LCDC - Le deuxième acte (feat Kévin Mandon) (Cannes 2024)

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  • Опубликовано: 9 окт 2024
  • Chronique critique sur la sortie du nouveau long métrage, le deuxième de l'année 2024, de Quentin DUPIEUX, autour d'une rencontre, autour d'un restaurant, et surtout, autour du cinéma, "Le deuxième acte"
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Комментарии • 7

  • @tajinbowie670
    @tajinbowie670 3 месяца назад +1

    J'arrive un peu après la bataille, mais je vous trouve dur avec Léa Seydoux. Le jeu qu'elle a dans le travelling avec Lindon, où lui est dans son jeu et elle qui essaye tant bien que mal de le faire revenir dans l'histoire, écrite par l'IA, je la trouve très très forte, bien plus que le moment avec sa famille. Mais même au global, les jeux qu'ils nous offrent dans les travellings sont très très bons.

  • @gropki8508
    @gropki8508 4 месяца назад

    Beaucoup aimé ce film. Ai-je rêvé ou à un moment David dit qu'on est en 2012 ?
    En tout cas dans ces vidéos LCDC avec un invité, il y a souvent une forte différence de volume entre vous deux qui me dérange un peu (notamment pour décider du réglage pour écouter).

  • @maddummy6536
    @maddummy6536 4 месяца назад

    On entend mal l'invité...

  • @adrienlaprade6425
    @adrienlaprade6425 4 месяца назад

    c'est un coup de com, il le dit chez Mouloud sur clique.

    • @christopherm-c9724
      @christopherm-c9724 4 месяца назад +1

      Je viens de regarder l’interview. Il ne parle absolument pas de coup de com !!

    • @adrienlaprade6425
      @adrienlaprade6425 4 месяца назад

      @@christopherm-c9724 pas explicitement mais au vu de sa réponse tu sens bien que c'est pas vrai

