1:05 - sur les cercles de reconnaissance - je trouve très intéressant que partant d'une transgression toujours plus grande, on arrive finalement à un art institutionnel. Je n'y avais jamais fait attention, mais ça rejoint parfaitement ce qu'il se passe dans toute la société, notamment avec les sujets sociétaux du progressisme qui pense s'opposer à tout un tas de démons - dont le méchant patriarcat -, mais qui est entièrement porté par le pouvoir - donc par le patriarcat, si on écoute les milliatants -. Un entretien passionnant. Merci !
Voilà une dame pédagogue, objective et élégante. Merci pour ma culture personnelle car j'ai le sentiment d'avoir beaucoup appris sur le domaine de l'art et je pense l'acquisition de ce savoir important.
Pour comprendre l'art contemporain faut juste s'intéresser à l'étalon or, au dollar, aux produits dérivés, et aux valeurs refuges. Accessoirement à la bêtise humaine et à la permanence des classes sociales. Plus localement, soit en France, aux outils de déduction fiscale. Enfin comme vu dans les commentaires, un bon sketch des inconnus sur le sujet est un gain de temps appréciable.
24:44 MAIS NON c'est pas le monde de l'art ! C'est par définition le MARCHÉ de l'art ! Vous l'avez dit vous-même ! Son article sur son urinoir, on dirait que vous dites ceci, n'est qu'un marketing !
Alain Robert L art contemporain persiste et signe une continuité entre un art officiel et la production de nouveaux concepts, Le problème fondamental est qu il produit des formes pauvres et son influence ne donne pas une nouvelle esthétique qui a pour force de dominer la production de nouvelles formes La médiation au fil du temps s évanouit comme phénomène de création et du renouveau si nécessaire à l originalité Les artistes cherchent ,découvrent, se laissent guider par la force de l imaginaire en relation avec notre monde. La crise de l amour de l art pour le grand public conduit par un rejet du phénomène de la création comme source de d enrichissement et du renouveau des formes. Duchamp est un provocateur et non une personnalité artiste et un amoureux des matières .plus technicien que créateur. Des lors ,il faut considérer les singularités et richesses de la creation dans une diversité que le discours officiel devrait reconnaître. L art contemporain doit se passer de la production de concepts et restituer la place de l imaginaire,le philosophe a pour responsabilité de produire des concepts entre art et société mais le risque de normaliser l art est en soi dangereux pour le plaisir du beau et confusion entre objet et sublimation si nécessaire au plaisir de la vie.
Excellent exposé, une telle clarté de pensée et d'analyse est rare. Cependant dommage que l'exceptionnelle connaissance et compréhension de l'auteur ne s'étendent pas à la photographie. L'exposition de la photographie en galeries d'art remonte aux années 1930 (essentiellement aux États-Unis certes). Sa monstration à côté de la peinture et de la sculpture, elle, remonte aux années 1950-60 (MoMA de New York). Quant à la photographie "plasticienne", une appellation qui relève de l'oxymore, parler de "photographie contemporaine" au même titre que d'art contemporain simplifierait les choses pour tout le monde. Que le fait de la taille d'une pièce la fasse basculer de la photographie (d'art ? documentaire ?) à l'art contemporain est un argument qui n'aurait sans doute pas du être émis ici étant donné le niveau de connaissance et de réflexion de l'exposé. Il y a des moments où il faut savoir reconnaitre les limites de son expertise et de sa réflexion.
Je vends une œuvre majeure à réaliser soi-même intitulée : "Entrée dans la modernité : Newton découvrant la gravité". Il s'agit d'une performance à filmer dans laquelle, un artiste lisant forbes défèque du cinquième étage d'un immeuble New-yorkais sur la tête d'un galeriste béat. Vous pouvez acquérir l'œuvre moyennant dix millions d'euros chez Christie's.
@@quoileternite - vous pourriez au moins reconnaître son imagination. S'il avait les contacts, les réseaux, et la volonté de la produire, peut-être auriez-vous admiré cette œuvre 🙂
très bonne conférence pour avoir un aperçu la large de l'art contemporain. Mais je suis pas trop convaincu de l'aspect transgression de l'art contemporain aujourd'hui vu que c'est devenu la norme ça perds son impact. Ça a du être subversif à l'époque de Marcel Duchamps. Mainentenant je trouve que cette aspect transgression vaut plus grand chose par rapport à notre époque.
Question: un tableau minimaliste et un préservatif sont-ce deux entités tellement éloignées l’une de l’autre ? Concernant le tableau minimaliste le trempage du pinceau arrive en premier lieu puis s’en suivent le mode d’emploi ou les explications indispensables prouvant qu’il fallait s’abstenir. Concernant le préservatif le mode d’emploi ou les explications indispensables arrivent en premier lieu puis s’en suit le trempage du pinceau car pas question de s’abstenir.Cependant un point commun insolite aux deux produits: ils sont à usage unique, jetables et non recyclables.
