Pour moi qui ai vu ce film plusieurs fois je ne parlerai pas de perversion narcissique. Il la séduit aussi parce qu'il ne dit rien. Elle est attirée elle projette, lui ne sait pas communiquer, tout a un sens pratique parce que ça le rassure, il rationalisé ce qu'il ressent, jusqu'au moment où il comprend. Ça parle surtout de la différence entre les hommes et les femmes je trouve. S'il avait voulu la détruire il aurait été plus loin. La ça touche son égo, elle est blessée. Très belle scène et très beau film
Moi aussi j'ai vu ce film plusieurs fois et je suis d'accord avec vous. Mon interprétation des relations entre les trois protagonistes n'est pas toujours la même, c'est ce qui en fait la richesse. On peut voir en Stéphane un "handicapé" du coeur, qui agit avec un brin de perversité, mais sans narcissisme, je suis convaincu qu'il ne s'aime pas. Mais je propose une autre vision des choses. Je trouve par exemple que la relation entre Stéphane et Maxime est très ambiguë. Leur "amitié" n'a rien à voir avec celle, à la fois virile et tendre, qui reliait César à David vingt ans plus tôt. Je ne décèle aucun moment de réelle complicité entre Stéphane et Maxime, aucun rire partagé. Quelques clefs se trouvent à mon avis dès le début du film, avec Stéphane qui évoque Maxime en voix off. "Maxime a besoin de se dépenser, il est bien dans son corps": Je ne parlerais jamais d'un de mes amis en ces termes. Ou encore, "Sur les gens que je vois quand nous ne sommes pas ensemble, Maxime ne me pose pas de questions, et c'est très bien comme ça": Quelles gens? Stéphane est un introverti qui semble ne fréquenter que peu de personnes, même s'il y a bien ce club de squash où il n'y a que des hommes. Ou encore, à Camille, "Je suis un solitaire contrarié mais j'aime beaucoup la compagnie des hommes... et celle des femmes aussi", ce à quoi Camille répond: "C'est pas tout à fait la même chose", et Stéphane, avec un demi-sourire: "Non." Et quand Maxime annonce sa liaison avec Camille à Stéphane, ce dernier a l'air jaloux, vexé, voire blessé d'avoir à partager désormais son ami avec une intruse. Il y a ainsi de nombreux sous-entendus et plusieurs niveaux de lecture qui parcourent le film. Stéphane aime-t-il vraiment Camille, même à la fin du film? Je n'en suis pas convaincu. Pour être clair, je vois sous certains aspects une attirance homosexuelle, latente ou refoulée, de Stéphane envers Maxime, évidemment sans réciprocité. Je suis toujours surpris de n'avoir jamais rien lu ou entendu allant dans ce sens. Ce n'est qu'une interprétation bien sûr. Et pour finir, je pense que les prénoms asexués que sont Camille, Maxime et Stéphane n'ont pas été choisis au hasard...
@@geoffroymazeau5936 pas faux c'est vrai...je m'étais faite la réflexion sur cette homosexualité refoulée. Mais il dit aussi très clairement que les sentiments, il n'y a pas accès. Il ne fait aucune promesse, il séduit certes mais ça s'arrête là. Il se comporte avec elle sûrement comme avec d'autres...c'est elle qui y voit autre chose. Pour lui c'est surtt un moyen de se sentir valoriser en côtoyant une grande violoniste
@@geoffroymazeau5936 j'ai vu le film hier soir sur c8 et j'ai compris la même chose que vous, mais ce n'est pas une homosexualité refoulée, c'est plutôt une ancienne histoire entre les deux luthiers. Il dit qu'il ne partage plus les récréations nocturnes de Maxime et qu'ils ne se voient plus en dehors du travail. Leur lien est désincarné. Stéphane ne joue pas franc jeu avec Maxime. Il le laisse gagner au squash alors qu'il est certainement meilleur que lui dans ce domaine, tout comme dans celui de la séduction. Ainsi, il séduit Camille. Au début Stéphane est naturellement jaloux d'elle et ensuite il s'aperçoit qu'il lui fait de l'effet. Il pensait que la passion l'effraie et ne le concerne pas. Son cœur est en hiver mais c'est le feu sous la glace. Il se contentait de vivoter comme un animal en hibernation, en entretenant des relations libres avec ses amitiés, la libraire, par exemple. La libraire n'aime pas s'engager, sa relation ouverte avec Stéphane la sécurise. Elle lui propose jusqu'à la fin du film de passer dîner chez elle ou chez Carlo "il y'a prescription" (sous-entendu). Lui présente ses nouveaux compagnons pour lui demander son avis (exemple: l'avocat qui leur paie le cinéma). Il y a beaucoup de triangles amoureux dans le film. Stéphane est bisexuel, il l'assume plus ou moins, et le scénario ne fait que sous-entendre pudiquement ce fait. Néanmoins il avoue à Camille qu'il a aimé quelqu'un d'autre que le vieux mourant, à la fin. Il ne précise pas qui, et elle comprend ce qu'elle veut bien comprendre. Nous ne savons pas s'il parle d'elle. Mais en tout cas elle lui a fait de l'effet.
