Et hormis les mauvais enfants qui scrutent leur téléphone et qui sont obnubilés par les jeux vidéos . Ils y’a ces enfants,qui mettent presque 1 h30 pour ce rendre au lycée , quand les transports des villes ne sont pas assez desservis , comment bosser en étude quand c’est un réel bazar. Arriver chez soi à 19h avec les devoirs.. Quand les plus grosses journées sont le vendredi .. Sans parler des hiérarchies qui délaissent les problèmes internes Infirmière inexistantes , profs non remplacés , cellule harcèlement non respectée. Bref il faut être plus que motivé….. pas de vagues.
En effet. La vie est dure tant pour les profs que pour les lycéens. - Affectation éloignée - Pas assez de choix - Trop de travail - Personnel en situation précaire et en situation alarmante (surveillant frappé et précaire, administration et direction - proviseur et professeur se suicident) - Pas assez de soutien financier et matériel - Pas assez de coordination entre l'éducation nationale et l'enseignement supérieur et les acteurs locaux - Dispute, violences, réseaux de drogue sans compter des emmerdements avec la police - Trop de lois contradictoires et injustes qui invitent des gens à aller vers la criminalité - Manque de personnel en situation stable et à disposition des élèves et de l'équipe pédagogique Conclusion : à part se suicider à cause de la folie systémique, est-ce qu'il y a une issue moins drôle ?
Tu le dis, il y a trop de lois contradictoires. Donc, si on faisait l'inverse de tout ce que tu viens de lister ? Si on veut être raisonnable, il faut faire quelque chose, pour commencer, que l'on est capable de faire, même dans ses projets de poursuite d'études. Si on opte pour une école qui est à une centaine de bornes de chez soi et sans moyens de transport ni d'internat ou de studio, pourquoi la mettre en vœux ?
Quelles sont les lois qui invitent les gens à aller vers la criminalité, pour reprendre vos termes. Redescendez. Même si l'Education Nationale est en retard sur à peu près tout et que nos enfants en paient le prix, les lois sont faites pour être respectées et les adultes doivent être des modèles pour les plus jeunes.
@@mariearchambeau Et pourquoi noir sur blanc c'est marqué que du moment où nos parents sont vivants et travaillent, on aura moins de bourse ? Autrement dit il vaut mieux qu'ils soient non travailleurs et non vivants ?
Moi j'ai pas aimé la première et terminal au lycée en partie car en terminal, les cours de maths et de physique allaient trop vite et surtout (avec les profs que j'ai eus), ils n'avaient aucun sens, on nous demandait juste d'apprendre des formules par cœur et de les recracher dans les exercices. Je vois pas en quoi c'est intéressant d'apprendre les maths et la physique comme ça... On nous demandait pas de réfléchir. Mais ça avait pas l'air de déranger la plupart de mes camarades de spécialités. Une fois, j'avais posé une question à la prof qui avait qd même expliqué qlq chose cette fois mais rapidement et mal et elle m'a dit "fallait écouter".. Puis le cours de français en premiere où on avait une épreuve à la fin de l'année, j'étais tombé sur un prof qui était gentil, mais il ne savait pas expliquer si on était vraiment trop nul et qu'on comprenait rien. Donc je travaillais le cours avec un manuel chez moi et je venais souvent en cours pour rien. Et il y avait 20 fiches à faire, en plus de s'entraîner sur l'exercice et d'autres choses. Pour les cours de langue, j'ai l'impression d'avoir rien appris. En allemand (surtout avec mes profs en seconde et première), les profs mettaient des textes incompréhensibles avec plusieurs mots par phrase qu'on comprenait pas, souvent des noms et des verbes, mais on devait quand même répondre à des questions sur les textes... Et les profs n'aidaient à peine à traduire, on restait tout seul devant notre feuille, on pouvait leur poser des questions mais si y a 60 mots dans le texte qu'on comprends pas, on va pas lever 60 fois la main, sachant qu'on est pas le seul élève dans la classe. Et souvent on devait finir le travail chez nous, donc au début, j'allais sur Google traduction mais quand y a toutes les phrases à traduire et à comprendre comment elles sont construites, puis formuler soi même des réponses aux questions, sachant qu'en cours on fait quasi rien, au bout d'un moment j'ai arrêté de travailler chez moi en allemand. En anglais, c'était compréhensible mais le problème je pense c'est qu'on ne parle pas beaucoup à l'oral. Même si on participe, on va juste dire une phrase ou deux car souvent le prof n'attend pas qu'on fasse des longs discours argumentés, il pose des questions assez simples. Les moments qui sont biens c'est peut être quand y a des débats ou meme des oraux devant les autres mais y en a pas eu beaucoup. Et pour les débats, je pense que ça serait mieux en petit groupe pour que tout le monde ait le temps de parler. Mais aussi on écoute pas beaucoup non plus d'audio ou le prof qui parlerait anglais par rapport au temps où on doit écrire des phrases. Quand il y a un audio, soit c'est une évaluation, soit on écrit ce qu'on a compris et après y a une correction. Mais pendant la correction, on ne réécoute pas les mots qu'on a pas compris c'est juste le prof qui nous redit ce que l'audio disait mais pas prononcé pareil voire dit en français carrément. Donc je ne comprend pas à ce moment là comment on est censé s'améliorer ? Et pour les écrits qu'on fait, si y a trop de mots qu'on ne sait pas dire pour formuler nos phrases comme on les aurait dites en français, c'est compliqué là aussi de lever la main plein de fois. Parfois, les profs disent d'utiliser d'autre mots qu'on connait si on ne trouve pas celui qu'on cherche, mais du coup là aussi on s'améliore pas vraiment puisqu'on réutilise toujours le même vocabulaire qu'on appris. Sinon j'aimais bien le cours d'histoire (que en terminal) et le cours de philo avait du sens aussi, mais j'étais un peu nulle en dissert. Il y a d'autres raisons de pourquoi je n'aimais pas le lycée (et ma vie en général à cette période). Quand j'étais en première par exemple j'avais des leçons de conduite que j'ai arrêté, et je voyais une psy qui a servi à rien au final à part me stresser encore plus. Je vais pas continuer mon commentaire car il est déjà long mais je voulais déjà argumenter par rapport au contenu du cours qui ne donnait souvent pas envie de retravailler chez soi. Si on est "trop nul", parfois on va devoir rattraper tout le cours auquel on a assisté, donc autant ne pas venir au cours de base... Mais on n'a pas le choix.
J'ai ressenti la même chose lorsque j'étais au lycée, souvent en fait où sans trop le verbaliser tu ne sais pas ce que tu fous là, ni pourquoi... Le système scolaire est médiocre en France et je crois, toutes classes confondues... Je te souhaite que tu trouve ta voie et que tu t'épanouisse dans un /ou plusr métiers qui sait, qui fasse sens pour toi 🌹
Y avait-il une association de soutien scolaire bénévole accessible dans l'endroit où vous étiez ? Les remarques que vous faites me semblent tout à fait compréhensibles. Les élèves sont (selon moi) mal préparés au collège (et même en seconde) à ces deux spécialités qui ne font que 4 heures chacune en première, alors qu'on perd son temps en enseignement scientifique dans ce cas, et que les spécialités sont conçues comme complètes à la fin de la première pour pouvoir être abandonnées....ce qui veut dire que la plupart des concepts nouveaux sont introduits dans ces 4 heures. Par ailleurs la physique et les maths sont mal synchronisées (car on a eu la mauvaise idée de croire qu'on pouvait choisir l'une sans l'autre) : on devrait comme c'était le cas il y a 50 ans traiter d'abord de la statique (y compris des solides) et du courant continu en électricité en seconde et en première...et attendre la terminale pour traiter du mouvement (le temps que l'élève digère en maths les notions de dérivée et d'équation différentielle simple). Par ailleurs il faut expliquer aux jeunes qui veulent faire des études scientifiques dans le supérieur que bien maîtriser l'anglais est obligatoire....alors qu'une LVB n'est pas essentielle. Surtout l'allemand. C'est une langue à grammaire complexe avec un vocabulaire propre centré sur le verbe...verbe qui n'a rien à voir ni avec le latin ni avec l'anglais (qui a emprunté beaucoup de mots au français depuis Guillaume le Conquérant). L'allemand c'est BEAUCOUP de travail avec des longues listes de vocabulaire à apprendre et des règles syntaxiques complexes à pratiquer...et pour info, quand on fait une réunion "corporate" entre pays européens (y compris avec des allemands sans anglais) elle est en anglais, et quand on publie en thèse y compris en Allemagne, on publie en anglais... Bref, un bon adulte en soutien aurait pu vous expliquer tout cela (et expliquer à d'autres comment s'orienter et bien choisir sa triplette puis sa doublette)...