Seulement Lepage utilise les mêmes arguments que les réacs : dénoncer un système pourri pour pourrir une expression. La galerie des chef-d'œuvres au Louvre est pleine de toiles primées au Salon, qui n'a rien à envier en jeu de pouvoir et d'argent à la FIAC
À 23 minutes 13 de la vidéo : Nathalie Heinich dit à propos de l’urinoir-Fountain de 1917 de Duchamp : « Je tiens à aller à l’encontre de beaucoup de bêtises qui se lisent malheureusement dans trop de livres sur l’art moderne et contemporain, l’urinoir n’a jamais fait scandale, ça c’est une stupidité qui se répand et qui est répétée comme ça par les historiens d’art, il n’a pas fait scandale parce que personne n’y a prêté attention, il a été relégué dans un couloir, aucun des organisateurs n’a pensé une seconde que cet objet était fait pour être exposé. » D’où Nathalie Heinich tient t’elle une information aussi précise, et aussi neuve en soi, d’un événement daté de 1917 ? Quelle est la source de ce rétro-scoop ? Comment Nathalie Heinich peut-elle affirmer que le scandale de l’urinoir ne serait en fait qu’un storytelling ? Nathalie Heinich affirme que le « scandale » portant sur le refus d’exposer l’urinoir de Duchamp par les Indépendants à New York est faux. D’après Nathalie Heinich, Duchamp a lui-même créé la légende de ce scandale en publiant dès 1917 un article dans la revue de son ami, signé d’un pseudonyme, racontant la prise de bec entre les différents acteurs du Salon à propos de l’urinoir… Une fiction pure ? Une fake new ce scandale ? Ce faux scandale, entendu cependant par tous, jusqu’à présent, comme étant un vrai scandale, aurait ainsi réussi à duper les historiens d’art eux-mêmes. Ce faux-scandale, reposant uniquement sur un article de journal écrit par Duchamp lui-même, aurait ainsi permis à Duchamp, 40 ans plus tard, de valoriser sa production d’urinoir prévue à la vente ? dont un a été vendu à Beaubourg ? Je demande les preuves de toute cette histoire. Du moins la source. Voici un article du Monde qui retrace les évènements comme nous les connaissons : www.lemonde.fr/ete-2007/article/2006/08/17/duchamp-piege-l-avant-garde_804171_781732.html
apparemment d'après Duchamp l'urinoir à été refusé donc pas exposé donc difficile d'imaginer un scandale...(ruclips.net/video/rZOatKrmpxA/видео.html) ceci dit l’enquête continue
Dans les années 70 dans une exposition d' art moderne il y avait une oeuvre in,titulée MERDE D' ARTISTE : un étron sur une feuille blanche. Dans une autre salle, un gant d ' enfant tricoté avec poils et poussière,collé sur une feuille blanche. A Wien,à l' étage destiné à l' art moderne j' étais le seul curieux - ce qui m'a mis dans un état de béatitude puisqu' il y avait ENCORE des gens qui crachaient sur l' art merderne.
Il y a bien eu un scandale avec l'urinoir, mais pas dans le cadre du salon des indépendants. En fait, l'objet a été exposé dans une galerie new yorkaise un peu avant le début de la première guerre mondiale et a suscité l'indignation d'une partie du public. Nathalie H n'est pas connue pour être très "clean". C'est une sociologue qui tente de définir des "paradigmes" artistiques à la place des artistes et des historiens, alors que les règles de la sociologie lui imposent d'observer le comportement des artistes afin de comprendre le fait social "art". Elle se défend de vouloir définir l'art mais lorsqu'on lit son bouquin on se rend compte qu'elle tente de le faire afin de nourrir un propos conservateur sur la soit-disant perte des valeurs traditionnelles dans la société occidentale contemporaine. C'est un piège, il ne faut pas se laisser avoir par Nathalie H.
@@alexandrekorobov4087 Intéressant...Reste à préciser quand et où. Ce que je trouvait pertinent, dans les propos de Nathalie H, c'est de réfléchir au fait que, peut être, l'histoire de l'art comme l'histoire en général peut-être victime de biais et qu'il nécessite un débat jamais clôturé.
Madame oublie l'élément principal et essentiel de tout l'AC, l'optimisation fiscale, rien de l'AC peut être compris sans connaître les avantages fiscaux des musées americains. Le tout dans le but d'imposer la domination culturel newyorkaise et punire la culture européenne.
L'art contemporain est ici ramené, très doctement, à sa seule conceptualisation. La blague de Duchamp prise au sérieux par une Amérique alors "inculte" de nature (un court passé génocidaire, quelques peintres assez classiques, Pollock et son très pauvre "dripping...) et en recherche aura permis de faire table rase d'une extra territorialité sur ce sujet toisante sinon confite. La codification du langage est ici poussée parfois jusqu'à l'abscons (il faudrait en faire l'herméneutique !) mais elle brouille moins la piste du néant qu'elle ne la balise. Comme l'art; "les précieuses ridicules" sont pérennes. Si l'on veut comprendre à quel point conceptualiser l'art relève du non-sens ; lire "Théorie générale de l'Histoire de l'Art" de Thuillier. Un régal d'intelligence... et donc de concision !
je suis physicen et j'aime comprendre ==> a chaque fois que je demande des explication , je suis ptr en moins de 20 sec tellement les mecs racontent de la merde le bleu klein ou pollock st assez edifiant (entre ceux qui racoent n'importe quoi sur les couleurs et ceux qui en font autant sur le mvt brownien tu peux rire jusque noel en partant de janvier
Représenter le réel, savoir pourquoi nous sommes ici-bas; la philosophie et l'art. Quelque chose qui illumine notre esprit. Fouiller les poubelles, une autre approche narcissique.