@@katioushamalinka.4496 J'apprécie votre analyse et je la partage volontiers, notamment sur la pudeur du film et sur les sous-entendus qui l'émaillent et qui ne se prêtent pas qu'à une seule interprétation possible. Je me souviens même avoir lu quelque part que Sautet avait hésité à rendre plus claire la relation entre Stéphane et Hélène (la libraire), en laissant entendre qu'ils avaient effectivement eu une relation physique dans le passé.
Esatto, è quello il senso del film: nella prima metà sembra una storia d'amore classica alla Claude Sautet (con il triangolo amoroso "lui-lei-l'amante"), ma è nell'ultima parte che comprendiamo che il protagonista ha fatto tutto questo perché è "morto dentro" e cercava in questa relazione un modo per sentirsi vivo. Solo nel finale ci riuscirà dopo aver assistito alla morte del suo mentore e essersi riconciliato con Camille e Maxime. Un grandissimo film.
Rediffusé à la télé, ce soir : j'avoue qu'au début, je n'ai regardé le film que parceque je suis musicien et que la lutherie me fascine. Je n'aime pas trop Emmanuelle Béart... ou plutôt, je n'aimais pas trop ! Quels beaux acteurs et Emmanuelle m'a touché profondément ! Quelle sensibilité, quelle profondeur elle a... Un beau moment, tout en finesse et en émotion !
@@y_rnd Même si je préfère Bach, Mozart, Beethoven, c'est un grand lui aussi. Sa musique tout en finesse et par "petites touches" se marie bien avec l'atmosphère de ce beau film sensible, je trouve!
Revu aussi hier soir. Je voulais revoir cette scène aussi. magnifique ! Je suis fan de Sautet depuis toujours et d’ailleurs, je devine Romy Schneider dans le jeu qu’à demandé Sautet a Béart.
"Peut-être qu'il n'est même pas question d'âge, mais de décalage tout simplement. Stéphane est incapable d'aimer réellement Camille, qu'il aime pourtant dans son for intérieur, parce qu'il est toujours en décalage par rapport à «la réalité qui fait peur». Stéphane a peur de la vie" c'est une explication d'analyse sur le film
C'est marrant le titre de la vidéo, parce que j'ai toujours pensé que le personnage de Stéphane était un pervers narcissique. D'ailleurs, son ami Maxime, dans la voiture de retour de dîner dira à propos de son comportement à table que c'est un "jeu".
En faite dans cette scène c'est elle la perverse elle assay de le déstabiliser avec des mots de le toucher la colère qu'elle eprouve sur lui car elle n'arrive pas à ces fin !