@@maryvonnedenis6304 Mais c'est pas une question de difficulté ou pas (enfin, pas que), ou de savoir si les langues servent à quelque chose ou pas dans la vie, je suis au courant que l'anglais est utile, merci. Mais je pense qu'il y a un problème avec la manière dont on "apprend" les choses en cours. Quand je travaillais chez moi avec un manuel pour les maths ou la physique, j'avais pas de problème. Mais je vois pas en quoi c'est intéressant, plaisant d'apprendre une formule par coeur avant de la comprendre avec une démonstration, j'avais l'impression qu'il fallait juste appliquer des protocoles... En plus apparemment en licence de maths, il faut d'abord comprendre le cours avant de faire des exercices. Certains profs expliquent les démonstrations mais pas tous, et je suis pas sûr que le programme le demande de le faire. Et pourquoi on parle tout le temps d'orientation, on est pas obligé d'apprendre des choses utiles pour notre futur métier. Mais faudrait déjà que le cours serve à qlq chose, dans le sens qu'il nous apprenne qlq chose, c'est quand même étrange que tlm (en France en tous cas) après avoir eu des cours d'anglais et d'allemand (ou espagnol) soit plus ou moins nul dans ces langues.
Pour faire un grand artisan, un grand sportif ou un grand artiste il faut beaucoup de travail et de la sélection et personne ne le conteste. Pour les disciplines intellectuelles ce serait donc différent ? D'autre part nous n'avons pas besoin d'une majorité de personnes diplômées de l'université ou des grandes écoles...et quand nous en avons besoin aujourd'hui ce sont surtout des scientifiques ingénieurs ou médecins. Pas besoin d'évoquer les pays d'Asie du Sud Est pour démontrer cela : dans ce merveilleux pays de l'éducation qu'est la Finlande, on oublie souvent de vous dire qu'il y a un examen très difficile pour entrer à l'université (assimilable à un concours).
Je ne partage pas du tout votre vision. Premièrement, penser que seul le travail est gage de réussite (la réussite étant elle-même un élément à déterminer car elle est très variable selon les milieux sociaux, les époques, les cultures etc. mais dans ce cas présent j'imagine que l'on considère réussite l'ascension sociale et l'accumulation de richesse) c'est méconnaître la réalité sociale de notre société. La volonté et les efforts ne sont pas toujours suffisamment pour réussir, c'est ce qu'on appelle le déterminisme sociale. Je pense que vous êtes tout à fait capable de faire des recherches pour trouver des études statistiques montrant qu'un fils de médecins à beaucoup plus de chance (meilleur conditions pour apprendre, milieu socio-culturel familier) pour devenir médecin qu'un enfant d'employé. Bien que chaque individu ait une capacité d'agir pour tendre vers ses objectifs, l'environnement de départ et les conditions de développement dès l'enfance restent des paramètres essentiel dans les possibilités qui s'offrent pour l'individu et sa manière d'y faire face. De plus, c'est une nouvelle fois méconnaître la réalité sociologique de l'école. L'école n'est pas nécessairement émancipatrice. Les manières d'apprendre et le contenu enseigné est le résultat de choix socio-politique. Par exemple, pour qu'elle raison étudions nous à davantage les classiques de la littérature du XIX ème siècle plutôt que la littérature de sciences fiction contemporaine ? Les classiques de la littérature du XIX ème siècle font partie de ce que l'on considère comme la culture légitime, plus prestigieuse, qui a plus de valeur. Qui a le pouvoir de déterminer ce qui est légitime ou ne l'est pas? Je vous laisse me repondre ou faire vos recherches dans les sciences humaines et sociales. De cette manière, l'école enseigne la culture légitime mais tous les élèves ne sont pas égaux pour assimiler cette culture car certains sont déjà familiés avec elle notamment par leur famille et d'autres pas du tout. C'est le même argument pour la manière d'enseigner. Un individu qui fait des cours de piano depuis son enfance dans lesquelles ont lui enseigne un certain contrôle du corps aura plus de facilité à rester concentré et contenu pendant un cours de deux heures plutôt qu'un individu qui n'a pas eu ces pratiques ou qui par exemple a eu des activités qui font appel à une grande énergie physique comme le football. Ainsi, si nous suivons votre raisonnement, les personnes qui ne parviennent pas à assimiler la culture légitime et qui ne sont pas issus d'un milieu favorable pour apprendre élargir leur connaissance doivent être laissé de côté et abandonner toutes idée de pouvoir continuer à apprendre ou d'aspirer à autres choses que la vie de leur parents ? Dans un second temps, votre vision de la société est utilitariste. Si le but de la vie humaine est le travail et que la société n'a besoin que de petites fourmis humaines qui doivent s'effacer au nom d'une idée de grandeur du pays et bien je dois vous annoncer que votre vision nee paraît personnellement pas enviable. L'université que vous décriez, est un temple du savoir. A 18 ans, on est pas un humain terminé, on a encore beaucoup de chose à apprendre (on est pas encore fini physiologiquement puisque le développement émotionnel du cerveau ne prend que plus ou moins fin à 25 ans). L'université ou d'autres formations post-bac (les BTS, les prépa etc.) sont donc une phase qui permet aux individus de pouvoir grandir, s'affirmer. On construit ses relations, ses projets, on apprend à se découvrir, à expérimenter. Pour construire une société il faut autant de médecins que de travailleurs sociaux que d'enseignants que de conducteur de bus, des musiciens etc. Une société surtout aujourd'hui ne fonctionne pas qu'au besoin. Si nous prenons l'exemple des médecins, les candidats sont si nombreux pour si peu de place et pourtant, bien qu'il manque des médecins le numerus Clausus est toujours très restreint. Bien sûr qu'il faut formé des médecins compétents mais le problème n'est pas les étudiants mais le système de fonctionnement des études. Il est si stressant et competitif qu'au final les étudiants médecines non même pas encore commencé à pratiquer qu'ils sont eux-mêmes malade de se système et que leur rapport à l'humain est complètement mécanique omettant que tous les aspects du corps humain, qu'ils soient physiologique ou psychique sont lié. Je renforce mon argumentaire en ajoutant que la poursuite d'étude est même nécessaire, peu importe l'âge à laquelle elle commence, car si les individus sont plus éduqués ils sont plus à même de comprendre le monde qui les entourent, à pouvoir se remettre en question, à pouvoir continuer à apprendre,, à pouvoir faire preuve d'esprit critique, des compétences nécessaires pour faire face aux flux d'informations. Malheureusement l'école d'aujourd'hui n'est plus en phase avec les enjeux d'aujourd'hui. Il est toujours plus facile de mettre la responsabilité sur les individus lorsque les problématiques sont le résultat de système entier. Les individus sont un tout : produit de la société, de leurs expériences personnelles et de leur capacité d'agir. Par exemple, des individus mieux et plus éduqués sur la santé et les dynamiques sociales pourraient avoir des comportements moins à risques tout au long de leur vie limitant le recours aux médecins (je ne remet pas en question la nécessité de la médecine, mais il serait plus enviable de prévenir les risques plutôt que de les guérir). Pour terminer, vous comparez l'école française à l'école finlandaise et aux écoles d'Asie du Sud Est. Pour l'école finlandaise je ne sais pas où vous avez trouvé vos informations mais il n'y a pas de contrôle d'entrée aux universités finlandaises car elles fonctionnent sur dossier. Pour les écoles d'Asie du Sud-est je pense qu'il faudrait préciser car les systèmes scolaires sont bien différents entre le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et Singapour. Si vous faites référence aux pays d'Asie de l'Est comme le Japon et la Corée où en effet il y a des examens d'entrée très compétitifs et difficile, ce système n'est pas une référence envisageable pour le système d'enseignement supérieur. Non seulement d'un point de vu de bien-être de la santé des jeunes (rappelons que la Corée du Sud fait partie des pays avec le plus haut taux de mortalité des 16-25 ans), accéder aux études universitaires est extrêmement coûteux (au Japon une année d'étude de médecine coûte 4500 euros) donc il y a déjà une sélection économique. De plus à la sortie du diplôme universitaire, le Japon et la Corée du Sud ne semble pas formé plus et mieux les individus selon diverses domaines si l'on regarde les dynamiques socio-économiques des deux pays.
Je rajouterai, pour terminer définitivement, que comprendre les questions éducatifs nécessite un bagage de connaissance sociologique, des sciences de l'éducation et de l'anthropologie. Ces connaissances peuvent être acquises à l'université ou par la lecture. Malheureusement, aujourd'hui les sciences humaines et sociales ont mauvaises images auprès du grand publique, des médias et de la politique car il semblerait que l'humanité ne se donne même plus de valeur considérant comme futile sa propre compréhension. (Je m'excuse pour les fautes d'orthographe).