Beaucoup de mots et un manque de sensibilité effarant, marque d'un "art" qui ne songe qu'à se vendre par de la prétendue transgression qui n'épatent que les investisseurs snobs. Manifestement cette imposture assez largement répandue nourrit pas mal de monde, c'est son grand avantage. De fait, on peut se demander si l'Art de façon générale a pour mission de ne SURTOUT pas toucher le plus grand monde, et se comporter en petits exercices plus ou moins vains à destination des gogos roulant des mots savants dans leurs bouches en s'effarant devant un truc plus ou moins fini, et qui sera automatiquement devant ce manifeste foutage de gueule qualifié de "génial". Une des grandes difficultés de l'art contemporain est de ne pas être figuratif, et de ce fait de rater ses cibles, en omettant totalement d'ouvrir des fenêtres sur une autre façon de voir le monde, donc en se moquant éperdument de sa relation au public. Bien entendu, quiconque n'appréciera pas une telle "œuvre" sera immédiatement disqualifié(e) et proprement traité de crétin(e) congénital(e)... Et cette conférencière se gargarise de mots et de considérations jésuitiques qui n'intéressent qu'elle. Je précise que j'ai ainsi acheté une "œuvre" d'un jeune totalement égocentrique que je voulais encourager, et qui m'a tant bouleversé qu'elle trône à présent face au mur dans ma piaule... Allez je passe mon tour au bout de 16 minutes : trop chiante la dadame amoureuse du mot "paradigme", désolé. Bonne nuit
Si Philippe favier ne fait pas de la peinture contemporaine en prenant le contre pied du monumental avec ses peintures dans des boites de sardines, c’est que cette vision de la peinture en art contemporain décrite ici est bien étriquée
C'est tellement creux, elle énumère des propriétés issues d'oeuvres sans utiliser ce matériel pour une quelconque réflexion / utilité etc ... C'est littéralement de l'agitation que l'on financiarise. C'est dramatique
Une fois de plus, une universitaire nous montre son incompétence et son absence de sensibilité. Et nous, peintres, nous participons à sa rétribution. J’ai honte pour vous. Jacques Le Scanff
je trouve que votre commentaire non argumenté contraste violemment face à la qualité indiscutable de vos peintures (sans vouloir vous flatter et avec sincérité)
Je ne dirais pas que "les enseignants" soient cultivés. J'ai jamais appris à faire "du discours" en école d'art. Mais, je pense que pour réussir, il faut savoir "se vendre" et se faire des relations.
Quelle tristesse d'écouter ce langage, voilà 50 ans que l'on fait du nihilisme d'un pseudo art, réservé aux milliardaires, jusqu'à faire croire que cette forme d'arts, serait l'unique révélation de l'art en général, il est temps de retrouver une vraie culture, qui puisse nourrir l'imaginaire de chacun, peut-être que l'humanité s'en trouvera bien ?
beaucoup de bètises dites à mon sens, et des erreurs historiques, notamment à propos des premiers monochromes attribués par Madame Heinich à Yves Klein dans les années 50, alors qu'ils datent de 1921 par Alexandre Rodtchenko avec ses "jaune pur", "rouge pur"...
Duchamp ne s'est pas foulé qui plagie Bataille (alias Sapeck) en s'appropriant la Joconde fumant la pipe 35 ans après ce farceur de "Gégène" ! (gravure de 1883!) Les Incohérents se voulaient ludiques, en rien théoriciens, potaches et gamins. Ils furent à l'art ce que San-Antonio fut à l'histoire; son clin d'œil taquin sans autre prétention. Ils avaient pleinement conscience des limites de l'exercice... EUX !
Comment peut-on parler pendant une heure sur ce sujet sans évoquer le traumatisme qui est à l'origine de cette VASTE FOUTAISE qu'est l'art dit contemporain: L'INVENTION DE LA PHOTOGRAPHIE qui, a partir du milieu du 19ème siècle a ruiné la peinture (prolifération des "ismes" : symbolISME, impressionISME, cubISME, etc; avant 1850, ça n'existait pas) et ensuite , par contamination, les autres DISCIPLINES artistiques... lisez donc Jean-Louis Harouel:
Y'en a un ptit peu marre de l'emploi systématique du mot "minimaliste" pour justifier du rien. Quand Joe Hisaichi ou Max Richter fait de la musique minimaliste, c'est de la musique minimaliste, et pas une farce réduite à une seule note. Ils écrivent un vrai morceau, construit sur le modèle minimaliste. Mais ils se branlent pas le cerveau !
@@matvei.livieri Musique minimaliste : idée de faire de la musique à partir de schémas simples. Ça engendre la musique répétitive, par exemple : chaque instrument fait quasi la même chose pendant 2 minutes, mais ça marche quand même. Le point de départ du minimalisme c'est un type qui a sorti une partition, il a écrit 1 seule note, et il a mis un titre. En soi, c'est pas une oeuvre, mais c'est une réflexion qui amène d'autres oeuvres. Se branler le cerveau : Produire une oeuvre en peu d'efforts, et se féliciter de son génie à l'aide d'un vocabulaire pédant, et d'interprétations démesurées.
