mettre en évidence les rapports d’échange inégal qui s’établirent dès cette époque entre Européens et Sénégambiens et, surtout, les conséquences de ce commerce atlantique dominant sur l’évolution historique de cette région. L’importance de cette traite des esclaves est d’ailleurs attestée par l’existence d’une profonde crise politique et sociale qui fut à l’origine d’un vaste mouvement maraboutique dans la vallée du fleuve Sénégal, quelques années après la construction du fort Saint Louis. L' échange inégal qui s’établirent dès cette époque entre Européens et Sénégambiens et, surtout, les conséquences de ce commerce atlantique dominant sur l’évolution historique de cette région.
Trop bien vos vidéos 😊
Merci beaucoup 😊 n’hésite pas à nous partager
Ahh Goree j'aime tellement l'atmosphère de cette île
Oui 🙌😍
Merci pour cette video ! J'ai visite plusieirs fois Gorée quand j'habitais au Sénégal et ca me fait toujours plaisir d'en apprendre encore plus et de revoir ce lieu que j'adore ! 😊
Avec plaisir 😊 merci de nous suivre !
Sincèrement je suis bluffé par votre si beau reportage. Je suis sénégalais né et ayant vécu au Sénégal mais jamais je n’ai vu Goree être si bien présentée. Je vous ai découvert à travers vos reportages sur le Maroc où je vis.j’ai 60 ans et cela fait du bien de voir des jeunes comme vous. Vous êtes le symbole d’un monde meilleur qui petit à petit prends forme discrètement. Bon vent à tous les deux et n’ayez crainte votre avenir sera radieux.
Et ien un grand merci pour cette visite de l’ile. Je l’ai vue de façon touristique en 1987. La citadelle est une vraie decouverte géniale et la maison des esclaves, je ne me souvienais plus qu’elle n’etait qu’un symbole ni que les historiens presumaient qu’il n’y avait sans doute aucun esclave qui y avait transité. Peut-être qu’en 1987 on ne le savait pas encore...en tout cas une vraie re-découverte et merci les architectes.
Merci beaucoup ☺️
En effet le discours autour de la maison des esclave n’était pas le même à l’époque.
Très beau et très intéressant votre documentaire, merci Agathe et Mathieu. Contente de me remémorer un magnifique séjour parmi ces gens chaleureux et affectueux...Merci a une certaine figurante qu’on reconnaît dans certains plans, elle avait rendu ce voyage possible...continuez de nous faire voyager 😊
On est ravis de te faire repenser à des bons souvenirs 🙂 on a eu beaucoup de mal à partir de l’île !
J'adore lorsque vous prenez les vues avec le drone! Super
Merci beaucoup 😊
De belles découvertes, et c’est encore plus beau de partager vos expériences. Merci venant d'un 1sénégalais qui ignorait certaines de vos découvertes😊
Un grand merci à toi 🙂 ravis d’avoir pu te faire découvrir des choses nouvelles
Très sympa cette île, avec de belle couleur pour ses maisons.
Merci beaucoup ☺️
bonjour, waooh quelle histoire l'île de Gorge est magnifique avec ses maisons coloré merci pour ttes c'est infos .Salutations
Merci à toi de nous suivre 🙂
Un autre regard sur l'île de Gorée... Très intéressant et une fin bien émouvante....
Merci 🤩
Comme a chaque fois , belle vidéo et commentaire très intéressant. Merci Agathe et Mathieu.
Merci à toi de nous suivre 🙂
C magnifique
Merci beaucoup 😊
Super reportage sur cette autre facette de Gorée, dont on ne conais la maison de la traite négriére.
Merci a vous.
Merci à toi 🙂
waw trop belle vidéo 😮
Merci
goree trop bien j y suis resté 6 nuits
Genial 🙂 c’est le meilleur moyen de découvrir l’île
GOREE ISLAND IN 🇸🇳 ❤
😍
Tu nous montre la partie invisible de gorée même pour beaucoup de sénégalais qui y vont! merci!
Merci à toi 😊
Trop sympa moi qui habite au Senegal j'ignore ça !!!
