Milo Adoner, déporté de France au camp d’Auschwitz-Birkenau

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  • Опубликовано: 2 дек 2024
  • Samuel Adoner, dit Milo, a été déporté à l’âge de 17 ans par le convoi 38 parti du camp de Drancy le 28 septembre 1942 à destination du camp d’Auschwitz-Birkenau. Il est débarqué à Kosel et est affecté à différents camps de travail en Haute-Silésie. Il est d’abord affecté aux camps Niederkirch et Blechhammer. A l’hiver 1943, alors qu’il s’est blessé, Milo est emmené à pied jusqu’au camp de Sakrau. Il échappe à une sélection et est déplacé deux semaines plus tard au camp de Faulbrück-Graditz. En janvier 1944, Milo est envoyé au camp de Birkenau. Il est affecté au « Scheissekommando » chargé de vider les latrines des camps. Par cette corvée, il assiste à la liquidation du camp des Tziganes à l’été 1944. En novembre 1944, Milo est une fois de plus sélectionné comme travailleur spécialiste et renvoyé au camp de Blechhammer. En janvier 1945, il est pris dans une marche de la mort jusqu’au camp de Gross-Rosen où il est mis dans un train à destination du camp de Buchenwald. Milo devient proche de déportés actifs dans la résistance du camp. Il est affecté au camp annexe de Niederorschel pour fabriquer des pièces d’ailes d’avion. Milo et ses compagnons sabotent régulièrement ce travail. Le 1er avril 1945, lors d’une énième marche de la mort, Milo réussit à s’évader. Il rejoint un camp de prisonniers de guerre français et s’y cache. Il est libéré le 11 avril 1945 et rapatrié vers Paris dans la nuit du 30 avril 1945. Milo reste souffrant pendant plusieurs années après sa libération. Il fait partie de l’Amicale de Blechhammer et est très actif dans la construction de l’histoire de la mémoire de la Shoah. Milo a été vice-président de l’Amicale d’Auschwitz.
    Ce témoignage a été recueilli par le Mémorial de la Shoah en 2004.
    Pour aller plus loin : ressources.mem...
    Milo Adoner, deported from France to the Auschwitz-Birkenau camp
    Samuel Adoner, called Milo, was deported at the age of 17 by convoy 38, which left the Drancy camp on September 28, 1942, bound for the Auschwitz-Birkenau camp. He disembarked at Kosel and was assigned to various labor camps in Upper Silesia. He’s initially assigned to Niederkirch and Blechhammer camps. In the winter of 1943, having injured himself, Milo was taken on foot to the Sakrau camp. He escaped selection and was moved two weeks later to the Faulbrück-Graditz camp. In January 1944, Milo is sent to the Birkenau camp. He was assigned to the “Scheissekommando”, responsible for emptying the camp latrines. Through this task, he witnessed the liquidation of the Gypsy camp in the summer of 1944. In November 1944, Milo was once again selected as a specialist worker and sent back to the Blechhammer camp. In January 1945, he was caught up in a death march to the Gross-Rosen camp, where he was put on a train bound for the Buchenwald camp. Milo became close to deportees active in the camp resistance. He was assigned to the Niederorschel annex camp, where he made airplane wing parts. Milo and his companions regularly sabotaged this work. On April 1, 1945, during yet another death march, Milo managed to escape. He went into hiding in a French prisoner-of-war camp. He was liberated on April 11, 1945 and repatriated to Paris on the night of April 30, 1945. Milo remains unwell for several years after his liberation. He is a member of the Amicale de Blechhammer and is very active in the construction of the history of the memory of the Shoah. Milo was vice-president of the Amicale d'Auschwitz.
    This testimony was collected by the Mémorial de la Shoah in 2004.
    For further informations : ressources.mem...

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