@@Wulfhartus Qu'est-ce qui te permet de dire ça ? Qu'est-ce qui te permet d'avancer que "ça marche quand même" ? Quel est le problème avec le fait d'astiquer ses neurones ? La pensée n'est pas nécessairement utilitaire. Produire une œuvre en peu d'efforts ? Pareil, quel est le problème ? Passer 50 minutes ou 50 heures sur un travail ne légitime en rien son existence. Qui se félicite de son génie avec un vocabulaire pédant ? Qu'entends-tu par vocabulaire pédant et interprétations démesurées ? Tu es dans le vague, tu ne cites aucun exemple et tient un discours essentialisant et simpliste. Développe, je t'en prie.
@@matvei.livieri Ce qui me permet d'avancer que ça marche quand même... rien de spécial. Le goût ? On a du mal à expliquer l'intérêt qu'on a pour une oeuvre... mais quand Joe Hisaichi ou Max Richter écrivent de la musique minimaliste, on reconnaît sans peine la qualité du travail. Même si on n'aime pas. Mais ils ont créé quelque chose qu'on ne pourra pas faire en 50 exemplaires... c'est bien plus qu'une pauvre seule note sur une portée ! Le problème pour moi est l'absence de travail qui caractérise certaines branches de l'art contemporain : faire un urinoir n'a aucun intérêt. C'est ça mon point de vue : c'est le travail, sa difficulté, qui rend l'oeuvre unique. Pas ce qu'on en raconte ! L'avantage de cette vidéo est que la conférencière souligne bien que l'art contemporain n'a plus pour but l'oeuvre en elle-même, mais ce qu'on en dit, et ce qui se fait autour. Pour moi, ça ne sera jamais suffisant pour faire de l'art.
@@Wulfhartus Pour le coup tu aurais pu trouver des exemples plus pertinents comme Riley, Cage ou LaMonte Young mais c'est pas important. Ce qui est important dans ce que tu dis est la chose suivante : faire un urinoir n'a aucun intérêt. En effet, écrire l'Illiade non plus et composer la 9ème pas plus. L'art n'a pas d'autre intérêt que d'être contemplé, l'art ne cherche pas la beauté. L'art exprime, il est dénué d'utilité, d'intérêt. Si tu le souhaites je peux te donner quelques références, références sur lesquelles j'ai basé mon propos. Je fais un léger retour en arrière dans ton message là où tu dis : Mais ils ont créé quelque chose qui ne pourra pas être reproduit à cinquante exemplaires. Quiconque possède un peu de technique pourra reproduire ce qu'ils ont fait mais ce qui compte ce n'est pas de spéculer sur la possible reproductibilité d'une œuvre mais sur l'œuvre en elle-même. Tu t'occupes donc toi aussi de facteurs qui ne dépendent pas directement de l'objet artistique mais bien de ce qui l'entoure, chose que tu sembles d'ailleurs rejeter à la fin de ton message.
Beaucoup de philosophie édulcorée, à l'instar de ces "inévitable" commissaires d'exposition actuels, souligne t elle. Ou encore ces agents de galeries. Au final, tout ça, pour résumé sur ces deux, trois dernières minutes d'intervention, la supercherie de son rôle. Signé : une personne non éduqué (un truc comme ça). Quelle honte même de classé les gens et leurs perception à l'art qu'elle catalogue.
Intéressant mais insuffisant pour cerner le phénomène de l'art qui ne doit sa survie qu'à sa faculté vitale de demeurer insaisissable. Depuis les gravures rupestres des grottes de Lascaut jusqu'au futur le plus lointain l'art sera toujours un mystère qui accompagnera l'humanité jusqu'à la fin de son existence.
1:05 - sur les cercles de reconnaissance - je trouve très intéressant que partant d'une transgression toujours plus grande, on arrive finalement à un art institutionnel. Je n'y avais jamais fait attention, mais ça rejoint parfaitement ce qu'il se passe dans toute la société, notamment avec les sujets sociétaux du progressisme qui pense s'opposer à tout un tas de démons - dont le méchant patriarcat -, mais qui est entièrement porté par le pouvoir - donc par le patriarcat, si on écoute les milliatants -.
Un entretien passionnant. Merci !
merci pour le partage de cette vidéo, Nathalie Heinich nous explique ce paradigme avec une grande clarté et honnêteté
Voilà une dame pédagogue, objective et élégante. Merci pour ma culture personnelle car j'ai le sentiment d'avoir beaucoup appris sur le domaine de l'art et je pense l'acquisition de ce savoir important.
J'ai beaucoup aimé vous entendre et je vous remercie de m'avoir fait comprendre tout ce que pour moi était encore très obscur.
Pour comprendre l'art contemporain faut juste s'intéresser à l'étalon or, au dollar, aux produits dérivés, et aux valeurs refuges. Accessoirement à la bêtise humaine et à la permanence des classes sociales. Plus localement, soit en France, aux outils de déduction fiscale. Enfin comme vu dans les commentaires, un bon sketch des inconnus sur le sujet est un gain de temps appréciable.
on peut les decrire en 2 categories auj
classement par valeur artistique
et classement par pur valeur venale
les 2 etant totalement decorrelés
À 1:01:01 "... vous ne... disez pas ce qu'il faut en penser...": quand on emploie la forme occitane de la conjugaison du vb 'dire', je kiffe...
🙂 - elle s'est emêlé les pinceaux juste avant.
24:44 MAIS NON c'est pas le monde de l'art ! C'est par définition le MARCHÉ de l'art ! Vous l'avez dit vous-même ! Son article sur son urinoir, on dirait que vous dites ceci, n'est qu'un marketing !