@elodieb505 En Finlande seul l'enseignement professionnel ne fait pas l'objet d'un examen renseignez-vous. Par ailleurs si vous faites le tour des bacs de maths, vous observerez que la France a l'un des plus faibles en terme de programme même après la réforme Blanquer qui n'a hélas pas touché aux programmes de la sixième à la seconde : les bacs de maths africains sont sur le modèle de l'ancienne série C française donc beaucoup plus difficiles (ce n'est pas un hasard si l'X recrute presque autant de marocains que de lycéens français issus d'autres prépas que les 5 ou 6 que tout le monde connaît et qui recrutent leurs élèves dans des lycées qui vont au delà du programme), les bacs de maths d'Asie du Sud Est et d'Europe de l'Est sont aussi d'un bien meilleur niveau que l'actuelle spécialité. Le problème vient de loin car les écarts se creusent dès le collège (regardez le niveau des jeunes collégiens ukrainiens réfugiés en France). Il ne serait pas possible de rétablir ce niveau du bac de maths en France sans remettre en question l'enseignement en amont. Le résultat est un déclassement qui devrait nous conduire à recruter des médecins et ingénieurs étrangers, et à faire travailler les français sur des emplois moins qualifiés qui sont disponibles (BTP, service à la personne, restauration, agriculture). Car nous n'avons pas été capables non plus de reformer en nombre suffisant de bons ouvriers et techniciens. En revanche, des étudiants ayant du mal en production d'écrits, qui échouent en première et deuxième année de L1 de sociologie ou de droit, et sortent de l'université française sans diplôme, sont très nombreux (ce qui est logique). Je connais par coeur le discours des bourdieusiens qui sévit depuis 50 ans et que je reconnais dans votre post. Ce discours a été complètement délétère et a abouti à l'effondrement de notre pays. Par ailleurs nous avons également sous-payé les enseignants ce qui fait que nous n'en recrutons plus non plus d'un niveau suffisant, et nous n'avons pas protégé suffisamment les classes de l'indiscipline due à différents phénomènes dont une absence d'éducation des parents (mes parents n'avaient pas leur bac mais ils m'ont appris le respect, et notamment le respect des enseignants) flagrante chez les garçons, et à un usage incontrôlé des réseaux sociaux. Enfin la réforme Blanquer pour couronner le tout a introduit l'idée stupide que les élèves pouvaient composer librement leur menu à partir des spécialités, comme si en sciences elles pouvaient être indépendantes les unes des autres. Ce système a été conçu et imposé par des non scientifiques. Sans forcément modifier dans un premier temps le contenu de chaque spécialité qui est plutôt bien fait compte tenu du niveau actuel du brevet des collèges, il fallait évidemment imposer quelques contraintes (ce que de bons lycées privés ont fait, ainsi que les parents un peu avertis, ce qui a au passage aggravé les inégalités) : - Distinguer les élèves en deux profils : ceux qui font de la physique et ceux qui n'en font pas. - Pour ceux qui font de la physique, la spécialité maths doit être obligatoire et on peut redéployer de l'enseignement scientifique et la LVB (la LVA doit être l'anglais pour les scientifiques et la LVB doit être une option facultative) pour prolonger une troisième spécialité scientifique (SVT, SI ou NSI) en terminale. L'option maths expertes doit être préservée et mise en balance avec une option de biochimie pour ceux qui feront médecine ou BCPST (avec pour cette option la spécialité SVT obligatoire). Les prépas commerciales ou BL pourront recruter des matheux n'ayant pas fait SES comme avant simplement avec l'option LVB. - Pour ceux qui ne font pas de physique, on rend inaccessibles les spécialités scientifiques (maths, PC, SVT, SI, NSI), on utilise les trois heures et demie de l'enseignement scientifique et mathématique de première pour initier à la science mathématisée (ces trois heures et demie ne sont pas enseignées aux élèves faisant de la physique) et on crée une spécialité de 4h limitée à la première qu'on appellera "maths appliquées" avec une heure de NSI et trois heures de maths donnant strictement accès à l'option maths complémentaires de terminale réservée à la spécialité SES. Je suis en retraite et je fais du soutien scolaire bénévole en milieu difficile pour des collégiens et lycéens, donc je pense assez bien cerner les problèmes rencontrés aujourd'hui.
Les lycéens sont sous pression aujourd'hui 😂 Ils n'ont pas connu la pression du bac sans contrôle continu et en plus ils profitent de profs qui sont obligés d'etre indulgents et de la baisse du niveau 😅
Le contrôle continu, c'est notamment ce qui fait qu'on se doit d'avoir d'excellentes notes tout au long des années de première et de terminale, je trouve (ce qui peut être source de pression). Après, je pense surtout que les élèves qui ont le plus de pression sont ceux qui ont des craintes quant à parcoursup et à leur avenir post bac. Le niveau du bac a assurément diminué sur certains points depuis plusieurs décennies maintenant et il y a, de plus, bien des défauts quant aux programmes scolaires imposés dans les lycées, sans parler des innombrables dysfonctionnements des lycées qui font que les lycéens sont beaucoup moins bien préparés, que ce soit pour le bac, le supérieur ou tout simplement de manière générale à la vie active (et ce n'est souvent ni la faute des profs, ni des élèves, mais du système dans lequel ils se trouvent). Un contrôle continu irréprochable est attendu des élèves soucieux d'intégrer une formation sélective dans le post bac. Parcoursup et tout le système cousu autour peut véritablement être une source d'angoisse pour les personnes concernées. Je suis d'accord sur le fait que baisser le niveau du bac et des attentes globales des professeurs n'aident pas forcément les élèves qui vont avoir, généralement, beaucoup plus de mal dans le supérieur (qui n'a pas baissé de niveau). Le choc est donc d'autant plus violent que le niveau du bac s'affaisse. Évidemment, la question de la pression scolaire soulève également bien d'autres questions et surtout bien d'autres problèmes comme les téléphones/réseaux qui reviennent souvent en commentaire, mais qui, je pense, sont assez secondaires dans cette histoire) Venant d'une lycéenne soucieuse de bien faire En espérant que vous comprendrez mon point de vue
Un commentaire purement idéologique qui ne tient aucune raison des causes. Vous n'avez pas écouté l'émission et présentez simplement vos préconçus. Un vrai droitardé en somme.
Mes élèves sont mentalement fragilisés, c'est un fait. Le niveau n'est pas bon, c'est un fait. La pression est là et pas sur les mêmes aspects. Mes élèves connaissent un monde abimé écologiquement, des difficultés de concentration massive, des parents rivés sur leurs téléphones qui ne parlent plus, des familles très délitées (qui vivent sur plusieurs maisons), ils n'ont pas la même jeunesse que moi.
@@alexlanglois18 Même sans parler de gauche ou de droite (l'observation des faits et des études rigoureuses n'a pas de bord politique), le problème du commentaire est qu'il ne prend aucunement le contexte et les facteurs externes et surfocalise de manière totalement erronée sur les factuers internes, cette personne est totalement ignorante du fait que la pression totale sur un individu comprend environ 50% de facteurs internes (motivation, schémas de pensée, génétique, etc.) et 50% de facteurs externes (pression économique, pression écologique, pression sociale, etc.). Elle a besoin de s'informer de manière correcte et sourcée (ce qu'on apprenait encore il y a peu) avant de commenter ou de pointer de manière humble le fait qu'elle donne un avis non éclairé (ce qui n'est pas indiqué dans son commentaire).
Ils sont sous pression parce qu'il faut être le meilleur partout, atteindre une certaine excellence et, on voit bien où cela mène tout ça ! La société ressemble à celle que l'on a créée, peut-être à chacun de nous, où, intérieurement, on se "pousse" à donner toujours le meilleur afin de toujours paraître au-dessus des autres, le plus visible, notamment sur les réseaux sociaux pour avoir toujours plus de vues, de likes. La société se pervertie.
Ce qui me met hors de moi, c’est que les personnes n’étudient plus pour la connaissance et pour la beauté de la culture mais que pour les notes et pour avoir accès à une université renommée. C’est une mechanisation de l’apprentissage qui me semble dérisoire. Les élèves n’en sortent pas l’esprit élevé mais d’une certaine façon abaissés par cette méthodologie affligeante qui fait détester la culture. A mon opinion il faudrait donner l’accès à une éducation poussée qu’aux personnes qui sont réellement passionnés et curieuses de nature. Il faudrait faire des tests dans leur jeunesse basés sur ce domaine et c’est cela qui va améliorer la société et le système éducatif.
