[RARE] Wang WEI - Une Vie, une Œuvre : L’homme dans la montagne vide (France Culture, 2005)

Voici la publication du vendredi, jour dédié aux inspirations de la Poésie française :
L'émission "Une Vie, une Œuvre », sous-titrée « l'homme dans la montagne vide », par Lydia Ben Ytzhak, diffusée le 18 décembre 2005 sur France Culture. Pour évoquer ce poète, Françoise Estèbe s'entretient successivement avec Patrick Carré, traducteur de l'œuvre de Wang Wei, Yves Leclair, auteur de "Manuel de contemplation en montagne", (Ed. de La Table Ronde), Che Bing Chiu, architecte et Sophie Couëtoux, co-commissaire de l'exposition du Jardin du lettré au Musée Albert Kahn à Boulogne.
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Mise en ligne par Arthur Yasmine, poète vivant, dans l’unique objet de perpétuer la Poésie.
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Notice :
C'est avec un petit vent d'air frais que Wang Wei nous invite au coeur même de la poésie chinoise classique. Si l'on prétend qu'il fut à la fois le plus grand poète de son temps et le plus grand peintre, c'est sans doute qu'il s'amusait à composer des peintures à l'aide de mots et des poésies sous forme de tableaux. L'inventeur de la peinture de paysages au lavis d'encre et du bonzaï est l'auteur admiré de 128 paysages dont il ne nous reste rien que des copies de copies. Cet homme politique musicien à ses heures sait évoquer dans une communion quasi amoureuse avec la nature le bleu des saisons, l'écho du chant du torrent, le vide de la montagne et la barque du pêcheur qui s'éloigne comme s'il les avait lui-même créés. En 721, lorsque l'empereur Xuan-zong le nomma secrétaire d'Etat, il commença une carrière qui s'annonçait brillante ; et, en effet, elle eût été parfaite sans la rébellion de An Lu-shan, durant laquelle Wang Wei fut contraint de servir les rebelles, ce qui lui valut, la paix revenue, un bref séjour en prison. Fervent adepte du bouddhisme chan, ce fut un méditatif raffiné. Il porta la peinture et la poésie à un haut degré de vision intérieure. Il passa sa vieillesse à composer des poèmes et à peindre, en compagnie de ses amis, dans sa villa de Wang-chuan, au pied du mont Zhong-nan.
[RAPPEL des jours de publication :
- Lundi : modèles antiques (poètes de la Bible, de la Grèce ou de la Rome antique) ;
- Mardi : poésie médiévale ;
- Mercredi : poètes de la Renaissance ;
- Jeudi : poètes de l'Âge classique et baroque ;
- Vendredi : inspirations étrangères (du Dolce stil novo à la Beat Generation) ;
- Samedi : poètes de la Modernité ;
- Dimanche : poètes du XXème siècle ou poésie vivante.]
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[@eclairbrut]

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[@sylvielopez2686]

Merci ! Wang Wei ou l'homme sur la montagne vide , une belle découverte de ses poèmes, comme le raconte le Monsieur qu'il préfère la seconde partie de la vie de se grand poète. Le Japon à fort copier le raffinement de la Chine d'autrefois, car je ne savais pas que le petit arbre Bonsaï venait de la culture chinoise , comme la calligraphie d'un seul geste , pour les estampes un petit poème est accompagné du seau , j'en n'ai deux chez moi des estampes , quand je vivais à New -York je les avaient montré à des Chinois à Chinatown , que c'est t'il passé pour que la Chine sois devenue aussi triste avec un pouvoir si barbare envers son peuple, des intellectuels, des écrivains sont emprisonnés, le vieux Pékin détruit, un peuple tellement riche de son histoire , j'arrive pas à comprendre comment tout un peuple ne se soulève pas contre le pouvoir en place depuis la révolution culturelle de Mao . Wang Wei qui était végétarien et contait la beauté de la nature dont l'homme n'y était point séparé . Dommage et pas seulement en Chine c'est partout comme ça cette vilaine main invisible qui détruit la terre , alors que des poètes l'ont magnifié. Les temps sont dur pour les rêveuses et rêveurs . Une fleur débordante de joie et non de fureur a un toit , les tuiles faites de terres , glisse la pluie vers la rivière. J'espère que nous reviendrons à des temps plus sages afin que le genre humain puissent panser les blessures sacrifié pour des futilités. Qu'avons nous fait au socle qui nous a fait naitre ? Merci Monsieur Yasmine de nous faire partager un peux de ses rêves. Car quand vient le soir , ont se dit et bien j'ai découvert des êtres qui sont passés par ici et par là. Merci .

[@catherinedesbois3249]

Quel plaisir de retrouver Patrick Carré ! Dont l.ouvrage le palais des nuages est pour toujours grave dans mon âme ! Merci catherine Desbois caliigraphe boudhiste !

[@catherinedesbois3249]

Et élève debmaitreShiBo

[@rogerbenichou5994]

Merci vos publications sont toujours étonnantes et enthousiasmantes.

[@alcydevan1221]

Magnifique trouvaille !

[@a.canonne9140]

🗝 Pour entrer dans l’univers de Wang Wei, un seul livre, une seule édition, une seule clé : les _Saisons bleues_ traduit par Patrick Carré dans la collection "Phébus" des éditions Libretto.

[@lobodeejay]

Merci , c'es tellement rare de trouver des émissions captivantes sur ce thème , connaissez vous Antoine Marcel (Voyageant parmi les nuages/éditions Sully) ? Avez vous des émissions avec Lui ?