Alain Robert
L art contemporain persiste et signe une continuité entre un art officiel et la production de nouveaux concepts,
Le problème fondamental est qu il produit des formes pauvres et son influence ne donne pas une nouvelle esthétique qui a pour force de dominer la production de nouvelles formes
La médiation au fil du temps s évanouit comme phénomène de création et du renouveau si nécessaire à l originalité
Les artistes cherchent ,découvrent, se laissent guider par la force de l imaginaire en relation avec notre monde.
La crise de l amour de l art pour le grand public conduit par un rejet du phénomène de la création comme source de d enrichissement et du renouveau des formes.
Duchamp est un provocateur et non une personnalité artiste et un amoureux des matières .plus technicien que créateur.
Des lors ,il faut considérer les singularités et richesses de la creation
dans une diversité que le discours officiel devrait reconnaître.
L art contemporain doit se passer de la production de concepts et restituer la place de l imaginaire,le philosophe a pour responsabilité de produire des concepts entre art et société mais le risque de normaliser l art est en soi dangereux pour le plaisir du beau et confusion entre objet et sublimation si nécessaire au plaisir de la vie.
Excellent exposé, une telle clarté de pensée et d'analyse est rare. Cependant dommage que l'exceptionnelle connaissance et compréhension de l'auteur ne s'étendent pas à la photographie. L'exposition de la photographie en galeries d'art remonte aux années 1930 (essentiellement aux États-Unis certes). Sa monstration à côté de la peinture et de la sculpture, elle, remonte aux années 1950-60 (MoMA de New York). Quant à la photographie "plasticienne", une appellation qui relève de l'oxymore, parler de "photographie contemporaine" au même titre que d'art contemporain simplifierait les choses pour tout le monde. Que le fait de la taille d'une pièce la fasse basculer de la photographie (d'art ? documentaire ?) à l'art contemporain est un argument qui n'aurait sans doute pas du être émis ici étant donné le niveau de connaissance et de réflexion de l'exposé. Il y a des moments où il faut savoir reconnaitre les limites de son expertise et de sa réflexion.
Je vends une œuvre majeure à réaliser soi-même intitulée : "Entrée dans la modernité : Newton découvrant la gravité". Il s'agit d'une performance à filmer dans laquelle, un artiste lisant forbes défèque du cinquième étage d'un immeuble New-yorkais sur la tête d'un galeriste béat.
Vous pouvez acquérir l'œuvre moyennant dix millions d'euros chez Christie's.
j'achète ! (à condition de choisir Koons à la place du galeriste , et un chien à la place de l'artiste , car cet escroc ne mérite pas mieux ! )
Pas cher...
La dérision n'aura jamais force de conviction.
@@quoileternite - vous pourriez au moins reconnaître son imagination. S'il avait les contacts, les réseaux, et la volonté de la produire, peut-être auriez-vous admiré cette œuvre 🙂
très bonne conférence pour avoir un aperçu la large de l'art contemporain. Mais je suis pas trop convaincu de l'aspect transgression de l'art contemporain aujourd'hui vu que c'est devenu la norme ça perds son impact. Ça a du être subversif à l'époque de Marcel Duchamps.
Mainentenant je trouve que cette aspect transgression vaut plus grand chose par rapport à notre époque.
on notera la subtile différence entre transgression et subversion.
c'est pas subversif mais transgressif
Question: un tableau minimaliste et un préservatif sont-ce deux entités tellement éloignées l’une de l’autre ? Concernant le tableau minimaliste le trempage du pinceau arrive en premier lieu puis s’en suivent le mode d’emploi ou les explications indispensables prouvant qu’il fallait s’abstenir. Concernant le préservatif le mode d’emploi ou les explications indispensables arrivent en premier lieu puis s’en suit le trempage du pinceau car pas question de s’abstenir.Cependant un point commun insolite aux deux produits: ils sont à usage unique, jetables et non recyclables.
The Fountain, maintenant présenté(e), n'est donc pas un ready-made mais une référence à, une évocation d'un ready-made, une illustration historique.
Voir Franck Lepage sur l'art contemporain.
content pour rien... ! ;-) ruclips.net/video/cWxhbJqyfqY/видео.html
faut voir aussi tous les gens que Lepage cite pour vraiementrcomprendre le scandale !
Seulement Lepage utilise les mêmes arguments que les réacs : dénoncer un système pourri pour pourrir une expression. La galerie des chef-d'œuvres au Louvre est pleine de toiles primées au Salon, qui n'a rien à envier en jeu de pouvoir et d'argent à la FIAC
PODRIA TRADUCIR AL CASTELLANO ESPAÑOL LA ENTREVISTA A NATHALIE HEINICH POR FAVOR? GRACIAS POR SU AMABLIDAD !!!! GABRIELA
À 23 minutes 13 de la vidéo : Nathalie Heinich dit à propos de l’urinoir-Fountain de 1917 de Duchamp : « Je tiens à aller à l’encontre de beaucoup de bêtises qui se lisent malheureusement dans trop de livres sur l’art moderne et contemporain, l’urinoir n’a jamais fait scandale, ça c’est une stupidité qui se répand et qui est répétée comme ça par les historiens d’art, il n’a pas fait scandale parce que personne n’y a prêté attention, il a été relégué dans un couloir, aucun des organisateurs n’a pensé une seconde que cet objet était fait pour être exposé. »
D’où Nathalie Heinich tient t’elle une information aussi précise, et aussi neuve en soi, d’un événement daté de 1917 ? Quelle est la source de ce rétro-scoop ? Comment Nathalie Heinich peut-elle affirmer que le scandale de l’urinoir ne serait en fait qu’un storytelling ?
