Rennes-le-Château - Visite du Domaine de l'Abbé Saunière

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  • Опубликовано: 8 сен 2024
  • LA CLEF DE VOÛTE. L'abbé Saunière arrive au village de Rennes-le-Château en 1885. Le village est pauvre, isolé, et ne compte que 200 habitants. L'église est délabrée, la toiture est percée, la pluie a fait des ravages à l'intérieur et le presbytère est invivable. En 1886, suite à de nombreux dons, l'abbé entame une série de rénovations les plus urgentes dont la toiture de l'église du village afin de ne plus être incommodé par les intempéries lors des offices.
    En 1887, il procède au remplacement de l'autel. Lorsque les ouvriers déplacent la pierre de l'autel très ancienne, ils découvrent une cache sur l'un des piliers contenant des rouleaux de bois scellés à la cire, qui contiennent des parchemins. L'ensemble est remis au curé, qui va tenter de les déchiffrer. Il existe quelques variantes concernant cette découverte, pour certains ces parchemins sont découverts dans la cache d'un balustre en bois, pour d'autres dans un des deux piliers de l'autel. Il y avait deux piliers : un de pierre brut, et le second gravé de symboles mérovingiens ou carolingiens. C'est dans ce dernier que les parchemins auraient été découverts. Ce pilier dit wisigothique peut être admiré au musée du village. En ce qui concerne les parchemins, la mairie réclama des copies, que l'abbé leur transmis. Personne ne sait aujourd'hui, ou n'a la preuve de ce que contenaient concrètement ces parchemins.
    Peu après cette découverte, l'abbé Saunière veut changer le dallage de l'église et surtout celui devant l'autel. Les ouvriers soulèvent la dalle principale et découvrent sur la face contre le sol un bas-relief magnifique représentant des chevaliers : c'est la dalle des chevaliers. En dessous de cette dalle, une cavité est mise à jour. Les ouvriers remarquent alors des pièces de monnaies en or dans un récipient. Le prêtre les congédie immédiatement, invoquant que ce ne sont que des médailles de Lourdes sans valeur et qu'ils doivent se restaurer pour reprendre les travaux dans l'après midi.
    Lorsque les ouvriers reviennent, Béranger leur stipule qu'il n'a plus besoin d'eux. Le curé restera enfermé dans son église toute la journée et les jours suivants. L'attitude de l'abbé change, il entreprit seul les excavations de l'église. Il s'absenta de nombreux mois, la version officielle serait un voyage à Paris, financé par l'évêque Monseigneur Billard, dans le but de traduire les parchemins.
    A son retour, l'abbé Saunière a une attitude toujours étrange. Les villageois le voient partir tôt le matin avec une hotte sur le dos vide et revenir le soir chargé de cailloux. De plus, certains le voient fouiller tard la nuit dans le cimetière, déplaçant des pierres tombales, et s'acharnant à effacer certains épitaphes dont celle de Marie de Negri d'Able épouse de François d'Hautpoul dernier seigneur de Rennes-le-Château. Une plainte est même déposée par la mairie.
    En 1891, l'abbé Saunière écrit dans ses carnets personnels "découverte d'un tombeau". C'est durant cette année la qu'il va commencer les aménagements extérieurs de l'église en dessinant lui même le parc que l'on peut encore découvrir aujourd'hui malgré les nombreuses destructions qu'il a subit. Il construit aussi la villa Béthanie, la Tour Magdala, une galerie, une tour de verre appelée l'orangerie et des jardins.
    Une rumeur court sur la découverte d'un trésor par l'abbé Saunière. Depuis, et en particulier après la publication du roman "Da Vinci Code", qui reprend des éléments de l'énigme du trésor de Rennes-le-Château, le village voit le passage fréquent de curieux ou de soi-disant spécialistes qui tentent de percer le mystère de l'abbé. La municipalité a d'ailleurs été contrainte de prendre un arrêté dans les années 1960, interdisant les fouilles sur son territoire.

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