Je suis d'accord avec vous, sauf sur le fait qu'il y aurait par nature des personnes plus curieuses que d'autres. Je pense que c'est plus compliqué que ça, pour moi tout le monde est curieux par nature. Ce qui fait qu'on est moins curieux, ça peut être justement à cause de l'école, des réseaux sociaux, enfin la manière dont ils sont faits pour rendre addict (avec les algorithmes et les vidéos pas toujours intéressantes/intelligentes), et tout autre addictions, drogues etc, ou la déprime, le mal-être de manière général. Bref, je pense que ce qui fait qu'on est curieux ou pas c'est l'environnement (même si dans le cas des réseaux sociaux et autres addictions on peut s'en détacher ; on a aussi une responsabilité individuelle évidemment) et l'habitude (si à la maison en étant enfant, on eu accès à des livres ou pas ou des instruments par exemple, ou si nos parents nous donnaient juste des jouets ou nous laissaient sur un téléphone (comme certains font ajd...), dans ce cas là on sera moins curieux c'est sûr). Je me suis peut-être mal exprimée mais j'ai du mal à croire qu'il y aurait par nature comme ça, avec la génétique, des personnes curieuses et d'autres non...
@ Il y’a la curiosité d’un côté et la passion de l’autre. Être curieux c’est un phénomène éphémère par conséquent on peut admettre que la curiosité est partagée par toute personne dans des champs différents. En revanche ce qui fait que certains individus se démarquent c’est la passion et l’immersion complète dans un domaine. Les plus grands génies de notre histoire ont toujours épuisé ce qui avait été découvert avant leur initiation à la matière qu’ils étudient, ce qui leur a permis d’apporter des nouvelles découvertes plus profondes. Ce genre de passion n’est pas donné à tout le monde. C’est plus une question de persévérance et d’initiative qu’autre chose. C’est cet aspect que j’ai voulu évoquer en parlant d’éducation.
On parle quand du taux élevé d'états dépressifs chez les jeunes? Du fait que la France est un des pays de l'OCDE avec un taux d'états dépressifs les plus élevé pour les adultes également? On parle quand de l'impact des GAFAM sur les cerveaux des jeunes avec les portables allumés sans cesse? Des parents rivés sur les téléphones le soir et le weekend et de la baisse des discussions et de la stimulation intellectuelle à l'intérieur des familles? Des fratries rivées sur leur téléphone? On parle quand du fait que ces jeunes ont un contexte d'adolescence qui est bien différent de celui des autres générations? Pression écologique, avez-vous déjà vu des animaux aller bien avec un environnement de vie dégradé, l'humain est-il donc un robot pour ne pas ressentir les effets d'un environnement trop pollué et avec trpo peu de nature? On parle quand du processus d'individualisation rapide et forcené en cours dans nos pays où globalement on vous explique que l'individu on l'aide les premières années de sa vie et ensuite à 16 ans voire avant, c'est débrouille, chacun pour soi et roule le jeune!
Il y a 30 ou 40 l'orientation post bac était bien + stressante et les profs de fac ne prenaient pas de gants en 1ère et 2ème année ! Today Parcoursup et le climat Deug ont considérablement amélioré les choses par contre les parents des étudiants recherchent les causes de leurs échecs ds les institutions et non pas ds leurs carences !
Il n'y a pourtant pas de quoi être stressé. Il suffit de reagrder l'évolution du taux de réussite au bac depuis 50 ou 60 ans. Aujourd'hui il faut presque fournir davantage d'effort pour ne pas l'avoir que pour l'obtenir. Si il y a une chose que je trouve regrettable dans le système éducatif français c'est la dévalorisation des métiers manuels. On vous y envoie quand vous avez de mauvais résultats sans même savoir si vous avez une quelconque aptitude ou envie d'exercer un métier manuel. Les filières pro se retrouvent en conséquence avec des élèves difficiles à gerer qui feront de piètres techniciens. C'est triste car je trouve très noble de travailler de ses mains.
@shb551 Votre problème à vous en revanche c'est l'agressivité. Je ne parle pas d'astrologie dans mon commentaire il me semble. Je m'écarte un peu de la discussion de la vidéo, j'élargis le sujet, pas de quoi s'énerver en tout cas.
Avec tout le temps qu'ils passent sur leur téléphone, c'est sur que c'est angoissant d'avoir un emploi du temps... Si étudier devient un problème de santé mentale... J'ai été prof. les gamins passent tout leur temps sur leur téléphones. Leur demander de le ranger c'est comme leur arracher un bras. J'ai discuté à ce sujet avec eux. Ils passent 18h par jour sur leur téléphone. 18h... j'avais plein de gamins qui arrivaient en cours complètement nazes parce qu'ils s'étaient couchés à 4h du matin à passer du temps sur les réseaux sociaux. L'utilisation du téléphone est un vrai problème de santé, mais personne ne veut en parler. Les gami ns s'isolent tellement avec qu'ils ne savent plus parler normalement entre eux ou avec les adultes. C'est une catastrophe.
C'est caricaturale, il suffit de voir les études sur l'utilisation du téléphone pour contredire quelques points. Par contre, pour moins utiliser son téléphone, il faut proposer quelque chose à côté, du sport, de la musique, de la lecture, des jeux vidéos collaboratifs et autres. Dans un monde connecté, il faut aussi s'adapter et comprendre que l'enfant peut/doit apprendre avec son téléphone, via des contenus éducatifs. C'est vers cela, je pense, qu'il faut se tourner plutôt que de tenter de leur arracher des mains pour qu'ils fixent le mur et cultivent leur ennui.
On a surtout l'impression que beaucoup d'élèves ne veulent plus apprendre et n'ont plus de considération pour l'école. Les anciennes générations ont toujours beaucoup travaillé sans trop se plaindre. Certes, on peut apporter des ajustements. Mais attention à ne pas trop diminuer le volume horaire, sinon on appauvrit le niveau intellectuel. Revenir au système de plusieurs Bac comme dans années 80' est plus que bénéfique.
Ecole à la maison, école du futur : ordinateur, visio avec des professeurs et le sport à la carte avec des associations. Quelle tranquilité et que d'économies
Peut-être que les élèves eux-mêmes qui se mettent la pression ? Après, Parcours Sup reste un outil, c'est comme un conseiller d'orientation (ou de désorientation comme je plaisantais). En fait, il fait que de donner les formations possibles, certainement en fonction des notes, des résultats, des capacités. Enfin, je ne connais pas ce logiciel. A mon époque, c'était APB (admission post-bac). Possible aussi que cela soit mal compris et donc mal utilisé. L'école met en concurrence des cerveaux avant des gens, des sensibilités différentes. Vous ne faites pas ce que vous voulez ? Bien sûr, on est déçu, cela semble injuste. Mais êtes-vous probablement fait pour autre chose, une autre voie dans laquelle vous allez vous éclater, vous épanouir. Finalement, trop de choix tue le choix. C'est le dilemme de tout politiques, même de futurs adultes, de parents, bref, de tout citoyens, faire un choix parmi ceux offerts à vous. S'ils diminuent petit-à-petit, tant mieux, c'est aussi une aide pour vous aider à prendre la bonne décision.
Médecin comme Dr House, Professeurs et lycéens ne sont pas si différents que le surréalisme avec les tableaux de Dalí et les aventures de Casse Noisette et le roi des souris - la folie systémique, on doit rire ou pleurer devant ces scènes ? Ou encore on doit rêver qu'un jour on arrive à remettre des choses à la bonne place ?
En ce moment ça sert un peu à rien de travailler et de faire des études vu que les travailleurs et les parents travailleurs sont bien punis en tout cas. Conclusion : est-t-il bon de travailler ?
Pour décompresser les lycéens pourquoi pas mettre un peu d'analyse du film les Temps Modernes comme à l'époque nos Professeurs faisaient avec nous ? Enfin 🤣 nous sommes de toute façon comme Charlie Chaplin au final 😅
...Bah parce que ce sont les plus mauvais de tout l'OCDE, 😂😂 et qu'ils ne leur restent plus qu'à chouiner pour obtenir un diplôme non mérité...tout ça entre deux morceaux de rap ou de jeux vidéo..🤦♂️
Les Professeurs et les lycéens ne sont pas si différents que Charlie Chaplin qui rentrent dans la prison et qui sortent de la prison, ça alors il faut la colère ou la comédie tragique ?
Face à l'absurdité de la loi française par rapport à la bourse, on doit rigoler ou pleurer ou encore les deux ? Mais les deux ça fait quand-même toc toc comme le système boursier actuel un peu non ? 😅
Et hormis les mauvais enfants qui scrutent leur téléphone et qui sont obnubilés par les jeux vidéos . Ils y’a ces enfants,qui mettent presque 1 h30 pour ce rendre au lycée , quand les transports des villes ne sont pas assez desservis , comment bosser en étude quand c’est un réel bazar. Arriver chez soi à 19h avec les devoirs.. Quand les plus grosses journées sont le vendredi .. Sans parler des hiérarchies qui délaissent les problèmes internes Infirmière inexistantes , profs non remplacés , cellule harcèlement non respectée. Bref il faut être plus que motivé….. pas de vagues.
En effet. La vie est dure tant pour les profs que pour les lycéens.