Merci 🤩
N’hésite pas à partager à tes amies 🙂
Une révélation qu’on ignorait sur la maison des esclaves parce que lors des sorties pédagogiques à l’école on nous racontait pleines de choses qui ne sont pas forcément vraies sur la maison des esclaves et Gorée. Merci à vous Mathieu et Agathe❤️🙏🏾
Merci à toi 🙂
N'importe quoi!
Tu jettes a la poubelle tout ce qu'on t'a appris à l'école a cause de personnes qui n'ont même pas visité la maison ?
Le commerce d'esclaves se faisait dans plusieurs maisons a Gorée et le gouvernement sénégalais a préféré conserver celle ci
Cette maison est authentique
32:35 Faut utiliser le conditionnel et pas affirmer.
Nous n’affirmons pas, nous relatons des affirmations 😊
👍
🙂
Ils appartenaient pas aux hollandais, aux français, aux anglais mais plutôt occupé par ces premiers à l'époque de la colonisation.
Oui
Eh ‘bien Terrible les souvenirs des marchands d’esclaves
Fermer les yeux et imaginer la souffrance des gens arrachés à leur famille
Pire l’occupation française ça alors
Je l’ai vu jeune dans ville natale.
La sûreté nationale était 2/3 algériens & sénégalais avec des CEP ( certificat études primaires)
L’autre tier des marocains traducteurs
La ville était divisée l’européenne et la marocaine
L’occupation venait de l’Algérie ottomane et le Sénégal français de Sedar Sengour
Alhamdoulillah tout est revenu à la normale
La Gorée reste témoin des atrocités ibériques & américaines suivie par l’occupation française
How can those ex colonial countries fix their crimes
Les juifs ont été indemnisés et pour
Quand que les français & les autres
Payeront pour avant & après
Quand on parle d'esclavage les français parlent de victimisation...Mais quand les juifs parlent d'antisémitisme les français sont d'accord avec...Après ils viennent dire les Africains "nos aliés"😂
La ressemblance
🙂
Je propose qu'on nomme les ires de Gorée aux personnes déportés et leur famille
Bonne idée
Ce n'était pas une guerre entre les français et les anglais mais plutôt une opération contre le gouverneur vichyste qui administrait Dakar. La base abritait à l'époque beaucoup de bâtiments ( bateaux militaires ). Pour empêcher que cette armada tombe entre les mains du gouvernement de Vichy les américains et les anglais sont venus bombarder pour couler ces bâtiments. C'était en 1940.
Merci beaucoup pour le complément d’informations 🙂 c’est très intéressant
désolé si c'est pas le cas mais je crois que vous avez fait exprès de ne pas visiter la maison des exclaves Mais dans l'ensemble c'est vraiment magnifique et en tant que sénégalais j'ai pu connaitre beaucoup de choses donc j'ignorais
Merci ☺️ nous n’avons vraiment pas fait exprès… mais comme nous l’avion déjà visiter il y a quelques années c’est pas la première chose qu’on a fait sur l’île et du coup on a complètement loupé la visite 🤣
Il faut arrêter de travestir l'histoire en disant que la maison des esclaves c'est juste pour le symbole. C'est du déni. C'est un gros mensonge que vous faites
Nous avons lu beaucoup de rapport d’historien avant d’avancer cela 🙂
@@odysseesdarchitectures Désolé mais allez chercher les bons historiens
@@odysseesdarchitectures
Beaucoup de la naivete africaine en demonstration...
?
Je suis vraiment choqué par votre façon de réécrire notre histoire. Comme l'occident a honte de son passé esclavagiste et colonialiste elle cherche partout à effacer ses traces. La maison d'esclave est un fait historique. Les millions d'esclaves qui passèrent de l'ile vers le nouveau monde sont réels. Vous ne pouvez le nier. Certains historiens révisionnistes blancs et racistes jouent avec l'histoire Africaine. Merci
Nous n’essayons absolument pas d’effacer l’histoire… l’historien qui a écrit sur l’histoire de Gorée sur laquelle nous nous appuyons est un sénégalais justement. Nous n’avons pas pris le sujet à la légère et nos dires sont appuyer de plusieurs recherches approfondies.