Oui, c'est lui qui éprouve la violence de Camille. Il a tellement intériorisé et refoulé ses emportements, en refusant de se passionner, qu'il reçoit tout cela de l'extérieur et en pleine face, ce qui le déstabilise.
he wasn't manipulating her: that was a lie he told her so that he wouldn't have to tell her that the only reason he won't love her is because he's to busy loving himself
I am not sure that he is “loving himself” but rather that he loves too deeply - so deeply in fact that he would dare not come close and consider himself worthy. Worthy to express an opinion on a dinner table, worthy to play music professionally although he understands music better than most and worthy of this young sensitive woman. It took him time to understand that he was in love, time to understand what it means to love in real life in relation to her and his friend, time to feel its loss, time to admit it in his clumsy imperceptible way to Camille at the end. At the same time it took her time for her too to appreciate who he really is and how peculiar. He refused her because she was too rush, unthinking, false like defective violin. And so it was only in the end that he was truly open with her. But more importantly it was the first time that she really saw him for who he was - in the look back from the car just about to leave.
@@desssval I very much like your comment here. This film is one of my favourites and I have seen it many times. I like your delineation of the main character. I think he does suffer from a malady and you have expressed it well. If I might add, I think the subplot about his friend who is dying is relevant. He is the one who is called and he is the one who gives him the injection to ease his pain and end his life--that was a true demonstration of compassion and love and not the act of a man incapable of feeling. We can love too much or we can love too little--in the end I think he may be a man who is afraid to really expose his true feelings. I think the end shot when he is standing at the bus stop is one of the most heart breaking in all cinema.
Un de mes films préféré.. magnifique, prenant, acteurs superbes. ❤❤❤
Pour moi qui ai vu ce film plusieurs fois je ne parlerai pas de perversion narcissique. Il la séduit aussi parce qu'il ne dit rien. Elle est attirée elle projette, lui ne sait pas communiquer, tout a un sens pratique parce que ça le rassure, il rationalisé ce qu'il ressent, jusqu'au moment où il comprend. Ça parle surtout de la différence entre les hommes et les femmes je trouve. S'il avait voulu la détruire il aurait été plus loin. La ça touche son égo, elle est blessée. Très belle scène et très beau film
Moi aussi j'ai vu ce film plusieurs fois et je suis d'accord avec vous. Mon interprétation des relations entre les trois protagonistes n'est pas toujours la même, c'est ce qui en fait la richesse. On peut voir en Stéphane un "handicapé" du coeur, qui agit avec un brin de perversité, mais sans narcissisme, je suis convaincu qu'il ne s'aime pas. Mais je propose une autre vision des choses. Je trouve par exemple que la relation entre Stéphane et Maxime est très ambiguë. Leur "amitié" n'a rien à voir avec celle, à la fois virile et tendre, qui reliait César à David vingt ans plus tôt. Je ne décèle aucun moment de réelle complicité entre Stéphane et Maxime, aucun rire partagé. Quelques clefs se trouvent à mon avis dès le début du film, avec Stéphane qui évoque Maxime en voix off. "Maxime a besoin de se dépenser, il est bien dans son corps": Je ne parlerais jamais d'un de mes amis en ces termes. Ou encore, "Sur les gens que je vois quand nous ne sommes pas ensemble, Maxime ne me pose pas de questions, et c'est très bien comme ça": Quelles gens? Stéphane est un introverti qui semble ne fréquenter que peu de personnes, même s'il y a bien ce club de squash où il n'y a que des hommes. Ou encore, à Camille, "Je suis un solitaire contrarié mais j'aime beaucoup la compagnie des hommes... et celle des femmes aussi", ce à quoi Camille répond: "C'est pas tout à fait la même chose", et Stéphane, avec un demi-sourire: "Non." Et quand Maxime annonce sa liaison avec Camille à Stéphane, ce dernier a l'air jaloux, vexé, voire blessé d'avoir à partager désormais son ami avec une intruse. Il y a ainsi de nombreux sous-entendus et plusieurs niveaux de lecture qui parcourent le film. Stéphane aime-t-il vraiment Camille, même à la fin du film? Je n'en suis pas convaincu. Pour être clair, je vois sous certains aspects une attirance homosexuelle, latente ou refoulée, de Stéphane envers Maxime, évidemment sans réciprocité. Je suis toujours surpris de n'avoir jamais rien lu ou entendu allant dans ce sens. Ce n'est qu'une interprétation bien sûr. Et pour finir, je pense que les prénoms asexués que sont Camille, Maxime et Stéphane n'ont pas été choisis au hasard...