- Affectation éloignée
- Pas assez de choix
- Trop de travail
- Personnel en situation précaire et en situation alarmante (surveillant frappé et précaire, administration et direction - proviseur et professeur se suicident)
- Pas assez de soutien financier et matériel
- Pas assez de coordination entre l'éducation nationale et l'enseignement supérieur et les acteurs locaux
- Dispute, violences, réseaux de drogue sans compter des emmerdements avec la police
- Trop de lois contradictoires et injustes qui invitent des gens à aller vers la criminalité
- Manque de personnel en situation stable et à disposition des élèves et de l'équipe pédagogique
Conclusion : à part se suicider à cause de la folie systémique, est-ce qu'il y a une issue moins drôle ?
Tu le dis, il y a trop de lois contradictoires. Donc, si on faisait l'inverse de tout ce que tu viens de lister ?
Si on veut être raisonnable, il faut faire quelque chose, pour commencer, que l'on est capable de faire, même dans ses projets de poursuite d'études. Si on opte pour une école qui est à une centaine de bornes de chez soi et sans moyens de transport ni d'internat ou de studio, pourquoi la mettre en vœux ?
@@EtienneCourivaud Tu poses de bonnes questions
@@Emi_07 je sais.
Quelles sont les lois qui invitent les gens à aller vers la criminalité, pour reprendre vos termes. Redescendez. Même si l'Education Nationale est en retard sur à peu près tout et que nos enfants en paient le prix, les lois sont faites pour être respectées et les adultes doivent être des modèles pour les plus jeunes.
@@mariearchambeau Et pourquoi noir sur blanc c'est marqué que du moment où nos parents sont vivants et travaillent, on aura moins de bourse ? Autrement dit il vaut mieux qu'ils soient non travailleurs et non vivants ?
Moi j'ai pas aimé la première et terminal au lycée en partie car en terminal, les cours de maths et de physique allaient trop vite et surtout (avec les profs que j'ai eus), ils n'avaient aucun sens, on nous demandait juste d'apprendre des formules par cœur et de les recracher dans les exercices. Je vois pas en quoi c'est intéressant d'apprendre les maths et la physique comme ça... On nous demandait pas de réfléchir. Mais ça avait pas l'air de déranger la plupart de mes camarades de spécialités. Une fois, j'avais posé une question à la prof qui avait qd même expliqué qlq chose cette fois mais rapidement et mal et elle m'a dit "fallait écouter"..
Puis le cours de français en premiere où on avait une épreuve à la fin de l'année, j'étais tombé sur un prof qui était gentil, mais il ne savait pas expliquer si on était vraiment trop nul et qu'on comprenait rien. Donc je travaillais le cours avec un manuel chez moi et je venais souvent en cours pour rien. Et il y avait 20 fiches à faire, en plus de s'entraîner sur l'exercice et d'autres choses.
Pour les cours de langue, j'ai l'impression d'avoir rien appris.
En allemand (surtout avec mes profs en seconde et première), les profs mettaient des textes incompréhensibles avec plusieurs mots par phrase qu'on comprenait pas, souvent des noms et des verbes, mais on devait quand même répondre à des questions sur les textes... Et les profs n'aidaient à peine à traduire, on restait tout seul devant notre feuille, on pouvait leur poser des questions mais si y a 60 mots dans le texte qu'on comprends pas, on va pas lever 60 fois la main, sachant qu'on est pas le seul élève dans la classe. Et souvent on devait finir le travail chez nous, donc au début, j'allais sur Google traduction mais quand y a toutes les phrases à traduire et à comprendre comment elles sont construites, puis formuler soi même des réponses aux questions, sachant qu'en cours on fait quasi rien, au bout d'un moment j'ai arrêté de travailler chez moi en allemand.
En anglais, c'était compréhensible mais le problème je pense c'est qu'on ne parle pas beaucoup à l'oral. Même si on participe, on va juste dire une phrase ou deux car souvent le prof n'attend pas qu'on fasse des longs discours argumentés, il pose des questions assez simples. Les moments qui sont biens c'est peut être quand y a des débats ou meme des oraux devant les autres mais y en a pas eu beaucoup. Et pour les débats, je pense que ça serait mieux en petit groupe pour que tout le monde ait le temps de parler. Mais aussi on écoute pas beaucoup non plus d'audio ou le prof qui parlerait anglais par rapport au temps où on doit écrire des phrases. Quand il y a un audio, soit c'est une évaluation, soit on écrit ce qu'on a compris et après y a une correction. Mais pendant la correction, on ne réécoute pas les mots qu'on a pas compris c'est juste le prof qui nous redit ce que l'audio disait mais pas prononcé pareil voire dit en français carrément. Donc je ne comprend pas à ce moment là comment on est censé s'améliorer ? Et pour les écrits qu'on fait, si y a trop de mots qu'on ne sait pas dire pour formuler nos phrases comme on les aurait dites en français, c'est compliqué là aussi de lever la main plein de fois. Parfois, les profs disent d'utiliser d'autre mots qu'on connait si on ne trouve pas celui qu'on cherche, mais du coup là aussi on s'améliore pas vraiment puisqu'on réutilise toujours le même vocabulaire qu'on appris.
Sinon j'aimais bien le cours d'histoire (que en terminal) et le cours de philo avait du sens aussi, mais j'étais un peu nulle en dissert.
Il y a d'autres raisons de pourquoi je n'aimais pas le lycée (et ma vie en général à cette période). Quand j'étais en première par exemple j'avais des leçons de conduite que j'ai arrêté, et je voyais une psy qui a servi à rien au final à part me stresser encore plus.
Je vais pas continuer mon commentaire car il est déjà long mais je voulais déjà argumenter par rapport au contenu du cours qui ne donnait souvent pas envie de retravailler chez soi. Si on est "trop nul", parfois on va devoir rattraper tout le cours auquel on a assisté, donc autant ne pas venir au cours de base... Mais on n'a pas le choix.
J'ai ressenti la même chose lorsque j'étais au lycée, souvent en fait où sans trop le verbaliser tu ne sais pas ce que tu fous là, ni pourquoi... Le système scolaire est médiocre en France et je crois, toutes classes confondues... Je te souhaite que tu trouve ta voie et que tu t'épanouisse dans un /ou plusr métiers qui sait, qui fasse sens pour toi 🌹
@@Flowerpower90ss Merci bcp, toi aussi alors, si tu n'a pas déjà trouvé 🧡
Y avait-il une association de soutien scolaire bénévole accessible dans l'endroit où vous étiez ?
Les remarques que vous faites me semblent tout à fait compréhensibles. Les élèves sont (selon moi) mal préparés au collège (et même en seconde) à ces deux spécialités qui ne font que 4 heures chacune en première, alors qu'on perd son temps en enseignement scientifique dans ce cas, et que les spécialités sont conçues comme complètes à la fin de la première pour pouvoir être abandonnées....ce qui veut dire que la plupart des concepts nouveaux sont introduits dans ces 4 heures. Par ailleurs la physique et les maths sont mal synchronisées (car on a eu la mauvaise idée de croire qu'on pouvait choisir l'une sans l'autre) : on devrait comme c'était le cas il y a 50 ans traiter d'abord de la statique (y compris des solides) et du courant continu en électricité en seconde et en première...et attendre la terminale pour traiter du mouvement (le temps que l'élève digère en maths les notions de dérivée et d'équation différentielle simple).
Par ailleurs il faut expliquer aux jeunes qui veulent faire des études scientifiques dans le supérieur que bien maîtriser l'anglais est obligatoire....alors qu'une LVB n'est pas essentielle. Surtout l'allemand. C'est une langue à grammaire complexe avec un vocabulaire propre centré sur le verbe...verbe qui n'a rien à voir ni avec le latin ni avec l'anglais (qui a emprunté beaucoup de mots au français depuis Guillaume le Conquérant). L'allemand c'est BEAUCOUP de travail avec des longues listes de vocabulaire à apprendre et des règles syntaxiques complexes à pratiquer...et pour info, quand on fait une réunion "corporate" entre pays européens (y compris avec des allemands sans anglais) elle est en anglais, et quand on publie en thèse y compris en Allemagne, on publie en anglais...
Bref, un bon adulte en soutien aurait pu vous expliquer tout cela (et expliquer à d'autres comment s'orienter et bien choisir sa triplette puis sa doublette)...
@@maryvonnedenis6304 Mais c'est pas une question de difficulté ou pas (enfin, pas que), ou de savoir si les langues servent à quelque chose ou pas dans la vie, je suis au courant que l'anglais est utile, merci. Mais je pense qu'il y a un problème avec la manière dont on "apprend" les choses en cours. Quand je travaillais chez moi avec un manuel pour les maths ou la physique, j'avais pas de problème. Mais je vois pas en quoi c'est intéressant, plaisant d'apprendre une formule par coeur avant de la comprendre avec une démonstration, j'avais l'impression qu'il fallait juste appliquer des protocoles... En plus apparemment en licence de maths, il faut d'abord comprendre le cours avant de faire des exercices. Certains profs expliquent les démonstrations mais pas tous, et je suis pas sûr que le programme le demande de le faire.
