Interview de Antwan Horfee

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  • Опубликовано: 26 авг 2024
  • Agissant par parasitage, par télescopage, par fantasme, par friction, par contre-sens ou par amitié, La morsure des termites tente une relecture spéculative de l’histoire de l’art envisagée sous le prisme du graffiti. Le graffiti non pas comme sujet ou esthétique, mais comme expérience, comme attitude, comme imaginaire, comme pensée souterraine. Une expérience de l’illégalité et des vitres brisées, de l’errance des corps en mouvement, une attirance pour les perspectives sans lumière, un romantisme du vandalisme qui prend autant soin des choses qu’il ne les abîme, une fascination pour les langages visibles ou invisibles qui se confrontent avec la matière précaire du réel, et qui se façonnent avec elle tout en la transformant.
    En combinaison et rupture avec le projet Lasco, qui accueillait depuis 10 ans l’art urbain dans les espaces dérobés du Palais de Tokyo, l’exposition provoque un dialogue fragmenté, parfois cryptique, entre une cinquantaine d’artistes plus ou moins reconnu.es, voire pas du tout connu.es. Dans un essai publié en 1962, Manny Farber oppose les artistes termites aux artistes éléphants blancs. Les artistes termites s’expriment dans des pratiques plus difficiles à saisir et à manipuler.
    Pensée structurellement comme une ville invisible, en référence à l’ouvrage d’Italo Calvino dont l’exposition emprunte le titre, on pénètre dans La morsure des termites comme dans la ville de Tamara : par « des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs », où « l’œil ne voit pas des choses mais des figures de choses qui signifient d’autres choses ».

Комментарии • 1

  • @KKelper
    @KKelper Год назад +12

    I used to love horfee growing up but hes clearly no longer the artist that inspired so many young people in 2009. I understand all artist develop but this is what happens when you have all of the talent in the world with no story to tell. "undertake a path for dialog" dialog about what dude? this stuff means nothing, reflects on nothing. hit the streets alone again and feel the silence of the night, the energy of the thing you left behind. you entered the gallery space and lost touch. nice art career, I hope it was worth walking away from your true calling for.