@@geoffroymazeau5936 pas faux c'est vrai...je m'étais faite la réflexion sur cette homosexualité refoulée. Mais il dit aussi très clairement que les sentiments, il n'y a pas accès. Il ne fait aucune promesse, il séduit certes mais ça s'arrête là. Il se comporte avec elle sûrement comme avec d'autres...c'est elle qui y voit autre chose. Pour lui c'est surtt un moyen de se sentir valoriser en côtoyant une grande violoniste
@@geoffroymazeau5936 j'ai vu le film hier soir sur c8 et j'ai compris la même chose que vous, mais ce n'est pas une homosexualité refoulée, c'est plutôt une ancienne histoire entre les deux luthiers. Il dit qu'il ne partage plus les récréations nocturnes de Maxime et qu'ils ne se voient plus en dehors du travail. Leur lien est désincarné. Stéphane ne joue pas franc jeu avec Maxime. Il le laisse gagner au squash alors qu'il est certainement meilleur que lui dans ce domaine, tout comme dans celui de la séduction. Ainsi, il séduit Camille. Au début Stéphane est naturellement jaloux d'elle et ensuite il s'aperçoit qu'il lui fait de l'effet. Il pensait que la passion l'effraie et ne le concerne pas. Son cœur est en hiver mais c'est le feu sous la glace. Il se contentait de vivoter comme un animal en hibernation, en entretenant des relations libres avec ses amitiés, la libraire, par exemple. La libraire n'aime pas s'engager, sa relation ouverte avec Stéphane la sécurise. Elle lui propose jusqu'à la fin du film de passer dîner chez elle ou chez Carlo "il y'a prescription" (sous-entendu). Lui présente ses nouveaux compagnons pour lui demander son avis (exemple: l'avocat qui leur paie le cinéma). Il y a beaucoup de triangles amoureux dans le film. Stéphane est bisexuel, il l'assume plus ou moins, et le scénario ne fait que sous-entendre pudiquement ce fait. Néanmoins il avoue à Camille qu'il a aimé quelqu'un d'autre que le vieux mourant, à la fin. Il ne précise pas qui, et elle comprend ce qu'elle veut bien comprendre. Nous ne savons pas s'il parle d'elle. Mais en tout cas elle lui a fait de l'effet.
@@katioushamalinka.4496 J'apprécie votre analyse et je la partage volontiers, notamment sur la pudeur du film et sur les sous-entendus qui l'émaillent et qui ne se prêtent pas qu'à une seule interprétation possible. Je me souviens même avoir lu quelque part que Sautet avait hésité à rendre plus claire la relation entre Stéphane et Hélène (la libraire), en laissant entendre qu'ils avaient effectivement eu une relation physique dans le passé.
@@geoffroymazeau5936d'accord avec toi pour l'homosexualité. A la fin Camille lui dit : "Vous l'amiez".
En parlant de Maxime...
C'est ce qu'on appelle une bonne soirée entre amis.
Ce n est pas un pervers narcissique c est un homme froid et malheureux
Personnalité schizoide.
et désabusé...
Esatto, è quello il senso del film: nella prima metà sembra una storia d'amore classica alla Claude Sautet (con il triangolo amoroso "lui-lei-l'amante"), ma è nell'ultima parte che comprendiamo che il protagonista ha fatto tutto questo perché è "morto dentro" e cercava in questa relazione un modo per sentirsi vivo. Solo nel finale ci riuscirà dopo aver assistito alla morte del suo mentore e essersi riconciliato con Camille e Maxime.
Un grandissimo film.
Très grand moment de cinéma
Rediffusé à la télé, ce soir : j'avoue qu'au début, je n'ai regardé le film que parceque je suis musicien et que la lutherie me fascine. Je n'aime pas trop Emmanuelle Béart... ou plutôt, je n'aimais pas trop ! Quels beaux acteurs et Emmanuelle m'a touché profondément ! Quelle sensibilité, quelle profondeur elle a... Un beau moment, tout en finesse et en émotion !
