Agnès Aflalo m'inspire la confiance, son analyse du droit est pertinente, minutieuse et nuancée. On sent une parole ancrée dans une pensée rigoureuse du Réel. La pointe d'humour dans son livre : L'assassinat manqué de la psychanalyse, n'est pas à prendre comme un manque de sérieux et cette interview le confirme.
Une fois de plus, l'analyse de Sabine Prokhoris montre fort bien, et surtout avec l'indispensable et précieux recul que lui accorde sa propre expérience, comment d'un extrême absolument inadmissible (en l'occurrence, le cas Weinstein) nous sommes passés à l'extrême opposé (les conditions non moins admissibles du lynchage médiatique de Depardieu, orchestré par la rédaction du magazine vedette de France 2, 'Complément d'enquête'). Qu'on le veuille ou non, ce type de mouvement pendulaire appartient sans doute à toutes les révolutions, appelées à connaître une phase de Terreur avant d'atteindre enfin un nouvel équilibre, enrichi de l'apport des valeurs qui avaient tant fait défaut sous "l'ancien régime". Quelle que soit la légitimité de la Cause défendue, la fin, cependant, justifie-t-elle tous les amalgames ainsi que tous les moyens, y compris le droit de se substituer de facto à la Justice, avec une mauvaise foi parfois à la limite de la contre-vérité ?!? Autant de questions de fond -- parmi beaucoup d'autres -- que pose l'analyse extrêmement pertinente de l'autrice du "Mirage #MeToo", Sabine Prokhoris, une analyse plus nécessaire que jamais, soi-dit au passage, même si elle ne plaira pas à certain(e)s, en particulier les plus jeunes, forcément toujours dans l'aveuglement euphorique de leur combat actuel.
Oui, je pense qu'à un moment donné Sabine Prokhoris a fait une confusion entre "dominées" et "dominants"; dommage qu'elle ait persévéré dans son erreur, car par ailleurs, tout son discours est extrêmement intéressant... Et juste un rajout : il serait intéressant que les interviewers interviennent aussi dans les commentaires, comme c'est la coutume ailleurs. Ça laisserait un peu moins cette désagréable impression de parler dans le désert...
Cette dite libération de la parole des femmes est un retour du refoulé sociétal. Et comme pour beaucoup de retour de refoulé, il y a un risque de déferlement. Ce déferlement de paroles est donc salutaire. Il vient faire la monstration de la difficulté des relations entre les êtres humains. Le malaise ressenti par Sabine Prokhoris me rappelle le malaise de Freud devant le même déferlement de paroles de femmes qui disaient avoir été abusées. Du coup, il a changé de théorie. Cependant, autant à l'époque de Freud, il était très difficile, voire intolérable, de regarder en face la réalité, autant aujourd'hui, nous n'avons plus d'excuses. Il est grand temps pour les psychanalystes de prendre au sérieux cette parole de dénonciation d'abus ! On sait aujourd'hui (Lacan) que le mythe d'Oedipe a été le fantasme (S barré poinçon a) de Freud. Les fausses dénonciations, même si elles existent, sont très rares.
Quelle honte que cette position de discours si rétrograde que vous soutenez, vraiment. Pensez-vous une seule seconde à ce que vous renvoyez aux victimes de violences sexistes et sexuelles, vous qui êtes censés vous orienter d'une éthique du sujet et accueillir la parole? Et vous vous pensez "subversifs" en soutenant une parole droitière, conservatrice, qui tente de tout faire pour freiner une lutte émancipatrice essentielle, en soutenant ce qui s'oppose à ce qui n'est pas moins qu'un progrès civilisationnel?
Bien d'accord. Puis il y a des psychanalystes qui se font briller l'ego a coup d'ethique du sujet et d'accueil de la parole et qui n'ecoutent pas le moins du monde leurs patients :) (oui, dans cette association, tout a fait)
Vous êtes toutes les deux de pauvres oies blanches qui se sont laissées happées par les balivernes Américaines en matière de psychanalyse. Le but d’une thérapie n’est pas de conforter les délires des patients, mais de les aider à surmonter leurs traumatismes. Si vous voulez vous voiler la face, faites-le en silence afin d’éviter de polluer la sphère publique avec vos insanités victimaires.
![[IA DATES] LE PROCÈS FICTIF DES RÉSEAUX SOCIAUX](http://i.ytimg.com/vi/AhVN2kEtuFI/mqdefault.jpg)
![Seungmin "그렇게, 천천히, 우리(As we are)" | [Stray Kids : SKZ-PLAYER]](http://i.ytimg.com/vi/kAzmhLHePqU/mqdefault.jpg)
Agnès Aflalo m'inspire la confiance, son analyse du droit est pertinente, minutieuse et nuancée. On sent une parole ancrée dans une pensée rigoureuse du Réel.
