L'histoire de Ken bugul Ecrivaine

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  • Опубликовано: 18 сен 2024
  • Une femme qui assume son histoire...
    Ken Bugul, pseudonyme de Mariètou Mbaye qui signifie en wolof « celle dont personne ne veut », est l’une des figures marquantes de la littérature africaine. En 1982, avec son autobiographie romancée, Le Baobab Fou, elle fait une entrée remarquée dans la littérature.
    L’inspiration littéraire de Ken Bugul est fortement influencée par le sentiment d’abandon, par le manque d’attachement de ses parents. Son écriture - sorte de hurlement lumineux- se déploie dans sa trilogie biographique (Le Baobab fou, Cendres et braises et Riwan ou le chemin de sable). « Écrire c’est éblouir les sens, et les sens n’ont pas de couleurs » dit-elle.
    Il est des blessures qui ne guérissent presque jamais, des déchirures tellement profondes qu’elles déchiquettent l’âme et stérilisent l’esprit. Pourtant, tombée en disgrâce, Ken Bugul a su relever, dignement la tête : « Et la femme, la femme forte, qui se relève après être tombée dans les abîmes de la déchéance, peut continuer sa lutte harassante contre la folie et le désespoir, le racisme et la bêtise humaine » écrit Isabel Esther Gonzalez Alarcon à propos du « Baobab fou ».
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