@@odysseesdarchitectures Je ne connais pas personnellement d'historiens du pays qui défendent de telles allégations. Les seules fois où nous avons étudié ses thèses au département d'histoire à l'université elles provenaient d'historiens étrangers principalement des français. Comme quoi la maison servait de lieu de commerce propriété de Signare et le fait de minorer le nombre.. Comment l'esclavage qui a duré 3 siècles ici y'a certains qui nient le chiffre de millions pour parler de 200 à 300 mille esclaves. Est ce que vous avez lu la collection histoire générale de l'Afrique ?
On ne parle pas ici de l’histoire de l’Afrique mais bon de l’histoire de l’île de Gorée. On ne minimise pas du tout l’histoire de l’esclavage bien au contraire ! Nous avons bien lu les écrits d’un chercheur sénégalais. Il s’agit de Hamady Bocoum.
Les comptoirs et le partage de la côte. La refonte de la carte politique alla de pair avec la recrudescence de la violence entre les États et le développement de la traite négrière qui accéléra l’émiettement politique de la Sénégambie. Elle coïncida aussi avec l’arrivée des Hollandais, des Français et des Anglais dont la présence sur la côte sénégambienne se consolida, dès la deuxième moitié du XVIIe siècle, au détriment du monopole portugais. En effet, la traite négrière, devenue la pierre angulaire du mercantilisme colonial à la suite de l’essor de l’industrie
sucrière dans le Nouveau Monde, précipita le partage de la Sénégambie en zones d’influence par la construction de comptoirs fortifiés le long de la côte.
Dès 1621, les Hollandais s’installaient à Gorée suivis, en 1659, par les Français à Saint-Louis, en face de l’embouchure du fleuve Sénégal, tandis que les Anglais construisaient, en 1651, le fort Saint James à l’embouchure
du fleuve Gambie. Les Portugais, ainsi éliminés progressivement de la Séné-gambie septentrionale, se confinèrent, en dehors de leur base permanente dans les îles du Cap-Vert, à Cacheu et Bissau. Mais ils étaient déjà obligés de partager avec les nouvelles puissances européennes le riche marché de
la région des rivières du Sud. En tout cas, la construction d’un chapelet de comptoirs fortifiés le long de la côte paracheva la réorientation du commerce de la Sénégambie vers la mer. Le fort Saint-Louis, à l’embouchure du fleuve Sénégal, permit aux Français de contrôler tout le commerce qui se faisait le long du fleuve de février à mai, dans les différentes escales du désert du Waalo, à Coq et à Terrier Rouge dans le Fouta Toro. La construction du fort Saint-Joseph, à la fin du XVIIe siècle dans le Gajaaga, assura le monopole français dans toute la
vallée du fleuve Sénégal, de son embouchure jusqu’à sa partie amont, porte du Soudan. La France tenta ainsi de faire de ce fleuve le centre de gravité du commerce de la Sénégambie septentrionale en attirant vers des escales le
commerce d’Arguin et de Portendick, sur la côte mauritanienne, et celui du
Soudan, concentré dans la boucle du Niger. L'ile de Gorée, occupée au départ par les Hollandais, reprise par les Portugais en 1629 et 1645 avant de passer aux mains des Anglais, en 1667, et enfin des Français, en 1677, détenait le monopole du commerce le long de la Petite Côte. Ainsi, à partir de là, les Français commercèrent avec le Kayor à
l’escale de Rufisque, avec le Bawol à l’escale de Portudal et, enfin, avec le Siin à celle de Joal. Gorée tenta aussi d’étendre sa sphère d’influence vers le sud, en Gambie, avec la factorerie d’Albreda et dans la région des rivières du Sud à Bissau et Cacheu. Les Français s’y heurtèrent à la concurrence des Portugais et surtout des Anglais, solidement établis en Gambie. En effet, le fort
Saint James, construit au départ par les Anglais, contrôlait tout le commerce le long du fleuve Gambie avec les escales de Jufure et de Bintang, jusqu’au
niveau des chutes de Barakunda avec les escales de Sutuku et de Fatatenda. Le continent européen eurent immédiatement un écho en Sénégambie où les
comptoirs de commerce passèrent d’une puissance à l’autre en fonction de l’équilibre des forces sur le plan local ou métropolitain.
