Il constituait une menace pour la réserve maritime: Renflouage d'un filet de plus de 500 m, près des îles Habibas par Houari Saaïdia Contrairement à ce que leur surnom donne à penser, les « filets fantômes » sont bien réels, et ce, au plus grand dommage pour l'environnement marin. Perdus ou abandonnés au gré des flots, ces équipements de pêche, qui finissent généralement par se déposer ou errer dans les profondeurs, représentent une sérieuse menace pour l'écosystème marin et côtier. Vendredi, une mission de renflouage d'un énorme filet fantôme, repéré au fond marin de la réserve protégée des îles Habibas, situées à une douzaine de kilomètres de la plage de Madagh, a été menée avec succès, a-t-on appris, auprès du directeur de l'Environnement de la wilaya d'Oran, Mohamed Mekakia, présent lors de l'opération. Le mérite en revient, en premier lieu, à l'Association écologique ‘Barbarous' qui a mobilisé, à cet effet, une douzaine de ses plongeurs professionnels, ainsi que sa propre flotte et autres moyens logistiques. L'opération, qui a été entamée en début d'après-midi, a été achevée vers 17h, avec la remontée à la surface au moyen de fûts, du filet en question, qui mesurait, à vue d'œil, quelque 500 m. Cette opération a été précédée, une semaine auparavant, le 12 novembre, précisément, d'une mission organisée par la même association, en coopération avec le Commissariat national du littoral et les autorités locales (wilaya, direction de la Pêche et direction de l'Environnement), avec l'assistance des gardes-côtes de la station du port de Bouzedjar. Selon le « scénario » le plus plausible auquel ont convergé responsables et plongeurs, ce filet aurait été perdu -ou carrément abandonné- par l'équipage d'une embarcation de pêche, à quelques miles de l'archipel, et ce, en raison de mauvaises conditions météorologiques, d'erreurs au cours de la manipulation du matériel ou encore d'un dysfonctionnement des équipements, avant d'être entraîné jusqu'aux îles Habibas, sous l'effet des courants marins. Ceci reste, toutefois, une simple hypothèse, la détermination des circonstances exactes liées à ce filet fantôme étant presque du domaine de l'impossible, tant les marins-pêcheurs n'assument pas, en général, leurs responsabilités dans ce genre d'incidents, préférant y laisser leur matériel et se taire à jamais. Ce qui importe, c'est que le filet, véritable mouroir pour la flore marine, a été extrait du fond sans qu'il n'y ait le moindre effet collatéral, ce qui dénote le savoir-faire des plongeurs de « Barbarous », mais aussi le professionnalisme avec lequel a été organisée cette mission « à risque ». Une campagne de nettoiement a été, par ailleurs, organisée en marge de cette opération, mettant les sacs des déchets collectés sur le côté, dans le mini-port de l'île, en attendant de bénéficier d'une embarcation pour les acheminer vers les décharges, a précisé M. Mekakia, annonçant, par la même occasion, la mise en place, dans les jours à venir d'une plate-forme pour dégager l'île de tous ces déchets. Spécifiques à chaque type de pêche, certains équipements sont plus disposés que d'autres à se perdre en mer, selon la technique et le volume de la pêche en question. Ainsi, si les filets dérivants furent pendant longtemps les principaux incriminés, leur interdiction d'utilisation a fait changer la donne. Aujourd'hui, ce sont, malheureusement, les filets maillants qui ont pris le relais. Maintenus en haut par une ligne de flotteurs et en bas par une ligne de lest, ces filets forment des murs sous-marins mesurant de 600 à 10.000 mètres. Même perdus, ils peuvent continuer à « pêcher » pendant des mois, voire des années. Ces filets égarés ne sont pas les seuls polluants sévissant en mer. Le re-largage de pièges à crabes ou de nasses, dispositifs constitués d'un filet et d'une armature en forme de cage, est tout aussi dommageable à l'écosystème marin.
ya Hasrah cité les cerisiers Tout etait net, beau, et agréable , pourquoi Tlemcen est devenue tentaculaire et anarchique , ? une Ville 2 fois Millénaire, un veritable carrefour des sciences, et du savoir dommage
Merci Sindbad. Tlemcen est ma ville natale..SouvenirS nostalgiques..
Effectivement..Je suis membre de cette Famille..Sindbad et je suis riche de deux racines !!