  • @hincelinanna1349
    @hincelinanna1349 4 месяца назад

    Hello, et merci pour votre vidéo. Quelques remarques (chronologiques à votre vidéo) cependant, car j’ai beaucoup tiqué durant votre échange. Je dis « vous » tout du long pour simplifier, mais à chacun ses propos.
    Si « la perspective du film, c’est Quentin Dupieux qui se prend pour Jean-Luc Godard », pourquoi pas le démontrer avec de vrais arguments concrets ? Si c’est juste parce qu’il souhaite évoquer le thème du cinéma lui-même, ça me paraît léger, et très peu l’apanage de Godard seul. Pareil pour les plans séquence marchés. La tournure de la phrase est par ailleurs très insultante pour un réalisateur qui a peut-être des prétentions très éloignées et bien plus intéressantes que de simplement imiter la figure de proue tellement rabâchée de la nouvelle vague. Connaître Godard, c’est cool, croire qu’il structure tout le cinéma qui lui succède, c’est chiant.
    L’idée que la réflexion devient « lourdingue à partir de la quarantième minute » est invalidée par le reste de votre vidéo, durant laquelle vous soulevez tout un tas de potentiels propos du film. Autrement dit le film dans son entièreté a le mérite de vous faire réfléchir, et vous le dites vous-mêmes (cf un peu plus loin, après une nouvelle hypothèse d’interprétation : « ça prouve encore une fois que ce film a de la profondeur »).
    Il faut « adhérer à l’univers de Dupieux », sans quoi on risque de « se demander ce qu’il se passe devant nos yeux » : l’intérêt de regarder n’importe quel film, à mon sens, c’est quand même de se demander ce qu’il se passe devant nos yeux.
    Le terme « verbeux » que vous employez est un mot à connotation péjorative, signifiant que trop peu est dit en trop de mots. Je ne suis pas sûre de comprendre dans quelle mesure votre reproche s’applique ici. Un film à dialogues n’est pas nécessairement un film verbeux (ce serait dommage pour les huis-clos).
    J’ai l’impression que vous superposez les « trois temps » du film (acte d’arrivée au restaurant ; acte dans le restaurant ; acte à la sortie du restaurant) aux trois niveaux de la mise en abîme. Il me semble pourtant que les deux premiers niveaux de la mise en abîme sont présents dès la première scène (scénario initial, et sortie rapide des acteurs de leur rôle), et que le troisième n’intervient qu’à partir du faux suicide.
    Je ne crois pas qu’il soit pertinent de dire que le troisième niveau de mise en abîme ou que le troisième acte corresponde au « vrai cinéma ». En effet, chaque niveau de mise en abîme représente quelque chose du cinéma réel, et la structuration en mise en abîme permet aussi en elle-même de représenter certains aspects du cinéma (les capacités de jeu des acteurs notamment, pour passer d’un niveau à l’autre). Chaque acte du film apporte aussi quelque chose à la réflexion sur le cinéma, entre autres des thèmes de réflexion comme : les polémiques piégeuses, l’utilité du cinéma, la validation du public pour le premier ; l’égo des acteurs, la parentalité en tant qu’acteur, les agressions sexuelles, la difficulté du jeu d’acteur pour le second ; la création par intelligence artificielle, le gaslight, la dureté du milieu pour le troisième.
    Il ne me semble pas que la mise en abîme soit pompeuse, mais plutôt amusante, puisqu’elle passe par l’autodérision et la surprise. Je la trouve par ailleurs intelligente, car soigneusement structurée, chaque niveau amenant de nouvelles réflexions.
    Le premier dialogue n’est pas réac, Quentin Dupieux n’est pas réac. En revanche, le personnage que joue Raphaël Quenard à ce moment du film est transphobe. Représenter la transphobie ce n’est pas être transphobe. La critique c’est cool, le manque de perspective, c’est chiant.
    En quoi le « regard sur l’actualité n’est pas très équilibré, pas toujours très juste ou pas toujours parfait » ? Dire des choses c’est cool, ne pas les justifier c’est chiant. Surtout si c’est pour dire en suivant, dans un accès de condescendance tout à fait indécent que « Dupieux n’est pas un mec très subtil dans son regard autour du cinéma ». Je crois que son film et vos tentatives de réflexion autour de celui-ci montrent tout l’inverse. Le discours de Dupieux est celui « d’un mec en fin de soirée un peu bourré » ? Vous pourriez commencer par nous dire quel est son discours, on commencerait à bien rigoler je pense. Il n’a « pas de finesse pour dire les choses » ? En plus de toucher les tréfonds de la condescendance injustifiée, vous semblez oublier que les personnages ne sont pas de simples marionnettes pour le réalisateur, et que ce que dit un personnage, ce n’est pas nécessairement ce que souhaite dire le réalisateur. Il s’agirait de dépasser un stade, surtout quand on se prétend cinéphile. A nouveau : la critique c’est cool, le manque de perspective, c’est chiant.
    Dans le troisième acte, le propos du personnage de Louis Garrel n’est pas de dire que « le cinéma permet de raconter quelque chose du plus que ce qu’on est en train de vivre », il opère simplement une inversion des concepts de réalité et de fiction pour déplacer l’importance de l’un vers l’autre. Je ne vois pas ce qu’il y a « d’enfantin », ni ce qu’il y a « d’intéressant » à cette opération, à part une petite branlette intellectuelle (à laquelle on peut tous se prêter avec plaisir attention !), qui est d’ailleurs potentiellement un autre aspect du cinéma abordé dans le film.
    Vous vous permettez il me semble une pique envers Léa Seydoux et le fait que son père soit président de Pathé. En quoi cela vient-il contredire l’idée que le cinéma pourrait être l’école de la vie pour cette actrice ? Cracher impunément sur les gens, c’est pas cool.
    J’ai trouvé les images super belles (moi aussi je fais de la photo).
    « Je sais pas s’il se moque pas complètement de l’industrie du cinéma » : on peut revenir sur le manque de subtilité ou pas encore ? Au passage, humour et cynisme peuvent coexister, ça s’appelle l’humour cynique, et je crois bien que c’est le ton général du film, qui critique tout un tas d’aspects du cinéma actuel tout en nous faisant beaucoup rire.
    Je suis très d’accord : Manuel Guillot est excellent (dans les deux sens).
    La diction et le langage de Raphaël Quenard ne sont pas un « personnage », c’est sa manière naturelle de parler. Malgré la tentative de faire un compliment mérité sur ses compétences d’acteurs, très insultant de dire que dans ce film « il devient normal ». Le fait de dire que sa manière de parler « fait très simplet » couronne ce pur mépris de classe.
    Je ne crois pas que Vincent Lindon soit « collé dans le drame social ou hyper-intime», il me semble qu’il a fait le choix de faire de nombreux films politiques, drame ou non d’ailleurs. Ca s’appelle un artiste engagé. Son rêve d’enfant était d’ailleurs d’être Président de la République. Et je ne crois pas que ce film de Dupieux soit apolitique, bien que comique à bien des égards.
    « Le Dupieuxverse va peut-être s’essouffler au bout d’un moment » : de mon point de vue, Dupieux nous rappelle qu’il n’y a pas besoin de grands moyens pour faire de grands films, et c’est là sa force. J’espère qu’il fera autant de films que possible ! S’il nous « pond un nanar », j’espère qu’il s’y sera amusé, et qu’on pourra s’amuser avec lui.
    Voilà, je vous remercie sincèrement pour votre temps car dans tous les cas vous répondre m’a fait avancer dans ma réflexion sur le film. En revanche j’espère profondément que vous aurez l’occasion à l’avenir de mieux structurer vos propos afin d’éviter de dire des dingueries que la suite de vos réflexions contredit, et surtout afin d’éviter d’insulter le réalisateur, les acteurs, voire parfois toute l’équipe du film et le public. Bonne continuation à vous.