Et pourquoi on parle tout le temps d'orientation, on est pas obligé d'apprendre des choses utiles pour notre futur métier. Mais faudrait déjà que le cours serve à qlq chose, dans le sens qu'il nous apprenne qlq chose, c'est quand même étrange que tlm (en France en tous cas) après avoir eu des cours d'anglais et d'allemand (ou espagnol) soit plus ou moins nul dans ces langues.
Pour faire un grand artisan, un grand sportif ou un grand artiste il faut beaucoup de travail et de la sélection et personne ne le conteste. Pour les disciplines intellectuelles ce serait donc différent ? D'autre part nous n'avons pas besoin d'une majorité de personnes diplômées de l'université ou des grandes écoles...et quand nous en avons besoin aujourd'hui ce sont surtout des scientifiques ingénieurs ou médecins. Pas besoin d'évoquer les pays d'Asie du Sud Est pour démontrer cela : dans ce merveilleux pays de l'éducation qu'est la Finlande, on oublie souvent de vous dire qu'il y a un examen très difficile pour entrer à l'université (assimilable à un concours).
Je ne partage pas du tout votre vision.
Premièrement, penser que seul le travail est gage de réussite (la réussite étant elle-même un élément à déterminer car elle est très variable selon les milieux sociaux, les époques, les cultures etc. mais dans ce cas présent j'imagine que l'on considère réussite l'ascension sociale et l'accumulation de richesse) c'est méconnaître la réalité sociale de notre société. La volonté et les efforts ne sont pas toujours suffisamment pour réussir, c'est ce qu'on appelle le déterminisme sociale. Je pense que vous êtes tout à fait capable de faire des recherches pour trouver des études statistiques montrant qu'un fils de médecins à beaucoup plus de chance (meilleur conditions pour apprendre, milieu socio-culturel familier) pour devenir médecin qu'un enfant d'employé. Bien que chaque individu ait une capacité d'agir pour tendre vers ses objectifs, l'environnement de départ et les conditions de développement dès l'enfance restent des paramètres essentiel dans les possibilités qui s'offrent pour l'individu et sa manière d'y faire face. De plus, c'est une nouvelle fois méconnaître la réalité sociologique de l'école. L'école n'est pas nécessairement émancipatrice. Les manières d'apprendre et le contenu enseigné est le résultat de choix socio-politique. Par exemple, pour qu'elle raison étudions nous à davantage les classiques de la littérature du XIX ème siècle plutôt que la littérature de sciences fiction contemporaine ? Les classiques de la littérature du XIX ème siècle font partie de ce que l'on considère comme la culture légitime, plus prestigieuse, qui a plus de valeur. Qui a le pouvoir de déterminer ce qui est légitime ou ne l'est pas? Je vous laisse me repondre ou faire vos recherches dans les sciences humaines et sociales. De cette manière, l'école enseigne la culture légitime mais tous les élèves ne sont pas égaux pour assimiler cette culture car certains sont déjà familiés avec elle notamment par leur famille et d'autres pas du tout. C'est le même argument pour la manière d'enseigner. Un individu qui fait des cours de piano depuis son enfance dans lesquelles ont lui enseigne un certain contrôle du corps aura plus de facilité à rester concentré et contenu pendant un cours de deux heures plutôt qu'un individu qui n'a pas eu ces pratiques ou qui par exemple a eu des activités qui font appel à une grande énergie physique comme le football.
Ainsi, si nous suivons votre raisonnement, les personnes qui ne parviennent pas à assimiler la culture légitime et qui ne sont pas issus d'un milieu favorable pour apprendre élargir leur connaissance doivent être laissé de côté et abandonner toutes idée de pouvoir continuer à apprendre ou d'aspirer à autres choses que la vie de leur parents ?
Dans un second temps, votre vision de la société est utilitariste. Si le but de la vie humaine est le travail et que la société n'a besoin que de petites fourmis humaines qui doivent s'effacer au nom d'une idée de grandeur du pays et bien je dois vous annoncer que votre vision nee paraît personnellement pas enviable. L'université que vous décriez, est un temple du savoir. A 18 ans, on est pas un humain terminé, on a encore beaucoup de chose à apprendre (on est pas encore fini physiologiquement puisque le développement émotionnel du cerveau ne prend que plus ou moins fin à 25 ans). L'université ou d'autres formations post-bac (les BTS, les prépa etc.) sont donc une phase qui permet aux individus de pouvoir grandir, s'affirmer. On construit ses relations, ses projets, on apprend à se découvrir, à expérimenter. Pour construire une société il faut autant de médecins que de travailleurs sociaux que d'enseignants que de conducteur de bus, des musiciens etc. Une société surtout aujourd'hui ne fonctionne pas qu'au besoin. Si nous prenons l'exemple des médecins, les candidats sont si nombreux pour si peu de place et pourtant, bien qu'il manque des médecins le numerus Clausus est toujours très restreint. Bien sûr qu'il faut formé des médecins compétents mais le problème n'est pas les étudiants mais le système de fonctionnement des études. Il est si stressant et competitif qu'au final les étudiants médecines non même pas encore commencé à pratiquer qu'ils sont eux-mêmes malade de se système et que leur rapport à l'humain est complètement mécanique omettant que tous les aspects du corps humain, qu'ils soient physiologique ou psychique sont lié. Je renforce mon argumentaire en ajoutant que la poursuite d'étude est même nécessaire, peu importe l'âge à laquelle elle commence, car si les individus sont plus éduqués ils sont plus à même de comprendre le monde qui les entourent, à pouvoir se remettre en question, à pouvoir continuer à apprendre,, à pouvoir faire preuve d'esprit critique, des compétences nécessaires pour faire face aux flux d'informations. Malheureusement l'école d'aujourd'hui n'est plus en phase avec les enjeux d'aujourd'hui. Il est toujours plus facile de mettre la responsabilité sur les individus lorsque les problématiques sont le résultat de système entier. Les individus sont un tout : produit de la société, de leurs expériences personnelles et de leur capacité d'agir. Par exemple, des individus mieux et plus éduqués sur la santé et les dynamiques sociales pourraient avoir des comportements moins à risques tout au long de leur vie limitant le recours aux médecins (je ne remet pas en question la nécessité de la médecine, mais il serait plus enviable de prévenir les risques plutôt que de les guérir).
Pour terminer, vous comparez l'école française à l'école finlandaise et aux écoles d'Asie du Sud Est. Pour l'école finlandaise je ne sais pas où vous avez trouvé vos informations mais il n'y a pas de contrôle d'entrée aux universités finlandaises car elles fonctionnent sur dossier. Pour les écoles d'Asie du Sud-est je pense qu'il faudrait préciser car les systèmes scolaires sont bien différents entre le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et Singapour. Si vous faites référence aux pays d'Asie de l'Est comme le Japon et la Corée où en effet il y a des examens d'entrée très compétitifs et difficile, ce système n'est pas une référence envisageable pour le système d'enseignement supérieur. Non seulement d'un point de vu de bien-être de la santé des jeunes (rappelons que la Corée du Sud fait partie des pays avec le plus haut taux de mortalité des 16-25 ans), accéder aux études universitaires est extrêmement coûteux (au Japon une année d'étude de médecine coûte 4500 euros) donc il y a déjà une sélection économique. De plus à la sortie du diplôme universitaire, le Japon et la Corée du Sud ne semble pas formé plus et mieux les individus selon diverses domaines si l'on regarde les dynamiques socio-économiques des deux pays.
Je rajouterai, pour terminer définitivement, que comprendre les questions éducatifs nécessite un bagage de connaissance sociologique, des sciences de l'éducation et de l'anthropologie. Ces connaissances peuvent être acquises à l'université ou par la lecture. Malheureusement, aujourd'hui les sciences humaines et sociales ont mauvaises images auprès du grand publique, des médias et de la politique car il semblerait que l'humanité ne se donne même plus de valeur considérant comme futile sa propre compréhension.
(Je m'excuse pour les fautes d'orthographe).