Il constituait une menace pour la réserve maritime: Renflouage d'un filet de plus de 500 m, près des îles Habibas
par Houari Saaïdia
Contrairement à ce que leur surnom donne à penser, les « filets fantômes » sont bien réels, et ce, au plus grand dommage pour l'environnement marin. Perdus ou abandonnés au gré des flots, ces équipements de pêche, qui finissent généralement par se déposer ou errer dans les profondeurs, représentent une sérieuse menace pour l'écosystème marin et côtier. Vendredi, une mission de renflouage d'un énorme filet fantôme, repéré au fond marin de la réserve protégée des îles Habibas, situées à une douzaine de kilomètres de la plage de Madagh, a été menée avec succès, a-t-on appris, auprès du directeur de l'Environnement de la wilaya d'Oran, Mohamed Mekakia, présent lors de l'opération. Le mérite en revient, en premier lieu, à l'Association écologique ‘Barbarous' qui a mobilisé, à cet effet, une douzaine de ses plongeurs professionnels, ainsi que sa propre flotte et autres moyens logistiques. L'opération, qui a été entamée en début d'après-midi, a été achevée vers 17h, avec la remontée à la surface au moyen de fûts, du filet en question, qui mesurait, à vue d'œil, quelque 500 m. Cette opération a été précédée, une semaine auparavant, le 12 novembre, précisément, d'une mission organisée par la même association, en coopération avec le Commissariat national du littoral et les autorités locales (wilaya, direction de la Pêche et direction de l'Environnement), avec l'assistance des gardes-côtes de la station du port de Bouzedjar. Selon le « scénario » le plus plausible auquel ont convergé responsables et plongeurs, ce filet aurait été perdu -ou carrément abandonné- par l'équipage d'une embarcation de pêche, à quelques miles de l'archipel, et ce, en raison de mauvaises conditions météorologiques, d'erreurs au cours de la manipulation du matériel ou encore d'un dysfonctionnement des équipements, avant d'être entraîné jusqu'aux îles Habibas, sous l'effet des courants marins. Ceci reste, toutefois, une simple hypothèse, la détermination des circonstances exactes liées à ce filet fantôme étant presque du domaine de l'impossible, tant les marins-pêcheurs n'assument pas, en général, leurs responsabilités dans ce genre d'incidents, préférant y laisser leur matériel et se taire à jamais. Ce qui importe, c'est que le filet, véritable mouroir pour la flore marine, a été extrait du fond sans qu'il n'y ait le moindre effet collatéral, ce qui dénote le savoir-faire des plongeurs de « Barbarous », mais aussi le professionnalisme avec lequel a été organisée cette mission « à risque ».
Une campagne de nettoiement a été, par ailleurs, organisée en marge de cette opération, mettant les sacs des déchets collectés sur le côté, dans le mini-port de l'île, en attendant de bénéficier d'une embarcation pour les acheminer vers les décharges, a précisé M. Mekakia, annonçant, par la même occasion, la mise en place, dans les jours à venir d'une plate-forme pour dégager l'île de tous ces déchets. Spécifiques à chaque type de pêche, certains équipements sont plus disposés que d'autres à se perdre en mer, selon la technique et le volume de la pêche en question. Ainsi, si les filets dérivants furent pendant longtemps les principaux incriminés, leur interdiction d'utilisation a fait changer la donne. Aujourd'hui, ce sont, malheureusement, les filets maillants qui ont pris le relais. Maintenus en haut par une ligne de flotteurs et en bas par une ligne de lest, ces filets forment des murs sous-marins mesurant de 600 à 10.000 mètres. Même perdus, ils peuvent continuer à « pêcher » pendant des mois, voire des années. Ces filets égarés ne sont pas les seuls polluants sévissant en mer. Le re-largage de pièges à crabes ou de nasses, dispositifs constitués d'un filet et d'une armature en forme de cage, est tout aussi dommageable à l'écosystème marin.
ya Hasrah cité les cerisiers
Tout etait net, beau, et agréable , pourquoi Tlemcen est devenue tentaculaire et anarchique , ?
une Ville 2 fois Millénaire, un veritable carrefour des sciences, et du savoir
dommage
Merci Sindbad. Tlemcen est ma ville natale..SouvenirS nostalgiques..
Effectivement..Je suis membre de cette Famille..Sindbad et je suis riche de deux racines !!