Même histoire (mais je ne suis pas vraiment musicien)
@@y_rnd
Quand un artiste "sort" ce qu'il au fond de lui, cela donne ce genre de prestation. Je n'oublierai pas ce film... et Emmanuelle !
@@stratounchain8402 ... Et ces musiques de Ravel ! En tout cas pour moi, qui ne les connaissais pas auparavant.
@@y_rnd
Même si je préfère Bach, Mozart, Beethoven, c'est un grand lui aussi. Sa musique tout en finesse et par "petites touches" se marie bien avec l'atmosphère de ce beau film sensible, je trouve!
Revu aussi hier soir. Je voulais revoir cette scène aussi. magnifique ! Je suis fan de Sautet depuis toujours et d’ailleurs, je devine Romy Schneider dans le jeu qu’à demandé Sautet a Béart.
"Peut-être qu'il n'est même pas question d'âge, mais de décalage tout simplement. Stéphane est incapable d'aimer réellement Camille, qu'il aime pourtant dans son for intérieur, parce qu'il est toujours en décalage par rapport à «la réalité qui fait peur». Stéphane a peur de la vie" c'est une explication d'analyse sur le film
C'est dommage de réduire le personnage de stéphane à un perver narcissique...
Il ne l'est pas, rassurez vous.
Ce titre, cette étiquette... Quelle horreur...
C'est marrant le titre de la vidéo, parce que j'ai toujours pensé que le personnage de Stéphane était un pervers narcissique. D'ailleurs, son ami Maxime, dans la voiture de retour de dîner dira à propos de son comportement à table que c'est un "jeu".
Pour comprendre cette scène, il faut avoir été confrontée à la perversion narcissique. Très bons comédiens ✨👍🏻
Scène intense et violente
En faite dans cette scène c'est elle la perverse elle assay de le déstabiliser avec des mots de le toucher la colère qu'elle eprouve sur lui car elle n'arrive pas à ces fin !
Oui, c'est lui qui éprouve la violence de Camille. Il a tellement intériorisé et refoulé ses emportements, en refusant de se passionner, qu'il reçoit tout cela de l'extérieur et en pleine face, ce qui le déstabilise.
he wasn't manipulating her: that was a lie he told her so that he wouldn't have to tell her that the only reason he won't love her is because he's to busy loving himself
I am not sure that he is “loving himself” but rather that he loves too deeply - so deeply in fact that he would dare not come close and consider himself worthy. Worthy to express an opinion on a dinner table, worthy to play music professionally although he understands music better than most and worthy of this young sensitive woman. It took him time to understand that he was in love, time to understand what it means to love in real life in relation to her and his friend, time to feel its loss, time to admit it in his clumsy imperceptible way to Camille at the end.
At the same time it took her time for her too to appreciate who he really is and how peculiar. He refused her because she was too rush, unthinking, false like defective violin.
And so it was only in the end that he was truly open with her. But more importantly it was the first time that she really saw him for who he was - in the look back from the car just about to leave.
@@desssval that's a plausible interpretation
but i still think there was no indication he was interested in her at all
@@CR055FIRE boit du Bartissol
@@desssval I very much like your comment here. This film is one of my favourites and I have seen it many times. I like your delineation of the main character. I think he does suffer from a malady and you have expressed it well. If I might add, I think the subplot about his friend who is dying is relevant. He is the one who is called and he is the one who gives him the injection to ease his pain and end his life--that was a true demonstration of compassion and love and not the act of a man incapable of feeling. We can love too much or we can love too little--in the end I think he may be a man who is afraid to really expose his true feelings. I think the end shot when he is standing at the bus stop is one of the most heart breaking in all cinema.
@@desssval Sorry! I stupidly forgot the end scene was not at the bus stop but with him sitting alone in the cafe! What tricks our memory plays!
Name of the movie should be: Cello -a Heart in the Summer.
Pass me a glas of water please.
Ça sonne faux
C'est ça de tomber amoureuse d'une personne atteinte de TSA .