Nathalie Heinich affirme que le « scandale » portant sur le refus d’exposer l’urinoir de Duchamp par les Indépendants à New York est faux. D’après Nathalie Heinich, Duchamp a lui-même créé la légende de ce scandale en publiant dès 1917 un article dans la revue de son ami, signé d’un pseudonyme, racontant la prise de bec entre les différents acteurs du Salon à propos de l’urinoir… Une fiction pure ? Une fake new ce scandale ?
Ce faux scandale, entendu cependant par tous, jusqu’à présent, comme étant un vrai scandale, aurait ainsi réussi à duper les historiens d’art eux-mêmes.
Ce faux-scandale, reposant uniquement sur un article de journal écrit par Duchamp lui-même, aurait ainsi permis à Duchamp, 40 ans plus tard, de valoriser sa production d’urinoir prévue à la vente ? dont un a été vendu à Beaubourg ?
Je demande les preuves de toute cette histoire. Du moins la source.
Voici un article du Monde qui retrace les évènements comme nous les connaissons : www.lemonde.fr/ete-2007/article/2006/08/17/duchamp-piege-l-avant-garde_804171_781732.html
apparemment d'après Duchamp l'urinoir à été refusé donc pas exposé donc difficile d'imaginer un scandale...(ruclips.net/video/rZOatKrmpxA/видео.html) ceci dit l’enquête continue
Dans les années 70 dans une exposition d' art moderne il y avait une oeuvre in,titulée MERDE D' ARTISTE : un étron sur une feuille blanche. Dans une autre salle, un gant d ' enfant tricoté avec poils et poussière,collé sur une feuille blanche. A Wien,à l' étage destiné à l' art moderne j' étais le seul curieux - ce qui m'a mis dans un état de béatitude puisqu' il y avait ENCORE des gens qui crachaient sur l' art merderne.
Il y a bien eu un scandale avec l'urinoir, mais pas dans le cadre du salon des indépendants. En fait, l'objet a été exposé dans une galerie new yorkaise un peu avant le début de la première guerre mondiale et a suscité l'indignation d'une partie du public.
Nathalie H n'est pas connue pour être très "clean". C'est une sociologue qui tente de définir des "paradigmes" artistiques à la place des artistes et des historiens, alors que les règles de la sociologie lui imposent d'observer le comportement des artistes afin de comprendre le fait social "art". Elle se défend de vouloir définir l'art mais lorsqu'on lit son bouquin on se rend compte qu'elle tente de le faire afin de nourrir un propos conservateur sur la soit-disant perte des valeurs traditionnelles dans la société occidentale contemporaine. C'est un piège, il ne faut pas se laisser avoir par Nathalie H.
@@boulenger6 L'urinoir a bien été exposé mais un peu plus tard à New York, c'est à cette occasion qu'il a fait scandale.
@@alexandrekorobov4087 Intéressant...Reste à préciser quand et où. Ce que je trouvait pertinent, dans les propos de Nathalie H, c'est de réfléchir au fait que, peut être, l'histoire de l'art comme l'histoire en général peut-être victime de biais et qu'il nécessite un débat jamais clôturé.
Madame oublie l'élément principal et essentiel de tout l'AC, l'optimisation fiscale, rien de l'AC peut être compris sans connaître les avantages fiscaux des musées americains. Le tout dans le but d'imposer la domination culturel newyorkaise et punire la culture européenne.
Un vrai plaisir à écouter...
L'art contemporain est ici ramené, très doctement, à sa seule conceptualisation. La blague de Duchamp prise au sérieux par une Amérique alors "inculte" de nature (un court passé génocidaire, quelques peintres assez classiques, Pollock et son très pauvre "dripping...) et en recherche aura permis de faire table rase d'une extra territorialité sur ce sujet toisante sinon confite. La codification du langage est ici poussée parfois jusqu'à l'abscons (il faudrait en faire l'herméneutique !) mais elle brouille moins la piste du néant qu'elle ne la balise. Comme l'art; "les précieuses ridicules" sont pérennes. Si l'on veut comprendre à quel point conceptualiser l'art relève du non-sens ; lire "Théorie générale de l'Histoire de l'Art" de Thuillier. Un régal d'intelligence... et donc de concision !
... ou encore Hans Belting et Peter Bürger (Théorie des Avant-garde) traduit par le brillant et regrettéJ.P. Cometti
je suis physicen et j'aime comprendre ==> a chaque fois que je demande des explication , je suis ptr en moins de 20 sec tellement les mecs racontent de la merde
le bleu klein ou pollock st assez edifiant (entre ceux qui racoent n'importe quoi sur les couleurs et ceux qui en font autant sur le mvt brownien tu peux rire jusque noel en partant de janvier
Représenter le réel, savoir pourquoi nous sommes ici-bas; la philosophie et l'art. Quelque chose qui illumine notre esprit. Fouiller les poubelles, une autre approche narcissique.
Ma foi, ce fut fort intéressant.
Signé : un INO ninja...
Excellent
elle devrait écouter Franck Lepage
Tiens, un touriste: si tu avais écouté la conférence tu ne sortirais pas une telle grossièreté.
