Il n'y a pas de sève dans le "bois de cœur" le duramen, donc si on enlève l'aubier, on peut couper à n'importe quelle époque / lune de l'année ça n'a aucune influence sur la durabilité du bois. la dendrochronologie l'a démontré en étudiant les vieilles charpentes. On coupait du bois toute l'année.
Bonjour, merci pour la vidéo, j'avais vu l'article sur ce sujet sur le groupe facebook charpente tradi à l'ancienne il y a presque 5 ans je crois et j'avais essayé ca dans mon bois. Alors petite précision, je suis en Bretagne dans les terres, et il y a des périodes de vent en hiver... alors on a intéret à pas trainer dans le bois les jours de vent une fois qu'on a fait ça ! cette année là, il y avait eu un gros cuop de vent a 130 chez moi, c'était micado géant la foret... je me suis dit que la Bretagne n'avait jamais été un territoire important de réserve de bois et que c'était plus probablement des usages d'autres régions... bon ceci mis à part, j'ai remarqué que le ceinturage avait un impact très différent selon les essences. Là ou les chataigners ont tout de suite délaissé leur frondaison et sont repartis de la souche, j'ai l'impression que les chênes essaient de persister à survivre en haut, tout en préparant des rejets de souche, de même que les bouleaux . Peut être que je n'ai pas assez insisté sur la coupe de l'aubier, mais je ne cherchais le meilleur compromis entre le ceinturage et la résistance au vent, pas évident parfois sur des petits diamètres... Du fait de leur bois moins dur j'imagine, les bouleaux sont aussi ceux qui sont le plus tombés avec le vent chez moi. J'ai aussi essayé sur des douglas, et là par contre, c'est un peu plus mort subite . En tous les cas, merci d'etre le relais de ces trésors de connaissance ancestrale.
Très interessant comme retour Merci beaucoup J'ai l'impression que pour les chênes il faut au moins enlever jusqu'à attendre le duramen Mais difficile de trouver le point d'équilibre en résistance et un ceinturage efficace
@@lacollegia je pense que le probleme serait moindre sur des diametres supérieur a 35/40 cm. En l'occurence chez moi c'est une foret spontanée très jeune, comme beaucoup de versant nord dans les colines du centre bretagne. Ces versants étaient autrefois utilisés en rotation de paturage, et puis au remembrement cet usage a disparu, on les a laissé pousser seul. Résultat : principalement du chene, quelques chataigners au milieu, et bouleau et saules en bas, pres de la riviere et des zones humides, et on ne dépasse pas les 35cm de diametre sur les plus gros arbres. Du coup sur des petits arbres comme ca, la proportion aubier/duramen est encore faible. L'usage ancien du ceinturage présuppose aussi un bois entretenu de générations en générations je suppose... je remets la machine en route ici pour ma part.... bonne soirée par chez vous
Bonjour, merci infiniment pour ces précieux reportages sur des savoirs faires en voie de disparition ! Avez-vous des ouvrages de référence à conseiller sur les sujets de l'abattage et de l'usage des bois ? (je cherche à présent sans grand succès). Encore merci 👍👍👍
Salut ! Je ne connaissais pas la technique du ceinturage et c'est vraiment une très belle technique. Elle est très usitée ou c'est une technique qui revient au gout du jour ?
Bonne question D’habitude je prends des chênes plutôt tordus, de ce fait je les prends au prix du bois de chauffage mais ce n’est peut être pas partout pareil ;)
Pour connaitre le prix d'achat il faut connaitre le marché du bois, les différentes qualités et le volume en m3. La qualité dépend de pleins de facteurs (la rectitude, le diamètre, le nombre et la taille en diamètre des nœuds sur une longueur définis (faire la différence entre nœuds sain et mort), le nombre de picots/brognes, la fibre torse et j'oublie surement d'autres choses...). En gros à l'heure actuelle les bois les plus chers sont ceux qui sont droit avec un diamètre conséquent, sans nœuds ou de petite taille et vivant) et sans défauts( ex: sans fibre torse). A l'inverse des bois courbés avec des grosses branches vivantes ou encore pire mortes sont les moins recherché donc les moins chers. Tu peut trouver les cours du bois sur "Forêt de France", ou en cherchant sur internet.
A l'heure actuelle les feuillus sont exploités en hivers lorsque la sève ne circule pas, et comme nous n'utilisons souvent que le duramen, il me semble qu'il est rare de traiter des feuillus (enfin en tous cas pour les chênes et châtaigniers). Bref je ne comprends pas en quoi le ceinturage améliore la qualité du bois et pourquoi ?
@@Violentclavier C'est quand même un sacré intérêt! Puisque ça permet à l'arbre d'avoir le moins de sève et de nutriments possible. Ce qui diminue les attaques d'insectes! J'ai vu tout ça dans la vidéo. Sin on la visionne entièrement avec intérêt, tout est expliqué!
J'avais déjà observé cette technique une seule fois dans la campagne sur des chênes, ce reportage est vraiment très intéressant, merci du partage
Les gardes forestiers devraient s'en inspirer 😂👍
Il n'y a pas de sève dans le "bois de cœur" le duramen, donc si on enlève l'aubier, on peut couper à n'importe quelle époque / lune de l'année ça n'a aucune influence sur la durabilité du bois. la dendrochronologie l'a démontré en étudiant les vieilles charpentes. On coupait du bois toute l'année.