Dans ce contexte, les Hollandais, qui ébranlèrent les premiers monopoles portugais, furent éliminés dès 1677 par les Anglais et les Français de
la côte sénégambienne à l’exception d’Arguin et de Portendick sur la côte mauritanienne où, en raison de l’importance croissante du commerce de la gomme, ils se maintinrent jusqu’à la première moitié du XVIIIe siècle. La
Sénégambie resta alors partagée entre la zone d’influence française, de Saint Louis à Gorée, et la zone d’influence anglaise en Gambie, tandis que Français et Anglais disputaient aux Portugais les rivières du Sud. La possession de la Sénégambie demeura d’une importance vitale en raison de sa proximité de l’Europe et de l’Amérique à un moment où l’essor des plantations s’accélérait et faisait tripler, entre 1651 et 1700, la demande en esclaves noirs à
destination des Antilles françaises et anglaises. Saint-Louis, Gorée, Fort Saint James, Cacheu et Bissau se transformèrent en véritables entrepôts d’esclaves acheminés vers la côte à partir des marchés intérieurs pour attendre les bateaux négriers à destination du
Nouveau Monde. Mais tant que la chasse à l’homme et l’acheminement des esclaves vers la côte à partir de la boucle du Niger ne furent pas systématiquement organisés, ce furent les peuples côtiers, plus particulièrement
ceux de Sénégambie, qui demeurèrent encore la source principale de ce trafic négrier.
La proximité de la Sénégambie à la fois avec l’Europe et avec l’Amérique et l’ouverture plus tardive des grands marchés d’esclaves dans le golfe
de Guinée et en Angola expliquent l’importance de la Sénégambie dans ce commerce des esclaves, qui en était à ses débuts aux XVIe et XVIIe siècles. Il semble clair que Philip D. Curtin a sous-estimé la participation de cette région à ce trafic qu’il réduit à moins de 10
% du total après 1640, et cela malgré l’absence de statistiques fiables. Toutefois, l’importance de ce
commerce en Sénégambie n’est pas un mythe, comme le montre bien le
témoignage de P. Lemaire en 1682 : «On donne en échange à ces nègres de la toile de coton, du cuivre, de l’étain, du fer, de l’eau-de-vie et quelques bagatelles de verre. Le profit qu’on tire de ce commerce est de 800 %. Les cuirs, l’ivoire et la gomme se portent en France et quant aux esclaves, on les envoie aux îles françaises de l’Amérique pour travailler au sucre. On en
a de meilleurs à dix francs pièce et on les revend plus de cent écus. Pour
quatre ou cinq pots d’eau-de-vie, souvent on aura un assez bon esclave, ainsi la dépense est moins dans l’achat que dans le transport à cause des grandes dépenses des vaisseaux»
Il n’est certes pas possible d’évaluer quantitativement les exportations
de la Sénégambie, mais il est nécessaire de mettre en évidence les rapports d’échange inégal qui s’établirent dès cette époque entre Européens et Sénégambiens et, surtout, les conséquences de ce commerce atlantique dominant
sur l’évolution historique de cette région. L’importance de cette traite des esclaves est d’ailleurs attestée par l’existence d’une profonde crise politique et sociale qui fut à l’origine d’un vaste mouvement maraboutique dans la vallée du fleuve Sénégal, quelques années après la construction du fort Saint Louis. L' échange inégal qui s’établirent dès cette époque entre Européens et Sénégambiens et, surtout, les conséquences de ce commerce atlantique dominant
sur l’évolution historique de cette région.
j ai connu gorée en 1981.....c; etais un petit paradis mais les touristes dans votre genre ont tout gachée
Le tourisme n’est pas que mauvais. On explique dans la vidéo le positif et le négatif comme tu l’as vu
Je suis allé plusieurs fois à Goorée et j’ignorais tout cela
Ravis d’avoir pu apprendre un peu 😊
Ils appartenaient pas aux hollandais, aux français, aux anglais mais plutôt occupé par ces premiers à l'époque de la colonisation.
Oui en effet