Bel exposé !
Beaucoup de mots et un manque de sensibilité effarant, marque d'un "art" qui ne songe qu'à se vendre par de la prétendue transgression qui n'épatent que les investisseurs snobs.
Manifestement cette imposture assez largement répandue nourrit pas mal de monde, c'est son grand avantage.
De fait, on peut se demander si l'Art de façon générale a pour mission de ne SURTOUT pas toucher le plus grand monde, et se comporter en petits exercices plus ou moins vains à destination des gogos roulant des mots savants dans leurs bouches en s'effarant devant un truc plus ou moins fini, et qui sera automatiquement devant ce manifeste foutage de gueule qualifié de "génial".
Une des grandes difficultés de l'art contemporain est de ne pas être figuratif, et de ce fait de rater ses cibles, en omettant totalement d'ouvrir des fenêtres sur une autre façon de voir le monde, donc en se moquant éperdument de sa relation au public.
Bien entendu, quiconque n'appréciera pas une telle "œuvre" sera immédiatement disqualifié(e) et proprement traité de crétin(e) congénital(e)...
Et cette conférencière se gargarise de mots et de considérations jésuitiques qui n'intéressent qu'elle.
Je précise que j'ai ainsi acheté une "œuvre" d'un jeune totalement égocentrique que je voulais encourager, et qui m'a tant bouleversé qu'elle trône à présent face au mur dans ma piaule...
Allez je passe mon tour au bout de 16 minutes : trop chiante la dadame amoureuse du mot "paradigme", désolé.
Bonne nuit
Mouais, on apprend pas grand chose si on quelques notions sur le sujet... Très moyen comme exposé.
Si Philippe favier ne fait pas de la peinture contemporaine en prenant le contre pied du monumental avec ses peintures dans des boites de sardines, c’est que cette vision de la peinture en art contemporain décrite ici est bien étriquée
les plaques tectoniques ne rentrent pas en conflits, l'une ne tends pas à évincer l'autre dans la durée.
intériorité de l'artiste : jérome bosch, Arcimboldo???
C'est tellement creux, elle énumère des propriétés issues d'oeuvres sans utiliser ce matériel pour une quelconque réflexion / utilité etc ... C'est littéralement de l'agitation que l'on financiarise. C'est dramatique
les ouvres et les lumieres andre et jean brincourt table ronde 1955
Une fois de plus, une universitaire nous montre son incompétence et son absence de sensibilité.
Et nous, peintres, nous participons à sa rétribution. J’ai honte pour vous. Jacques Le Scanff
je trouve que votre commentaire non argumenté contraste violemment face à la qualité indiscutable de vos peintures (sans vouloir vous flatter et avec sincérité)
Je ne dirais pas que "les enseignants" soient cultivés. J'ai jamais appris à faire "du discours" en école d'art. Mais, je pense que pour réussir, il faut savoir "se vendre" et se faire des relations.
Il a manqué Hélio Oiticica.
reflexion et approche sociologique.
new. concepts
Autant de conneries dans une introduction............ma pauvre ...... si pauvre....
La bonne femme qui fait l'intro et qui mène l'entretien est vraiment pas très claire ni intelligente
Tout un discours pour rien dire d'évident.. De l'intellect sans émotion et ressenti dans l'art..
C'est long. Les inconnus ont en fait un résumé de 5mn.
Vidéo très intéressante, à mettre en perspective avec le point de vue de Michel Onfray : ruclips.net/video/q4jtjYNvc1Q/видео.html
ruclips.net/video/wsfN3_0_HmQ/видео.html
Paradigme... notre nouvelle mythologie, notre nouveau tic de langage... une constante : le sempiternel paradigme de la connerie.
les mots, les pensées , sont infinis, surtout dans la bêtise !
Les universitaires sont ennuyeux,
je préfère les Inconnus qui expliquent la même chose.
www.dailymotion.com/video/xith78
👏😂😂
Comprendre l art contemporain c est comprendre Pozzi
Quelle tristesse d'écouter ce langage, voilà 50 ans que l'on fait du nihilisme d'un pseudo art, réservé aux milliardaires, jusqu'à faire croire que cette forme d'arts, serait l'unique révélation de l'art en général, il est temps de retrouver une vraie culture, qui puisse nourrir l'imaginaire de chacun, peut-être que l'humanité s'en trouvera bien ?
beaucoup de bètises dites à mon sens, et des erreurs historiques, notamment à propos des premiers monochromes attribués par Madame Heinich à Yves Klein dans les années 50, alors qu'ils datent de 1921 par Alexandre Rodtchenko avec ses "jaune pur", "rouge pur"...
Duchamp ne s'est pas foulé qui plagie Bataille (alias Sapeck) en s'appropriant la Joconde fumant la pipe 35 ans après ce farceur de "Gégène" ! (gravure de 1883!) Les Incohérents se voulaient ludiques, en rien théoriciens, potaches et gamins. Ils furent à l'art ce que San-Antonio fut à l'histoire; son clin d'œil taquin sans autre prétention. Ils avaient pleinement conscience des limites de l'exercice... EUX !