@elodieb505 En Finlande seul l'enseignement professionnel ne fait pas l'objet d'un examen renseignez-vous. Par ailleurs si vous faites le tour des bacs de maths, vous observerez que la France a l'un des plus faibles en terme de programme même après la réforme Blanquer qui n'a hélas pas touché aux programmes de la sixième à la seconde : les bacs de maths africains sont sur le modèle de l'ancienne série C française donc beaucoup plus difficiles (ce n'est pas un hasard si l'X recrute presque autant de marocains que de lycéens français issus d'autres prépas que les 5 ou 6 que tout le monde connaît et qui recrutent leurs élèves dans des lycées qui vont au delà du programme), les bacs de maths d'Asie du Sud Est et d'Europe de l'Est sont aussi d'un bien meilleur niveau que l'actuelle spécialité. Le problème vient de loin car les écarts se creusent dès le collège (regardez le niveau des jeunes collégiens ukrainiens réfugiés en France). Il ne serait pas possible de rétablir ce niveau du bac de maths en France sans remettre en question l'enseignement en amont. Le résultat est un déclassement qui devrait nous conduire à recruter des médecins et ingénieurs étrangers, et à faire travailler les français sur des emplois moins qualifiés qui sont disponibles (BTP, service à la personne, restauration, agriculture). Car nous n'avons pas été capables non plus de reformer en nombre suffisant de bons ouvriers et techniciens. En revanche, des étudiants ayant du mal en production d'écrits, qui échouent en première et deuxième année de L1 de sociologie ou de droit, et sortent de l'université française sans diplôme, sont très nombreux (ce qui est logique).
Je connais par coeur le discours des bourdieusiens qui sévit depuis 50 ans et que je reconnais dans votre post. Ce discours a été complètement délétère et a abouti à l'effondrement de notre pays. Par ailleurs nous avons également sous-payé les enseignants ce qui fait que nous n'en recrutons plus non plus d'un niveau suffisant, et nous n'avons pas protégé suffisamment les classes de l'indiscipline due à différents phénomènes dont une absence d'éducation des parents (mes parents n'avaient pas leur bac mais ils m'ont appris le respect, et notamment le respect des enseignants) flagrante chez les garçons, et à un usage incontrôlé des réseaux sociaux.
Enfin la réforme Blanquer pour couronner le tout a introduit l'idée stupide que les élèves pouvaient composer librement leur menu à partir des spécialités, comme si en sciences elles pouvaient être indépendantes les unes des autres. Ce système a été conçu et imposé par des non scientifiques. Sans forcément modifier dans un premier temps le contenu de chaque spécialité qui est plutôt bien fait compte tenu du niveau actuel du brevet des collèges, il fallait évidemment imposer quelques contraintes (ce que de bons lycées privés ont fait, ainsi que les parents un peu avertis, ce qui a au passage aggravé les inégalités) :
- Distinguer les élèves en deux profils : ceux qui font de la physique et ceux qui n'en font pas.
- Pour ceux qui font de la physique, la spécialité maths doit être obligatoire et on peut redéployer de l'enseignement scientifique et la LVB (la LVA doit être l'anglais pour les scientifiques et la LVB doit être une option facultative) pour prolonger une troisième spécialité scientifique (SVT, SI ou NSI) en terminale. L'option maths expertes doit être préservée et mise en balance avec une option de biochimie pour ceux qui feront médecine ou BCPST (avec pour cette option la spécialité SVT obligatoire). Les prépas commerciales ou BL pourront recruter des matheux n'ayant pas fait SES comme avant simplement avec l'option LVB.
- Pour ceux qui ne font pas de physique, on rend inaccessibles les spécialités scientifiques (maths, PC, SVT, SI, NSI), on utilise les trois heures et demie de l'enseignement scientifique et mathématique de première pour initier à la science mathématisée (ces trois heures et demie ne sont pas enseignées aux élèves faisant de la physique) et on crée une spécialité de 4h limitée à la première qu'on appellera "maths appliquées" avec une heure de NSI et trois heures de maths donnant strictement accès à l'option maths complémentaires de terminale réservée à la spécialité SES.
Je suis en retraite et je fais du soutien scolaire bénévole en milieu difficile pour des collégiens et lycéens, donc je pense assez bien cerner les problèmes rencontrés aujourd'hui.
C'était la même chose en Iran.
Les lycéens sont sous pression aujourd'hui 😂 Ils n'ont pas connu la pression du bac sans contrôle continu et en plus ils profitent de profs qui sont obligés d'etre indulgents et de la baisse du niveau 😅
Le contrôle continu, c'est notamment ce qui fait qu'on se doit d'avoir d'excellentes notes tout au long des années de première et de terminale, je trouve (ce qui peut être source de pression). Après, je pense surtout que les élèves qui ont le plus de pression sont ceux qui ont des craintes quant à parcoursup et à leur avenir post bac. Le niveau du bac a assurément diminué sur certains points depuis plusieurs décennies maintenant et il y a, de plus, bien des défauts quant aux programmes scolaires imposés dans les lycées, sans parler des innombrables dysfonctionnements des lycées qui font que les lycéens sont beaucoup moins bien préparés, que ce soit pour le bac, le supérieur ou tout simplement de manière générale à la vie active (et ce n'est souvent ni la faute des profs, ni des élèves, mais du système dans lequel ils se trouvent). Un contrôle continu irréprochable est attendu des élèves soucieux d'intégrer une formation sélective dans le post bac. Parcoursup et tout le système cousu autour peut véritablement être une source d'angoisse pour les personnes concernées. Je suis d'accord sur le fait que baisser le niveau du bac et des attentes globales des professeurs n'aident pas forcément les élèves qui vont avoir, généralement, beaucoup plus de mal dans le supérieur (qui n'a pas baissé de niveau). Le choc est donc d'autant plus violent que le niveau du bac s'affaisse.
Évidemment, la question de la pression scolaire soulève également bien d'autres questions et surtout bien d'autres problèmes comme les téléphones/réseaux qui reviennent souvent en commentaire, mais qui, je pense, sont assez secondaires dans cette histoire)
Venant d'une lycéenne soucieuse de bien faire
En espérant que vous comprendrez mon point de vue
Un commentaire purement idéologique qui ne tient aucune raison des causes. Vous n'avez pas écouté l'émission et présentez simplement vos préconçus.
Un vrai droitardé en somme.
Mes élèves sont mentalement fragilisés, c'est un fait. Le niveau n'est pas bon, c'est un fait. La pression est là et pas sur les mêmes aspects. Mes élèves connaissent un monde abimé écologiquement, des difficultés de concentration massive, des parents rivés sur leurs téléphones qui ne parlent plus, des familles très délitées (qui vivent sur plusieurs maisons), ils n'ont pas la même jeunesse que moi.
@@alexlanglois18 Même sans parler de gauche ou de droite (l'observation des faits et des études rigoureuses n'a pas de bord politique), le problème du commentaire est qu'il ne prend aucunement le contexte et les facteurs externes et surfocalise de manière totalement erronée sur les factuers internes, cette personne est totalement ignorante du fait que la pression totale sur un individu comprend environ 50% de facteurs internes (motivation, schémas de pensée, génétique, etc.) et 50% de facteurs externes (pression économique, pression écologique, pression sociale, etc.). Elle a besoin de s'informer de manière correcte et sourcée (ce qu'on apprenait encore il y a peu) avant de commenter ou de pointer de manière humble le fait qu'elle donne un avis non éclairé (ce qui n'est pas indiqué dans son commentaire).
Ils sont sous pression parce qu'il faut être le meilleur partout, atteindre une certaine excellence et, on voit bien où cela mène tout ça ! La société ressemble à celle que l'on a créée, peut-être à chacun de nous, où, intérieurement, on se "pousse" à donner toujours le meilleur afin de toujours paraître au-dessus des autres, le plus visible, notamment sur les réseaux sociaux pour avoir toujours plus de vues, de likes. La société se pervertie.
Ce qui me met hors de moi, c’est que les personnes n’étudient plus pour la connaissance et pour la beauté de la culture mais que pour les notes et pour avoir accès à une université renommée. C’est une mechanisation de l’apprentissage qui me semble dérisoire. Les élèves n’en sortent pas l’esprit élevé mais d’une certaine façon abaissés par cette méthodologie affligeante qui fait détester la culture. A mon opinion il faudrait donner l’accès à une éducation poussée qu’aux personnes qui sont réellement passionnés et curieuses de nature. Il faudrait faire des tests dans leur jeunesse basés sur ce domaine et c’est cela qui va améliorer la société et le système éducatif.
Je suis d'accord avec vous, sauf sur le fait qu'il y aurait par nature des personnes plus curieuses que d'autres. Je pense que c'est plus compliqué que ça, pour moi tout le monde est curieux par nature. Ce qui fait qu'on est moins curieux, ça peut être justement à cause de l'école, des réseaux sociaux, enfin la manière dont ils sont faits pour rendre addict (avec les algorithmes et les vidéos pas toujours intéressantes/intelligentes), et tout autre addictions, drogues etc, ou la déprime, le mal-être de manière général.
