Merci. Le mécanisme de "l'acceptation dans le symbolique" est énigmatique. On le rencontre dans le moment de suspension où le sujet est dans le signifié, sait ce qu'il veut dire, mais cherche ses mots, les mots pour le dire. Je viens d'être confronté à une enfant de 11 ans qui affronte cette difficulté. Elle se trouve être 'agressée' par des voix (comme toujours retour dans le réel des jugements surmoïques non symbolisés), mais là c'était son effort pour arriver à trouver les bons mots pour son dire, et remarquablement elle ne se contentait pas d'approximation : il y avait là un enjeu évident important pour elle comme sujet parlant, considérant que l'acceptation dans le symbolique était vécu par elle comme enjeu essentiel, tenant à elle-même comme être. Cette recherche têtue à laquelle je ne me suis pas opposé est très singulière au travail de la parole humaine. Pour autant, je ne suis pas convaincu par la notion de 'oui'. Il faudrait trouver au contraire le lien avec le temps du 'non' systématique chez le petit enfant, créant une structure d'opposition caractéristique du signifiant par le fait que le 'non' modifie les signifiants précédents en les inversant comme proposition (alors que le 'oui' ne change rien, n'apporte rien de plus, donc induit comme si le sujet parlant pouvait aussi bien ne pas être là !). Je vais écouter la vidéo sur Brentano: peut-être y a t'il élément de réponse.
est-ce que le sujet peut prendre conscience de la forclusion ? Est-ce qu'il peut avoir des hallucinations mais en avoir conscience mais etre aussi dans le deni ?
Merci.
Le mécanisme de "l'acceptation dans le symbolique" est énigmatique. On le rencontre dans le moment de suspension où le sujet est dans le signifié, sait ce qu'il veut dire, mais cherche ses mots, les mots pour le dire. Je viens d'être confronté à une enfant de 11 ans qui affronte cette difficulté. Elle se trouve être 'agressée' par des voix (comme toujours retour dans le réel des jugements surmoïques non symbolisés), mais là c'était son effort pour arriver à trouver les bons mots pour son dire, et remarquablement elle ne se contentait pas d'approximation : il y avait là un enjeu évident important pour elle comme sujet parlant, considérant que l'acceptation dans le symbolique était vécu par elle comme enjeu essentiel, tenant à elle-même comme être. Cette recherche têtue à laquelle je ne me suis pas opposé est très singulière au travail de la parole humaine.
Pour autant, je ne suis pas convaincu par la notion de 'oui'. Il faudrait trouver au contraire le lien avec le temps du 'non' systématique chez le petit enfant, créant une structure d'opposition caractéristique du signifiant par le fait que le 'non' modifie les signifiants précédents en les inversant comme proposition (alors que le 'oui' ne change rien, n'apporte rien de plus, donc induit comme si le sujet parlant pouvait aussi bien ne pas être là !).
Je vais écouter la vidéo sur Brentano: peut-être y a t'il élément de réponse.
Merci c'est très intéressant et très important
est-ce que le sujet peut prendre conscience de la forclusion ? Est-ce qu'il peut avoir des hallucinations mais en avoir conscience mais etre aussi dans le deni ?
Très flou...dommage.