Bonjour, merci pour la vidéo, j'avais vu l'article sur ce sujet sur le groupe facebook charpente tradi à l'ancienne il y a presque 5 ans je crois et j'avais essayé ca dans mon bois. Alors petite précision, je suis en Bretagne dans les terres, et il y a des périodes de vent en hiver... alors on a intéret à pas trainer dans le bois les jours de vent une fois qu'on a fait ça ! cette année là, il y avait eu un gros cuop de vent a 130 chez moi, c'était micado géant la foret... je me suis dit que la Bretagne n'avait jamais été un territoire important de réserve de bois et que c'était plus probablement des usages d'autres régions... bon ceci mis à part, j'ai remarqué que le ceinturage avait un impact très différent selon les essences. Là ou les chataigners ont tout de suite délaissé leur frondaison et sont repartis de la souche, j'ai l'impression que les chênes essaient de persister à survivre en haut, tout en préparant des rejets de souche, de même que les bouleaux . Peut être que je n'ai pas assez insisté sur la coupe de l'aubier, mais je ne cherchais le meilleur compromis entre le ceinturage et la résistance au vent, pas évident parfois sur des petits diamètres... Du fait de leur bois moins dur j'imagine, les bouleaux sont aussi ceux qui sont le plus tombés avec le vent chez moi. J'ai aussi essayé sur des douglas, et là par contre, c'est un peu plus mort subite . En tous les cas, merci d'etre le relais de ces trésors de connaissance ancestrale.
Très interessant comme retour Merci beaucoup
J'ai l'impression que pour les chênes il faut au moins enlever jusqu'à attendre le duramen
Mais difficile de trouver le point d'équilibre en résistance et un ceinturage efficace
@@lacollegia je pense que le probleme serait moindre sur des diametres supérieur a 35/40 cm. En l'occurence chez moi c'est une foret spontanée très jeune, comme beaucoup de versant nord dans les colines du centre bretagne. Ces versants étaient autrefois utilisés en rotation de paturage, et puis au remembrement cet usage a disparu, on les a laissé pousser seul. Résultat : principalement du chene, quelques chataigners au milieu, et bouleau et saules en bas, pres de la riviere et des zones humides, et on ne dépasse pas les 35cm de diametre sur les plus gros arbres. Du coup sur des petits arbres comme ca, la proportion aubier/duramen est encore faible. L'usage ancien du ceinturage présuppose aussi un bois entretenu de générations en générations je suppose... je remets la machine en route ici pour ma part.... bonne soirée par chez vous
@@CyrilDennery_le200 oui peut être est il plus approprié pour les anciens spécimens avec un bon support en duramen pour supporter l effort
Bonjour,
merci infiniment pour ces précieux reportages sur des savoirs faires en voie de disparition !
Avez-vous des ouvrages de référence à conseiller sur les sujets de l'abattage et de l'usage des bois ? (je cherche à présent sans grand succès).
Encore merci 👍👍👍
Bonjour merci de votre retour :) malheureusement je ne saurai vous conseille d’ouvrage à ce sujet
Salut !
Je ne connaissais pas la technique du ceinturage et c'est vraiment une très belle technique. Elle est très usitée ou c'est une technique qui revient au gout du jour ?
Elle revient petit à petit mais y'a encore du chemin ^^
Chouette vidéo merci ! Par curiosité, comment estimer le coût d'achat d'un chêne sur pied ?
Bonne question
D’habitude je prends des chênes plutôt tordus, de ce fait je les prends au
prix du bois de chauffage mais ce n’est peut être pas partout pareil ;)
Pour connaitre le prix d'achat il faut connaitre le marché du bois, les différentes qualités et le volume en m3. La qualité dépend de pleins de facteurs (la rectitude, le diamètre, le nombre et la taille en diamètre des nœuds sur une longueur définis (faire la différence entre nœuds sain et mort), le nombre de picots/brognes, la fibre torse et j'oublie surement d'autres choses...).
En gros à l'heure actuelle les bois les plus chers sont ceux qui sont droit avec un diamètre conséquent, sans nœuds ou de petite taille et vivant) et sans défauts( ex: sans fibre torse). A l'inverse des bois courbés avec des grosses branches vivantes ou encore pire mortes sont les moins recherché donc les moins chers.
Tu peut trouver les cours du bois sur "Forêt de France", ou en cherchant sur internet.
3:09....il existe un instrument qui s'appelle un GPS monsieur.....vous devriez essayer....
A l'heure actuelle les feuillus sont exploités en hivers lorsque la sève ne circule pas, et comme nous n'utilisons souvent que le duramen, il me semble qu'il est rare de traiter des feuillus (enfin en tous cas pour les chênes et châtaigniers).
Bref je ne comprends pas en quoi le ceinturage améliore la qualité du bois et pourquoi ?
c'est traditionnel, ça n'a aucun intérêt et ça n'influe absolument pas sur la qualité du bois
Le seul intérêt c’est qu’une fois ceinturé tu peut couper l’arbre n’importe quand dans l’année.
@@Violentclavier C'est quand même un sacré intérêt! Puisque ça permet à l'arbre d'avoir le moins de sève et de nutriments possible. Ce qui diminue les attaques d'insectes! J'ai vu tout ça dans la vidéo. Sin on la visionne entièrement avec intérêt, tout est expliqué!