Bref, je pense que ce qui fait qu'on est curieux ou pas c'est l'environnement (même si dans le cas des réseaux sociaux et autres addictions on peut s'en détacher ; on a aussi une responsabilité individuelle évidemment) et l'habitude (si à la maison en étant enfant, on eu accès à des livres ou pas ou des instruments par exemple, ou si nos parents nous donnaient juste des jouets ou nous laissaient sur un téléphone (comme certains font ajd...), dans ce cas là on sera moins curieux c'est sûr).
Je me suis peut-être mal exprimée mais j'ai du mal à croire qu'il y aurait par nature comme ça, avec la génétique, des personnes curieuses et d'autres non...
@ Il y’a la curiosité d’un côté et la passion de l’autre. Être curieux c’est un phénomène éphémère par conséquent on peut admettre que la curiosité est partagée par toute personne dans des champs différents. En revanche ce qui fait que certains individus se démarquent c’est la passion et l’immersion complète dans un domaine. Les plus grands génies de notre histoire ont toujours épuisé ce qui avait été découvert avant leur initiation à la matière qu’ils étudient, ce qui leur a permis d’apporter des nouvelles découvertes plus profondes. Ce genre de passion n’est pas donné à tout le monde. C’est plus une question de persévérance et d’initiative qu’autre chose. C’est cet aspect que j’ai voulu évoquer en parlant d’éducation.
On parle quand du taux élevé d'états dépressifs chez les jeunes? Du fait que la France est un des pays de l'OCDE avec un taux d'états dépressifs les plus élevé pour les adultes également?
On parle quand de l'impact des GAFAM sur les cerveaux des jeunes avec les portables allumés sans cesse? Des parents rivés sur les téléphones le soir et le weekend et de la baisse des discussions et de la stimulation intellectuelle à l'intérieur des familles? Des fratries rivées sur leur téléphone?
On parle quand du fait que ces jeunes ont un contexte d'adolescence qui est bien différent de celui des autres générations? Pression écologique, avez-vous déjà vu des animaux aller bien avec un environnement de vie dégradé, l'humain est-il donc un robot pour ne pas ressentir les effets d'un environnement trop pollué et avec trpo peu de nature?
On parle quand du processus d'individualisation rapide et forcené en cours dans nos pays où globalement on vous explique que l'individu on l'aide les premières années de sa vie et ensuite à 16 ans voire avant, c'est débrouille, chacun pour soi et roule le jeune!
Il y a 30 ou 40 l'orientation post bac était bien + stressante et les profs de fac ne prenaient pas de gants en 1ère et 2ème année ! Today Parcoursup et le climat Deug ont considérablement amélioré les choses par contre les parents des étudiants recherchent les causes de leurs échecs ds les institutions et non pas ds leurs carences !
J'espère que ça vaut le coût d'avoir une réforme à son nom
Il n'y a pourtant pas de quoi être stressé. Il suffit de reagrder l'évolution du taux de réussite au bac depuis 50 ou 60 ans. Aujourd'hui il faut presque fournir davantage d'effort pour ne pas l'avoir que pour l'obtenir. Si il y a une chose que je trouve regrettable dans le système éducatif français c'est la dévalorisation des métiers manuels. On vous y envoie quand vous avez de mauvais résultats sans même savoir si vous avez une quelconque aptitude ou envie d'exercer un métier manuel. Les filières pro se retrouvent en conséquence avec des élèves difficiles à gerer qui feront de piètres techniciens. C'est triste car je trouve très noble de travailler de ses mains.
Regardez la vidéo entier nan? Le problème n'est pas là.
@shb551 Votre problème à vous en revanche c'est l'agressivité. Je ne parle pas d'astrologie dans mon commentaire il me semble. Je m'écarte un peu de la discussion de la vidéo, j'élargis le sujet, pas de quoi s'énerver en tout cas.
Je suis toujours aussi impressionnée par l'éloquence de Manes Nadel
Avec tout le temps qu'ils passent sur leur téléphone, c'est sur que c'est angoissant d'avoir un emploi du temps... Si étudier devient un problème de santé mentale... J'ai été prof. les gamins passent tout leur temps sur leur téléphones. Leur demander de le ranger c'est comme leur arracher un bras. J'ai discuté à ce sujet avec eux. Ils passent 18h par jour sur leur téléphone. 18h... j'avais plein de gamins qui arrivaient en cours complètement nazes parce qu'ils s'étaient couchés à 4h du matin à passer du temps sur les réseaux sociaux. L'utilisation du téléphone est un vrai problème de santé, mais personne ne veut en parler. Les gami ns s'isolent tellement avec qu'ils ne savent plus parler normalement entre eux ou avec les adultes. C'est une catastrophe.
Je pense en effet que c'est une question essentielle.
@@johnnibaz6883LOSER!
@@johnnibaz6883LOSER!
C'est caricaturale, il suffit de voir les études sur l'utilisation du téléphone pour contredire quelques points.
Par contre, pour moins utiliser son téléphone, il faut proposer quelque chose à côté, du sport, de la musique, de la lecture, des jeux vidéos collaboratifs et autres.
Dans un monde connecté, il faut aussi s'adapter et comprendre que l'enfant peut/doit apprendre avec son téléphone, via des contenus éducatifs.
C'est vers cela, je pense, qu'il faut se tourner plutôt que de tenter de leur arracher des mains pour qu'ils fixent le mur et cultivent leur ennui.
D'accord avec vous Ludovic. Soyons positifs et apprenons à évoluer et bien connaitre les nouveaux outils.
On a surtout l'impression que beaucoup d'élèves ne veulent plus apprendre et n'ont plus de considération pour l'école. Les anciennes générations ont toujours beaucoup travaillé sans trop se plaindre. Certes, on peut apporter des ajustements. Mais attention à ne pas trop diminuer le volume horaire, sinon on appauvrit le niveau intellectuel. Revenir au système de plusieurs Bac comme dans années 80' est plus que bénéfique.
Ecole à la maison, école du futur : ordinateur, visio avec des professeurs et le sport à la carte avec des associations. Quelle tranquilité et que d'économies
A croire que l’humanité est mutante
Peut-être que les élèves eux-mêmes qui se mettent la pression ? Après, Parcours Sup reste un outil, c'est comme un conseiller d'orientation (ou de désorientation comme je plaisantais). En fait, il fait que de donner les formations possibles, certainement en fonction des notes, des résultats, des capacités. Enfin, je ne connais pas ce logiciel. A mon époque, c'était APB (admission post-bac).
Possible aussi que cela soit mal compris et donc mal utilisé. L'école met en concurrence des cerveaux avant des gens, des sensibilités différentes. Vous ne faites pas ce que vous voulez ? Bien sûr, on est déçu, cela semble injuste. Mais êtes-vous probablement fait pour autre chose, une autre voie dans laquelle vous allez vous éclater, vous épanouir.
Finalement, trop de choix tue le choix. C'est le dilemme de tout politiques, même de futurs adultes, de parents, bref, de tout citoyens, faire un choix parmi ceux offerts à vous. S'ils diminuent petit-à-petit, tant mieux, c'est aussi une aide pour vous aider à prendre la bonne décision.
Ça fait 30 ans que l’enseignement régresse et on va les plaindres.
Les problèmes sont ailleurs.
Ba écoute bienvenue dans la vraie vie Michel ! C'est pas un monde de Bisounours.
Médecin comme Dr House, Professeurs et lycéens ne sont pas si différents que le surréalisme avec les tableaux de Dalí et les aventures de Casse Noisette et le roi des souris - la folie systémique, on doit rire ou pleurer devant ces scènes ? Ou encore on doit rêver qu'un jour on arrive à remettre des choses à la bonne place ?
En ce moment ça sert un peu à rien de travailler et de faire des études vu que les travailleurs et les parents travailleurs sont bien punis en tout cas. Conclusion : est-t-il bon de travailler ?
😂 le niveau du bac ?
Surréaliste.
Pour décompresser les lycéens pourquoi pas mettre un peu d'analyse du film les Temps Modernes comme à l'époque nos Professeurs faisaient avec nous ? Enfin 🤣 nous sommes de toute façon comme Charlie Chaplin au final 😅
...Bah parce que ce sont les plus mauvais de tout l'OCDE, 😂😂 et qu'ils ne leur restent plus qu'à chouiner pour obtenir un diplôme non mérité...tout ça entre deux morceaux de rap ou de jeux vidéo..🤦♂️
@@johnnibaz6883LOSER!
Allez va voter Eric Zemmour toi cas social va.
oh le mépris de classe puant du commentaire
Les Professeurs et les lycéens ne sont pas si différents que Charlie Chaplin qui rentrent dans la prison et qui sortent de la prison, ça alors il faut la colère ou la comédie tragique ?
@alexlanglois18 👍
Face à l'absurdité de la loi française par rapport à la bourse, on doit rigoler ou pleurer ou encore les deux ? Mais les deux ça fait quand-même toc toc comme le système boursier actuel un peu non ? 😅
Petite nature pfff