La pointe d'humour dans son livre : L'assassinat manqué de la psychanalyse, n'est pas à prendre comme un manque de sérieux et cette interview le confirme.
Une fois de plus, l'analyse de Sabine Prokhoris montre fort bien, et surtout avec l'indispensable et précieux recul que lui accorde sa propre expérience, comment d'un extrême absolument inadmissible (en l'occurrence, le cas Weinstein) nous sommes passés à l'extrême opposé (les conditions non moins admissibles du lynchage médiatique de Depardieu, orchestré par la rédaction du magazine vedette de France 2, 'Complément d'enquête'). Qu'on le veuille ou non, ce type de mouvement pendulaire appartient sans doute à toutes les révolutions, appelées à connaître une phase de Terreur avant d'atteindre enfin un nouvel équilibre, enrichi de l'apport des valeurs qui avaient tant fait défaut sous "l'ancien régime". Quelle que soit la légitimité de la Cause défendue, la fin, cependant, justifie-t-elle tous les amalgames ainsi que tous les moyens, y compris le droit de se substituer de facto à la Justice, avec une mauvaise foi parfois à la limite de la contre-vérité ?!? Autant de questions de fond -- parmi beaucoup d'autres -- que pose l'analyse extrêmement pertinente de l'autrice du "Mirage #MeToo", Sabine Prokhoris, une analyse plus nécessaire que jamais, soi-dit au passage, même si elle ne plaira pas à certain(e)s, en particulier les plus jeunes, forcément toujours dans l'aveuglement euphorique de leur combat actuel.
Oui, je pense qu'à un moment donné Sabine Prokhoris a fait une confusion entre "dominées" et "dominants"; dommage qu'elle ait persévéré dans son erreur, car par ailleurs, tout son discours est extrêmement intéressant... Et juste un rajout : il serait intéressant que les interviewers interviennent aussi dans les commentaires, comme c'est la coutume ailleurs. Ça laisserait un peu moins cette désagréable impression de parler dans le désert...
Lagarce est extraordinaire ! :-)
Comment peut-on associer le nom de Lacan à ces pleurnicheries réactionnaires ?
Cette dite libération de la parole des femmes est un retour du refoulé sociétal. Et comme pour beaucoup de retour de refoulé, il y a un risque de déferlement. Ce déferlement de paroles est donc salutaire. Il vient faire la monstration de la difficulté des relations entre les êtres humains. Le malaise ressenti par Sabine Prokhoris me rappelle le malaise de Freud devant le même déferlement de paroles de femmes qui disaient avoir été abusées. Du coup, il a changé de théorie. Cependant, autant à l'époque de Freud, il était très difficile, voire intolérable, de regarder en face la réalité, autant aujourd'hui, nous n'avons plus d'excuses. Il est grand temps pour les psychanalystes de prendre au sérieux cette parole de dénonciation d'abus ! On sait aujourd'hui (Lacan) que le mythe d'Oedipe a été le fantasme (S barré poinçon a) de Freud. Les fausses dénonciations, même si elles existent, sont très rares.
Quelle honte que cette position de discours si rétrograde que vous soutenez, vraiment. Pensez-vous une seule seconde à ce que vous renvoyez aux victimes de violences sexistes et sexuelles, vous qui êtes censés vous orienter d'une éthique du sujet et accueillir la parole? Et vous vous pensez "subversifs" en soutenant une parole droitière, conservatrice, qui tente de tout faire pour freiner une lutte émancipatrice essentielle, en soutenant ce qui s'oppose à ce qui n'est pas moins qu'un progrès civilisationnel?
Bien d'accord. Puis il y a des psychanalystes qui se font briller l'ego a coup d'ethique du sujet et d'accueil de la parole et qui n'ecoutent pas le moins du monde leurs patients :) (oui, dans cette association, tout a fait)
Vous êtes toutes les deux de pauvres oies blanches qui se sont laissées happées par les balivernes Américaines en matière de psychanalyse. Le but d’une thérapie n’est pas de conforter les délires des patients, mais de les aider à surmonter leurs traumatismes. Si vous voulez vous voiler la face, faites-le en silence afin d’éviter de polluer la sphère publique avec vos insanités victimaires.
Je regrette tellement d’avoir acheté le livre de cette femme réactionnaire, conservatrice d’un autre temps et donneuse de leçons.