Sims Kamil
actus Lanus exact!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comment peut-on parler pendant une heure sur ce sujet sans évoquer le traumatisme qui est à l'origine de cette VASTE FOUTAISE qu'est l'art dit contemporain: L'INVENTION DE LA PHOTOGRAPHIE qui, a partir du milieu du 19ème siècle a ruiné la peinture (prolifération des "ismes" : symbolISME, impressionISME, cubISME, etc; avant 1850, ça n'existait pas) et ensuite , par contamination, les autres DISCIPLINES artistiques... lisez donc Jean-Louis Harouel:
Et dire que cette fumiste a connu Bourdieu !
Y'en a un ptit peu marre de l'emploi systématique du mot "minimaliste" pour justifier du rien. Quand Joe Hisaichi ou Max Richter fait de la musique minimaliste, c'est de la musique minimaliste, et pas une farce réduite à une seule note. Ils écrivent un vrai morceau, construit sur le modèle minimaliste. Mais ils se branlent pas le cerveau !
Qu'est-ce que tu entends par modèle minimaliste ? Qu'est-ce que tu entends par se branler le cerveau ?
@@matvei.livieri Musique minimaliste : idée de faire de la musique à partir de schémas simples. Ça engendre la musique répétitive, par exemple : chaque instrument fait quasi la même chose pendant 2 minutes, mais ça marche quand même. Le point de départ du minimalisme c'est un type qui a sorti une partition, il a écrit 1 seule note, et il a mis un titre. En soi, c'est pas une oeuvre, mais c'est une réflexion qui amène d'autres oeuvres.
Se branler le cerveau : Produire une oeuvre en peu d'efforts, et se féliciter de son génie à l'aide d'un vocabulaire pédant, et d'interprétations démesurées.
@@Wulfhartus Qu'est-ce qui te permet de dire ça ? Qu'est-ce qui te permet d'avancer que "ça marche quand même" ? Quel est le problème avec le fait d'astiquer ses neurones ? La pensée n'est pas nécessairement utilitaire. Produire une œuvre en peu d'efforts ? Pareil, quel est le problème ? Passer 50 minutes ou 50 heures sur un travail ne légitime en rien son existence. Qui se félicite de son génie avec un vocabulaire pédant ? Qu'entends-tu par vocabulaire pédant et interprétations démesurées ? Tu es dans le vague, tu ne cites aucun exemple et tient un discours essentialisant et simpliste. Développe, je t'en prie.
@@matvei.livieri
Ce qui me permet d'avancer que ça marche quand même... rien de spécial. Le goût ? On a du mal à expliquer l'intérêt qu'on a pour une oeuvre... mais quand Joe Hisaichi ou Max Richter écrivent de la musique minimaliste, on reconnaît sans peine la qualité du travail. Même si on n'aime pas. Mais ils ont créé quelque chose qu'on ne pourra pas faire en 50 exemplaires... c'est bien plus qu'une pauvre seule note sur une portée !
Le problème pour moi est l'absence de travail qui caractérise certaines branches de l'art contemporain : faire un urinoir n'a aucun intérêt. C'est ça mon point de vue : c'est le travail, sa difficulté, qui rend l'oeuvre unique. Pas ce qu'on en raconte ! L'avantage de cette vidéo est que la conférencière souligne bien que l'art contemporain n'a plus pour but l'oeuvre en elle-même, mais ce qu'on en dit, et ce qui se fait autour. Pour moi, ça ne sera jamais suffisant pour faire de l'art.
@@Wulfhartus Pour le coup tu aurais pu trouver des exemples plus pertinents comme Riley, Cage ou LaMonte Young mais c'est pas important. Ce qui est important dans ce que tu dis est la chose suivante : faire un urinoir n'a aucun intérêt. En effet, écrire l'Illiade non plus et composer la 9ème pas plus. L'art n'a pas d'autre intérêt que d'être contemplé, l'art ne cherche pas la beauté. L'art exprime, il est dénué d'utilité, d'intérêt. Si tu le souhaites je peux te donner quelques références, références sur lesquelles j'ai basé mon propos. Je fais un léger retour en arrière dans ton message là où tu dis : Mais ils ont créé quelque chose qui ne pourra pas être reproduit à cinquante exemplaires. Quiconque possède un peu de technique pourra reproduire ce qu'ils ont fait mais ce qui compte ce n'est pas de spéculer sur la possible reproductibilité d'une œuvre mais sur l'œuvre en elle-même. Tu t'occupes donc toi aussi de facteurs qui ne dépendent pas directement de l'objet artistique mais bien de ce qui l'entoure, chose que tu sembles d'ailleurs rejeter à la fin de ton message.
Beaucoup de philosophie édulcorée, à l'instar de ces "inévitable" commissaires d'exposition actuels, souligne t elle. Ou encore ces agents de galeries.
Au final, tout ça, pour résumé sur ces deux, trois dernières minutes d'intervention, la supercherie de son rôle.
Signé : une personne non éduqué (un truc comme ça). Quelle honte même de classé les gens et leurs perception à l'art qu'elle catalogue.
Bla bla bla .......et bla bla bla ......
L'ARNAQUE DU SIECLE
L"art content pour rien...
In
Intéressant mais insuffisant pour cerner le phénomène de l'art qui ne doit sa survie qu'à sa faculté vitale de demeurer insaisissable. Depuis les gravures rupestres des grottes de Lascaut jusqu'au futur le plus lointain l'art sera toujours un mystère qui accompagnera l'humanité jusqu'à la fin de son existence.
QUe c'est ennuyeux!!!!